«Chapiteau invisible » pour un festival nomade
Par Denyse Perreault
FESTIVAL. Martine Cardinal, directrice générale du Festival Classique des Hautes-Laurentides, rappelle que les défis sont nombreux pour ce festival nomade qui se déplace en sous un «chapiteau» invisible.
«En 2014, l’achalandage a été la plupart du temps en hausse, résume-t-elle. Il y a eu des guichets fermés. Au Domaine Saint-Bernard, pour le concert sous les étoiles, on a dénombré plus de 300 voitures, un record. La soirée avec Luis Ledesma a pâti de la tenue d’un autre concert le même soir et la première fin de semaine des vacances de la construction n’était pas le meilleur moment pour recevoir Marie-Josée Lord. Mais dans l’ensemble, nous sommes enchantés par les 13 concerts répartis dans sept municipalités. D’autres municipalités ont manifesté de l’intérêt, ce qui est vraiment une bonne nouvelle.
Bénévoles et artistes
«Nous comptons sur environ 25 bénévoles assidus, ce qui est essentiel pour nous, poursuit Martine Cardinal. Déplacer un festival nomade n’est pas une mince affaire. Nous avons besoin de soutien partout et nous sommes heureux de compter sur celui de Pauline Ouimet, l’âme du festival, fidèle au poste depuis le début.»
Autre bonne nouvelle, la crédibilité du festival augmente dans le milieu artistique. La réputation d’Alexandre Da Costa, directeur artistique, y est certes pour quelque chose. «Le squelette de la prochaine saison est déjà formé, poursuit la directrice. Il y aura des artistes fort intéressants et des formules non encore exploitées sont prévues.»
Élément encore plus encourageant, il y a de plus en plus de spectateurs qui planifient leur été musical. « On nous avait dit que, dans le Nord, les gens se décidaient le plus souvent à la dernière minute, en fonction des visiteurs qu’ils reçoivent ou de la température, explique-t-elle encore. Or, le nombre de billets vendus d’avance et de Festipasses est en hausse.»
De quoi envisager l’avenir avec optimisme, même si Alexandre Da Costa n’aura d’autre choix que de se surpasser.