Sonya Ouellette et l’Académie Lafontaine se mobilisent
Par Journal-le-nord
En cette période de crise, les actes de bonté se multiplient et ajoutent de la couleur à travers cette période sombre. Des bénévoles dévoués, des citoyens ordinaires, jeunes ou plus âgés, se mobilisent pour aider ceux qui sont le plus affectés par la pandémie. Nous souhaitons mettre en lumière ces personnes d’exception, qui travaillent trop souvent dans l’ombre.
Personnes d’exception
Anciens élèves, élèves actuels, parents, tantes, professeurs, secrétaires, réceptionnistes; nombreux ont répondu à l’appel de Sonya Ouellette, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire à l’Académie Lafontaine, pour s’impliquer en ce temps de crise.
En collaboration avec le Book Humanitaire, cette femme extrêmement dévouée coordonne surtout, avec sa banque de bénévoles, les livraisons d’épicerie ou toutes autres demandes. « Le Book me fait part de ses besoins et moi, je pars avec mes bénévoles et j’essaie de trouver des solutions », explique-t-elle.
Une chaîne d’entraide
Lorsqu’elle a lancé son appel, Sonya Ouellette a reçu de nombreuses réponses positives et enthousiastes. « Sonya on veut t’aider, on veut t’aider! », se faisait-elle dire. D’anciens élèves avec qui elle avait fait des voyages humanitaires se sont proposés pour aider et s’occupent à présent des livraisons. Une journée, Hélène Comeau, au service de garde de la garderie, a souligné avoir des talents en couture et a donc commencé à coudre des masques. « Après ça, la technicienne en laboratoire, Nicole Pauzé, a dit moi aussi je veux faire des masques! Une élève a vu ça sur Facebook et a décidé aussi de s’y mettre avec sa famille », explique fièrement l’animatrice de vie spirituelle. Une belle chaîne d’entraide se dessine entre les différentes sphères de l’école primaire et secondaire de Saint-Jérôme.
« Tout ça vient des jeunes qui ont vu c’était quoi de s’impliquer quand ils étaient au secondaire. Maintenant, eux le font, les parents les voient aller, les oncles et les tantes aussi. Les employés de l’école nous voient aussi aller quand on fait les comités et veulent à présent aider ». Sonya Ouellette souligne même que certains professeurs continuent l’enseignement à distance en plus de faire du bénévolat régulièrement. « Lucie Jean-Mercier me dit souvent qu’elle a son enseignement et qu’ensuite, elle ira faire trois épiceries. »
Des exemples comme ça, elle en a des dizaines! « On a la réceptionniste, Annabelle qui nous aide et son neveu aussi! On a des enseignants comme Hélène Mazerolle au primaire, David Leblanc en musique, Martin Faubert et Marilène Valcourt. Il y a des élèves du secondaire comme Eugénie Godin. […] Il y a tellement de belles histoires! », lance Sonya Ouellette.
Une mobilisation qui fait chaud au cœur
L’animatrice en engagement communautaire est très fière de la mobilisation au sein même de l’école où elle travaille, et de toutes les personnes qui y sont rattachées d’une manière ou d’une autre. « À l’école, j’enseigne l’ouverture sur le monde, l’entraide et présentement, ce sont des efforts concrets », affirme-t-elle. Ayant voyagé à plusieurs endroits dans le monde et ayant fait plusieurs voyages humanitaires, Sonya souligne que « le Québec, c’est de belles personnes solidaires. C’est beau de voir ça. »
« Je n’ai pas l’impression d’en faire beaucoup, mais c’est beaucoup quand même. Parce que c’est mon quotidien; moi à l’école avec l’engagement communautaire, je suis toujours en réseau avec les services. Les élèves viennent me voir pour savoir où ils peuvent travailler, ce qu’ils peuvent faire. C’est mon quotidien alors ma force, c’est de connaître beaucoup de personnes. Je peux la mettre au service des gens pendant la crise de la Covid-19 », conlut Sonya Ouellette.
1 commentaire
Christiane Dufort du Conservatoire des arts de la scène des Laurentides
Si vous vendez des masques je vais vous en acheter
Communiquer avec moi au gstlaurentides@gmail.com