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Lexus dévoile son premier véhicule électrique, l’UX 300e

Toyota et Lexus sont grandement réputés pour leurs véhicules hybrides, mais n’offrent pas encore de modèle 100% électrique sur le marché.

Pendant que le premier travaille sur un VUS électrique avec Subaru, le second profite aujourd’hui du Salon de l’auto de Canton (Guangzhou) en Chine pour dévoiler un premier véhicule entièrement 100% électrique, l’UX 300e.

Ainsi, Lexus a choisi non pas de créer un tout nouveau produit, comme l’ont fait par exemple Audi (e-tron) et Jaguar (I-PACE), mais plutôt de développer une version électrique d’un modèle existant, à l’image de Volvo (XC40 Recharge) et bientôt BMW (iX3).

Basé sur le multisegment sous-compact UX, le Lexus UX 300e bénéficie de l’ajout de renforts et de nouveaux réglages des amortisseurs afin de l’adapter aux changements dynamiques induits par l'électrification.

Il renferme un moteur de 150 kW (201 chevaux) et une batterie de 54,3 kWh installée sous le plancher de l’habitacle. L’autonomie s’élève à 400 kilomètres selon l’archaïque protocole européen NEDC, mais il serait plus réaliste de s’attendre à un peu moins de 300 kilomètres. La capacité de recharge rapide se limite à 50 kilowatts.

Divers modes de conduite sont proposés et quatre niveaux de récupération d’énergie sont possibles lors des décélérations. En outre, une application mobile permet de vérifier le niveau de charge des batteries et l’autonomie restante, de programmer des recharges et de contrôler à distance la température de l’habitacle.

La commercialisation du Lexus UX 300e débutera en Chine et en Europe l’an prochain, puis au Japon au début de l’année 2021. Pour le moment, rien n’indique qu’il fera le saut chez nous. Lexus n’a pas encore précisé ses plans nord-américains en matière de véhicules électriques.

Ford Mustang Shelby GT500 2020 : démentielle et docile

LOS ANGELES, Californie – Laissez-nous d’abord rassurer tous ceux qui s’inquiètent pour la Mustang depuis l’apparition d’une version électrique. Parce que le présent et l’avenir prévisible des versions classiques de cette véritable icône de l’automobile, qui galope depuis plus d’un demi-siècle, pourraient difficilement se trouver entre de meilleures mains.

C’est ce que nous avons pu vérifier, quelques heures avant le dévoilement de la Mustang Mach-E électrique, en parcourant près de 200 kilomètres au volant de la nouvelle Shelby GT500 et de la Shelby GT350 version 2020. Parce qu’il s’agit, après tout, des Mustang les plus récentes et aussi les plus puissantes de cette série légendaire. Notre balade nous a permis de profiter, entre autres, des courbes en série de la célèbre route Angeles Crest qui sillonne les canyons au nord-est de Los Angeles.

La Shelby GT500 est animée par le moteur le plus puissant jamais installé dans un véhicule Ford en plus de 116 années d’histoire. Il s’agit d’un V8 à bloc d’aluminium de 5,2 litres, dont la cylindrée, la course et l’alésage sont d’ailleurs identiques à ceux de la GT350. Son vilebrequin est toutefois à manetons croisés (cross-plane) alors que l’autre est plat (flat-plane) comme celui des V8 récents chez Ferrari. Cela permet des régimes plus élevés et un gain de puissance, au prix d’une part additionnelle de bruit et de vibration.

Une cavalerie sans précédent
Au niveau du muscle, le V8 de la GT500, surnommé Predator, se reprend largement avec son surcompresseur de 2,65 litres et une puissance de 760 chevaux à 7 300 tr/min contre les 526 chevaux à 7 500 tr/min de la GT350. La GT500 profite de son couple maximal de 625 lb-pi à un régime assez élevé de 5 000 tr/min tandis que les 429 lb-pi de l’autre sont livrés à 4 750 tr/min.

Ces deux moteurs sont de purs V8 de performance, qui donnent leur pleine mesure à plus haut régime, même en version suralimentée. Avec une sonorité fabuleuse, modulée par des clapets et soupapes électroniques selon le mode de conduite, ou en jouant du commutateur sur la console (vivement une molette au volant). Le moteur de la GT500 est seulement beaucoup, beaucoup plus puissant.

Pour contrôler cette horde piaffante, Ford Performance a choisi de greffer exclusivement une boîte automatique Tremec TR-9070 à double embrayage au V8 Predator de la GT500 alors que la GT350 est livrée uniquement avec une boîte manuelle à 6 rapports du même fabricant. On peut toutefois jongler allègrement avec les 7 rapports de la GT500 grâce aux manettes de bonne taille qui sont montées derrière la jante de son volant drapé d’alcantara.

Là encore, les réactions de la boîte de vitesses sont adaptées à chacun des cinq modes de conduite, tout comme les amortisseurs, l’accélérateur, l’antidérapage, la modulation des freins antiblocage et la fermeté de la servodirection électrique. En plus du son de l’échappement et de la configuration du tableau de bord.

Les passages de vitesse sont plus rapides et secs en mode accélération (Drag), qui ajoute même un surplus de couple en laissant l’accélérateur à fond à chaque passage, comme les spécialistes de cette discipline avec leurs périlleux powershifts. Ed Krenz, ingénieur en chef pour les Shelby mais également pour la Ford GT, nous a d’ailleurs confié que la GT500 avait bouclé le 1/4 de mille en 10,7 secondes, à quelques centièmes du chrono de la Dodge Challenger SRT Demon de 840 chevaux, créée uniquement pour l’accélération. Ce qui n’est certainement pas le cas pour la GT500.

Les changements sont aussi rapides mais moins secs en mode circuit (Track), pour ne pas déstabiliser la voiture en virage, et quand même plus rapides de 20% en mode Sport qu’en mode Normal. On sent bien cette différence au volant, surtout en rétrogradant. Le cinquième mode adoucit les réactions de tous les systèmes pour les surfaces glissantes (Slippery).

Une athlète aux bonnes manières
Notre premier trajet nous a menés du cœur de Los Angeles au Newcomb’s Ranch, fameux repaire des passionnés de conduite sportive, dans une GT350 Bleu Kona. Ce resto sympathique, situé sur Angeles Crest à 1 646 mètres d’altitude, fête son cinquantième anniversaire cette année. Dès les premiers instants, la Mustang des puristes étonne par sa douceur, ses réactions fluides et un bel amalgame de confort et de silence de roulement.

La boîte manuelle, solide et précise, est bien servie par un embrayage progressif, jamais dur. La GT350 a profité, de toute évidence, des changements apportés à sa suspension et ses trains roulants pour 2019, à sa quatrième année. En cravachant un peu, la sonorité du V8 Voodoo éclate et s’ouvre d’un coup, à environ 3 000 tr/min.

Une poignée de secondes encore de pleine accélération et on retrouve le côté plus rugueux et les vibrations fines qui accompagnent le hurlement rauque du moteur Voodoo de la GT350, avec son vilebrequin plat. Elle a conservé toute l’agilité, l’adhérence et la stabilité qui en font une des autos sport les plus redoutables sur une route le moindrement entortillée.

Sa sœur, la GT350R, reçoit des retouches à sa suspension avant et une nouvelle direction à crémaillère inspirées des leçons apprises et astuces découvertes en développant la nouvelle GT500. Son prix de base est d’ailleurs presque égal à celui de cette dernière.

Tout sauf un monstre
La GT500 reprend cependant très vite sa place au sommet de la pyramide des Mustang en cochant quelques options. Surtout le groupe Carbon Fiber Track, qui ajoute 24 995 $ à lui seul à la facture de notre voiture d’essai... Il comporte quand même un immense aileron arrière, des jantes de 20 pouces et une kyrielle d’éléments et de moulures en fibre de carbone. Inspiré de celui qu’on retrouve sur les Mustang GT4 de compétition, l’aileron génère 250 kg d’appui à 300 km/h.

Les ingénieurs de Ford Performance ont surtout mis toute leur science pour que la tenue de route et le comportement de la GT500 soient à la hauteur de la puissance et du fabuleux rendement de son groupe propulseur. Ce qui inclut de compenser la centaine de livres (45 kg) qu’ajoute le surcompresseur à lui seul, sur le train avant.

Ils ont joué sur les réglages de la suspension, amortisseurs à variation magnétique inclus, mais également obtenu de Michelin des pneus avant Pilot Sport Cup 2 dont les flancs sont plus rigides. Ils étaient déjà nettement plus larges que ceux de la GT350 (305/30R20 et 315/30R20 avant/arrière plutôt que 295/35ZR19 et 305/35ZR19).

En pleine accélération, la GT500 joue une symphonie mécanique furieuse et franchement enivrante, ce qui n’a rien d’étonnant, à lire sa fiche technique. La boîte à double embrayage est fort efficace, même s’il y a parfois une fraction de seconde d’attente lorsque l’on rétrograde sur quelques rapports, pour un virage. La puissance, l’endurance et la belle modulation des immenses freins à disque Brembo (420 mm à l’avant) méritent d’être soulignées.

L’essentiel, c’est que la tenue de route était remarquablement neutre, quasi exempte de roulis et de sous-virage, sur ce serpentin diabolique et rapide d’Angeles Crest. En fait, la GT500 était carrément extraordinaire, sur cette route. L’ingénieur Krenz affirme même qu’elle sera aussi rapide que la Ford GT qu’il a également créée, sur un circuit. C’est tout dire!

Le roulement était un peu plus ferme et trépidant à bord de la GT500 au retour, sur les mêmes chemins que la GT350. Mais qu’est-ce qu’on s’en balance, autant que de l’absence de sièges arrière ou d’un système de navigation! Je venais de conduire la meilleure Mustang jamais fabriquée et facilement une des bagnoles sport les plus rapides, excitantes et efficaces que porte actuellement notre pauvre planète, toutes catégories confondues. Juste bravo.

En studio : Subaru Outback ou Honda Pilot?

Carl, un lecteur du Guide de l'auto, demande conseil à nos experts sur son prochain achat. Ce dernier possède actuellement une Toyota Matrix, mais il désire changer cette hatchback disparue en 2014 pour une Subaru Outback 2015 ou un Honda Pilot… Avec deux adultes, deux préadolescents et deux gros chiens de 150 livres, est-il nécessaire d’aller vers un sept passagers ou un VUS plus compact peut endosser ce poids?

Au cours de cette capsule En Studio, nos journalistes Antoine Joubert et Daniel Melançon débatent sur le sujet et offrent leurs judicieux conseils à Carl. Auront-t-ils la même opinion que vous sur le sujet?

Le Nissan Rogue One est-il un futur modèle de collection?

Nous possédons un Nissan Rogue One 2017 . Croyez-vous que ce modèle aura une certaine valeur sur le marché des collectionneurs ou est-ce seulement un Rogue ordinaire que l’on devrait retourner à la fin de notre location?

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Bonjour Josué,

C’est en hommage au film Rogue One de Star Wars que Nissan a lancé cette édition spéciale en 2017. Essentiellement, un coup de marketing qui lui permettait de mettre en lumière un produit déjà très populaire.

Pour le distinguer, Nissan a ajouté sur cette version quelques petits détails esthétiques comme les poignées de porte, longerons de toit et calandre de couleur noire, ainsi que des autocollants et des emblèmes placés au niveau des piliers D. Rien de bien exceptionnel, vous en conviendrez, puisque l’on s’est basé sur un modèle SV en ne l’offrant qu’en noir ou en blanc.

Bref, pour répondre à votre question : non, cette édition du Rogue ne vaudra pas un sou de plus parce que l’on y a bêtement placé quelques autocollants. Cependant, si ma mémoire est bonne, le client recevait à l’époque une figurine (le casque de Death Trooper) à l’achat de cette version du Rogue. Et il est certain que les adeptes de Star Wars se l’arracheront. Combien est-ce que ce casque peut valoir sur eBay? Aucune idée. Mais il s’agit à mon sens de la seule valeur ajoutée de cette version du Nissan Rogue, que vous pourrez redonner à la fin de votre location sans vous faire flouer ne serait-ce que d’un dollar.

En vidéo : Nissan peut-elle remonter la pente?

Tesla a construit un VTT pour aller avec son Cybertruck

Tesla réservait une drôle de surprise aux gens qui assistaient au dévoilement du controversé Cybertruck, jeudi soir en Californie.

Après la présentation du véhicule, le PDG Elon Musk a fait venir sur scène un véhicule tout-terrain électrique. Son conducteur est monté sur scène avec le véhicule avant de grimper à bord de la nouvelle camionnette de Tesla, où il a même pu le brancher.

On ne sait pas trop si Tesla a l’intention de commercialiser ce VTT, mais il y a fort à parier que plusieurs personnes seraient intéressées si c’était le cas. Aucune spécification technique n’a été avancée au cours de la présentation.

Un pickup qui fait jaser
Le Cybertruck, pour sa part, ne fait définitivement pas l’unanimité depuis son dévoilement. Son design, qui semble tiré d’un film de science-fiction post-apocalyptique, n’a absolument rien à voir avec les camionnettes traditionnelles.

Cela dit, avec un prix de départ annoncé à 39 900 $ aux États-Unis, il pourrait bien s’avérer un succès monstre pour le constructeur californien. Reste à voir quand les premières livraisons seront effectuées…

Tesla Cybertruck : le voici, le pickup électrique de Tesla

La présentation du tant attendu Cybertruck de Tesla a donné lieu à tout un spectacle et à plusieurs rebondissements jeudi soir à Los Angeles.

Est-ce vraiment « la plus grande révolution dans le monde du transport et du design »? C’est discutable. « Un camion différent de tous les autres fabriqués depuis 100 ans »? Assurément!

Devant une foule déjà conquise, le PDG de Tesla, Elon Musk, a procédé au dévoilé du Cybertruck et, après le choc initial causé par son design extrêmement futuriste, on a pu enfin découvrir de quoi est fait ce camion électrique et surtout de quoi il est capable réellement.

Long de 5,9 mètres, le Cybertruck compte six places et possède une carrosserie en acier inoxydable ultra résistant (pour le démontrer, la portière a été soumise à des coups de masse et aucune marque n’est apparue). Il repose de série sur une suspension pneumatique adaptative, car Musk juge absolument vital qu’un camion de la sorte puisse s’ajuster aux charges à transporter et aux terrains à franchir.

La caisse de chargement mesure 6,5 pieds de long et sa charge utile s’élève à 3 500 livres. Elle comprend un hayon télescopique qui s’est avéré bien utile pour faire monter le VTT électrique également dévoilé par Tesla au cours de la soirée. Quant à la capacité de chargement maximale officielle, elle s’élève à 14 000 livres. Rien à voir avec les 300 000 livres promises (on s’y attendait!), mais c’est plus que tous les autres camions de la catégorie.

D’ailleurs, un moment fort du dévoilement a été une courte vidéo montrant un concours de tir à la corde entre un Ford F-150 et le Cybertruck, évidemment remporté par ce dernier.

Écoutez l'entrevue de Frédéric Mercier à l'émission Les Effrontées sur QUB Radio

Tesla promettait aussi que son camion électrique serait plus rapide qu’une Porsche 911 et on en a eu la preuve dans une autre vidéo projetée sur l’écran derrière la scène. Officiellement, il accélère de 0 à 60 mi/h (96 km/h) en 2,9 secondes!

Trois configurations différentes sont proposées : un seul moteur (4x2), deux moteurs (4x4) et trois moteurs (4x4), leur autonomie étant respectivement de 400, 480 et – tenez-vous bien – 800 kilomètres. Elles pourront aussi se recharger sur des bornes rapides allant jusqu’à 250 kilowatts, voire plus.

Le système de conduite semi-autonome Autopilote de Tesla est inclus de série.

Enfin, Tesla a provoqué le délire en affichant le prix de base de son Cybertruck. Musk avait déjà parlé de moins de 50 000 $ américains, mais c’est finalement 39 900 $ qu’il en coûtera. La version la plus performante exigera quant à elle 69 900 $. Les réservations sont déjà acceptées et les livraisons devraient débuter vers la fin de 2021.

Maintenant, place au jeu des comparaisons avec le Rivian R1T… et attendons la réplique de Ford avec son F-150 électrique!

En vidéo : Le Guide de l'auto met la Tesla Model 3 Performance à l'essai

Tesla Cybertruck : c’est ce soir que ça se passe

Après des années de rumeurs et de pourparlers, tous les yeux de la planète automobile sont rivés vers Tesla, qui s’apprête à dévoiler une camionnette électrique surnommée « Cybertruck ».

Dans le cadre d’un évènement tenu en Californie ce soir à 20h (23h, heure du Québec), le grand patron Elon Musk dévoilera ce modèle très attendu.

L’événement sera diffusé sur le web et il sera possible de le regarder ici-même, sur le site du Guide de l’auto.

À quoi s’attendre?
Plusieurs sketchs et dessins ont circulé au cours des derniers mois, mais Elon Musk assure qu’il n’a rien vu qui ressemble réellement au design du véhicule qu’il s’apprête à dévoiler.

Le controversé PDG a promis un véhicule au design « cyberpunk » à la Blade Runner, assurant aussi que le prix de base serait sous la barre des 50 000 $ USD et qu’il serait « meilleur qu’un Ford F-150 ». Encore une fois, Musk nous prouve qu’il a le don d’attirer la curiosité.

Revenez-nous dès 23h ce soir pour la diffusion de ce dévoilement tant attendu!

Le Kia Niro 2020 gagne en style et en sécurité

Le multisegment sous-compact hybride Kia Niro a vu le jour il y a trois ans, donc l’heure est venue de lui donner une mise à jour de mi-mandat. C’est exactement ce qu’a dévoilé la compagnie au Salon de l’auto de Los Angeles 2019 cette semaine.

« C’est difficile d’améliorer une formule gagnante, mais nous essayons toujours d’y arriver avec chacun de nos produits. Le Niro 2020 offre ce qu’il y a de meilleur et de plus nouveau à nos clients tout en préservant l’excellente valeur, l’utilité et la performance du Niro original », a déclaré Michael Cole, président de Kia aux États-Unis.

L’extérieur s’embellit avec de nouveaux phares et antibrouillards, une nouvelle calandre arborant un motif à losange ainsi que des feux de jour à DEL sous la forme de doubles flèches. À l’arrière, la fausse plaque de protection est plus large et plus proéminente, tandis que les feux à DEL ont un look plus techno. Kia propose également de nouveaux designs pour les jantes de 16 et 18 pouces.

L’habitacle du Niro 2020, d’autre part, présente une instrumentation derrière le volant dont l’affichage de sept pouces a été repensé. Un écran tactile de huit pouces est maintenant inclus de série, mais il est possible de l’agrandir à 10,25 pouces en option, le tout assorti d’un système de navigation et d’une chaîne audio Harman/Kardon.

De nouvelles palettes au volant permettent tantôt une conduite en mode manuel, tantôt un contrôle actif du système de freinage régénérateur. Un frein de stationnement électronique et un éclairage ambiant personnalisable à six couleurs sont aussi disponibles.

Kia rend par ailleurs le Niro plus sécuritaire en bonifiant les systèmes d’avertissement de sortie de voie et d’aide au maintien dans la voie ainsi qu’en ajoutant des phares de route assistés.

Rien ne change sous le capot, toutefois. Le moteur à essence de 1,6 litre et le moteur électrique développent ensemble 139 chevaux et 195 livres-pied de couple. En ville, la consommation d’essence peut être aussi basse que 4,5 L/100 km.

Le prix du Kia Niro 2020 sera connu à l’approche de sa mise en vente au début de l’an prochain. À propos, le Niro hybride rechargeable recevra les mêmes améliorations et arrivera sur le marché en même temps ou presque.

Toyota Corolla et Honda CR-V, véhicules verts de l’année 2020

Depuis 2005, le Salon de l’auto de Los Angeles donne toujours lieu à l’annonce des prix de la voiture verte et du véhicule utilitaire sport vert de l’année décernés par le magazine Green Car Journal.

La cérémonie a eu lieu ce matin au Pavillon de la Technologie devant une foule composée de journalistes et de représentants de l’industrie.

C’est d’abord la Toyota Corolla qui a remporté le titre de voiture verte de l’année 2020. Bénéficiant d’une refonte complète, la populaire berline compacte a entamé sa douzième génération et, pour la première fois de son histoire, elle se décline en version hybride consommant aussi peu que 4,5 L/100 km. Des moteurs de 139 et 169 chevaux sont aussi disponibles.

Les autres finalistes étaient la Hyundai Sonata, la Kia Soul, la Mazda3 et, bizarrement, le Ford Escape.

Ce dernier ne figurait pas dans la catégorie des utilitaires, alors que son grand rival japonais, le Honda CR-V, y était. D’ailleurs, c’est lui qui a ravi le trophée du VUS vert de l’année 2020.

Rafraîchi pour 2020, le CR-V emboîte le pas aux autres VUS compacts qui proposent une version hybride. Le seul problème, c’est que celle-ci est offerte seulement aux États-Unis, pas au Canada. Dommage, car ce CR-V est plus puissant (212 chevaux) et environ 50% plus écoénergétique en ville que le modèle ordinaire à essence.

Il a battu le Ford Explorer hybride, le Subaru Crosstrek hybride ainsi que les Toyota Highlander hybride et RAV4.

Le Chevrolet Trailblazer 2021 débarque en Amérique du Nord

General Motors avait deux nouveaux VUS à présenter au Salon de l’auto de Los Angeles 2019 cette semaine. L’un d’eux est le Buick Encore GX 2020, mais le plus gros vendeur sera assurément le Chevrolet Trailblazer 2021.

Les deux débarquent en Amérique du Nord après leur première mondiale en Chine plus tôt cette année et on a maintenant beaucoup plus d’infos à vous partager.

En tant que septième VUS de Chevrolet, le Trailblazer se positionne entre le Trax et l’Equinox. Son design s’apparente toutefois plus à celui du sportif Blazer et les clients pourront le personnaliser de plusieurs façons.

Par exemple, il propose une version inédite appelée ACTIV qui se démarque avec un toit contrastant bordé de longerons porte-bagages, une plus grande calandre, des pare-chocs exclusifs ainsi que des pneus et une suspension davantage propices à la conduite hors route. N’oublions pas la fausse plaque de protection à l’avant qui rehausse son apparence robuste.

De son côté, la version RS arbore une calandre grillagée évoquant la performance et un becquet avant distinctif. Elle aussi se dote de série d’un toit contrastant.

À l’intérieur, le Chevrolet Trailblazer 2021 maintient sa stratégie de différencier les versions, notamment par les garnitures et les coutures. La console centrale propose de nombreuses options de rangement et, dans l’ensemble, la capacité de chargement s’élève à 1 540 litres en repliant la banquette arrière 60/40.

Chevrolet inclut bien sûr son système d’infodivertissement de nouvelle génération offrant la compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto.

Au niveau de la sécurité, tous les Trailblazer LT, ACTIV et RS au Canada s’accompagneront d’une panoplie de dispositifs. Mentionnons l’aide en marche arrière, l’alerte de changement de voie, la surveillance des angles morts, l’alerte de circulation transversale arrière, l’avertisseur de collision avant, le freinage d’urgence automatique et le régulateur de vitesse adaptatif avec caméra.

Pour ce qui est des groupes motopropulseurs, le nouveau Trailblazer suit la même formule que l’Encore GX. Il propose non pas un, mais bien deux moteurs turbocompressés à trois cylindres. Le premier, d’une cylindrée de 1,2 litre, développe une puissance de 137 chevaux et un couple de 166 livres-pied, alors que le second, de 1,3 litre, génère 155 chevaux et 174 livres-pied.

Les deux font équipe avec une boîte automatique à variation continue dans les modèles à traction. En combinant le moteur de 1,3 litre avec un rouage intégral, les acheteurs pourront bénéficier d’une automatique à neuf rapports.

Le Chevrolet Trailblazer 2021 doit arriver chez les concessionnaires au printemps. Plus de détails concernant l’équipement seront disponibles à l’approche de sa mise en vente. D’ici là, on pourra le revoir lors de sa première canadienne au Salon de l’auto de Montréal du 17 au 26 janvier 2020.

En vidéo : le Salon de l’auto de Los Angeles comme si vous y étiez

L’équipe du Guide de l’auto est en Californie cette semaine pour assurer la couverture du Salon de l’auto de Los Angeles.

En plus des nombreux articles que vous pouvez consulter dans notre section spéciale sur ce Salon, nous avons concocté pour vous quelques vidéos pour vous présenter les vedettes de cette édition 2019 du Salon de L.A.

Ford Mustang Mach-E 2021
Cette année, Ford a carrément volé la vedette aux autres constructeurs avec le dévoilement du Mustang Mach-E, un véhicule utilitaire 100% électrique dont le design a été fortement inspiré de la Mustang. Notre journaliste Marc Lachapelle vous résume ce qu’il en est.

Nissan Sentra 2020
Après avoir revampé sa berline intermédiaire Altima l’année dernière, Nissan a réservé le même sport à la compacte Sentra, qui nous revient sous une toute nouvelle génération pour l’année-modèle 2020.

Avec un design nettement plus inspiré et un habitacle modernisé, la Sentra sera assurément mieux équipée pour affronter ses rivales directes comme la Honda Civic et la Toyota Corolla.

Kia Seltos 2021
Eh oui, un autre VUS! Les véhicules utilitaires ont la cote en Amérique du Nord et Kia a décidé d’ajouter un modèle à sa gamme avec le Seltos 2021, un véhicule qui partage son architecture avec le Hyundai Kona. Son arrivée en concessions est prévue au cours du premier trimestre de 2020.

Toyota RAV4 Prime 2021
Avec une autonomie électrique de 60 kilomètres, le RAV4 Prime 2021 est voué à un succès monstre au Québec. Reste à voir si Toyota réussira à répondre à la demande…

Audi e-tron Sportback 2020
Audi a choisi le Salon de l’auto de Los Angeles pour la première mondiale de son VUS électrique e-tron Sportback. Celui-ci est essentiellement dérivé du e-tron Quattro à motorisation électrique qui est déjà commercialisé chez nous, mais se démarque par sa ligne de toit plus fuyante vers l’arrière pour émuler le style d’un coupé, tendance actuelle en matière de design oblige.

Audi RS Q8 2020
Toujours chez Audi, le constructeur s’est encore une fois dépassée avec le RS Q8, une variante monstrueuse de son véhicule utilitaire le plus exclusif. Avec un moteur V8 de 590 chevaux sous le capot, ce VUS de course a de quoi faire rougir plusieurs voitures sport!

Land Rover Defender 2020
Dévoilé en première mondiale il y a quelques mois en Allemagne, le Land Rover Defender est présenté pour une première fois en Amérique du Nord dans le cadre du Salon de l’auto de Los Angeles. Contrairement à l’ancienne génération du modèle, le nouveau Defender sera bel et bien commercialisé chez nous!

Bollinger B1 et B2
On finit ça en beauté avec Bollinger, un fabricant du Michigan qui construit des véhicules 100% électriques aux allures de bolides militaires. Avec une capacité de remorquage de 7500 livres, une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 4,5 secondes et une autonomie d’environ 320 kilomètres, les Bollinger B1 et B2 ont assurément retenu notre attention!

Mustang Mach-E : quel nom lui donner?

Cette semaine, Ford dévoilait officiellement son nouvel utilitaire 100% électrique, le Mustang Mach-E. Un véhicule fort impressionnant, qui viendra jouer dans les pattes des futurs Tesla Model Y et Volkswagen ID.4, et qui proposera jusqu’à 475 kilomètres d’autonomie.

Ayant fait le tour du web et des réseaux sociaux, le Mustang Mach-E a été généralement encensé, les commentaires étant pour la plupart élogieux. Or, tel qu’on pouvait le prédire, plusieurs adeptes de la Ford Mustang ont crié au scandale.

« Comment peut-on apposer le nom Mustang sur un VUS électrique? ». « Sont-tu virés su’l top? ». Ou encore « Et pis quoi encore, une Corvette quatre portes? ». Tels sont les commentaires que j’ai notamment pu lire sur ma propre page Facebook, suite à la publication de quelques images du Mustang Mach-E.

Il est vrai que le fait de faire appel à un nom mythique, qu’il soit actuel ou issu du passé, comporte toujours une part de risques. Parce que si ça fonctionne, c’est un pari gagné. Or, dans le cas contraire, cela vient aussi affecter l’image générale du constructeur, non pas seulement d’un produit spécifique. Et des échecs, il y en a eu des tas.

Pensez notamment à la Ford Thunderbird, relancée en 2002, ou à la Dart, disparue après seulement trois ans, et sur laquelle Dodge avait misé gros. On peut aussi se remémorer les années sombres de la Dodge Challenger, alors que Chrysler avait maladroitement choisi d’utiliser cette nomenclature pour commercialiser une voiture compacte issue de chez Mitsubishi, au début des années 80.

En revanche, admettez que le retour du nom Charger sur une berline à quatre portes a très bien fonctionné, et que Toyota n’aurait pu faire mieux que de ressusciter le nom Supra, pour sa dernière voiture sport. Bien sûr, dans ce cas spécifique, on ramène le nom sur un produit de même genre, mais tout de même dans un contexte qui n’est plus du tout le même.

Vous serez d’accord, il n’existe pas plus légendaire pour Ford que la Mustang. Une voiture commercialisée depuis 1964 et qui n’a jamais cessé d’être construite, contrairement à la Camaro ou la Challenger. Cette année, le constructeur de Dearborn adopte donc cette nomenclature sur un VUS. Et de surcroît, en utilisant aussi le nom Mach, en hommage à l’extraordinaire Mustang Mach 1. Y a-t-il une part de risque?

En ce qui me concerne, voilà un brillant coup de marketing. Une façon géniale de raviver l’image d’un véhicule de moins en moins politically correct, en jouant à la fois la carte de la performance et de l’environnement sur un produit on ne peut plus actuel. Et cela permettra bien sûr de faire accepter aux plus environnementalistes la survie de la « vraie » Mustang. Même celle de cette nouvelle Shelby GT500 de 760 chevaux qui débarquera prochainement au compte-gouttes chez quelques concessionnaires.

Est-ce que cela signifie qu’il faudra que Jeep lance un Grand Cherok-E SRT? Ou une Challenger E-Cat? Chose certaine, une telle approche permettrait de faire accepter un peu plus l’existence en 2020 de véhicules hyper énergivores, comme si le constructeur avait arrêté le temps.

Et ce n’est qu’un début
Comme vous le savez sans doute, Ford s’apprête aussi à relancer le Bronco. Un nom qu’on adoptera bien sûr pour un nouveau VUS plus aventurier, et qui pourrait vraisemblablement rivaliser avec le Jeep Wrangler. Évidemment, les puristes de ce modèle crieront au scandale en apprenant que le véhicule sera équipé (probablement) d’un quatre cylindres Ecoboost et non pas d’un V8 de 351 pouces cube! Il en sera également de même pour le futur Jeep Wagoneer, qui n’aura de commun avec l’original que le nom, puisque les faux panneaux de bois ne sont plus très actuels. Quoi que…en regardant le film Ford contre Ferrari, on pourrait presque croire à une relance de cette mode!

Alors, quel sera le prochain nom mythique à surgir du passé sur un nouveau VUS? Les paris sont lancés. Tant que Ferrari ne lance pas un Cross Testa Rossa ou un Enzo X, moi, je suis heureux! Parce que bon…y’a toujours ben des limites!

En vidéo : le Ford Mustang Mach-E en mouvement

En vidéo : le Ford Mustang Mach-E vu de l'intérieur

Toyota Supra 2020 : si Paul Walker voyait ça

De tous les véhicules qui font leur apparition sur le marché cette année, la Toyota Supra 2020 est assurément l’une des plus attendues par les amateurs de performances… peut-être à égalité avec la Chevrolet Corvette et la Ford Mustang GT500!

Ramenant dans l’actualité un nom qui avait été enterré en 2002, la GR Supra (c’est son nom complet, en hommage à Gazoo Racing) rappelle inévitablement une époque où Toyota se donnait corps et âme dans le développement de voitures sports.

Déjà très populaire, la Supra a acquis un statut encore plus prestigieux après avoir été mise en vedette dans le premier volet de la série Rapides et Dangereux, alors pilotée par le regretté Paul Walker. Bref, c’est plus qu’une voiture sport que Toyota ramène à la vie. C’est une icône.

Après un premier essai à bord de cette nouvelle mouture, on peut vous confirmer une chose : la Supra fait honneur à son héritage.

Une BMW déguisée, et après?
Crevons l’abcès tout de suite. C’est vrai, cette nouvelle Supra n’est pas une auto japonaise pure race. Sa plate-forme et son groupe motopropulseur ont été empruntés à BMW, qui se sert de la même architecture avec sa Z4.

On peut comprendre les puristes de ressentir une pointe de déception. Mais dans le monde automobile d’aujourd’hui, les associations entre constructeurs sont pratiquement inévitables afin de réduire les coûts de production, surtout quand vient le temps de concevoir une voiture sport dont les ventes demeurent somme toute anecdotiques. On a d’ailleurs vu Toyota emprunter la même stratégie avec la petite 86, une jumelle presque identique de la Subaru BRZ.

Et de toute façon, depuis quand est-ce un défaut d’offrir les caractéristiques d’une BMW? Pour une sportive, Toyota a certainement pris une bonne décision. Et on a travaillé fort pour donner à cette Supra une identité qui lui est propre.

Ça commence avec une sublime carrosserie, fortement inspirée du concept FT-1 que le constructeur a trimballé dans les salons automobiles du monde entier à partir de 2014. Malgré le long délai entre le travail des designers et la mise en marché du modèle, les lignes de cette FT-1 devenue Supra n’ont pas pris une ride.

La Supra 2020 propose ainsi un design spectaculaire, pas mal plus tape-à-l’œil que celui de la nouvelle BMW Z4. D’ailleurs, on ne compte plus les yeux écarquillés et les pouces en l’air aperçus au cours de notre semaine d’essai.

À l’intérieur, par contre, Toyota semble avoir manqué de ressources. Là, absolument rien n’a été fait pour différencier la Supra des produits BMW. Outre le logo Toyota qui a été apposé sur un volant beaucoup trop gros pour la vocation sportive du bolide, on se croirait dans une « béhème ».

Même le système d’infodivertissement est celui du constructeur allemand, ce qui permet au passage à la Supra de devenir la première et la seule Toyota à offrir une compatibilité sans fil avec Apple CarPlay.

Cela dit, l’habitacle à deux tons parsemé de rouge conférait tout de même à notre modèle d’essai un environnement intérieur assez inspirant.

Une bête à apprivoiser
Si la Supra sait charmer les passants grâce à son joli design, elle sait aussi comment faire plaisir à quiconque se retrouvera derrière son volant.

Comme ses ancêtres, la Supra 2020 est animée par un bloc à six cylindres en ligne. Construit par BMW, ce moteur flanqué d’un turbocompresseur développe une écurie de 335 chevaux et un couple de 365 livres-pied. Ironiquement, cette motorisation est plus puissante sous le capot de la Z4, où BMW réussit à lui extirper 382 chevaux. Décevant? Sur papier, peut-être. Mais quand on s’installe à bord de la Supra, on oublie ça en un claquement de doigts.

Au démarrage du moteur, le système d’échappement de la belle auto germano-japonaise émet un rugissement qui ouvre l’appétit de n’importe quel amateur de vitesse. Passez en mode Sport et elle se met à pétarader comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Le mode Sport, c’est d’ailleurs celui que vous voudrez adopter si vous voulez pousser la Supra à sa limite. En appuyant sur ce bouton, elle devient vorace, dévorant chaque parcelle de bitume qui s’offre à elle. La direction gagne en précision pendant que la suspension devient plus rigide, prête à toute éventualité.

Pas besoin de vous dire que tout ça se fait au détriment du confort. Quoique même à ce niveau, il faut admettre que la Supra impressionne. En conduite un peu plus civilisée, on peut parcourir des trajets plutôt longs sans avoir à se casser le cou. Il ne faut pas être trop grand, par contre, parce que le toit est assez bas merci. Et faites-vous à l’idée que la visibilité ne sera pas optimale, surtout à l’arrière.

Mais revenons aux performances. Sur de petites routes des Cantons-de-l’Est, nous avons été à même de constater le potentiel de ce bolide. Grâce à une répartition du poids exemplaire et à un différentiel actif pouvant envoyer la puissance du moteur à l’une ou l’autre des roues arrière en fonction de la situation, la Supra se démarque par une stabilité exceptionnelle.

La bagnole accélère brutalement, pouvant passer de 0 à 100 km/h en un peu moins de 4,4 secondes. Un grand merci à la boîte automatique à huit rapports, qui fait un travail exceptionnel. À ce sujet, nombreux sont ceux qui se sont dits déçus de l’absence d’une version à transmission manuelle. Et ils ont raison de se plaindre. Une Supra manuelle serait sans aucun doute moins rapide et plus énergivore que l’automatique, mais Toyota se doit de satisfaire ses amateurs de voitures sport. Et ça passe par une manuelle.

Sortez le chéquier
Grâce à un design ahurissant, à un comportement routier irréprochable et à un nom qui n’a rien perdu de son aplomb, la Toyota Supra 2020 est une sportive que les automobilistes s’arracheront.

D’ailleurs, avec 300 exemplaires disponibles au Canada cette année, vous êtes aussi bien de vous lever tôt pour en trouver une. Et le prix? Une seule version est vendue chez nous, avec un PDSF de 64 990 $. Pas donné, c’est vrai. Pour à peu près le même prix, vous pouvez vous payer une Porsche 718 Cayman

À plus long terme, l’achat d’une Supra pourrait toutefois devenir un investissement plutôt payant. Parlez-en aux propriétaires de Supra à moteur 2JZ de la fin des années 90. Parce que la Supra 2020 pourrait bien devenir, elle aussi, un modèle de collection d’ici 15 ou 20 ans.

Si Paul Walker était encore en vie, il en aurait probablement déjà ajouté deux ou trois à sa collection.

En vidéo : sur la route avec la Toyota Supra 2020

Que pensez-vous de la Kia Stinger GT?

Je possède actuellement une Mazda6 GT V6 2010 de 88 000 km et j’en suis satisfait. Prochainement, je l’offrirai à ma fille et puisque je recherche une voiture du même genre pour la remplacer, j’ai pensé à la Kia Stinger GT Limited. Est-ce un choix judicieux?

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Bonjour Luc,

Je sors tout juste d’un essai de la Kia Stinger GT 20e anniversaire, je suis donc en mesure de vous en parler à chaud. D’abord, oui, il s’agit d’une voiture très intéressante sur le plan dynamique, qui propose une puissance et un agrément de conduite à la hauteur de son image. Une voiture bien assemblée, solide, dynamique et qui embarque un équipement exceptionnel. Vous apprécierez également son comportement dans la neige, surtout en sachant que vous conduisez actuellement une voiture à roues motrices avant. Autre point positif? Sa garantie de base de cinq ans ou 100 000 km, supérieure à celle de la concurrence.

Personnellement, les reproches que je pourrais faire à la Stinger sont les suivants. D’abord, une assise électrique dont l’ajustement ne convient pas aux personnes mesurant plus de six pieds. Si vous aimez une position de conduite plus sportive, avec une assise basse, vous serez déçu. Deuxièmement, le potentiomètre de pédale qui affiche un épouvantable délai à l’accélération, ce qui signifie que malgré toute la puissance disponible, la voiture affiche un délai de réaction à l’accélérateur qui vous empêche parfois d’effectuer certaines manœuvres un peu plus serrées. Puis, troisièmement, ce craquement qui semble inévitable au niveau du hayon arrière, mais auquel on finit par s’habituer.

Sachez également que l’achat d’une Stinger est relativement risqué sur le plan financier. Attention, ne pensez pas qu’il s’agit d’une mauvaise voiture, au contraire. Or, faites seulement l’exercice de demander à un concessionnaire indépendant combien il vous offrirait pour une Kia Stinger GT usagée d’un an et affichant 20 000 km. Il se pourrait bien qu’il vous réponde ne pas être intéressé, ou il vous offrira à peine la moitié de sa valeur initiale, soit environ 25 000 – 30 000 $. Pourquoi? Parce que cette voiture n’intéresse qu’une très petite partie de la population et parce que l’offre est actuellement supérieure à la demande.

Comprenez ainsi par cela que cette voiture doit être considérée comme un achat à long terme et non pas comme un véhicule que vous remplaceriez dans deux ou trois ans. Remarquez, il en sera de même pour la Volkswagen Arteon ou la Buick Regal, deux voitures rivales qui ne sont guère plus populaires.

En vidéo : la Kia Stinger affronte la Dodge Charger

Top 10 : les voitures électriques possédant la plus grande autonomie

Dans une industrie automobile où l’électrification prend de plus en plus de terrain, l’équipe du Guide de l’auto a cru bon de faire un palmarès des voitures et VUS 100% électriques les plus performants en termes de longévité entre deux recharges.

Sans grande surprise, on y retrouve des modèles Tesla, mais aussi la surprenante Kia Soul EV ainsi que la Hyundai Kona électrique, qui se démarquent à travers les gros joueurs. Lentement mais sûrement, nous nous dirigeons bel et bien vers une ère ou l'énergie verte sera primordiale.

Quelle voiture est la grande gagnante avec 600 kilomètres d’autonomie au compteur selon vous? C’est en regardant notre Top 10 de cette semaine jusqu’à la fin que vous en aurez le cœur net!

Le Salon de l’auto de Los Angeles vu par Gabriel Gélinas

De passage en Californie pour couvrir le Salon de l’auto de Los Angeles, le journaliste du Guide de l’auto Gabriel Gélinas a fait un compte-rendu du Salon à l’émission Le retour de Mario Dumont, à QUB Radio.

Gabriel Gélinas est notamment revenu sur le dévoilement du VUS électrique Mustang Mach-E, qui a semé la controverse en raison de l’utilisation du nom et du logo de la légendaire Mustang.

Il a également été question de la Nissan Sentra 2020, du Volkswagen ID. SPACE VIZZION et du Audi e-tron Sportback 2020.

Pour tous les détails sur les dévoilements du Salon de l’auto de Los Angeles, consultez notre section spéciale sur le site du Guide de l’auto!