Des personnalités immortalisées

Par Mychel_lapointe

L’histoire de la Ville de Saint-Jérôme a été façonnée par des gens qui ont marqué à leur manière leur époque.

Et quand ce n’est pas le personnage lui-même, c’est parfois le nom de quelqu’un de sa famille qu’on a décidé de commémorer.

Rue Chartrand

Cette rue fut nommée pour honorer la mémoire de M.Joseph Chartrand, membre du conseil municipal de Saint-Jérôme de 1940 à 1956. Homme bien connu et très dévoué pour la Ville de Saint-Jérôme, il était marié à Régina Beaulieu. M.Chartrand était propriétaire d’un atelier de rechapage de pneus et de tubes qui était assez achalandé. Joseph Chartrand est décédé le 26 décembre 1960, à l’âge de 70 ans.

Le boulevard Bourassa

Le boulevard Bourassa tient son nom de Rémi Bourassa, né à Sainte-Thérèse-de-Blainville le 7 avril 1909. En 1935, il s’établit à Saint-Jérôme et devient propriétaire d’une usine de produits de béton, enregistrée sous le nom de Laflamme & Bourassa. L’usine fabrique des tuyaux d’égout ainsi que des blocs de construction et de cheminées. Administrateur de l’entreprise et actionnaire de l’Abattoir régional de Saint-Jérôme, M.Bourassa fut, en outre, membre de la Chambre de commerce, Chevalier de Colomb et vice-président de la Chorale de Saint-Jérôme.

Rue Sainte-Lucie

La rue Sainte-Lucie fut nommée pour commémorer la fondation du village de Sainte-Lucie en 1878. Sainte Lucie était une jeune fille originaire de Syracuse (Sicile). Elle fut dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé, sous le règne de l’empereur Dioclétien. Elle périt d’un coup de glaive en l’an 303 alors qu’elle prédisait la paix pour l’Eglise.

La rue Léandre

Les documents confirment que Léandre Gauthier vint s’établir en 1850 sur une terre aux confins du village de Saint-Jérôme. Léandre Gauthier vendra ses lots disposés et alignés de telle sorte qu’ils formeront les rues Saint-Léandre, Saint-Hubert, Saint-Ignace, etc… Il aurait donné son prénom et celui de l’un de ses fils à cette rue. Ce petit quartier d’allure modestement citadine, peut-être le plus ancien de la ville, représente un première ébauche d’urbanisation.

Rue Bruno-Forget

Issu d’une famille de pionniers de Lafontaine, Bruno Forget est né sur une terre au Cordon (Lafontaine) le 20 mars 1895. Il commence, très jeune, à travailler à la pulperie Wilson, puis, pendant 38 ans à la Regent Knitting. Marié en première noce à Domithilde Locas et en seconde noce à Cécile Desjardins, ils ont élevé une belle famille de huit enfants. Bruno Forget fut élu maire de Saint-Jérôme Paroisse en 1952 et réélu par acclamation en 1954, pour un second terme. Suite au décès de son épouse, il se retire de la politique en 1956. Il est décédé, à Saint-Jérôme le 22 octobre 1989.

Rue Aubin

Cette rue située à quelques centaines de pieds à l’arrière de la maison occupée par Henri Aubin (au coin des rues Laviolette et Richard) jusqu’en 1936. M.Aubin a été durant quarante ans à l’emploi de la Dominion Rubber, non pas comme travailleur à l’usine jérômienne, mais à titre particulier comme engagé pour aller ici et là « montrer aux autres comment faire les chaussures ».

Henri Aubin et Émilie Landry, mariés à Saint-Jérôme en 1899, ont eu trois filles et sept garçons dont Marcel, grand fervent de l’Amicale du Collège. La maison Aubin avait été achetée de l’oncle curé Joseph Aubin qui, probablement, en avait hérité de son vieux père Télesphore Aubin, arrivé à Saint-Jérôme avant 1840.

Rue Charles-Desjardins

Cette rue traverse les immenses terres que possédait M.Charles Desjardins. M.Desjardins, né a Terrebonne le 28 mars 1815, s’établit à la Côte double en 1840. C’est en 1852 qu’il acquit dans la partie nord du village, ces immenses terres qui devaient donner naissance aux rues Desjardins, Ouimet et autres, Une partie de ces lots avait déjà servi autrefois de terrain de baseball. M.Desjardins mourut à Saint-Jérôme à l’âge de 96 ans.

Rue Adélaïde.

Cette rue porte le nom de l’épouse de Guillaume Nantel, l’ancêtre de tous les Nantel qui ont laissé leur nom dans l’histoire de Saint-Jérôme.

Née Adélaïde Desjardins, elle épousa Guillaume Nantel à Sainte-Thérèse en 1838.

Rue De Martigny Est

Camille LeMoyne De Martigny est né à Beauharnois le 31 mai 1866. Après ses études au Séminaire de Sainte-Thérèse, il étudia le droit à l’Université Laval, à Québec. Il fut admis au Barreau en 1892 et, la même année, il épousait Marie-Louise Malouin, fille du juge Malouin.

En 1893, il s’établit à Saint-Jérôme et ouvrait un bureau à Saint-Jérôme avec Me Jean Prévost et, plus tard, avec Me Charles-Édouard Marchand. Il a été Magistrat du district de Terrebonne et aussi commissaire d’école. Il devint maire de la ville en 1915 et occupa ce poste pendant deux ans. Après l’exercice de son terme à la mairie, il ne brigua pas les suffrages, il était déjà miné par la maladie. Il décéda le 9 décembre 1918.

Monseigneur Labelle dira à son sujet « Il a été un maillon dans l’histoire de Saint-Jérôme, un maillon qui s’est ajouté à un autre maillon, celui de son paternel, avocat lui aussi et qui s’est impliqué dans la vie de Saint-Jérôme ».

La famille De Martigny a longtemps demeuré rue Laviolette, en face du Collège des Frères, dans la maison qui avait été celle de William Scott et qui portait comme inscription « Les Falaises » (allusion à l’arrière de la maison et à la rivière du Nord). C’est là qu’ont grandi Jacques, Camille (junior, maire lui aussi de 1952 à 1956) et Jacqueline (qui épousera plus tard Jean Simard).

Rue Albert-Guénette

Un premier tronçon ouvert par M. Albert Guénette entre la rue Saint-Georges et la voie ferrée s’appelait rue Guénette. Ce même M. Guénette a ouvert, plus tard, dans le même axe, mais de l’autre côté de la voie ferrée, une nouvelle rue qu’il baptisa de ses nom et prénom. Quand fut établi la communication, par un passage à niveau, le tout devint rue unique et l’appellation rue Albert-Guénette prévalut.

M.Albert Guénette a été marchand de glace durant 30 ans. Cette rue l’honore et honore aussi ses père et mère, André Guénette et Marie-Louise Beauchamp, ainsi que tous les Guénette de la Côte-à-Boucane.

Rue Barrette

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