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Pneus d’hiver obligatoires : n’oubliez pas, la date a changé!

Depuis plus de 10 ans, les Québécois doivent obligatoirement chausser leur voiture de pneus d’hiver durant la saison froide.

Cela dit, la date limite pour faire installer ses pneumatiques d'hiver a changé en 2019 et certaines personnes ne semblent toujours pas au courant! On vous rappelle donc que la date limite est désormais fixée au 1er décembre, et non au 15 décembre comme c'était le cas auparavant.

Les pneus d'hiver devront ensuite demeurer en place jusqu’au 15 mars inclusivement, après quoi il sera légal de retourner vers des pneumatiques estivaux.

Rappelons que ces dates représentent des limites établies par la loi, et non pas une suggestion. Il est plutôt conseillé de faire installer des pneus d’hiver sur sa voiture dès la fin du mois d’octobre et de ne pas les faire retirer avant la fin du mois d’avril.

Rappelez-vous que l’hiver arrive souvent sournoisement. Et au printemps, quand on croit que la neige est finalement derrière nous, Dame Nature a souvent une dernière tempête dans sa manche!

En vidéo: déjà le temps de penser aux pneus d'hiver

Toyota veut régler sa pénurie de batteries pour véhicules hybrides

Le nerf de la guerre dans le marché des véhicules hybrides et électriques, ce sont les batteries. On parle de leur capacité et de leur performance, bien sûr, mais aussi de leur production à grande échelle et à un coût raisonnable.

Au début de l’année, Toyota et Panasonic ont annoncé la création d’une société commune employant plus de 5 000 personnes, Prime Planet Energy & Solutions, en vue de fabriquer des batteries au lithium-ion de véhicules électriques, principalement pour le Japon, la Chine et l’Europe.

En Amérique du Nord, comme vous le savez, Toyota ne vend pas encore de tels véhicules, uniquement des hybrides. Et le nombre de modèles au sein de la gamme ne fait que croître – pensons aux RAV4 hybride et RAV4 Prime ainsi qu’aux tout nouveaux Venza et Sienna 2021, de retour en version hybride exclusivement. Comment faire pour éviter d’autres pénuries et des retards de livraison?

Eh bien, bonne nouvelle : le constructeur japonais vient d’annoncer qu’il élargit son partenariat avec Panasonic afin de produire plus de batteries prismatiques au lithium-ion pour véhicules hybrides.

L’usine du second située dans la préfecture de Tokushima, au Japon, aura la capacité d’en fabriquer environ 500 000 par année à compter de 2022. Bon, ce n’est pas exactement un remède à court terme, mais les amateurs de Toyota et Lexus peuvent quand même s’en réjouir.

« L’électrification de l’automobile est essentielle pour relever les défis de la pollution atmosphérique et du réchauffement de la planète. Le marché mondial des véhicules électriques va continuer à croître rapidement, alors cette expansion de notre capacité de production va nous permettre de gérer la demande grandissante pour des batteries prismatiques au lithium-ion destinées aux véhicules hybrides », peut-on lire dans le communiqué de Prime Planet Energy & Solutions.

En vidéo : deux nouveaux modèles hybrides arrivent chez Toyota

Jaguar XF 2021 : du renfort pour survivre

La Jaguar XF n’a ni le prestige de ses rivales allemandes ni la valeur de revente d’une berline japonaise comme la Lexus ES. En fait, comme le montrent ses chiffres de ventes anémiques, elle est pratiquement tombée dans l’oubli depuis sa refonte pour l’année-modèle 2016.

Un an après la compacte XE et tout juste après le multisegment F-PACE, c’est toutefois au tour de la XF de recevoir une bonne mise à jour pour 2021 dans l’espoir de convaincre plus d’acheteurs. Et il était temps, car les Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes-Benz Classe E ont toutes été modernisées récemment.  

Sur le plan du design, la berline intermédiaire de Jaguar adopte elle aussi de nouveaux phares à DEL amincis qui intègrent des feux de jour redessinés en double « J ». La calandre présente un nouveau grillage losangé et chromé pour un style plus haut de gamme.

Les prises d’air au bas du pare-chocs avant sont plus grandes et un ensemble de garnitures au fini noir lustré est disponible en option si vous recherchez un look sombre et agressif. De nouvelles jantes de 19 et 20 pouces s’ajoutent également au menu.

À l’intérieur de la Jaguar XF 2021, le décor s’embellit et devient plus techno, notamment avec un nouvel écran central tactile HD de 11,4 pouces logé dans un cadre en magnésium au fini noir satiné. Bien sûr, cet écran est propulsé par le nouveau système d’infodivertissement Pivi Pro, qui propose des menus simplifiés et des mises à jour logicielles à distance.

Notons par ailleurs l’ajout de boiseries et de garnitures métalliques, le nouveau sélecteur de vitesses et la console centrale redessinée qui se fond mieux avec la planche de bord. Les sièges avant ont été revus afin de procurer plus de confort et de soutien, tandis qu’un éclairage ambiant optionnel permet de varier l’atmosphère à bord.

Sur la route, attendez-vous à une conduite plus silencieuse grâce au dispositif d’atténuation active du bruit. L’équipement de sécurité a aussi été bonifié, par exemple avec un système de visualisation périmétrique en 3D inclus de série.

Enfin, les moteurs turbocompressés à quatre cylindres de 247 et 296 chevaux reviennent au même titre que la boîte automatique à huit rapports, mais le V6 surcompressé de 380 chevaux a été abandonné, ce qui va priver les acheteurs potentiels d’une option réellement performante. Au Canada, seul un rouage intégral sera offert, comme dans le passé.

Les prix de la Jaguar XF 2021 seront annoncés à l’approche de sa mise en vente vers la fin de l’hiver ou le début du printemps. Le modèle sortant débute à 65 100 $.

Plus de véhicules électriques chez Mercedes, mais pour quand?

Le Mercedes-Benz EQC n’est pas encore en vente sur le marché canadien (son arrivée a été retardée au début de 2021), mais le constructeur allemand a des plans bien précis pour sa future gamme de véhicules électriques. Et il vient de nous donner de plus amples détails.

Ainsi, après les VUS compacts EQC et EQB, le multisegment sous-compact EQA, la grande berline EQS (basée sur le sensationnel concept Vision EQS) et le fourgon électrique EQV, Mercedes-Benz prépare une berline intermédiaire appelée EQE, un VUS intermédiaire EQE et un VUS pleine grandeur EQS – tous construits à partir d’une architecture spécialement dédiée aux véhicules électriques.

Grâce à un investissement de 10 milliards € (environ 15,7 milliards $), le fabricant de Stuttgart compte offrir au moins 10 modèles EQ d’ici la fin de 2025.

Pendant ce temps, les sous-marques AMG et Maybach vont commencer à s’électrifier elles aussi. Même chose pour l’emblématique 4x4 de Classe G, comme nous vous l’avons annoncé précédemment.

Bon nombre de ces modèles, dont l’EQS qui servira de porte-étendard, sont présentement soumis à une panoplie de tests pour compléter leur développement.

La production se fera en Allemagne et, dans certains cas, en Chine et aux États-Unis (Alabama). La grosse question est : combien de ces véhicules se retrouveront chez les concessionnaires nord-américains et à partir de quand?  En Europe, on parle de lancements successifs en 2021, 2022 et 2023, mais comme l’exemple de l’EQC nous a montré, il faudra être plus patient ici.  

À plus long terme, l’objectif de Mercedes-Benz est que les véhicules hybrides et 100% électriques représentent plus de la moitié de ses ventes totales d’ici 2030 et que l’ensemble de sa gamme soit carboneutre d’ici 2039.

En vidéo : Sur la route avec le Mercedes-Benz EQC

Le Salon de l’auto de Québec 2021 est annulé

La pandémie de COVID-19 continue de frapper l’industrie automobile. Cette fois, c’est le salon de l’auto de Québec qui écope.

Trois semaines après l’annonce que le Salon de l’auto de Montréal sera remplacé par une édition virtuelle en janvier, l’événement prévu au Centre de foires d’Expocité en mars 2021 vient d’être annulé.

La durée des préparatifs combinée à la trop grande incertitude qui plane sur les mesures sanitaires qui seront nécessaires à ce moment explique cette décision.

« La protection des visiteurs et la qualité de l’expérience offertes demeurent au cœur de nos préoccupations. Il serait irréaliste de produire un Salon international de l’auto de Québec aussi grandiose que par les années passées tout en respectant les mesures sanitaires prescrites par la Santé publique », affirme dans un communiqué le directeur général du Salon de l’auto de Québec, Charles Drouin.

L’annulation de cette classique de la semaine de relâche, qui attire environ 70 000 visiteurs et génère près de 4,7 millions $ en retombées économiques, fera mal à la région de la capitale, mais tous les espoirs ne sont pas perdus pour les amateurs de voitures. Les organisateurs travaillent actuellement à l’élaboration d’un plan B dont les détails seront dévoilés sous peu, promet-on.

« Le mois de mars est un mois très important pour l’industrie automobile de la grande région de Québec et soyez assurés que nous allons participer au rayonnement de cette dernière », ajoute Charles Drouin.

Volvo XC40 Recharge : le VUS 100% électrique arrive bientôt au pays

Le Volvo XC40 Recharge à motorisation électrique sera disponible en concessions au pays dès le quatrième trimestre de 2020 en tant que modèle 2021.

Cela signifie que les premiers exemplaires devraient être acheminés vers les concessionnaires canadiens de la marque au cours des prochains jours et que le prix du VUS compact à motorisation électrique sera annoncé très prochainement.

Le Volvo XC40 Recharge P8 est assemblé à l’usine Volvo de Ghent en Belgique, laquelle produit également le XC40 à moteur thermique, cette variante électrique du VUS de la marque suédoise étant élaborée sur la plateforme Compact Modular Architecture (CMA) servant également le XC40 à moteur conventionnel. La plateforme CMA a été conçue dès le départ pour convenir à la fois à des véhicules à motorisation thermique, hybride ou électrique, selon Volvo. Incidemment, cette plateforme sert également de base à la Polestar 2 à motorisation électrique.

Batterie de 78 kWh

Le Volvo XC40 Recharge est animé par deux moteurs électriques, un pour chaque train de roues ce qui signifie que cette variante devient de facto une intégrale, lesquels sont alimentés par une batterie d’une capacité de 78 kWh. La recharge sur secteur peut se faire au moyen d’une borne de recharge rapide de 150 kW jusqu’à 80% de sa capacité en 40 minutes, sur une borne de niveau 2 conventionnelle ainsi que sur une prise de 120 volts, mais le constructeur n’a pas précisé le temps de recharge sur ces deux derniers types de courant.

Volvo fournit un câble de recharge, d’une longueur de deux mètres, pouvant être branché à une prise de 240 ou de 120 volts, lequel est remisé dans le frunk, soit le compartiment de rangement localisé sous le capot avant du véhicule. La masse de la batterie affecte inversement le poids du XC40 Recharge P8 qui affiche près de 500 kilos de plus à la pesée qu’un XC40 T5 à moteur à essence. L’autonomie est annoncée à 400 kilomètres selon le protocole World Light-vehicle Testing Procedure (WLTP), lequel est toutefois plus optimiste que la réalité.

402 chevaux et 486 livres-pied de couple

La puissance combinée des deux moteurs électriques est équivalente à 402 chevaux, alors que le couple maximal, disponible dès l’accélération initiale, est chiffré à 486 livres-pied ce qui devrait permettre au XC40 Recharge P8 de décoller avec aplomb malgré sa masse plus élevée.

Le style de la carrosserie est très similaire à celui d’un XC40 conventionnel, la variante Recharge P8 se démarquant par sa calandre spécifique avec logo de la marque intégrant les capteurs du système d’aides électroniques à la conduite Avanced Driver Assitance Systems (ADAS).

Pas de bouton de démarrage

L’habitacle du XC40 Recharge P8 est en tous points conforme à celui d’un XC40 conventionnel, à l’exception du bouton de démarrage qui est absent ici. En lieu et place, un capteur logé sous le siège du détecte la présence du conducteur à bord et commande l’activation des divers systèmes de la voiture.

Par la suite, le conducteur doit appuyer sur la pédale de freins et déplacer le levier de vitesses à Drive ou Reverse pour mettre le véhicule en route. Le système de télématique Sensus est ici remplacé par une nouvelle interface développée par Android permettant d’accéder aux fonctionnalités Google Automotive Services, et ainsi d’activer Google Maps ou Spotify, entre autres, simplement en disant « Hey Google » avant de passer une commande vocale.

Cela signifie aussi que les mises à jour de ce système de télématique Android se feront automatiquement et sans-fil, exactement comme sur un téléphone intelligent. La présence de la batterie dans le plancher du véhicule signifie aussi que le volume d’espace intérieur du XC40 Recharge P8 est à toutes fins pratiques identique à celui d’un XC40 conventionnel, le volume d’espace cargo étant même légèrement bonifié par la présence du compartiment de rangement sous le capot avant.

Un XC20 électrique en vue?

Volvo a déjà fait part de ses intentions de lancer un nouveau véhicule à motorisation électrique à toutes les années d’ici à 2025, et il semble que le constructeur suédois s’apprête à développer un nouveau VUS XC20 à motorisation électrique aux dimensions plus compactes que celles du XC40 Recharge P8.

Ce nouveau véhicule sera élaboré sur une nouvelle architecture, spécifique aux véhicules électriques, appelée Sustainable Experience Architecture (SEA), laquelle a été présentée en première mondiale par le constructeur chinois Geely au récent Salon de l’Auto de Pékin.

Volvo faisant partie du portefeuille des marques de ce géant de l’automobile chinois, il serait logique que la marque suédoise profite de cette synergie qui lui permettrait d’offrir un nouveau VUS à motorisation électrique à peu de frais dans un horizon relativement court. Histoire à suivre…

En vidéo: Antoine Joubert présente la nouvelle Polestar 2

Honda Clarity 2020 : la perle rare

Parmi les véhicules hybrides rechargeables, la Honda Clarity reste peu connue. Elle se distingue néanmoins par une importante autonomie électrique et, tristement, par une diffusion très limitée.

Au fil des ans, à mesure que se développent de nouveaux créneaux dans le marché automobile, certains véhicules deviennent des modèles phares. Ce fut le cas de la Chevrolet Volt, qui a popularisé les motorisations hybrides rechargeables. Son retrait inopiné du marché, en 2019, n’a toutefois pas fait chuter l’intérêt à l’égard de ce type de véhicule puisque plusieurs modèles concurrents avaient fait leur apparition. On pense ici surtout à la Toyota Prius Prime, au Mitsubishi Outlander PHEV et à la Honda Clarity, une perle rare.

Cette Honda ressemble à une perle, en effet, à cause de son autonomie électrique qui est parmi les plus importantes dans sa catégorie. Mais cette perle demeure rare puisque son constructeur en vend peu. Très peu.

En 2019, Honda a livré tout juste 912 Clarity au Canada. Durant la même période, Toyota et Mitsubishi ont respectivement écoulé 6 658 Prius Prime et 4 341 Outlander PHEV. En matière de voitures de taille intermédiaire, Honda met plutôt l’accent sur l’Accord, un modèle de dimensions comparables vendu à hauteur de 11 381 exemplaires l’an dernier.

Il faut reconnaître que les véhicules hybrides rechargeables n’ont pas encore la cote auprès des consommateurs. Bon nombre d’entre eux ne comprennent pas ce qui les différencie des véhicules hybrides ordinaires — ceux que l’on ne peut pas recharger soi-même. De plus, ils sont relativement coûteux.

N’empêche qu’en matière d’électrification des transports, actuellement, l’hybride rechargeable offre pour certains automobilistes le meilleur de deux mondes : une autonomie électrique adaptée aux besoins des citadins et la présence d’un moteur à essence qui, par l’autonomie accrue qu’il procure, élimine la hantise d’une batterie à plat!

Autonomie attrayante

Les cotes de la Clarity en matière d’autonomie sont d’ailleurs prometteuses. Honda assure qu’elle peut parcourir jusqu’à 76 km en mode électrique. C’est plus qu’une Prius Prime (40 km) ou un Outlander PHEV (35 km). Or, si l’on se fie à Statistiques Canada qui affirmait en 2016 que 89 % des Canadiens font un trajet aller-retour quotidien inférieur à 60 km pour aller au travail, cette berline pourrait convenir à tout ce beau monde.

De plus, en mode hybride, son autonomie atteint 547 km. Ainsi, pour aller de Montréal à Percé, on arrêtera occasionnellement aux stations-service pour faire le plein du petit réservoir à essence de 26,5 L, puis la Honda pourra reprendre la route, même si sa batterie n’a pas été rechargée. Le soir venu, 2,5 h suffiront à la recharger avec une borne de 240 V, sinon il faut une douzaine d’heures à partir d’une prise murale de 120 V… le temps de faire dodo. En somme, pour profiter de l’électrification aujourd’hui, c’est la formule antistress par excellence!

Encore faut-il résoudre une question cruciale : quel modèle électrifié de Honda doit-on choisir entre la Clarity ou l’Accord hybride? On a là deux berlines à trois volumes de taille comparable qui sont aussi puissantes et frugales l’une que l’autre. D’une puissance nette de 212 ch, toutes deux permettent à leur conducteur de passer de 0 à 100 km/h en 8 s environ, une accélération honorable pour une berline à vocation familiale. Quant à leurs cotes de consommation, elles sont très proches, du moins lorsqu’on les utilise en mode hybride, donc sur de longs parcours. Les cotes légèrement inférieures de l’Accord hybride lui donnent même un petit plus : le site ÉnerGuide lui attribue une consommation moyenne de 5,0 L/100 km, alors que la Clarity ferait 5,6 L; un écart sans doute justifié par les 300 kg additionnels qui la tarent.

Pour arriver à pareils résultats, Honda fait usage de deux groupes motopropulseurs mixtes différents. La Clarity dispose d’un 4 cylindres de 1,5 L et 103 ch, une variante atmosphérique du moteur suralimenté servant aux Accord d’entrée de gamme. Comme la Volt, cette Honda est une hybride « en série ». Son moteur à essence sert donc généralement de génératrice et produit l’électricité nécessaire au moteur électrique lorsque la charge de sa batterie de 17 kWh est à son minimum. La mise en marche de ce moteur peut paraître soudaine et engendre des hausses de régime intenses qui rappellent les... petites génératrices Honda que l’on utilise à la maison ou au chalet!

Pour sa part, l’Accord hybride est une hybride « parallèle » qui fonctionne comme une Toyota Prius. Son 4 cylindres atmosphérique de 2,0 L et 143 ch est jumelé à un moteur électrique alimenté par une « petite » batterie de 1,3 kWh et c’est leur action combinée ou séparée qui anime la voiture. Ces deux voitures ont d’ailleurs recours au même moteur électrique de 181 ch (136 kW) et à une boîte de vitesses automatique à variation continue qui transmet la puissance aux roues avant.

Une affaire de calcul

Au moment d’écrire ces lignes, Honda offrait l’Accord hybride 2020 à partir de 34 705 $ et la Clarity 2021 pour 44 505 $ (48 505 $ pour la version Touring, plus cossue). De plus, contrairement à l’Accord hybride, la Clarity était admissible aux incitatifs proposés par les deux paliers de gouvernement. Totalisant 13 000 $ dans le cas d’un achat (8 000 $ du Québec et 5 000 $ du Canada), ils rendent la Clarity moins chère qu’une Accord hybride d’entrée de gamme!

Avec un prix dans la basse trentaine et une autonomie électrique correspondant aux besoins de nombreux citadins, la Clarity peut paraître désirable malgré son allure insolite. Un détail qui paraît secondaire lorsque l’on constate qu’elle a un habitacle aussi spacieux que celui d’une Accord et un coffre procurant un volume utile comparable (439 L contre 473).

Mais en marge de ces deux modèles, il y a l’Accord ordinaire, qui affiche des prix et des taux de financements très alléchants. Pour certains acheteurs, une version LX d’entrée de gamme à boîte automatique offerte à partir de 28 705 $ (7,2 L/100 km) conviendra parfaitement. Car l’achat d’une auto, ça reste d’abord et avant tout une affaire de calcul.

Et puis, les Clarity sont rares. Les concessionnaires les reçoivent au compte-gouttes, ce qui décourage les gens. Par ailleurs, on s’explique mal cette hausse de prix considérable des modèles 2021. Comparativement aux modèles 2020, leurs prix ont bondi d’environ 4 000 $. Pourtant, en scrutant la fiche technique de ces « nouveautés », on constate que rien n’a changé, si ce n’est d’un détail. Une couleur qui a disparu du nuancier de la Clarity Touring : le vert nacré appelé Forêt au clair de lune...

En vidéo: le Circuit électrique, comment ça fonctionne?

Jeep fête ses 80 ans avec des éditions spéciales

L’année-modèle 2021 coïncide avec les 80 ans de Jeep et pour une marque aussi riche en tradition, l’occasion est trop belle pour ne pas la souligner.

Ainsi, chaque modèle de la gamme ajoute une édition 80e Anniversaire dotée de plusieurs caractéristiques uniques. Leur arrivée chez les concessionnaires se fera plus tard cet automne.

« Après 80 ans, Jeep demeure fidèle au VUS original en continuant d’offrir des performances tout-terrain légendaires qui permettent de vivre une foule d’aventures, a déclaré Jim Morrison, directeur de la marque Jeep en Amérique du Nord. Nous sommes heureux de lancer ces modèles 80e Anniversaire qui proposent un look unique, un excellent rapport qualité-prix ainsi qu’une panoplie de dispositifs de sécurité et de technologie. »

Jeep Wrangler Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 44 835 $ (Sport S) ou 52 685 $ (Sahara)

  • Roues de 18 pouces de couleur Granite cristal
  • Pneus tout-terrain Bridgestone Dueler 255/70R18
  • Garnitures de calandre et de phares de couleur Gris neutre métallique
  • Élargisseurs d’ailes assortis à la carrosserie
  • Écussons commémoratifs « 80th Anniversary »
  • Sièges en tissu noir avec motif à losange et inscription « 80th Anniversary »
  • Coutures Tungstène clair et garnitures de planche de bord Bronze anodisé
  • Accès sans clé (Sahara)
  • Tapis de plancher en berbère avec coutures Tungstène clair
  • Ensemble Temps froid incluant sièges avant chauffants, volant chauffant et démarreur à distance (Sahara)
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation
  • Système audio haut de gamme Alpine

Jeep Gladiator Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 52 635 $ (Sport S) ou 56 635 $ (Overland)

  • Roues de 18 pouces de couleur Granite cristal
  • Pneus tout-terrain Bridgestone Dueler 255/70R18
  • Garnitures de calandre et de phares de couleur Gris neutre métallique
  • Élargisseurs d’ailes assortis à la carrosserie
  • Écussons commémoratifs « 80th Anniversary »
  • Sièges en tissu noir avec motif à losange et inscription « 80th Anniversary »
  • Coutures Tungstène clair et garnitures de planche de bord Bronze anodisé
  • Accès sans clé (Overland)
  • Tapis de plancher en berbère avec coutures Tungstène clair
  • Ensemble Temps froid incluant sièges avant chauffants, volant chauffant et démarreur à distance (Overland)
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation
  • Système audio haut de gamme Alpine

Jeep Grand Cherokee Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 59 690 $

  • Roues de 20 pouces de couleur Granite cristal
  • Toit ouvrant électrique
  • Écussons commémoratifs « 80th Anniversary »
  • Sièges en cuir Nappa noir avec insertions perforées et coutures Tungstène clair
  • Garnitures intérieures Noir lustré et Bronze anodisé
  • Ensemble ProTech II incluant alerte de collision avant avec freinage automatique, aide au stationnement ParkSense, régulateur de vitesse adaptatif avec arrêt et départ, avertisseur de sortie de voie LaneSense avec aide au maintien dans la voie, essuie-glaces à capteurs de pluie et aide au freinage avancée
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation

Jeep Cherokee Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 40 990 $ (4x4)

  • Roues de 18 ou 19 pouces de couleur Granite cristal
  • Écusson commémoratif « 80th Anniversary »
  • Sièges en cuir haut de gamme avec coutures Tungstène clair
  • Sièges avant à réglages électriques avec support lombaire
  • Climatiseur automatique deux zones
  • Écran d’instrumentation de sept pouces
  • Garnitures intérieures Bronze anodisé, plafond noir et tapis en berbère
  • Surveillance des angles morts et alerte de circulation transversale arrière
  • Aide au recul ParkSense
  • Toit panoramique à deux panneaux
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation

Jeep Compass Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 35 390 $ (4x4)

  • Roues de 19 pouces de couleur Granite cristal
  • Écusson commémoratif « 80th Anniversary »
  • Sièges en cuir avec coutures Tungstène clair
  • Siège du conducteur à réglages électriques avec support lombaire
  • Rétroviseur intérieur à assombrissement automatique
  • Écran d’instrumentation de sept pouces
  • Garnitures intérieures Noir lustré et Bronze anodisé, plafond noir et tapis en berbère
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation

Jeep Renegade Édition 80e Anniversaire 2021
PDSF : 33 340 $ (4x4)

  • Roues de 19 pouces de couleur Granite cristal
  • Écusson commémoratif « 80th Anniversary »
  • Climatiseur automatique deux zones
  • Écran d’instrumentation de sept pouces
  • Garnitures intérieures Bronze anodisé, plafond noir et tapis en berbère
  • Uconnect de 4e génération avec écran tactile de 8,4 pouces et navigation

En studio : Le Jeep Grand Cherokee a-t-il un bon rouage intégral?

Un VUS électrique vietnamien en Amérique en 2021?

Le nom VinFast vous dit quelque chose?

Nous vous avons déjà parlé à deux reprises de ce nouveau constructeur automobile vietnamien, d’abord en septembre 2018 lors du dévoilement de ses deux premiers modèles au Mondial de l’auto de Paris, puis à l’été 2019 quand les livraisons étaient sur le point de débuter dans son marché local.

Cette fois, VinFast revient dans l’actualité parce qu’on apprend que son VUS (ici sur les images) portera le nom de « President », qu’il renfermera un V8 de 420 chevaux signé GM et que sa production sera limitée à 500 exemplaires. Mais surtout, la compagnie annonce son intention de percer le marché américain, et ce, dès l’an prochain!

C’est toutefois un véhicule bien différent qui est prévu. Selon le site Motor1.com, VinFast songe à offrir aux États-Unis un nouveau véhicule électrique qui se trouve encore à l’étape du développement. Les détails sur celui-ci sont extrêmement limités, mais il prendra la forme d’un VUS, de toute évidence.

VinFast, soit dit en passant, est une filiale du plus grand groupe privé du Vietnam, Vingroup, propriété de l'homme le plus riche du pays, le multimilliardaire Pham Nhat Vuong. Ce dernier compte investir plus de 2 milliards $ de sa fortune personnelle pour réaliser son objectif de débarquer en Amérique du Nord.

« Notre plus grand défi est de faire connaître les produits vietnamiens à l’international, explique-t-il dans un communiqué de presse. Pour plusieurs gens dans le monde, le Vietnam est encore et toujours un pays pauvre et peu développé. Nous devrons faire la preuve que nos produits sont le reflet d’un Vietnam dynamique et prospère qui répond aux plus hauts standards de la planète. »

Autrement dit, rien à voir avec ces amateurs vietnamiens qui fabriquent des voitures sport en carton

Si VinFast fait le saut aux États-Unis, le Canada emboîtera-t-il le pas? C’est à suivre.

En vidéo: 10 modèles qui devraient offrir une version électrique

Tesla se réinstallera à Laval

Tesla aura désormais un nouveau point de service à Laval.

C’est ce que l’agence immobilière Trillion, qui était responsable de la vente, nous a appris.

La bâtisse s’est transigée pour la somme de 14 000 000 $. La superficie du terrain s’élève à 252 821 pieds carrés alors que celle du bâtiment s’élève à 127 396 pieds carrés. Le bâtiment construit en 2005 a été rénové en 2018 d’après la fiche de mise en vente.

À cette adresse bien connue des Lavallois, le 3755 Autoroute des Laurentides (H7L 3H7) logeait le commerce de véhicules d’occasion Autos PB. Rappelons qu’en décembre 2016, ALBI le Géant avait annoncé l’acquisition de l’entreprise.

Pour Tesla, il s’agira d’un retour sur l’île de Laval. En effet, le constructeur de véhicules électriques a brièvement logé au 2020 Boulevard des Laurentides en 2014. L’enseigne avait ensuite déménagé au 5350 Rue Ferrier à Montréal après que la concession Premier Fiat Chrysler Dodge Jeep Ram ait fermé.

Ce nouveau point de service à Laval devient donc le troisième dans la province, après ceux de Montréal et de Québec. Des lecteurs nous ont informés que les premiers exemplaires ont déjà commencé à arriver au nouveau point de service lavallois.

En vidéo: Antoine Joubert présente le Tesla Model Y

Confirmé : le Mazda CX-30 Turbo 2021 arrive cet hiver au Québec

La division mexicaine de Mazda avait vendu la mèche la semaine dernière, mais c’est maintenant officiel : le séduisant CX-30 ajoute un moteur turbo à sa gamme, et ce, dès l’année-modèle 2021.

Suivant l’exemple de la Mazda3 avec laquelle il partage sa plateforme et ses motorisations, dont des quatre cylindres atmosphériques de 2,0 litres (155 chevaux) et 2,5 litres (186 chevaux), le nouveau multisegment sous-compact sera disponible lui aussi avec un Skyactiv-G turbocompressé de 2,5 litres.

Ce dernier est capable de générer une puissance de 227 chevaux et un couple de 310 livres-pied avec de l’essence ordinaire ou encore 250 chevaux et un couple de 320 livres-pied avec du super (indice d'octane 93). Pas besoin de vous dire que c’est largement plus que les autres VUS de la catégorie, à moins que l’on inclue la nouvelle MINI Countryman JCW de 301 chevaux.

Avec autant de muscle – et un équipement généreux dans un habitacle raffiné – le Mazda CX-30 Turbo pourra rivaliser sérieusement avec des modèles de luxe comme l’Audi Q3, le BMW X1, le Mercedes-Benz GLA et le Volvo XC40.

Le véhicule comprend aussi de série le rouage intégral i-Activ avec système antipatinage hors route, la suite d’aides à la conduite i-Activsense (incluant le système intelligent d'aide au freinage en marche arrière avec freinage automatique en cas de trafic transversal arrière), le système de reconnaissance des panneaux de signalisation et les phares avec éclairage adaptatif.

En plus de l’insigne « Turbo » sur le hayon, le design extérieur se démarque avec des roues de 18 pouces en alliage d'aluminium noir, de plus gros embouts d'échappement et des boîtiers de rétroviseurs au fini noir lustré.

Le Mazda CX-30 Turbo 2021 sera en vente chez nous en janvier. Son prix débute à 36 250 $.

Sur la route : Mazda CX-30 2020 

Le Salon de l’auto de Montréal sera virtuel en 2021

En raison de l’incertitude quant aux mesures sanitaires en lien avec la COVID-19, l’édition 2021 du Salon international de l’auto de Montréal (SIAM) n’aura pas lieu. Du moins, pas comme c’était planifié.

Initialement prévue du 15 au 24 janvier au Palais des Congrès, l’édition 2021 du Salon de l’auto de Montréal a officiellement été annulée, devenant ainsi une autre victime collatérale de la crise sanitaire.

Cette décision a été prise en tenant compte du fait que les évènements intérieurs rassemblant plus de 250 personnes sont actuellement interdits et que rien n’indique que cela changera au cours des prochains mois.

Le virtuel prend le relais

Afin de ne pas complètement abandonner les consommateurs et les amateurs d’automobile qui attendaient la venue de cet évènement, les organisateurs du SIAM ont annoncé la tenue d’une édition virtuelle du Salon, qui se tiendra du 20 au 24 janvier.

« Il aurait été facile de prendre la décision de simplement sauter une année, mais on tenait à maintenir ce rendez-vous traditionnel au mois de janvier malgré l’absence de l’événement physique », souligne François Boisvert, président du SIAM 2021.

Une plateforme virtuelle permettra aux « visiteurs » de découvrir de nouveaux véhicules grâce à un plan 3D. Il sera également disponible de clavarder avec des représentants durant toute la durée de l’évènement. Ce Salon de l’auto virtuel sera offert gratuitement.

Pour ce qui est du prochain rendez-vous physique au Palais des congrès, ne reste plus qu’à espérer que la COVID-19 ne soit plus qu’un lointain souvenir en janvier 2022!

En vidéo: Le Guide de l'auto au Salon de l'auto de Montréal 2020

Ford Mustang GT 2020 : le V8 dont on ne veut plus se passer

À une époque pourtant pas si lointaine, il était courant de retrouver un V8 sous le capot d’une voiture pleine grandeur, familiale, intermédiaire ou même compacte.

Maintenant que les émissions polluantes et la consommation d’essence sont d’éternels enjeux dans la conception et le développement d’une automobile, ces moteurs ont laissé leur place à de bien plus petites cylindrées.

Néanmoins, la Ford Mustang persiste et conserve jalousement son V8, pour le plus grand plaisir des puristes. On l’a mise à l’essai et voici nos impressions.

Un V8 génial

Si la Mustang est livrée de série avec un moteur turbocompressé à quatre cylindres, elle respecte la tradition en proposant un V8 de 5,0 L en option. Les accélérations sont plus que vives et les reprises sont époustouflantes et littéralement décoiffantes. Avec une puissance de 460 chevaux et un couple de 420 livres-pied sous le pied droit, ce n’est pas étonnant.

Il impressionne, certes, par son rendement, mais également par sa sonorité. À bord d’un cabriolet, on le ressent encore plus. En effet, lorsque l’on enclenche le mode de conduite Sport plus via la commande rappelant celles utilisées en aviation, on transforme carrément le système d’échappement. Celui-ci gronde, rugit et ne demande qu’à s’exprimer. Et ça, on en raffole.

Une désagréable transmission à dix vitesses

Si les moteurs V8 sont de plus en plus rares, il en est de même pour les transmissions manuelles. Et heureusement, la Mustang continue d’être offerte avec une boîte manuelle à six rapports. Bien étagée et précise, elle rend sa manipulation fort agréable.

En revanche, on ne peut en dire autant de la transmission automatique à dix rapports - il y en a assurément quatre de trop… - qui équipait notre véhicule d’essai. En plus d’être constamment hésitante - avec autant de choix, le contraire étonnerait ! -, elle donne de nombreux à-coups à la rétrogradation. Elle donne l’impression d’une boîte bâclée et dont la programmation a été effectuée à la va-vite. Franchement, cette transmission est carrément un handicap pour cette voiture aux qualités pourtant nombreuses.

Un confort à souligner

Contrairement à certaines autos sport, le confort n’a pas été négligé dans le cas de la Mustang. On peut parcourir de longues distances à bord sans avoir forcément à prendre un rendez-vous chez le massothérapeute.

Le tout s’explique par ses suspensions qui ne sont pas trop fermes, mais surtout par ses sièges en cuir dont le confort est remarquable. Pour une voiture sport, ne l’oublions pas.

Or, c’est seulement vrai pour les baquets à l’avant, car à l’arrière, le confort est totalement absent. Le dégagement pour les jambes est nettement insuffisant et celui pour la tête est carrément inexistant une fois le toit en place. D’ailleurs, le toit électrique est facile à actionner. Tout compte fait, la Mustang décapotable est un bolide fort agréable… à condition de s’asseoir à l’avant.

Une consommation raisonnable

Tout est relatif. Voilà le mot d’ordre avant de grimper dans les rideaux, car il est évident qu’une bagnole sport de 460 chevaux ne sera pas le véhicule le plus frugal qui soit. Au cours de notre période d’essai d’environ 1 000 kilomètres, l’ordinateur de bord a enregistré une moyenne de 13,3 L/100 km, ce qui est fort remarquable. À titre indicatif, Ressources naturelles Canada annonce une consommation, en conduite combinée, de 12,9 L/100 kilomètres.

Une facture salée ou non

La gamme de la Mustang est si étendue que l’on peut en obtenir une selon ses désirs aussi rationnels ou passionnels soient-ils. En effet, le coupé EcoBoost est offert à partir d’un peu moins de 31 000 $ alors que le prix de base de la Shelby GT500 frôle les six chiffres.

En ce qui concerne la version décapotable, il faut minimalement allonger un peu plus de 35 000 $ pour en obtenir une copie. La facture grimpe à près de 47 000 $ dans le cas d’une version GT à moteur 5,0 L décapotable.

En conclusion, s’il est souvent bien vu d’être en avance sur son temps, n’hésitez pas à demeurer conservateur lorsque vous commanderez votre étalon. Choisissez le V8 et jumelez-le avec l’excellente transmission manuelle. Ainsi, si vous avez des regrets, vous pourrez au moins les brûler en même temps que vos pneus arrière. 

En vidéo: Ford Mustang GT ou GT350?

La Audi S3 en approche pour 2021

Audi a confirmé l’arrivée prochaine de la nouvelle S3, élaborée sur la structure de la récente A3.

Comme c’est souvent le cas avec la marque d’Ingolstadt, la S3 sera d’abord lancée sur le marché européen dès le début d’octobre 2020 en variantes berline et Sportback, et elle sera commercialisée au Canada, en berline seulement, vers le troisième trimestre de 2021, soit un an plus tard.

Par rapport à la berline A3, la caisse de la S3 est abaissée de 15 millimètres et, même si les deux voitures partagent une silhouette avec flancs concaves et arborent toutes les deux le sigle de quatre anneaux sur leurs portières arrière, la S3 se démarque par une calandre Singleframe de type nid d’abeille avec inserts d’aluminium, des rétroviseurs latéraux au look alu, ainsi que par les quatre tubulures d’échappement, entre autres.

Audi propose également une version Edition One de la S3, laquelle se distingue par le remplacement des éléments en alu par d’autres rappelant la fibre de carbone. Les jantes en alliage de la S3 mesurent 18 pouces, mais les Edition One roulent sur des jantes de 19 pouces.

305 chevaux et 295 livres-pied de couple

Sous le capot de la S3, on retrouve le moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 305 chevaux et 295 livres-pied de couple grâce, notamment, à une pression de suralimentation portée à 1,8 bar et un échangeur de chaleur, ce qui permet à cette mouture plus sportive d’abattre le 0-100 km/h en 4,8 secondes. La boîte est une automatique à sept rapports avec paliers de commande au volant, et le rouage intégral se présente sous la forme d’un embrayage multidisque capable de varier la répartition du couple jusqu’à 100% vers l’arrière ou l’avant.

Une direction électromécanique progressive

La S3 est également dotée d’une direction électromécanique progressive, laquelle varie l’assistance en fonction de la vitesse, alors que le freinage sélectif des roues, commandé par le système de contrôle électronique de la stabilité, permet de mieux inscrire la voiture en virage lors de la conduite sportive.

À cela, les ingénieurs ont ajouté un contrôleur de la dynamique agissant à la fois sur les calibrations du rouage intégral, les amortisseurs pilotés et la direction afin d’adapter le comportement routier de la S3 qui est, bien évidemment, munie du système Audi Drive Select paramétrable sur plusieurs modes de conduite.

Un habitacle numérique

La S3 peut être déverrouillée avec un téléphone intelligent apparié à la voiture et, comme les plus récents véhicules de la marque, elle présente un habitacle numérique avec cockpit virtuel de série et affichage à tête haute offert en option. Le sélecteur de vitesse prend la forme d’un tout petit levier de commande et les sièges sont recouverts d’un tissu produit à partir de bouteilles en plastique recyclées.

Le Guide de l’auto aura l’occasion de conduire la nouvelle S3 peu avant sa venue sur notre marché, date à laquelle nous pourrons vous livrer nos impressions de conduite de cette variante plus performante de la A3 qui sera suivie par l’arrivée de la prochaine RS 3, laquelle devrait conserver son moteur cinq cylindres turbocompressé dont la sonorité est aussi atypique qu’expressive.

En vidéo: Sur la route avec la Audi RS 6 Avant 2020

Hyundai dévoile son nouveau Tucson 2022

Avec un peu plus de 7 millions d’unités vendues dans le monde depuis son arrivée en 2004, le Hyundai Tucson est un VUS d’une importance capitale pour Hyundai. 

Rival direct des Honda CR-V, Toyota RAV4 et Nissan Rogue de ce monde, le Tucson sera entièrement renouvelé pour l'année-modèle 2022. Et si l'on se fie à son design, Hyundai n'a visiblement pas fait les choses à moitié!

Ce nouveau modèle de quatrième génération se distingue nettement du Tucson actuel. Hyundai souhaite se démarquer sur le plan du design dans une catégorie où la concurrence est nombreuse. Qu’on aime ou pas cette nouvelle approche, il faut reconnaître que ce nouveau dessin est très distinctif.

Beaucoup plus complexe qu’avant, la carrosserie compte énormément de lignes qui semblent toutes se rejoindre au niveau des portières avant. La calandre et les phares semblent être faits d’un bloc, Hyundai précise d’ailleurs que ces derniers deviennent invisibles lorsqu’ils sont éteints.

À l’arrière, les feux sont beaucoup plus agressifs qu’avant, et ne sont pas sans rappeler ceux de la Ford Mustang, auxquels on aurait retiré une barre verticale.

Les modifications sont également très nombreuses à l’intérieur, avec deux arrondis de part et d'autre de l’habitacle qui se rejoignent au milieu du tableau de bord, de chaque côté de l’écran central. Mesurant 8 pouces, ce dernier reçoit une interface modernisée mais ne possède plus de boutons de réglage. Espérons que ce retrait ne rendra pas le système multimédia moins intuitif. Bonne nouvelle, il est désormais possible de jumeler deux téléphones en même temps, une fonctionnalité qui devient incontournable dans l’industrie.

Face au conducteur, on retrouve un autre écran de 10,25 pouces dont l’affichage n’a plus rien à voir avec le modèle actuel qui utilisait des aiguilles dans des cadrans.

Hyundai annonce également une qualité de finition nettement améliorée, dont la couleur intérieure peut être choisie parmi 64 teintes différentes. Plus important, le volume de chargement s’élève à 1 096 litres, mais Hyundai n'a pas précisé si ce chiffre était avec la deuxième rangée en place ou abaissée. Si ce volume a été atteint avec les sièges arrière en place, cela rapprocherait le Tucson des meilleurs VUS compacts du segment.

Enfin, Hyundai annonce un système évolué de recyclage de l’air, capable de détecter lorsque l’air extérieur est très pollué et d'agir en conséquence.

Deux moteurs, dont un hybride

Le Tucson 2022 sera livrable avec deux moteurs. Le premier est un quatre cylindres de 2,5 litres développant 190 chevaux et 182 lb-pi. Il est accouplé à une transmission automatique qui compte 8 rapports.

Du côté du groupe motopropulseur hybride, on peut compter sur un moteur 1,6 litre turbocompressé et une motorisation électrique. Deux versions sont prévues, une hybride et une hybride rechargeable. Au moment d’écrire ces lignes, Hyundai n’a pas communiqué beaucoup d’informations, mais on sait tout de même que la puissance et le couple combinés du modèle hybride s’élèvent respectivement à 230 chevaux et 258 lb-pi. Le modèle hybride rechargeable, probablement doté d'une motorisation électrique majorée, profite de 265 chevaux. En revanche, le couple maximum n'a pas encore été dévoilé.

La tenue de route n’a pas été oubliée avec un système baptisé E-Handling censé améliorer la réponse de la direction et la stabilité dans des conditions difficiles. Les équipements de sécurité active les plus sophistiqués sont également disponibles, mais Hyundai n’a pas encore précisé lesquels seront livrés de série ou en option.

Dernière information importante, le constructeur coréen a expliqué qu’un modèle à tendance sportive N Line arrivera dans la gamme à une date ultérieure.

Le nouveau Hyundai Tucson 2022 est déjà en vente en Corée du Sud et sera commercialisé au premier semestre 2021 au Canada.

En vidéo: les 10 VUS neufs les moins chers en 2020

Le Ford Ranger obtient enfin l’ensemble Tremor

À l’instar du grand et costaud Super Duty, la camionnette intermédiaire Ford Ranger se dote maintenant d’un ensemble hors route Tremor pour pouvoir affronter des conditions hors route encore plus difficiles.

Plus performant que l’ensemble FX4 déjà offert, c’est l’option qu’attendaient bien des amateurs pour aller s’amuser dans les mêmes terrains de jeu que les Jeep Gladiator Rubicon, Toyota Tacoma TRD Pro et Chevrolet Colorado ZR2 Bison. Du moins, avant l'arrivée possible du Ranger Raptor!

En quoi consiste le Ford Ranger Tremor 2021? Ça commence avec une suspension surélevée et reliée à de nouvelles jantes de 17 pouces au fini magnétique qui sont chaussées de pneus tout terrain A/TX Continental General Grabber de 32 pouces. Par rapport à la version SuperCrew 4x4 de base, la garde au sol s’accroît de 0,8 pouce pour s’établir à 9,7 pouces, tandis que les angles d’attaque, de surplomb et de départ augmentent respectivement à 30,9 degrés, 24,2 degrés et 25,5 degrés.

Plus précisément, ladite suspension comprend des amortisseurs monotubes FOX 2.0 à réservoirs auxiliaires arrière qui sont réglés pour assurer un meilleur contrôle sur des terrains accidentés, c’est-à-dire avec une détente progressive qui facilite la maîtrise du véhicule. Les ressorts avant et arrière procurent également une meilleure stabilité hors route, sans parler d’un plus grand débattement des roues (6,5 pouces avant et 8,1 pouces arrière). Ford dit aussi avoir réduit la résistance de la barre antiroulis afin d’atténuer les chocs sur les surfaces accidentées et d’améliorer ainsi le confort. 

Notons par ailleurs la présence d’un différentiel arrière autobloquant et d’un système de gestion du terrain qui offre quatre modes de conduite ainsi que la fonction de contrôle en sentier Trail Control. Le système antipatinage a également été recalibré pour de meilleures accélérations dans le gravier.

Physiquement, le Ranger Tremor se démarque davantage avec un pare-chocs avant en acier, des plaques de protection sous le camion, deux nouveaux crochets de remorquage à l’arrière (en plus des deux crochets à l’avant), des moulures plus larges sur les ailes et de nouveaux marchepieds hors route.

La calandre arbore un contour peint magnétique avec des touches de rouge sur les côtés et des barres centrales de couleur noire. Des éléments graphiques optionnels sur le capot et le reste de la carrosserie permettent de modifier encore plus le véhicule. Dans la cabine, on retrouve des sièges avec empiècements en suède Miko et l’inscription « Tremor » cousue sur les dossiers, ainsi que des garnitures noires contrastantes.

Enfin, pour ceux qui aiment travailler, bonne nouvelle : la charge utile maximale de 1 430 livres et la capacité de remorquage allant jusqu’à 7 500 livres ne changent pas. De plus, il y a un bloc d’alimentation auxiliaire à six commutateurs sur le tableau de bord qui offre des charges de 25, 15 et 10 ampères de même que trois commutateurs de 5 ampères – de quoi contrôler des accessoires comme un treuil, une barre de signalisation ou un compresseur d’air. 

Le Ford Ranger avec ensemble Tremor, disponible en version XLT ou Lariat avec cabine SuperCrew seulement, exige un supplément de 5 250 $ par rapport au modèle Ranger 2021 équivalent. La production débutera tôt l’an prochain. À notre avis, c’est de l’argent bien investi.

En studio : Ford Ranger ou Toyota Tacoma?