(Photo : Unis TV)

Cœur de trucker : Un candidat de Sainte-Sophie tente sa chance

Par France Poirier

Jean-Guy junior est un camionneur de Sainte-Sophie, il s’est inscrit à Cœur de trucker dans le but de trouver l’amour. Il a 42 ans. Le Journal est allé à sa rencontre.

« Je ne connaissais pas ce projet, c’est mon oncle qui m’a parlé de ça. Comme c’était le 1er avril, je croyais que c’était une farce. Il savait que je cherchais à rencontrer une personne, mais c’était difficile», explique Jean-Guy. Quand son oncle a vu qu’on cherchait des camionneurs pour une télé-réalité dans le but de trouver l’amour, il lui en a parlé. Comme il ne le croyait pas, son oncle lui a envoyé le lien pour s’inscrire. « À partir de là, j’ai bien vu que c’était sérieux et j’ai décidé de tenter ma chance », nous explique Jean-Guy Junior.

Ça faisait quelques années qu’il était célibataire. « Les réseaux de rencontres, ça n’a jamais fonctionné pour moi. Alors je me suis dit pourquoi pas ? » Puis, il a été sélectionné. Les tournages avaient eu lieu à la fin de l’été et début de l’automne. Ils se sont échelonnés sur une semaine environ. « C’est très intense. Il y a une équipe extraordinaire derrière cette émission. Je ne connaissais pas le milieu, mais j’ai été impressionné », nous explique le candidat. Par contre, impossible de savoir s’il a trouvé l’amour. On devra attendre de voir les émissions.

Il ne connaissait pas l’émission L’amour est dans le pré, mais on lui a dit que Cœur de trucker avait un concept semblable. Au lieu des agriculteurs, ce sont des camionneurs. « Je me suis aventuré dans l’inconnu. Chaque candidat rencontre des prétendantes. J’en ai rencontré cinq lors de rendez-vous », nous confie Jean-Guy junior.

Souvent absent

Il est camionneur depuis 23 ans, il a fait six ans de ville, mais depuis 17 ans, il fait de longues distances. « Je fais Canada et États-Unis. J’ai fait l’Alaska deux fois, je vais partout. Je suis propriétaire de mon camion et de ma remorque. C’est une compagnie de Boisbriand qui trouve mes contrats», explique le camionneur.

Il a un fils qui vient d’avoir 7 ans. Un week-end sur deux, il est présent pour son garçon. « J’essaie de revenir les week-ends pour être là pour lui. Avec notre travail, c’est difficile de rencontrer quelqu’un parce qu’on n’est pas là durant la semaine. Quand je reviens, je dois faire mes choses : épicerie, lavage, etc. Je prépare mes repas pour la route. Je sors un peu, mais ce n’est pas évident de rencontrer », souligne Jean-Guy junior.

Les prétendantes qui s’inscrivaient savaient dans quoi elles s’embarquaient avec un amoureux potentiel moins disponible. « Ça prend des femmes indépendantes. Elles acceptent d’être seules la semaine pour faire leurs choses. Celles que j’ai rencontrées l’étaient », explique-t-il.

Un travail sur lui-même

Il ajoute que c’a été une expérience extraordinaire. Ça lui a permis de faire un travail approfondi sur lui-même. « J’avais besoin de définir ce que je voulais vraiment, ce que je cherchais. Je ne voulais pas niaiser personne et faire les bons choix », explique le candidat.

Dans sa capsule de présentation, il se définit comme une personne qui adore son métier. « On profite du paysage, de la tranquillité. Pour moi, c’est une façon de s’évader. » Il se décrit comme étant positif, travaillant et très sensible. Il recherche quelqu’un qui a de la « drive » et qui est passionnée comme lui. « Je cherche quelqu’un qui a des projets. Ce qui m’attire, c’est ce qu’une fille dégage, sa personnalité et surtout les yeux. Je remarque immédiatement les yeux ! », conclut Jean-Guy junior.


L’émission Cœur de trucker sera présentée à compter du 6 avril à 21 h sur Unis TV.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *