La saison des festivals est lancée !
C’est la 5e édition du Festival Santa Teresa qui aura lieu du 19 au 22 mai prochain. Cette année, le festival offre un volet gratuit plus large pour rendre les spectacles accessibles à plus de personnes possible.
Parmi les artistes qui fouleront les scènes de Sainte-Thérèse, on pourra y voir Hubert Lenoir, Choses sauvages, Cœur de pirate, Claudia Bouvette, Pierre Lapointe, Martha Wainwright, Safia Nolin et bien plus.
Les spectacles prendront place sur la scène extérieure Desjardins, dans l’Église Sainte-Thérèse-d’Avila et au Cabaret BMO. D’autres spectacles gratuits sont également organisés dans différents bars de la ville.
Pour le directeur général, le festival permet de mettre en lumière des artistes du Québec ainsi que de la relève. « Le festival va partir le bal pour certains. Les gens sont dehors, c’est dynamique et festif pour le public et pour les artistes », souligne Patrick Kearney, directeur général du Santa Teresa.
Retour à la normalité
« Les gens ont faim d’avoir un été de festivals. Il n’y a plus de restrictions, le port du masque ne sera plus obligatoire, on sent que du positif devant nous », se réjouit M. Kearny.
Le Festival Santa Teresa se proclame comme le premier festival de l’été. « C’est emballant de partir la saison ! Mes collègues du REFRAIN le sentent aussi, ce retour à la normalité. Les ventes vont bien », souligne celui qui est aussi président du Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendant (REFRAIN).
Avec l’arrivée du beau temps, on sent un retour à la normale pour les festivals, ajoute-t-il. « Quand on a lancé le festival en mars dernier, on était rempli de doutes. Il y avait ce climat de morosité, avec la guerre et la 5e vague. On n’était pas sûre que les gens allaient avoir la tête à ça », soutient-il.
Pour cette édition, aucune mesure sanitaire ne sera obligatoire. L’année dernière, le public devait être divisé en zone de 250 personnes comportant des toilettes séparées. « C’était beaucoup de nouveautés à gérer, surtout avec un flux de personnes comme dans un festival. […] On s’est adapté, mais ça simplifie beaucoup l’organisation », constate Patrick Kearney.