Naomi parraine à présent une petite fille (en maillot vert) à la suite de voyages humanitaires en République dominicaine.

Naomi Major offre un cadeau pour l’anniversaire d’une dame confinée seule

Par Journal-le-nord

En cette période de crise, les actes de bonté se multiplient et ajoutent de la couleur à travers cette période sombre. Des bénévoles dévoués, des citoyens ordinaires, jeunes ou plus âgés, se mobilisent pour aider ceux qui sont le plus affectés par la pandémie. Nous souhaitons mettre en lumière ces personnes d’exception, qui travaillent trop souvent dans l’ombre.

Personnes d’exception

Ancienne élève à l’Académie Lafontaine, tout a commencé pour Naomi Major lorsqu’elle a fait du bénévolat au secondaire. À sa dernière année, elle a fait le voyage humanitaire dans un orphelinat en République dominicaine lors duquel elle a appris à mieux connaître Sonya Ouellette, animatrice et vie spirituelle et d’engagement communautaire.

Cette année, Naomi avait emménagé à Ottawa afin de poursuivre ses études à l’université. Elle est revenue dans la région pour le confinement. « Sonya a publié un message sur Facebook comme quoi elle avait besoin de bénévoles donc je lui ai écris ». Initialement, la jeune étudiante de 19 ans passait des appels afin de briser l’isolement et vérifier si les gens avaient des besoins plus spécifiques.

Une belle rencontre

« Lors d’un appel, j’ai parlé à une dame pendant une dizaine de minutes. Elle a commencé à me raconter qu’elle n’avait pas d’enfant, que son mari était décédé et qu’elle trouvait le confinement difficile. […] Vers la fin de l’appel, elle m’a demandé si j’allais la rappeler un jour. Je lui ai dit savez-vous quoi, si vous voulez que je vous rappelle, je vais vous rappeler avec plaisir. Dans la conversation, elle m’a mentionné que sa fête était le 2 avril. » L’appel a eu lieu environ une semaine avant cette date d’anniversaire, information que Naomi a prise en note.

« Le 2 avril, je suis allée lui acheter des fleurs, un gâteau et je lui ai fait une carte. Je suis allée lui porter et je l’ai vue au travers de la fenêtre. Elle était vraiment émue; elle était sur le bord de pleurer et moi aussi. Le lendemain, je l’ai appelée pour savoir si elle avait aimé le gâteau et pour jaser. […] Cette femme, elle est plus isolée qu’à la normale et avec la perte de son mari, je sentais que sa fête, ça allait être un moment plus difficile », explique l’étudiante. « Elle est tellement adorable, elle a tellement d’histoires à raconter, c’est vraiment une bonne femme. Maintenant, je l’appelle une fois par semaine ou aux deux semaines, on jase un peu et quand le confinement va être terminé, je vais aller la voir ».

Alors qu’au départ, Naomi passait surtout des appels, elle s’occupe à présent davantage des livraisons. Elle prend les commandes des gens, va acheter les items pour ensuite leur livrer sur leur perron. Depuis jeudi dernier, 23 avril, Naomi a terminé sa session. « J’étais en fin de session d’université à travers tout ça donc maintenant, j’ai du temps en masse. Mais même avant, je faisais mes examens, mes cours et entre tout ça, je faisais des appels et maintenant des livraisons. »

Une implication au-delà des frontières

À la suite de son premier voyage humanitaire en République dominicaine, l’étudiante est retournée à l’orphelinat à deux occasions, par elle-même. Elle parraine aujourd’hui un enfant en République. « La dernière fois que je suis partie, la petite fille dont j’étais le plus proche pleurait. Donc je lui ai dit que j’allais trouver une manière pour que je puisse garder contact avec elle. En faisant le parrainage, on peut s’envoyer des lettres. Et aussi, ça permet de couvrir des frais d’habitation, la nourriture, et quand il y a des lousses, d’acheter des crayons par exemple, ou de faire des activités supplémentaires. »

Naomi continue donc de s’impliquer en ce temps de crise, et dans le futur, prévoit aussi poursuivre les voyages humanitaires.

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