(Photo : Courtoisie )

L’amour est dans le pré : L’aventure de Gabrielle est terminée

Par France Poirier

Gabrielle Dagenais de Saint-Adolphe-d’Howard était prétendante de L’amour est dans le pré pour le cultivateur Guillaume de Rivière Ouelle dans le Bas-Saint-Laurent. Même s’il l’avait choisie pour faire le voyage finale, tous deux ont convenu de ne pas le faire puisque l’amour n’était pas réciproque. Entrevue.

Comment est venu l’idée de t’inscrire ?

J’étais une fan de l’émission. J’ai suivi toutes les saisons. C’est une vie qui m’attire beaucoup. J’ai habité à Brébeuf dans le coin des fermes et pour moi c’est vraiment une vie de rêve. J’ai déjà travaillé sur une ferme et l’environnement de la ferme, ça me rejoint. Un gars agriculteur avec les belles valeurs qu’ils ont habituellement : la famille, honnêteté, travaillant. C’est ce que je voyais dans le profil de Guillaume. J’étais célibataire et j’ai vu son profil. En plus, il a le même âge que moi. Au niveau des valeurs, ça me rejoignait beaucoup. Alors j’ai décidé de m’inscrire.

Le tournage s’échelonne sur combien de jours ? 

À la ferme, les tournages durent une semaine. On y vit pendant une semaine. Puis, ça été tourné à la fin de l’été dernier.

La distance de la ferme de Guillaume et ta résidence ne t’a pas freinée ?

Il y a environ cinq heures de route. Mais, je me suis promenée beaucoup dans ma vie. J’ai habité à Calgary, dans l’Ouest Canadien. Au Québec, j’ai vécu à différents endroits. Je n’ai pas d’attaches particulières. Si je suis bien dans un endroit avec mes animaux, c’est ce qui compte ! Ce n’était pas un frein la distance.

Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience ?

J’ai tellement appris sur moi. Au niveau humain, j’ai rencontré de belles personnes. Guillaume en soi est une belle personne et les filles avec qui j’étais aussi. La production est composée d’une belle équipe positive et joyeuse. Par rapport à moi, j’ai l’impression d’avoir poussé mes limites. Je pense que je dois apprendre à m’écouter. Quand ça ne fonctionne pas, je le sais et je dois m’assumer là-dedans.

En même temps, j’ai démontré ma détermination à vouloir que ça fonctionne en allant jusqu’au bout. Après ça, je voulais le connaitre sans les caméras. Je croyais que c’était peut-être ça qui faisait qu’on était figés. Il m’a invitée un week-end et ça me faisait plaisir d’y aller. Toutefois, la chimie ne s’est pas plus développée. Je crois qu’on ne peut pas contrôler ça. J’ai fait l’émission et ç’a été une belle expérience, malgré que je ne termine pas avec un amoureux.

Est-ce que tu le referais ?

Oui, tellement ! Au-delà de ne pas avoir trouver l’amour, j’ai trouvé l’expérience enrichissante. Je n’ai pas de regret parce que je suis allée au bout de l’expérience.

Qu’est-ce qui fait que ç’a n’a pas fonctionné ? Vous sembliez avoir beaucoup de points en commun ?

Il manquait les papillons, l’étincelle et l’énergie. C’est toujours long pour moi de développer des liens en amour, comme en amitié. J’ai besoin de créer un lien de confiance. Au début, lors de la première date, il a eu un coup de cœur pour moi et moi j’avais de l’intérêt. On dirait que les gens y ont cru parce que dans les premières émissions, on semblait développer une chimie. Finalement, au fil des épisodes, on voit que notre énergie est différente.

Avez-vous gardé contact ?

Non, pas avec Guillaume, mais avec les deux autres prétendantes, on garde contact.

Est-ce que tu crois avoir été assez claire avec lui sur tes sentiments ?

Oui, j’ai été transparente et tout le long, je lui ai dit que je n’étais pas certaine. J’ai été honnête et je n’ai pas donné de fausses impressions.

Comment ça se passait dans la maison ?

Ç’a bien fonctionné avec les filles avec qui j’étais. J’ai été chanceuse ! On échangeait beaucoup. Le soir, on riait beaucoup, on soupait ensemble. C’était agréable. Guillaume était plus observateur. On avait une belle chimie les filles ensemble et il était moins prêt à embarquer dans nos folies. On était trois femmes énergiques.

Comment réagis-tu avec l’après-aventure ?

Ce qui a été difficile ce sont les réseaux sociaux, de voir certains commentaires. Sinon les commentaires que j’ai en face à face, ce ne sont que de beaux commentaires. Par exemple, quand je fais mes courses dans mon village, les gens me disent : « merci d’avoir montré notre beau village ! ». J’ai de bons commentaires. C’est sur les réseaux sociaux que c’est plus intransigeants.

Pourquoi avoir décidé de ne pas faire le voyage. Était-ce une décision commune ?

Quand je suis allée passer le week-end, c’était clair que ça n’irait pas plus loin que de l’amitié. À ce moment, je savais que mon aventure se terminait là. À l’écran, c’est lui qui l’a annoncé, mais c’était aussi ma décision.

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