Les bénévoles, la force vive des comptoirs alimentaires
Par Lpbw
IMPLICATION. Que cela soit pour aider les autres et participer au mieux-être de la collectivité, partager ses compétences, socialiser, redonner, ou pour se réaliser, les bénévoles sont au cœur de bien des organisations, particulièrement dans les ressources de dépannages alimentaires qu’ils portent souvent à bout de bras.
Selon Annie Bélanger, directrice chez Moisson Laurentides, il existe 17 organismes au total desservis par Moisson Laurentides, comprenant les cuisines collectives et les comptoirs alimentaires. Elle s’appuie sur les informations extraites du Bilan-Faim 2015. «On note en mars 2015, un total de 306 bénévoles impliqués dans les organismes d’aide alimentaire, pour un total de 7731 heures de bénévolat», souligne-t-elle.
Notez que le bilan-faim est une cueillette de données effectuées par toutes les banques alimentaires du Québec chaque mois de mars, pour avoir un portrait d’un mois type. Plus que cela, le bilan-faim permet de dresser un portrait de la faim au Québec. Et il n’est pas reluisant.
Par ailleurs, la Coalition d’action en sécurité alimentaire (CASA) a répertorié les ressources de dépannage sur son territoire soit la MRC Rivière-du-Nord et le nord de Mirabel.
On constate qu’à Saint-Jérôme il existe une douzaine d’organismes qui offrent de l’aide alimentaire pour des besoins ponctuels tandis que trois boulangeries offrent du pain au rabais. Une ressource de dépannage alimentaire est disponible à Prévost, une à Saint-Colomban, deux à Saint-Hippolyte et une autre à Sainte-Sophie.
D’autres services alimentaires existent sur le territoire, par exemple, la soupe du lundi au vendredi, le midi, au sous-sol de la cathédrale de Saint-Jérôme, sans oublier des dîners communautaires, des déjeuners, des cuisines collectives, des popotes roulantes ou les paniers de Noël offerts par divers organismes communautaires.
