Claude Gauthier honoré
Par Denyse Perreault
HOMMAGE. Tout a commencé il y a 16 ans avec Claude Gauthier, qui chante le Québec et les Laurentides, ce «Pays de lacs et de rivières.» Peut-être est-ce pour cela que les métaphores à caractère nautique fusent dans le bilan proposé par Lise Létourneau, présidente du Festival classique des Hautes-Laurentides.
En cette soirée de clôture de la 16e édition, à Lac-Saguay, le 30 août 2014, on rend hommage à Claude Gauthier qui, enchanté par l’acoustique naturelle de la petite église de Lac-du-Cerf, a initié «Les concerfs du lac » qui ont donné naissance au Festival classique des Hautes-Laurentides, avec le flûtiste André-Gilles Duchemin à la barre. Il sera suivi par le duo Alexandre Da Costa et Martine Cardinal, il y a deux ans. Nommé membre honoraire du festival, Claude Gauthier, dédie cet hommage à sa mère Antonia Bélisle.
Lise Létourneau parle de vent dans les voiles et d’idées qui bouillonnent et vogue la galère en route vers une troisième saison à l’horizon de laquelle la principale difficulté, pour le directeur artistique Alexandre Da Costa, sera… de surpasser sa programmation de 2014.
Artistes d’ici ayant une renommée internationale, artistes étrangers de grande envergure mais méconnus chez nous, sans oublier quelques artistes de la région, voilà la recette qui a permis à la 16e édition du Festival Classique des Hautes-Laurentides d’avancer toutes voiles dehors vers un franc succès.
Lise Létourneau mentionne les noms de Luis Ledesma, ténor mexicain, d’Olivier Picard Borduas, du groupe des Laurentides Hurlevent et de Simon Gfeller, natif de Nominingue, qui est venu chanter chez lui. La présence de Bernard Landry à la présidence a certes contribué à la visibilité du festival qui a bénéficié d’un bon soutien médiatique. «Cette troisième année sous le règne d’Alexandre Da Costa se termine en beauté et nous sommes enchantés des résultats.»
