(Photo : Christyna Pelletier)
Diane Baignée, résidente de Piedmont, publie un premier livre grand public : Jasette amicale avec le deuil.

Diane Baignée : Jasette amicale avec le deuil

Par Journal-le-nord

Au fil des pages de son livre, Jasette amicale avec le deuil, Diane Baignée partage son expérience bouleversante et offre une réflexion profonde sur le thème du deuil. Parce que vivre le deuil, c’est aussi célébrer la vie.

Confrontée à la perte de ses deux enfants, Diane Baignée nous raconte comment elle a su apaiser ses souffrances pour laisser place au vivant. Maud et Julien se sont envolés en l’espace de vingt mois. Sa vie bascule. Diane Baignée quitte alors la Montérégie, où elle a des souvenirs douloureux, et décide de venir habiter dans les Laurentides. « J’y suis arrivée en 2013, environ huit mois après le décès de mon fils. L’environnement m’a aidé à traverser les épisodes difficiles.   Je me suis retrouvée. En allant vers les autres et vers la nature, qui a été pour moi très salutaire ». Elle réside maintenant à Piedmont.

Démocratiser le deuil

Ce dialogue avec le deuil, elle l’a entrepris au plus profond de son âme. Dans cette quête de réponses, d’apaisement et de compréhension, Diane défait les idées préconçues, balaie les tabous et va à la rencontre de sa propre vérité. Parce que chaque deuil est unique, tout comme l’est le processus de reconstruction qui s’ensuit. « Le deuil se présente par intermittence, il faut accueillir ces moments-là et mettre en action des moyens pour les apaiser. C’est important pour moi de démocratiser le deuil. De ne pas avoir peur d’en parler ni de vivre les épisodes qui remontent à la surface ».

Suivre le parcours de Diane, c’est aussi se laisser guider sur les sentiers de l’apaisement et du réconfort, apprivoiser le deuil. « Ce que je veux partager à travers le livre c’est qu’à certains moments il y a des souffrances qui sont nécessaires. Perdre ses enfants, c’est la pire des choses qui peut nous arriver. Il y a même des gens qui pensaient que je me suiciderais ». Le message qu’elle lance est qu’il faut mettre du vivant dans notre deuil.  À travers le processus, il y a des cadeaux et aussi toutes les belles prises de conscience que l’on fait. « J’ai élargi mes horizons face à la vie. Au cours de ce voyage intérieur, j’ai redonné un sens à mon existence ».

La résilience est-elle possible ? « Oui, mais elle a quand même ses limites. Il faut être capable de traverser des évènements difficiles, il faut y croire, faire le choix de se prendre en main ». Aujourd’hui Diane Baignée est une femme qui savoure la vie. « Je suis heureuse quand je suis capable de prendre conscience que chaque jour est un privilège ».

Jasette amicale avec le deuil de Diane Baignée est publié chez Michel Lafon.

Une séance de signatures avec l’auteure se tiendra le samedi 28 septembre de 13 h 30 à 16 h à la librairie Quintessence, située au 275 rue Principale à Saint-Sauveur.

Mieux la connaître

Travailleuse sociale en pratique autonome. Elle a œuvré au sein du réseau de la santé et des services sociaux pendant 25 années à titre de cadre et de clinicienne. Elle a travaillé comme chroniqueuse et journaliste au journal Accès. 

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