(Photo : courtoisie)
Gabriel Veiga a publié son premier roman en mai dernier à l'âge de 24 ans.

Gabriel Veiga : un premier roman policier à saveur féministe

Par Daniel Calvé

Gabriel Veiga est demeuré dans les Laurentides pendant de nombreuses années, lui qui a fait ses études secondaires à l’Académie Laurentienne à Val-Morin. Dans sa jeunesse, Gabriel écrivait déjà beaucoup. « J’aimais m’évader, écouter des films, découvrir de nouvelles histoires, être avec des personnages », précise-t-il.

À l’université, il est entré à York à Toronto pour étudier la littérature anglaise, où il raconte être complètement tombé en amour avec ce domaine. Alors que sa spécialité plus jeune résidait davantage dans l’écriture de scénarios, son expérience universitaire lui a ouvert l’esprit et convaincu qu’il souhaitait écrire des livres.

Il y a deux étés, alors âgé de 22 ans, il a débuté l’écriture de son premier roman « Yesterday Is Not Yet Gone » qui fut publié en mai dernier. L’oeuvre de James Patterson, « Alone Came a Spider », a en quelque sorte inspiré le format. « Après l’avoir lu, ça m’est resté en tête. J’avais toujours voulu écrire un roman policier de ce genre-là. »

Un roman policier à portée sociale

Les romans policiers étant un genre très populaire et souvent publié, Gabriel Veiga a tout de même réussi à se démarquer notamment par sa manière de construire ses personnages et les faire interagir entre eux. À cet effet, les deux protagonistes sont des femmes, Charlotte et Judy, qui non seulement tenteront d’élucider une série de crimes, mais navigueront aussi dans un univers à l’occasion sexiste, raciste et homophobe.

« Je suis né pas mal sans père », souligne l’auteur. « J’ai été élevé par des femmes toute ma vie. J’aimais beaucoup les films d’action et les histoires policières, mais je ne voyais jamais vraiment de femmes dans ces rôles-là de détectives. » Il a ainsi souhaité renverser la vapeur, lui qui dédie justement le livre aux incroyables femmes qui l’ont aidé à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Il indique aussi avoir beaucoup étudié la littérature féministe à l’université et s’être inspiré par moment de son expérience afin de personnifier le roman et le rendre unique. « Tout s’est mis ensemble pour créer l’histoire qu’est devenue Yesterday is Not Yet Gone. »

Le jeune auteur de 24 ans souligne tout de même que son but premier est de divertir, mais qu’il souhaitait tout de même à travers l’histoire, faire prendre conscience aux lecteurs de certains problèmes encore présents dans la société. Justement, la littérature fascine Gabriel dans le sens qu’elle peut non seulement divertir, mais aussi éduquer.

Une réception au-dessus de ses attentes Gabriel Veiga se réjouit de la réception du public face à ce premier roman. « Tout le monde que j’ai entendu parler m’ont dit qu’ils ont adoré. Pour un premier livre, je ne m’attendais pas à une réaction si positive que ça. » Dans les commentaires qu’il reçoit, on lui mentionne notamment qu’il devient impossible de lâcher le livre et que sa lecture se termine en quelques jours seulement. « La littérature que j’écris, c’est la littérature que je lis aussi. C’est le genre de littérature qui t’embarque et ne te lâche pas. C’est ce genre de feeling que je veux apporter à mon écriture et aux gens qui la lisent. »

La suite de Yesterday Is Not Yet Gone est présentement en planification. L’auteur travaille aussi actuellement sur un autre genre de roman. « C’est psychologique, plus profond, il y a moins de personnages. C’est une histoire que je voulais raconter depuis longtemps. »

Résumé

Une icône d’Hollywood est assassinée dans sa chambre d’hôtel au Four Seasons de New York. Judy Hunter, détective à la retraite du NYPD, et son partenaire Fred Gibbins enquêtent sur la mort tragique. Le tueur a laissé une note disant: « Un juge-ment arrive». Deux jours plus tard, après la fête de retraite de Judy Hunter, Fred Gibbins est retrouvé mort dans son appar-tement, une corde autour du cou.

Tout le monde suppose que c’est un suicide, sauf Judy et sa fille, Charlotte. Les deux femmes s’associent pour enquêter et découvrent rapidement qu’elles ont affaire à un tueur en série qu’elles nomment le bourreau. Quelle est la véritable histoire derrière ces tueries? Est-ce lié à un passé énigmatique? Le roman est un conte fou de vengeance, de justice, de préjugés et d’intimidation au lycée, mais aussi une histoire d’amitié et d’amour.

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