Vingt ans pour La Parenthèse
Par Lpbw
SAINT-JÉRÔME. La Maison d’hébergement Jeunesse La Parenthèse a fêté son 20e anniversaire, le 18 septembre dernier.
Cette journée-là, un rallye à pied s’est tenu au centre-ville de Saint-Jérôme. Au retour, les partants ont pu manger du maïs et des hot-dogs et, pour certains, gagner un prix de présence. L’organisme offre à Saint-Jérôme de l’hébergement temporaire aux adolescents, âgés de 12 à 17 ans, qui vivent de difficultés familiales et/ou individuelles. En plus des services d’aide et d’hébergement pour les adolescents, il offre du soutien à leurs parents et de l’hébergement d’urgence lors de situations de crise.
Faire face
Qui sont les jeunes qui viennent séjourner à la Parenthèse? «C’est en lien avec la famille et des situations à gérer. Quand on parle d’adolescence, on parle d’une période plus difficile en ce qui a trait avec le contact parental et les relations de vies. Ici, c’est axé de façon à recadrer le jeune à ce qu’il ait certaines limites que les parents ont des difficultés à mettre comme, par exemple, au niveau des sorties. On donne des structures aux jeunes et on outille les parents», nous explique Claude Ratelle, le président.
«On peut aussi dépanner les centres jeunesse en cas d’urgence. On a des partenaires en milieu communautaire, le CISSS, et notre majeur est le milieu scolaire. On est réseauté avec tous les organismes communautaires qui font affaire avec les jeunes. Ces derniers en difficulté peuvent venir passer un séjour ici d’environ deux mois. Notre clientèle, c’est beaucoup les 13-14 ans. L’entrée au secondaire est particulièrement sensible. Nous avons 60 % de filles et 40 % de garçons. La moyenne de séjour est de 35 jours», ajoute la coordonnatrice Christine Richard. Le but est avant tout d’éviter que cette période sensible les amène dans des centres jeunesse.
Manque de financement
Claude Ratelle souligne, par ailleurs, que «La réalité du milieu communautaire fait que l’aspect financier est toujours au cœur de toutes nos démarches. On est sous-financé. On doit faire des miracles avec peu. Notre défi est: "Comment on peut faire pour garder nos intervenants"? C’est un casse-tête toutes les années pour faire face au manque de subventions».
Cette ressource, située depuis le 29 avril 2011 rue du Boisé à Saint-Jérôme, dispose de 9 lits. Cependant, un poste a dû être aboli par manque de financement ce qui a entraîné la diminution du nombre de places disponibles à 6 lits. Un septième lit est cependant disponible pour les cas d’urgence, de 24 à 48 h. L’établissement roule en tout temps.
Plus d’informations à info@mhjlaparenthese.org ou au http://mhjlaparenthese.org/