Les Requins à Saint-Jérôme : Le yéyé, « ça rend de bonne humeur » !
Par Aurélie Moulun
Le 12 août, à l’amphithéâtre Rolland de Saint-Jérôme, Les Requins seront au rendez-vous pour présenter le meilleur de la musique des années 1960 au Québec. Avec leurs habits bleu poudre, Les Requins feront le pont entre les générations. Leur objectif ? Faire rire, danser et chanter le public de Saint-Jérôme ! Le Journal a discuté avec le guitariste et chanteur Paolo Philpot qui croit que le yéyé, « ça rend de bonne humeur » !
« On a le public pour ça au Québec »
Très jeune, Paolo est tombé amoureux de la musique de cette époque. « J’ai grandi avec ça, mes parents en écoutaient beaucoup. Et je suis vraiment tombé dans le rock & roll parce que c’est une musique pleine d’énergie et c’est dansant. Ensuite, je suis devenu complètement geek de cette musique-là. Je m’enfonce de plus en plus dans des chansons de moins en moins connues », raconte-t-il en entrevue avec le Journal.
Alors c’est en 2017 que l’idée est née. « On a formé le groupe Les Requins pour le 50e anniversaire de l’Expo 67. Donc, on était partis en tournée et ça avait tellement bien fonctionné qu’on a décidé de retravailler le spectacle pour l’axer plus sur le yéyé et la musique des années 1960. On a le public pour ça au Québec », explique Paolo.
Ainsi, chaque membre du groupe a adopté un nom de scène. Les Requins, c’est donc les musiciens Tony, Ronald, Rosaire et Carole, accompagnés des deux danseuses à gogo Fudge et Sucre à la crème.
« Notre spectacle, c’est vraiment plus que de la musique. On a une mise en scène avec les personnages, donc un petit côté théâtral », indique le guitariste et chanteur.
Avec Les Requins : l’idée du yéyé, c’est de danser !
« Quand on enfile nos habits bleu poudre et qu’on se met à jouer, ça rend de bonne humeur ! Ce sont des chansons qui font du bien à l’âme. Le yéyé, c’est la légèreté, c’est dansant, c’est rassembleur et c’est super accrocheur. Ça fait vraiment le pont entre les générations », soutient Paolo.
D’après lui, tout le monde fini par trouver son compte lors d’un spectacle des Requins. « D’un côté, les baby-boomers, qui ont vécu ces années-là, sont généralement vendus d’avance. Et de l’autre, pour les plus jeunes, ce sont des musiques qui ont traversé le temps. Avec l’expérience, on s’est rendu compte que cette musique parle encore aux jeunes générations. On ratisse un public de plus en plus large », explique le guitariste.
À travers ce spectacle, composé uniquement de chansons en français, Les Requins promettent notamment « beaucoup de danse, de rires et chants ! », indique Paolo.
Questions en rafale avec Paolo Philpot !
De toutes les chansons que tu joues avec Les Requins, laquelle te fais le plus tripper ?
Je cherche – Les Lutins, elle bouge beaucoup !
Celle que tu es un peu tanné d’entendre ?
La poupée qui fait non [rire]
Les Classels ou les Baronets ?
Les Classels
Les Gendarmes ou César et les Romains ?
César et les Romains
Les Beatles ou Elvis ?
Les Beatles
Le groupe d’aujourd’hui qui sonne le plus comme un groupe des années 1950-60 ?
Les Deuxluxes et Guillaume Bordel
Qu’est-ce que tu aimerais qui revienne de ces années-là ?
C’est plus vers la fin des années 1960, mais je dirais l’aspect plus engagé des chansons.
Qu’est-ce que tu réponds à ceux qui disent que le yéyé est passé date ?
Venez voir un spectacle des Requins, vous serez contredits !