FASS: Du talent, de la danse et de l’art
Par Ève Ménard
Les Festival des arts de Saint-Saveur a dévoilé la semaine dernière sa programmation en vue de sa 30e édition qui aura lieu du 29 juillet au 8 août. Après des festivités entièrement en ligne l’été dernier, le festival revient enfin avec des prestations en présence, au grand bonheur du directeur artistique, Guillaume Côté.
Il s’agira d’une formule hybride : sans délaisser complètement l’aspect virtuel et numérique qui permet au festival de rejoindre un public élargi, les artistes auront aussi la chance de reconnecter avec l’audience. Tout cela dans le but ultime de rendre les arts vivants le plus accessible possible.
En présence, la programmation offre une série de 9 spectacles intimes dans un chapiteau nouvellement aménagé. En virtuel, l’évènement inaugure un festival international de courts métrages de danse sélectionnés à travers le monde entier. Enfin, le FASS a développé une série de spectacles et d’animation intitulée Les sentiers de la danse. Son objectif est de favoriser la participation citoyenne et l’accessibilité, en proposant au public d’assister à de courtes performances dans divers lieux extérieurs, comme au parc John-H. Molson. L’offre sera d’ailleurs complétée par une compétition de danse urbaine sous forme de « Dance Battle » au Skate Park de Saint-Sauveur.
Ouverture et diversité
La forme virtuelle du festival est aussi marquée par la réalisation de quatre films qui jumèlent des danseurs à des artistes provenant d’autres domaines. On y retrouve par exemple une collaboration entre la poète et chanteuse innue Natasha Kanapé Fontaine et le chorégraphe Jera Wolfe. Guillaume Côté indique que le duo aborde notamment leurs ancêtres et la culture autochtone, le tout à travers la poésie contemporaine et la danse.
D’ailleurs, pour célébrer le 30e anniversaire du festival, on honore majoritairement des artistes canadiens et québécois, d’horizons divers et de styles différents, ce dont le directeur artistique est très fier. « C’est très important que ce soit représenté », affirme Guillaume Côté au sujet de la culture autochtone, plus précisément. Or, pour celui-ci, il est tout à fait naturel de l’inclure dans le festival. Ces artistes sont avant tout extrêmement talentueux et y méritent leur place.
Une des forces du festival est l’ouverture dont il fait preuve, à tous les niveaux. « On ne se limite jamais », exprime Guillaume Côté. En effet, le FASS ne se restreint pas qu’à un seul médium artistique ou qu’à certains styles. On passe de la danse contemporaine à la danse classique, en passant parfois par la claquette ou encore le gospel. « Nous sommes très ouverts à toutes les cultures. Nous n’avons aucun préjugé envers rien. Ce qu’on aime, c’est le talent, la danse et les arts. » Cette approche inclusive se reflète sans aucun doute dans la programmation originale que nous propose le FASS. C’est à ne pas manquer, dans quelques semaines seulement!