Quelque 130 personnes se penchent sur la maltraitance envers les aînés
Par Lpbw
MONT-GABRIEL. Quelque 130 personnes se sont réunies au Mont-Gabriel, le 25 novembre dernier, afin de réfléchir aux actions à entreprendre ou à poursuivre pour que les aînés des Laurentides soient respectés et traités avec diligence.
À cette occasion, Mme Marie Beaulieu, titulaire de la chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université de Sherbrooke, a parlé, lors d’une conférence, de la façon dont on reconnaît la maltraitance et de l’importance d’utiliser les compétences de tous les acteurs de la société pour la contrer. Selon elle, la lutte contre la maltraitance est l’affaire de tous. Marie Beaulieu a conclu par cette phrase de Simone de Beauvoir « … par la manière dont une société se comporte avec ses vieillards, elle dévoile sans équivoque la vérité – souvent soigneusement masquée – de ses principes et de ses fins. »
Des projets en prévention de la maltraitance
Divers projets en prévention de la maltraitance ont également été présentés à l’auditoire, dans le but de les partager, de les reprendre ailleurs, dans d’autres milieux. Les promoteurs des projets présentés ont offert les outils qu’ils ont développés, clés en main : Cinémaltraitance, projet Rapid-or, protocole d’intervention, Programme Aîné-avisé, Guide de référence, Ligne Aide-Abus-Aîné. Ce forum, organisé, grâce au financement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, par la FADOQ, en partenariat avec la Table de concertation régionale des Aînés des Laurentides et l’Agence de la Santé et des Services sociaux des Laurentides, s’est déroulé sous le signe du partage, avec l’idée de travailler ensemble, d’unir les efforts de tous.
En fin de journée, les participants se sont exprimés sur les actions à prioriser dans les Laurentides. Il en ressort que la sensibilisation apparaît comme étant l’action la plus importante à poursuivre. Sensibilisation auprès de tous les aînés, mais aussi auprès des familles et des jeunes, en utilisant la contribution de différents acteurs de la société, tels que le personnel des résidences, les intervenants de la santé et des services sociaux, les employés des banques et des caisses populaires, les grands-parents, les élus municipaux, les policiers et les enseignants.
Les participants ont aussi fait remarquer qu’il faut «promouvoir la bientraitance, éduquer, montrer les bons gestes à poser, diversifier les moyens de sensibilisation et d’intervention, ne pas craindre d’innover, d’utiliser l’humour et les arts.»
À noter que les participants venaient de tous les milieux : organismes communautaires, réseau de la santé et des services sociaux, résidences pour aînés, élus municipaux, clubs de la FADOQ, Sûretés municipales, Sûreté du Québec, Tables d’aînés.