Faire une différence avec Océane Duguay
Par Journal-le-nord
En cette période de crise, les actes de bonté se multiplient et ajoutent de la couleur à travers cette période sombre. Des bénévoles dévoués, des citoyens ordinaires, jeunes ou plus âgés, se mobilisent pour aider ceux qui sont le plus affectés par la pandémie. Nous souhaitons mettre en lumière ces personnes d’exception, qui travaillent trop souvent dans l’ombre.
Personnes d’exception
Océane Duguay est une jeune fille inspirante de 16 ans qui se démarque de plusieurs façons par sa générosité et son authenticité. Elle est responsable du Mini Book humanitaire à l’école secondaire Saint-Stanislas depuis presque un an.
Tout a commencé quand Océane est entrée en contact avec la fondatrice du Book humanitaire, Rachel Lapierre, qui lui a donné comme mandat de gérer le Mini Book : « J’ai appelé Rachel au cours de l’été pour lui dire que je voulais aider de quelconque façon avec le Book humanitaire, un organisme que je suis depuis longtemps, et c’est à ce moment qu’elle m’a donné ce projet-là. » Depuis septembre dernier, Océane s’implique à son école, en collaboration avec Marine Sarrazin, avec qui elle crée des projets.
« Ensemble, nous discutons de nos idées. C’est comme cela que ça prend forme. On a vraiment une belle complicité », raconte Océane. Pour elle, c’est une vraie satisfaction de voir qu’un simple geste d’entraide peut mettre un sourire au visage de quelqu’un. « Il y a tellement de misère dans le monde, j’ai besoin de faire ma part pour aider autant que je peux. »
Les projets
Avec le Mini Book, Océane a réalisé plusieurs projets à son école secondaire. Au début de l’année scolaire, elle et plusieurs étudiants de son école ont fait des muffins et des cupcakes qu’ils sont allés distribuer à la Nuit des sans-abris, qui se déroulait en octobre 2019. En outre, durant le temps de Noël, ils ont réalisé 73 sacs cadeaux pour les enfants démunis dans lesquels on pouvait retrouver des biscuits, des caramels, des sucres à la crème et des petits gâteaux. Le dernier projet qu’ils ont pu réaliser avant le confinement était en lien avec la journée de la femme. « Nous avons fait des sacs douceurs pour les femmes violentées, que nous avons distribués à la maison d’Ariane, située à Saint Jérôme », mentionne Océane. Ces sacs ont été réalisés à la main par des élèves lors des midis écologiques à leur école. Ils avaient également planifié plusieurs futurs projets qui ne pourront pas être concrétisés en raison de la crise sanitaire actuelle.
Dans ces circonstances, Océane se sent impuissante. « J’aimerais beaucoup aller aider Rachel à faire la distribution de nourriture, mais ma mère est une personne à risque, donc il m’est impossible de sortir. Je réfléchis toutefois à comment je pourrais aider de quelconque façon. » C’est pourquoi, avec l’aide de ses frères, ils ont dessiné des arcs-en-ciel qu’ils ont distribués dans des CHSLD ; c’était leur façon d’apporter de l’aide et de la joie, avec les moyens dont ils disposaient.
Son message
J’ai demandé à Océane quel serait le message qu’elle aimerait passer aux gens en ces temps difficiles, voici ce qu’elle m’a répondu : « J’aimerais que les jeunes comprennent comment c’est satisfaisant de s’impliquer ainsi. Je le vois à mon école secondaire, avec les étudiants en première, deuxième ou troisième année, qui viennent me voir pour me dire à quel point c’est une belle expérience, que c’est le fun d’aider les autres. Ils se sentent bien après. »