Giorgia Fumanti chante l’Amour de sa voix d’or
Par Martine-laval
Théâtre Gilles-Vigneault
Quinze ans de carrière, dixième album qui grimpe immédiatement au top du palmarès et y demeure, Giorgia Fumanti, notre si jolie chanteuse italo-québécoise à la voix d’or atteint des sommets et déplace les foules.
Citoyenne des Laurentides depuis son arrivée au Québec, elle ressent un grand bonheur de venir chanter l’Amour sur la scène de notre magnifique Théâtre Gilles-Vigneault le dimanche 3 juin. Entretien avec la Diva internationale à l’accent si chantant.
Où en es-tu Giorgia dans cette fabuleuse carrière internationale que tu vis?
Beaucoup de choses se sont passées depuis 14 ans. J’étais jeune et pleine de rêves à réaliser. Mon focus principal était la musique. Puis d’autres rêves ont pris de l’ampleur par la suite, dont celui de devenir maman… que j’ai réalisé. J’ai deux filles maintenant. Au début de ma carrière, j’étais si déterminée, j’avais tant le désir de m’affirmer. À présent je fais ma musique pour mon propre plaisir et celui de partager avec le public qui apprécie ce que j’ai à offrir. C’est toujours ma profession, mais j’ai une autre attitude.
Qu’est-ce qui a le plus évolué durant cette période, sur le plan professionnel?
Ma confiance en moi! Avant je voulais conquérir le monde et plaire à tous. L’expérience de la vie, les maternités, les moments difficiles par lesquels je suis passée m’ont aidée à bâtir ma confiance et à prendre de l’assurance.
Cet album, ça fait deux ans et demi que je le travaille. Je n’étais pas pressée. Je voulais vraiment le goûter. J’ai vécu en même temps des moments magnifiques, dont la naissance de ma deuxième petite fille Jasmine, après Crystal. La première année de sa vie, j’ai rencontré le Pape et j’ai fait deux tournées en Chine. Des années bien remplies au cours desquelles j’ai aussi vécu des épreuves et des moments douloureux.
Je me souviens être entrée en studio avec tout mon vécu personnel et avoir ressenti combien ça me faisait du bien d’enregistrer. Les bienfaits étaient immédiats. Chanter est encore et toujours ma plus grande thérapie, et de voir la réponse du public qui me permet de me classer dans les premières positions du palmarès, ça me touche beaucoup.
Pourtant tu fais toujours salle comble!
Oui! Je me trouve très chanceuse, considérant le marché actuel de la musique et les maisons de disques qui trouvaient que ma musique n’était pas commerciale. Je suis fière d’avoir persévéré malgré tout, branchée à mon cœur et à ce que je ressens à l’intérieur, car le public répond à ma musique en achetant mes disques et en venant voir mes spectacles. C’est émouvant.
Malheureusement, plusieurs me considèrent encore comme une chanteuse d’art lyrique, mais je n’ai jamais chanté d’opéra, même si j’ai été sur scène avec de grands orchestres et des chanteurs renommés comme José Carrera. C’est dans ma nature d’avoir une voix comme ça et je ne veux pas la changer pour rentrer dans un moule que l’on définit plus commercial. J’ai mis 43 ans à chanter comme je chante aujourd’hui. Je ne veux rien changer de ma voix. Je chante du répertoire populaire, à ma façon, mais pas de l’opéra.
Comme maman, j’enseigne à mes filles : « Travaille fort, crois en tes rêves, aie confiance en ce qui vibre dans ton cœur et ça va fonctionner. » C’est ce qui s’est produit avec moi.
Et arrive ton spectacle au Théâtre Gilles-Vigneault! C’est quelque chose pour toi!
Oui, car c’est chez moi, dans les Laurentides! Ça me fait vraiment chaud au cœur.
Je suis en train de me préparer. Je serai entourée de cinq musiciens, des Petits Chanteurs de Laval et du Chœur des jeunes de Saint-Sauveur. Il y aura environ 140 enfants sur scène, de belles chansons de l’album Amour et de mon répertoire international. J’ai très hâte.
Giorgia Fumanti au Théâtre Gilles-Vigneault
Dimanche 3 juin, 15 h (35 $. Étudiant 20 $)