Joey Scarpellino : Le comédien désire faire profiter les jeunes de son expérience
Par Martine-laval
Pendant les huit ans qu’a duré la série « Les Parents », on a vu Joey Scarpellino grandir sous nos yeux. Aujourd’hui âgé de 24 ans, il désire partager les leçons qu’il a tirées de son parcours de vedette populaire. Il donnera une conférence sur le sujet le 1er mars à la Place des citoyens, à Sainte-Adèle.
Actuellement en tournage à Toronto pour un film en anglais qui sortira l’automne prochain, je joins au téléphone un jeune homme « brûlé » par les exigences du tournage qui se passe à toute heure du jour et de la nuit, sans grand repos. J’apprends également qu’il réside à Los Angeles depuis un an et demi à cause de la température clémente et des nombreuses auditions qui se présentent à lui, mais aussi pour tenter de percer aux États-Unis.
« C’est le meilleur des deux mondes, comme il l’exprime. Je profite d’ouvrir des portes ailleurs lorsque je ne suis pas occupé au Québec. J’ai également cette obsession depuis très jeune de ne pas perdre de temps. J’ai de la difficulté à ne pas être productif, à ne pas faire quelque chose qui me permettrait d’avancer. »
Son propos
Et voilà, nous y sommes! L’idée de la conférence la voici. Joey essaie, à travers son expérience, d’être un bon exemple et de témoigner des difficultés qu’il a traversées pour gérer son parcours particulier qui peut en inspirer certains.
« Je crois que dans la position dans laquelle j’étais à 15 ans, alors que je devenais populaire, que je faisais beaucoup de sous et que j’avais des privilèges, je me suis vu sur un semblant de piédestal qui me déconnectait de la réalité et me rendait malheureux », confie-t-il.
Accepter et assumer qui l’on est rend plus heureux que de tenter de se mouler à ce qui ne correspond pas à notre nature. »
Une adolescence perdue sous les projecteurs ?
« J’ai perdu certaines choses, mais j’en ai gagné d’autres et je réalise que c’est ce qui fait de moi qui je suis aujourd’hui, avoue-t-il. Oui, j’ai manqué des moments aussi simples que de manger avec mes amis à l’école à midi, mais d’un autre côté, je vivais un de mes rêves d’enfant et je trippais. Comme rien n’est jamais parfaitement gagnant-gagnant, tu dois apprendre à apprécier les pour et à accepter les contre qui sont bien souvent des leçons en bout de ligne. »
Il ne faut pas croire que le beau Joey Scarpellino ne se trompe pas de temps en temps.
Au contraire. Mais le problème n’est pas là. Pour lui, tout est dans la leçon qu’on en tire. « Les jeunes ont trop peur de se tromper alors que c’est justement là qu’on évolue, justifie le jeune homme. C’est ironique d’avoir peur de se planter par souci de performance, alors qu’en réalité la performance s’améliore et devient plus efficace après l’erreur. C’est ça que les jeunes ont besoin d’entendre je crois, que de se relever de ses erreurs fait grandir! »
Le 1er mars, 19 h, Place des Citoyens, (15 $ prix régulier. 10 $ avec la carte citoyenne.)