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L’entretien de véhicules électriques, comment ça marche?

Les véhicules hybrides, hybrides rechargeables et électriques étant de plus en plus nombreux sur nos routes, il est primordial de savoir de quelle manière on doit les entretenir.

Pour ce faire, Antoine Joubert et Germain Goyer ont reçu André Gamelin de chez Pièces d’auto Super dans le cadre de l’émission Le Guide de l’auto diffusée sur QUB Radio.

Dans le cas d’un véhicule hybride rechargeable, M. Gamelin mentionne que pour charger une batterie, la plage de température idéale est entre 26 et 30 degrés. « On vient de comprendre que tu as un système de circulation d’antigel de pompe de refroidisseur autant en été, autant en hiver, mais ça, ces systèmes-là, il va y avoir de l’entretien à long terme. »

En ce qui a trait aux véhicules électriques, il précise que « la fameuse plug J1772, la connexion, ça use et il faut les changer. »

Au cours de l’entrevue, M. Gamelin a également tenu à souligner une particularité du Québec. « On a un gros problème d’entretien au Québec versus les autres provinces. On a deux ans, à peu près, de moyenne de véhicules plus jeunes que le reste du Canada. » Autrement dit, les consommateurs conservent leur véhicule moins longtemps qu’ailleurs au pays.

Au cours de cette émission, les deux animateurs ont aussi échangé sur les principaux dévoilements du salon de l’automobile de Los Angeles : Toyota RAV4 Prime, Nissan Sentra, Lincoln Corsair Grand Tourisme et Kia Seltos.

Ils livrent par la suite leurs impressions sur les Lexus GX 460, Mitsubishi RVR et Lincoln Aviator récemment essayés.

Avec Germain, Antoine revient également sur la dernière chronique d’Antoine qui porte sur l’audace de Ford de choisir le nom Mustang Mach-E pour son VUS 100% électrique.

Le Guide de l’auto, c’est tous les samedis à 10 h sur QUB Radio.

Salut Bonjour : Antoine Joubert présente le Lincoln Aviator 2020

Lincoln effectue un retour en grande pompe avec le Lincoln Aviator 2020.

Le journaliste du Guide de l’auto Antoine Joubert a conduit un modèle orné de plusieurs équipements et confirme avoir entre les mains un véhicule sérieux. L’Aviator se démarque de la compétition intense et surtout de son principal rival, le Cadillac XT6.

Côté look, c’est mission accomplie. Un visuel linéaire et très sophistiqué retient l’attention aux premiers abords. On a affaire à un bolide réinventé qui n’a absolument rien à voir avec l’ancien Aviator apparu en 2003, que le constructeur avait retiré du marché deux ans plus tard par manque d’enthousiasme des acheteurs…

Avoir l’impression d’être le roi de la route en conduisant le tout nouveau VUS Lincoln, y croyez-vous? Jugez-en par vous-même en écoutant ce segment du Guide de l’auto à l'émission Salut Bonjour!

Ce vieux Volkswagen Bus est maintenant 100% électrique

EV West, une compagnie californienne qui se spécialise dans la conversion et l’entretien de véhicules électriques, s’est récemment attaquée à un Volkswagen Bus 1972 à la demande même du constructeur allemand.

Le projet, surnommé e-Bus, vise à démontrer ce qu’il est possible de faire en transplantant le groupe motopropulseur d’une e-Golf dans certains des modèles classiques de Volkswagen.

Plus précisément, l’équipe d’EV West a installé le moteur électrique synchrone à aimant permanent de 134 chevaux, la batterie de 35,8 kWh et le reste du matériel nécessaire d’une Volkswagen e-Golf 2017 dans le compartiment arrière du Bus, à l’endroit où se trouvait normalement le moteur à quatre cylindres de 60 chevaux.

À l’instar de la e-Golf, le Volkswagen e-Bus offre une autonomie de 201 kilomètres. Les composants de la batterie logent dans des boîtiers conçus sur mesure et à l’épreuve du feu, sous les sièges avant et à la place du réservoir de carburant. Le port de recharge est situé exactement là où l’on s’y attend, c’est-à-dire derrière la trappe à carburant.

À bord, le long levier de vitesses ancré au plancher est toujours là, mais EV West a ajouté des modes de freinage régénérateur. De nouveaux cadrans parfaitement agencés au style du tableau de bord renseignent le conducteur sur l’état du groupe motopropulseur électrique. Les autres éléments de l’habitacle demeurent pratiquement inchangés.

Comme vous vous en doutez, ce concept n’est pas destiné à la vente. Par contre, ceux qui possèdent une vieille fourgonnette Volkswagen peuvent faire affaire avec des compagnies comme EV West pour convertir la leur en électrique.

Quant à la e-Golf, elle deviendra elle-même bientôt un classique, car Volkswagen met fin à la production pour se concentrer sur le lancement de ses véhicules électriques de nouvelle génération. Le premier que nous aurons ici au Canada sera un multisegment appelé ID. 4.

En vidéo : Tour du propriétaire d'un Volkswagen Westfalia

Cadillac XT6 2020 : mieux vaut tard que jamais

En peu de temps, la marque Cadillac a rejoint ses rivales en étoffant sa gamme de modèles d’utilitaires qui lui manquaient cruellement. Dernier en liste, le grand XT6 n’est pas le moindre.

Dans l’univers des utilitaires de luxe de taille moyenne, le Cadillac XT6 était attendu. C’est la pièce manquante d’un puzzle qui permet désormais à cette marque centenaire de General Motors de combler un vide entre le XT5 compact et son mastodonte, l’Escalade.

Auparavant, faute de trouver ce genre de véhicule au sein de la gamme Cadillac, de nombreux acheteurs se tournaient vers le Lexus RX L, l’Acura MDX ou le Mercedes-Benz GLE, les trois modèles du genre les plus populaires, ou encore vers leurs rivaux.

Pour ces acheteurs, un intérieur à 6 ou 7 places constituait un critère de sélection primordial, tout comme une capacité de remorquage substantielle d’ailleurs. Avec son intérieur à 5 places, le XT5 était disqualifié derechef, alors que l’Escalade paraissait inutilement gros et gourmand.

Le XT6 2020 répond maintenant à ces attentes puisque cet élégant VUS, qui s’intercale entre le XT5 et l’Escalade, dispose d’un habitacle à 6 ou 7 places, selon l’aménagement choisi, et d’une capacité de remorquage de 1 814 kg (4 000 lb).

Cadillac cible visiblement une clientèle jeune — jeunes de coeur, à tout le moins — avec ce nouveau venu. Voilà pourquoi les dirigeants de la marque ont recruté les frères Anthony et Joe Russo pour réaliser un message publicitaire télévisé de style hollywoodien, qui rappelle leurs plus récentes réalisations, des films de grande envergure comme « Avengers: Endgame ». Cette publicité percutante, que l’on voit ces jours-ci au petit écran, met justement en valeur un habitacle assez vaste pour accueillir... « la gang » !

L’entre-deux tant attendu
Ce VUS à châssis monocoque partage l’architecture du XT5; une architecture commune à plusieurs produits GM, à commencer par le Chevrolet Traverse et le GMC Acadia, deux autres VUS à trois rangées de sièges. Par ses dimensions, le XT6 s’apparente davantage au GMC qu’au Chevrolet, qui est beaucoup plus long (3,1 m contre 2,9).

On croirait que cette différence se reflète dans le dégagement pour les jambes des occupants de banquette arrière de ces deux véhicules, car il est nettement supérieur dans le Chevrolet (851 mm contre 750 pour le XT6). Toutefois, on se réjouit de constater qu’il y a plus de dégagement pour les jambes à la seconde rangée dans le Cadillac (994 mm contre 786).

La vraie différence se trouve au niveau du coffre, celui du Chevrolet étant beaucoup plus volumineux. Son volume utile varie de 651 à 2 789 L, alors que celui du Cadillac va de 356 à 2 228 L, selon l’usage que l’on fait des sièges de la seconde et de la troisième rangée.

Cela dit, les amateurs de beaux meubles seront très heureux d’avoir un XT6 à leur disposition lors de leur prochaine tournée des antiquaires. Bien sûr, lorsque la banquette arrière est en place, il reste peu d’espace derrière pour de petits bagages. Et pourtant, il y en a deux fois plus que dans un Lexus RX 350L, le VUS qui est le plus vendu dans ce créneau malgré des cotes de volume utiles inférieures (176-1 656 L). D’ailleurs, il suffira de rabattre les dossiers de la banquette arrière et des sièges de la rangée centrale pour découvrir un volume de 35% supérieur à ce dont on dispose dans le Lexus.

Moteur bien connu
Côté motorisation, le XT6 partage un moteur bien connu. Ce V6 de 3,6 L qu’on surnomme LGX produit 310 ch et 271 lb-pi de couple. Voilà amplement de puissance pour permettre à ce véhicule de 2 t d’accélérer de 0 à 100 km/h en 7 s et des poussières. Avec un poids pareil et ces performances enlevantes, il faut cependant s’attendre à une consommation élevée. La cote moyenne de 11,8 L/100 km annoncée par ÉnerGuide le confirme, tout comme la moyenne de 11 L que nous avons relevée au terme d’un essai automnal.

Fait à noter, ce moteur sert également au XT5, mais on le retrouve aussi, mais avec des configurations plus ou moins différentes, sous le capot d’une foule d’autres produits GM, qui vont des berlines Cadillac CT6 et Buick LaCrosse aux utilitaires Chevrolet Blazer et GMC Acadia, en passant par le coupé sport Chevrolet Camaro.

Comme pour le XT5, ce V6 est jumelé à une boîte de vitesses automatique à 9 rapports qui transmet la puissance aux quatre roues qu’entraîne une transmission intégrale réactive. GM n’offre pas de XT6 à deux roues motrices au Canada, contrairement aux États-Unis.

Alors que le moteur et la boîte de vitesses sont les mêmes pour les deux versions constituant la gamme du XT6, les versions Luxe haut de gamme et Sport, cette dernière bénéficie d’un rouage intégral différent. Appelé « Sport Control », ce rouage a fait ses débuts il y a deux ans sur le Buick Envision. Il dispose d’un différentiel à double embrayage avec un système de vectorisation du couple servant à répartir le couple entre les quatre roues de manière transparente et plus rapidement pour mieux répondre aux besoins du moment. À cela s’ajoutent des réglages spécifiques de l’amortissement du châssis, qui rendent la suspension du XT6 légèrement plus ferme, juste assez pour justifier l’appellation Sport.

Un luxe assumé
Le XT6 se veut luxueux comme le suggèrent les garnitures contrastantes en bois exotique ou en fibre de carbone garnissant l’élégant tableau de bord, mais aussi le volant chauffant automatique, les sièges avant chauffants et ventilés automatiques, les sièges chauffants de la seconde rangée offerts avec l'ensemble « Confort et qualité de l’air », cette superbe sellerie de cuir semi-aniline qui fait partie de l’ensemble optionnel « Platinum », ou encore cette impressionnante chaîne audio Bose Performance à 14 haut-parleurs qui ravira tout mélomane.

Des dossiers rabattables à commande électrique pour la troisième rangée et une fonction de siège rabattable à distance pour la deuxième rangée, tous de série, facilitent la vie aux utilisateurs de ce véhicule, tout comme le système à bascule et coulisse du siège de la rangée centrale conçu pour faciliter l’accès aux places arrière.

Le XT6 offre également une variété de dispositifs d'aide à la conduite, dont un régulateur de vitesse adaptatif très sophistiqué et un système de vision nocturne novateur. Certains des dispositifs d’aide à la conduite sont cependant très intrusifs et nécessitent plus de raffinement, une critique qui s’adresse tristement à plusieurs modèles rivaux de ce Cadillac, il faut le reconnaître.

Tesla Cybertruck vs Rivian R1T : comparons les chiffres

Une nouvelle semaine débute, mais on n’en a pas encore fini avec le Tesla Cybertruck – loin de là.

Quoique vous pensiez du look de cette toute nouvelle camionnette électrique, vous devez reconnaître que ses caractéristiques et ses capacités sont très impressionnantes. Cela dit, la production ne débutera pas avant la fin de 2021 et bien des choses pourraient changer d’ici là.

D’ailleurs, Ford aura lancé son F-150 électrique et on vient d’avoir la confirmation que la camionnette électrique de General Motors arrivera elle aussi sur le marché à l’automne 2021. Encore trop peu de détails sont connus sur ces deux modèles, ce qui laisse place à beaucoup de spéculation.

Il y en a un autre dont les chiffres ont pas mal tous été dévoilés : le Rivian R1T. C’est lui qu’on retrouve en couverture du Guide de l’auto 2020 et, tout comme le Cybertruck, il promet de changer complètement la donne dans le segment des camionnettes.

Voici donc un petit comparatif entre les camions électriques de Tesla et Rivian…

Dimensions
Ces deux modèles se placent dans la catégorie des camionnettes pleines grandeur. Le Cybertruck est toutefois légèrement plus volumineux avec une longueur de 5,9 mètres, une largeur de 2 mètres et une hauteur de 1,98 mètre. Le R1T mesure 5,5 x 2 x 1,8 mètres.

Pour la conduite hors route, l’un comme l’autre possède une suspension pneumatique ajustable permettant de varier la garde au sol. Leurs angles d’attaque et de départ sont intéressants aussi : 35 et 28 degrés dans le cas du Cybertruck comparativement à 34 et 30 degrés pour le R1T.

Performance
La puissance du Cybertruck n'a pas encore été spécifiée, mais on sait que sa version à trois moteurs électriques peut foncer de 0 à 60 mi/h (96 km/h) en 2,9 secondes seulement. Le R1T, lui, développe jusqu'à 750 chevaux et un couple de 829 livres-pied grâce à quatre moteurs électriques. Il met un dixième de seconde de plus pour compléter le même sprint.

Autonomie
Chacune de ces camionnettes électriques propose trois configurations différentes. Celle de Tesla pourra franchir environ 400, 480 ou 800 kilomètres avec un plein d’électrons. Le modèle de Rivian réplique avec des batteries de 105, 135 et 180 kWh, la dernière procurant une autonomie maximale d’environ 640 kilomètres.

Charge utile et remorquage
Pour convaincre les acheteurs de camionnettes ordinaires, le Cybertruck et le R1T se devaient absolument d’être à la hauteur en termes de capacités de travail. Le premier peut transporter un maximum de 3 500 livres dans sa caisse et remorquer jusqu’à 14 000 livres, ce qui serait pour le moment des sommets dans la catégorie. Le second revendique une charge utile de 1 760 livres et une capacité de remorquage atteignant 11 000 livres.

Prix
La supériorité du Tesla Cybertruck se confirme avec un prix de base de seulement 39 900 $ américains. Sa version la plus performante se vendra quant à elle pour 69 900 $... à peine 900 $ de plus que le moins cher des Rivian R1T. Ce dernier sera toutefois commercialisé dès l’an prochain, soit bien avant son rival californien (qui a quand même déjà près de 150 000 réservations). Dans les deux cas, les prix pour le Canada restent à préciser.

Le Guide de l’auto s’en va conduire le Hyundai Venue 2020

Signe des temps modernes, un autre « VUS », entre gros guillemets, fait son apparition.

Il s’agit du Hyundai Venue 2020, un autre véhicule à vocation urbaine sans rouage intégral, qui n’est ni plus ni moins qu’une Hyundai Accent surélevée.

Le Venue viendra ainsi rivaliser avec le Nissan Kicks et le Toyota CH-R, deux autres de son espèce. Toutefois, connaissant Hyundai, celui-ci devrait offrir beaucoup d’équipements pour son prix, en plus d’un style qu’on peut déjà qualifier « d’intéressant ».

Mais bon, depuis l’avènement du Cybertruck de Tesla, difficile de se démarquer, côté esthétique.

Côté motorisation, le Venue sera mu par un moteur quatre cylindres de 1,6 litre développant 121 chevaux et 113 lb-pi de couple, ce qui est moins de puissance que dans une Hyundai Accent. On repassera pour les performances, mais le Venue vise surtout une jeune clientèle urbaine, plus intéressée par Apple CarPlay et l’aisance à se garer plutôt que par le 0-100 km/h.

Revenez-nous très bientôt sur le site du Guide de l’auto pour connaître toutes nos impressions de conduite à propos du Hyundai Venue 2020!

Survol de trois VUS offerts par Lexus

De passage dans la région de Cambridge en Ontario pour visiter les installations de Toyota Motor Manufacturing Canada, nous en avons profité pour conduire trois véhicules utilitaires sport de la marque Lexus.

Voici donc nos impressions sur les Lexus UX, RX et GX 2020.

Lexus UX 250h 2019 : quand hybride rime avec insipide
Sur le marché depuis 2019, le Lexus UX est un véhicule utilitaire sport sous-compact partageant notamment sa plate-forme avec les Toyota Prius et C-HR. De série, il est livré avec un maigre moteur à quatre cylindres de 2,0 L développant 168 chevaux. Rien pour épater la galerie. Quant au UX 250h, elle abrite sous son capot le même bloc, cette fois marié à la technologie hybride. Le résultat? La cavalerie passe à 181 chevaux et la consommation d’essence diminue (7,2 L/100 pour le UX 200 et 6,0 L/100 km pour le UX 250h, en conduite combinée).

Le fait que le rouage intégral ne puisse être jumelé qu’avec la motorisation hybride élimine toute forme d’hésitation. D’ailleurs, Lexus nous mentionne que 94% des acheteurs se tournent vers l’hybride. Il serait donc logique de carrément supprimer la version à essence uniquement, à moins de tenter de la bonifier éventuellement.

Bien que l’on vise un marché jeune, on a complètement oublié d’intégrer une dose minimale de plaisir : le Lexus UX 250h est ennuyant à conduire. On se sent presque en pénitence quand on se retrouve à son volant.

Malheureusement, aucune version rechargeable du UX n’est offerte. Pour le moment… Dans un marché où le Mitsubishi Outlander PHEV compte déjà de nombreux adeptes et que Toyota ainsi que Subaru débarqueront sous peu avec des variantes rechargeables de leur RAV4 et Crosstrek, ce serait une avenue intéressante pour Lexus d’emboîter le pas dans cette direction. À noter qu’en Chine, le constructeur a dévoilé une variante entièrement électrique de l’UX la semaine dernière. Reste à à voir si celle-ci se rendra jusqu’à nous.

Lexus RX 2020 : là où tout a commencé
Encore toute jeune dans le paysage automobile, Lexus a lancé en 1999 le RX. Son rôle était de concurrencer, déjà à l’époque, les Mercedes-Benz ML et BMW X5. Il a tracé la voie aux nombreux VUS qui composent le catalogue de Lexus. Décliné en quatre moutures (RX 350, RX 450h, RX 350L et RX 450hL), le RX propose une gamme étendue. Les consommateurs ont le choix entre le V6 de 3,5 L en version entièrement à essence ou hybride. Elles produisent respectivement 295 et 308 chevaux.

Afin d’inciter davantage les consommateurs à opter pour une version hybride, Lexus a réduit l’écart entre les modèles à essence et hybrides. En effet, avec RX 350, il ne coûte que 2 750 $ supplémentaires pour passer au RX 450h.

En ce qui a trait au système d’infodivertissement, il n’est pas plus intuitif qu’auparavant. Les menus sont nombreux et il est plus que difficile d’y naviguer. Au moins, on n’est pas obligé d’utiliser la pire invention au monde qu’est le pavé tactile auquel Lexus a longtemps tenté de nous habituer puisque l’écran est lui-même tactile.

Comme c’était le cas pour le UX, on reproche à Lexus de n’offrir aucune déclinaison rechargeable du RX. Il serait temps qu’on arrive en 2020!

Depuis l’an dernier, une version allongée et dotée d’une troisième rangée de sièges est offerte. Or, il est plus que pertinent de mentionner que les deux places arrière ne devraient vous servir que pour dépanner. Lorsqu’elle est en place, la troisième rangée gruge, d’ailleurs, une grande partie de l’espace de chargement.

Lexus GX 460 2020 : comme dans le temps
Un châssis en échelle, un moteur V8 atmosphérique, et un authentique système 4X4. C’est exactement ce qu’est le Lexus GX 460.

Sous le capot loge un V8 de 4,6 L. Peu poussé, celui-ci développe 301 chevaux et 329 livres-pied. À long terme, on s’attend à une meilleure fiabilité et à des coûts d’entretien inférieurs aux autres VUS de la catégorie qui hébergent des motorisations plus petites, mais turbocompressées.

Pour 2020, le GX 460 est équipé du Crawl Control (commande de marche lente à cinq étages) pour la première fois. Il permet de descendre une pente accidentée avec une stabilité accrue.

Sur le plan de la consommation d’essence, ne vous attendez pas à des miracles. En effet, en conduite combinée, Ressources naturelles Canada annonce une moyenne de 14,5 L/100 km.

On peut également lui reprocher le côté peu pratique de son hayon. Plutôt que d’ouvrir du bas vers le haut, il s’ouvre de la gauche vers la droite. Quand vous serez stationné en parallèle et qu’un véhicule se trouvera derrière vous, je vous souhaite bon succès pour y déposer vos emplettes.

Malgré ses airs quelque peu chics, on ne doute à aucun moment de sa robustesse. Soulignons qu’il est assemblé sur le solide châssis Toyota 4Runner. Au chapitre du remorquage, sa capacité s’élève à 2 948 kilogrammes.

Certes, le GX 460 est globalement dépassé – il n’a pas été renouvelé depuis 2010 -, mais il continue de remplir son mandat qui consiste à vous transporter jusqu’à votre chalet même si celui-ci est loin dans le bois. Dans cette échelle de prix, il est le seul à proposer les caractéristiques mentionnées ci-haut.

Est-ce qu’il est cher? Oui.

Est-ce qu’il est carré? Oui.

Est-ce qu’il est vieillot? Oui.

Est-ce que je l’ai aimé? Je n’ai pas le choix d’admettre que oui étant donné que j’apprécie les approches traditionnelles dans la conception d’un véhicule et que c’est exactement ce que nous sert Lexus avec le GX 460.

Toyota Yaris ou Honda Fit?

Pour le travail, j’hésite entre la Toyota Yaris et la Honda Fit. Je roulerai entre 50 000 km et 60 000 km par an, principalement sur autoroute. Quel serait votre choix?

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Bonjour Alexandre,

Je comprends par le choix de ces véhicules que vous recherchez la voiture la moins coûteuse et la plus fiable qui soit, pour du long terme. Et bien sûr, en choisissant la Honda Fit ou la Toyota Yaris, vous ne vous trompez guère. En fait, comprenez que la Yaris Hatchback 2019 (une vraie Toyota) s’accompagne d’une réputation de solidité et de fiabilité que l’on ne pourrait attribuer à la Yaris berline 2019 ou à la Yaris Hatchback 2020, qui sont en réalité des produits Mazda rebaptisés.

Loin de moi l’idée d’affirmer que ces Yaris (provenant de chez Mazda) ne sont pas fiables et durables, mais il faudra que le temps fasse son œuvre avant de pouvoir affirmer qu’elles ont les qualités d’une authentique Toyota Yaris.

Quant à la Honda Fit, sa fiabilité n’est pas à remettre en doute. Et il s’agit selon moi d’un bien meilleur achat puisque vous gagnerez en confort (un peu), en espace (beaucoup), en plus d’économiser environ 10% d’essence.

Je vous avoue cependant qu’en sachant quels sont vos besoins, j’aurais tendance à vous diriger vers une automobile plus moderne et confortable, qui vous coûtera à peine plus à l’achat, mais qui vous fera épargner de l’essence. Par exemple, vous pourriez économiser à la pompe en choisissant la Corolla plutôt que la Yaris, laquelle consomme un demi-litre aux 100 km de moins sur la route. Et il en sera de même pour la Civic par rapport à la Fit, même si cette dernière demeure plus frugale que la Yaris.

Parmi les sous-compactes, vous pourriez aussi considérer les Hyundai Accent et Kia Rio, deux bagnoles très solides, mais qui consomment hélas un peu plus que toutes les voitures précédemment nommées.

En clair, la Fit demeure le choix le plus intéressant entre les deux modèles que vous avez retenus. Cela dit, compte tenu de vos besoins, je choisirais personnellement une Corolla, même en version de base, afin de gagner en confort, en équipement et en insonorisation, ainsi que pour économiser dans votre cas, l’équivalent de 250 à 300 litres de carburant par année.

En vidéo : le déclin des voitures citadines

Sur la route : On a mis la BMW M8 2020 à l’essai sur circuit

La nouvelle BMW M8 Coupe 2020 est sans aucun doute une splendide bagnole à tester sur circuit. Notre journaliste Gabriel Gélinas s’est rendu au Portugal pour explorer le comportement de cette sportive de luxe sur les sinueuses courbes du circuit de Portimao…

BMW mise sur la recette classique d’une voiture GT. La belle bagnole arbore pour l'occasion un V8 biturbo développant pas moins de 617 chevaux! En plus d’être parée de cuir Merino à l’intérieur et de fibre de carbone à l’extérieur, la M8 possède un mode sport jumelé au rouage intégral qui la rend joueuse lorsqu’on s’amuse avec l’accélération.

Le constructeur s’est assuré de peaufiner chaque élément en fonction de la performance au grand plaisir des futurs acheteurs. Vous pourrez satisfaire votre curiosité en visionnant notre émission « Sur la route » de cette semaine!

Tesla Cybertruck : déjà près de 150 000 commandes

Tesla a déjà enregistré près de 150 000 précommandes pour sa future camionnette électrique, a assuré son patron Elon Musk, deux jours après la présentation de ce véhicule marquée par un raté lors d'une démonstration de solidité de l'engin.

Lors de cette démonstration jeudi à Los Angeles, un collaborateur de la firme avait lancé une masse en acier contre une vitre blindée de ce «Cybertruck» qui s'était enfoncée sous le coup, arrachant un juron à Elon Musk. Une deuxième tentative avait endommagé une autre vitre.

Vendredi, les cours de l'action Tesla avaient chuté de 6,1% après ce couac et des commentaires tièdes sur ce véhicule à venir.

Mais samedi, Elon Musk a claironné sur Twitter: « Déjà 146 000 commandes de Cybertruck, 42% pour un moteur double, 41% pour un triple et 17% pour un moteur simple ». Tout cela alors que le véhicule ne fait l'objet d'« aucune campagne de publicité ni de pré-paiements », a ajouté le milliardaire également PDG de SpaceX.

Sur son site internet, Tesla offre la possibilité de passer commande de l'un des trois modèles disponibles en échange d'un dépôt symbolique «et entièrement remboursable» de 100 $. Il est donc impossible de dire combien de ces réservations seront transformées en commandes fermes.

«Vous serez en mesure de compléter la configuration à l'approche de la date de mise en production fin 2021. La production de la version tri-moteur à quatre roues motrices est prévue pour la fin 2022», précise l'entreprise.

Le futur pick-up aura six places, pourra emporter plus de 1,5 tonne et sera capable de tracter 7 tonnes.

Le «Cybertruck» sera décliné en trois modèles, 39 900 $ US et 400 km d'autonomie pour l'entrée de gamme, jusqu'à 69 900 $ US et 800 km d'autonomie annoncée pour le modèle supérieur. Il pourra passer de 0 à 100 km/h en environ trois secondes.

Mercedes-Maybach GLS 600 : le summum des places arrière

Mercedes-Benz lance finalement un VUS de très grand luxe pour rivaliser avec les Bentley Bentayga, Lamborghini Urus, Rolls-Royce Cullinan et Aston Martin DBX de ce monde.

Pour les amateurs de la marque allemande, le tout nouveau et grandiose Mercedes-Maybach GLS 600 4MATIC réunit tous les avantages du Mercedes-Benz GLS avec le cachet, le style et le confort propres aux berlines Maybach.

L’étoile d’argent de Mercedes orne le capot à la manière classique tandis que les tiges verticales chromées de la calandre Maybach donnent l’impression d’un complet à rayures. Les jantes de 22 et 23 pouces ont été créées spécialement pour ce modèle, les plus grandes reproduisant le style des rayures. Une carrosserie deux tons (huit combinaisons possibles) est aussi offerte.

Des marchepieds qui se déploient électriquement facilitent l’accès à bord, où seulement deux rangées de sièges sont conservées pour maximiser l’espace des occupants. Le niveau de silence atteint également un sommet grâce à une cloison rigide et à une étagère fixe entre l’habitacle et le coffre.

Un toit panoramique avec pare-soleil opaque et des sièges ventilés avec fonction de massage sont inclus de série. En option, une console arrière fixe vient ajouter du rangement, des tables pliantes et même un petit frigo avec de l’espace pour des bouteilles de champagne entre les deux sièges. Une tablette électronique reliée au système MBUX de Mercedes est également comprise.

Sous le capot, le V8 turbocompressé de 4 litres génère une puissance de 549 chevaux et un couple de 538 livres-pied. Il fait équipe avec le système d’hybridation légère EQ Boost de 48 volts fournissant un surplus de 21 chevaux et 184 livres-pied. Le Mercedes-Maybach GLS 600 4MATIC accélère donc de 0 à 100 km/h en 4,9 secondes et, comme son nom l’indique, il est livré avec un rouage intégral.

Des modes de conduite spécifiques à Maybach et une suspension adaptative permettent de rehausser encore plus le confort de roulement.

Produit exclusivement à l’usine récemment modernisée de Vance, en Alabama, le Mercedes-Maybach GLS 600 4MATIC arrivera sur le marché dans la deuxième moitié de 2020. Son prix n’a pas encore été annoncé (une rumeur parle de 200 000 $ américains), mais ce sera le véhicule le plus dispendieux assemblé aux États-Unis.

Une grosse partie de la production sera destinée au marché chinois, qui représentait plus des deux tiers des ventes de Maybach l’an dernier.

Dans le futur, il est prévu que le nom de Maybach se répande davantage au sein de la gamme Mercedes-Benz pour désigner les versions les plus luxueuses, un peu comme le fait AMG pour les modèles haute performance.

À la défense du Cybertruck, la camionnette de Tesla

La poussière est retombée et suite à ce qu’on pourrait qualifier de présentation la plus chaotique jamais donnée par Tesla, l’action de la compagnie perdait 7% vendredi matin.

Sur les réseaux sociaux, la majorité des gens se payait la tête d’Elon Musk. Peut-être à juste titre…Il a annoncé il y a longtemps déjà que la camionnette de Tesla allait envoyer le F-150 aux oubliettes, relégué au rang d’artefact du passé. Il a aussi dit que cette camionnette allait être presque indestructible. Que les vitres allaient être pare-balles. Or, lors de l’essai en direct, la fenêtre s’est fracassée…

Mais ce n’est pas ce qui a retenu le plus d’attention. Non, le style, du jamais vu, a suscité l’ire d’un bon nombre d’internautes, et de la majorité de nos lecteurs, semble-t-il.

Or, je crois qu’on manque le plus important. Cette camionnette, si elle arrive réellement sur le marché avec tout ce qui a été annoncé hier, risque de bouleverser le segment des trucks pour toujours.

Allez au concret
Oubliez le style. Oubliez le panneau solaire qui permet de recharger un petit peu la batterie chaque jour. Oubliez le VTT électrique. Oubliez la forme particulière de la boîte.

Hier, ce qu’il nous a été présenté, c’est une camionnette dont le prix, en dollars canadiens, devrait se situer entre 65 000 $ pour la version de base, et 100 000 $ pour la version tout équipée.

Combien ça coûte un F-150 Limited ? 86 000 $. Et à ce prix, laissez-moi vous dire que le Cybertruck l’éclipse complètement.

Le F-150 Limited a sous le capot un V6 de 3,5 litres turbocompressé bon pour 450 chevaux, 510 lb-ft de couple, ce qui se traduit par un 0-100 km/h en 5,2 secondes. Ford dit que ce moteur, le même que le Raptor, boit 14 L/100 km, mais en réalité, vous allez plutôt faire 16 L/100 km.

Le F-150, optimisé en conséquence, vous donne la capacité de remorquer 5 987 kg (13 199 lb), et d’embarquer 1 483 lb dans la boîte (3 269 lb).

Le Cybertruck de base fera le 0-100 km/h en 6,5 secondes, aura une autonomie de plus de 400 km, et pourra remorquer plus de 7 500 lb. La version milieu de gamme fera le 0-100 km/h en 4,5 secondes, aura une autonomie de près de 500 km, et pourra remorquer plus de 10 000 livres. Finalement, version la plus dispendieuse, à plus de 100 000 $, fera le 0-100 km/h en moins de 3 secondes, aura plus de 800 km d’autonomie et pourra remorquer plus de 14 000 livres.

Toutes les versions auront une suspension à air adaptative, en plus des meilleures technologies de sécurité active et d’aide à la conduite actuellement sur le marché.

Qui plus est, pour les amateurs de hors route, la possibilité de contrôle indépendamment le train avant du train arrière est un avantage indéniable des véhicules électriques sur ceux à essence.

N’oublions pas que pour certaines versions du Cybertruck, on pourrait même bénéficier du rabais de 8  000 $ du Gouvernement du Québec.

Le look est bien correct
Je peux comprendre que le look ne plaise pas à tout le monde. Personnellement, je l’adore. Peut-être que j’ai joué à trop de jeu vidéo, ou vu trop d’illustrations de science-fiction des années 70.

Mais c’est la première fois depuis que je m’intéresse à l’industrie automobile que je vois une voiture qui attire mon attention à ce point et qui me donne l’impression qu’on entre bel et bien dans le futur.

Je sais qu’un pickup électrique, qui pourra se conduire presque tout seul, à la base, ça semble être un oxymore. Mais il s’agit bel et bien d’un vrai camion !

Sa coque « exosquelette » promet une rigidité inédite, et sa suspension, robuste selon les premiers à l’avoir essayé, vous donnera la véritable impression de conduire un véhicule capable de tout affronter, et ce, sans gaspiller une goutte d’essence.

Au final, lorsque les spécifications officielles seront dévoilées et que le véhicule sera testé dans le vrai monde, on pourra le comparer, au travail, avec les camionnettes les plus populaires, prix pour prix.

Mais bon, si je devais parier mes deniers, en termes de performance et de rentabilité, je le ferais sans hésiter sur le Cybertruck. Longue vie à l’innovation et vivement le futur !

En vidéo : Le Guide de l'auto met la Tesla Model 3 Performance à l'essai

General Motors rappelle 75 000 camionnettes

General Motors (GM) rappelle 75 208 camionnettes à cause d’un risque d’incendie qui pourrait survenir à cause du déploiement du prétendeur de ceinture lors d’un accident.

Le rappel touche les camionnettes Chevrolet Silverado et GMC Sierra des années 2019-2020 ainsi que les versions HD 2020 de ces mêmes véhicules.

Sur le site de Transport Canada, on indique que« sur certains camions, lorsque le prétendeur des ceintures de sécurité avant se déclenche lors d’un accident, le tapis pourrait prendre feu. »

La NHTSA et GM ont déclaré que lors du déploiement des prétendeurs de ceinture de sécurité, des gaz d'échappement chauds pourraient être émis à proximité du revêtement en tapis. Ce dernier serait susceptible de prendre feu. Les camionnettes équipées du plancher en vinyle ne sont pas touchées par ce rappel.

GM a rapporté deux feux en lien avec la défectuosité aux États-Unis, mais sans accident, ni blessure, ni décès. Le constructeur a ordonné à ses concessionnaires canadiens et étatsuniens de cesser la vente de ces camions jusqu’à ce que les réparations soient complétées.

Par ailleurs, les États-Unis rappellent 640 000 camionnettes pour les mêmes raisons. Plus tôt ce mois-ci, GM a rappelé près de 38 000 VUS et camionnettes au Canada.

C’est quoi un prétendeur ?
Un prétendeur de ceinture de sécurité est un dispositif situé en dessous du siège. Lorsqu’un accident survient, le mécanisme se déclenche afin de tendre la ceinture pour retenir l’occupant.

L'Association canadienne des professionnels de la sécurité routière (ACPSER) explique le fonctionnement du prétendeur :

« Lorsqu'une prétension est appliquée à la ceinture de sécurité, le dispositif pyrotechnique forme généralement une partie de la boucle. Un câble en acier relie la boucle de la ceinture à un piston qui peut se déplacer dans un tube en acier. Lorsque la charge pyrotechnique est allumée, du gaz est produit très rapidement, ce qui propulse le piston vers le bas du tube. Le câble en acier qui est attaché au piston tire sur la boucle de la ceinture et élimine ainsi tout jeu dans la ceinture de sécurité. »

Tesla Cybertruck : cinq choses à savoir

L’onde de choc créée par le dévoilement du tout nouveau camion électrique de Tesla n’est pas près de s’estomper.

Pendant que certains jubilent et applaudissent ses capacités exceptionnelles, plusieurs autres ont bien du mal à digérer son look et se demandent encore s’il s’agit d’une blague du PDG Elon Musk.

Voici cinq choses que vous devez savoir sur le Tesla Cybertruck (c’est son vrai nom, en passant) :

Trois configurations différentes
Le Cybertruck est disponible avec un, deux ou trois moteurs. Dans le premier cas, un rouage à propulsion est de mise; dans les deux autres, on parle évidemment d’un rouage intégral. Le système de conduite semi-autonome Autopilote de Tesla est inclus de série, tout comme une suspension pneumatique adaptative.

Une fois équipé de trois moteurs, ce camion électrique peut accélérer de 0 à 60 mi/h (96 km/h) en 2,9 secondes seulement. C’est plus rapide qu’une Porsche 911!

Vous voulez de l’autonomie?
Les trois configurations en question disposent toutes de leur propre batterie et fournissent donc un niveau d’autonomie différent. On parle de 400, 480 et 800 kilomètres, respectivement. Pour vous donner une idée, la Tesla la plus endurante en ce moment est la Model S, capable de parcourir jusqu’à 600 kilomètres.

Les batteries pourront aussi se recharger sur des bornes rapides allant jusqu’à 250 kW, voire plus. Pour vous donner une idée, les bornes rapides BRCC actuellement disponibles au Québec rechargent à 50 kW maximum.

Ultra résistant… mais perfectible
Pour démontrer à quel point la carrosserie en acier inoxydable du Cybertruck est résistante, la portière a été soumise à des coups de masse durant la présentation. Aucune marque n’est apparue, contrairement à une portière conventionnelle apportée sur la scène. On ignore cependant le poids de la structure… et on se questionne sur les coûts d’entretien et de réparation du véhicule.

Car rien n’est incassable, rappelons-le. D’ailleurs, Tesla a mis au point du verre blindé pour son camion, mais le projectile lancé par un assistant de Musk a largement étoilé les vitres latérales. Oups!

Il est capable d’en prendre
Derrière la cabine à six places se trouve une caisse de chargement longue de 6,5 pieds. Sa charge utile s’élève à 3 500 livres, un sommet dans la catégorie. Elle comprend aussi un hayon télescopique qui s’est avéré bien utile pour faire monter le VTT électrique également dévoilé par Tesla au cours de la soirée. Ce dernier sera-t-il commercialisé ou non? À suivre.

Quant à la capacité de chargement maximale officielle, elle varie de 7 500 à 14 000 livres selon la version. Rien à voir avec les 300 000 livres promises (on s’y attendait!), mais encore une fois c’est plus que tous les autres camions de la catégorie.

Combien et pour quand?
Peut-être autant que le design, le prix de base du Tesla Cybertruck a créé une vraie surprise : 39 900 $ américains. La version la plus performante exigera quant à elle 69 900 $. À titre de référence, un Ford F-150 2020 se vend à partir de 28 495 $ aux États-Unis.

Les prix canadiens n’ont pas encore été annoncés, mais sachez que vous pouvez réserver un exemplaire dès maintenant en faisant un dépôt de 150 $. La production doit débuter vers la fin de l’année 2021.

Mercedes-Benz GLE Coupé 2020 : en route vers l’Autriche pour le conduire

Après avoir mis à l’essai le Mercedes-Benz GLB 2020 en Espagne, l’équipe du Guide de l’auto s’envole vers le chaleureux village de Obergurgl, en Autriche, pour conduire le Mercedes-Benz GLE coupé 2020.

Si Toyota et Honda sont les rivaux les plus féroces de l’industrie automobile japonaise, BMW et Mercedes-Benz sont sans aucun doute leur équivalent du côté allemand. Ces deux constructeurs s’observent de très près, à tel point que dès qu'un fabricant présente un nouveau modèle, l’autre réagit presque instantanément.

Il y a quelques semaines, nous mettions à l’essai le BMW X6 2020. Maintenant, place à son principal concurrent, le GLE coupé.

Le BMW X6 dans sa mire
Comme le X6 qui est basé sur un X5, le GLE coupé s’inspire du GLE empruntant à la fois son architecture et ses groupes motopropulseurs. Il arbore une silhouette plus distinguée et sportive.

Pour le marché nord-américain, on peut imaginer que le GLE coupé sera motorisé par les mêmes blocs que le GLE, un quatre cylindres turbo de 2 litres (255 chevaux et 273 lb-pi) pour le GLE 350 et un six cylindres turbo de 3 litres associé à un système d’hybridation légère de 48 volts (362 chevaux et 369 lb-pi) pour le GLE 450.

Les deux moteurs seraient jumelés à une boîte automatique à neuf rapports, avec la transmission intégrale 4MATIC offerte de série.

Toutefois, notre période d’essai nous permettra plutôt de mettre à l’épreuve la motorisation diesel hybride rechargeable, prévue uniquement pour le marché européen pour l’instant. Une telle configuration permet au GLE de rouler jusqu’à 100 km sans consommer de carburant grâce à sa batterie de 31,2 kWh.

Et pour compléter le tout, nous aurons la chance d’essayer la déclinaison AMG GLE 53 4MATIC+ dotée d’un six cylindres turbo de 3 litres, mais plus puissant (435 chevaux et 383 lb-pi de couple). Celui-ci est également associé au système d’hybridation légère EQ boost, permettant d’augmenter temporairement la puissance et le couple à 455 chevaux et 567 lb-pi. Bref, de quoi intimider le BMW X6 M50i 2020!

Comme vous pouvez le constater, nous aurons beaucoup de choses à couvrir lors de cet événement. Rendez-vous sur le site du Guide de l’auto très bientôt pour notre compte-rendu complet.

Ford contre Ferrari : la vraie histoire

Le nouveau film Ford contre Ferrari relate l’histoire de Carroll Shelby et Ken Miles, dont l’association consiste à déstabiliser Ferrari à la célèbre course des 24h du Mans. Une excellente version très immersive et hollywoodienne s’il en est une, qui ne contient peut-être pas tous les faits dont l’histoire est témoin.

Désirant devenir un chef de file en course automobile, Ford fait une offre d'achat à Ferrari. Après de longues négociations, Enzo Ferrari décide finalement de ne pas signer d'entente avec Ford. Furieux, le grand patron de Ford prend la décision de créer sa propre voiture de course pour aller battre Ferrari sur son propre terrain de jeu, aux 24h du Mans. Ainsi naissait la Ford GT40.

Le journaliste du Guide de l’auto Gabriel Gélinas, qui a également été pilote puis instructeur-chef à l'École de pilotage Jim Russell au Circuit Mont-Tremblant, nous explique tous les détails dans le cadre de cet épisode du balado Au Volant.

Bonne écoute!