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Toyota franchit la barre des 3 000 ventes de véhicules à pile à hydrogène Mirai

La Toyota Mirai, l’un des premiers véhicules électriques à pile à hydrogène produits en série au monde, a dépassé les 3 000 ventes en Californie. Avec ce nouveau jalon, la Mirai représente plus de 80% de tous les véhicules à pile à hydrogène en circulation aux États-Unis.

La Toyota Mirai, une berline intermédiaire à quatre portes, est un véhicule à hydrogène zéro émission jouissant d’une autonomie estimée par l’EPA de 502 kilomètres et qui parcourt la distance de 28 km au litre (consommation combinée ville/route). Son rendement concurrence sans peine celui des véhicules à moteur à combustion interne, mais sans nécessiter une seule goutte d’essence. La Mirai a un temps de ravitaillement d’environ cinq minutes. Elle génère de l’électricité à partir de l’hydrogène, de l’oxygène et d’une pile à combustible, et elle n’émet comme seule émission que de la vapeur d’eau.

Toyota poursuit ses travaux pour créer une société basée sur l’hydrogène et maintient son engagement à soutenir le développement d’un réseau de ravitaillement en hydrogène. Pas moins de 31 stations d’hydrogène sont actuellement en service en Californie, et l’ouverture de 12 autres stations est prévue dans cet État en 2018. Toyota est toujours partenaire de FirstElement Fuels et de Shell pour soutenir la création d’une vaste infrastructure de ravitaillement en hydrogène en Californie. Toyota collabore en outre avec le producteur de gaz industriels Air Liquide pour établir un réseau de 12 stations de ravitaillement en hydrogène entre New York et Boston. La première de ces stations devrait ouvrir ses portes à Boston plus tard cette année.

Par ailleurs, Toyota construit au port de Long Beach de nouvelles installations Tri-Gen qui utiliseront les déchets biologiques issus de l’industrie agricole californienne pour produire de l’eau, de l’électricité et de l’hydrogène. L’hydrogène alimentera tous les véhicules à pile à combustible de Toyota qui sont employés dans les installations portuaires, en particulier les nouvelles livraisons de Mirai et le camion lourd à hydrogène de classe 8 de Toyota appelé « Project Portal ». En ce qui concerne l’avenir, Toyota prévoit conclure divers partenariats avec des organisations privées et publiques ainsi qu’avec des établissements universitaires pour faire progresser sa vision d’un avenir basé sur l’hydrogène.

- Toyota misera aussi sur les voitures électriques à hydrogène

Lincoln Navigator 2018 : y en a pas de limites!

WHISTLER (Colombie-Britannique) – Il existe plusieurs types de véhicules pour différents types de besoins. Si l’on recherche le prestige et le confort, on s’achète une berline de luxe. Si c’est un engin de travail qu’il nous faut, on opte pour une camionnette. Mais que faire lorsque l’on ne veut pas s’imposer de limites? Comment fait-on pour combiner tous nos besoins en un seul véhicule? On s’achète un Lincoln Navigator 2018!

Quand ça ne brille pas assez
Le Navigator est un véhicule fascinant. Il est imposant, opulent, il brille… mais il est loin d’être abordable. Il fait partie de la classe exclusive des VUS de luxe pleine grandeur, un segment partagé avec entre autres le Cadillac Escalade et l’Infiniti QX80. De plus, avec l’existence du Ford Expedition, son cousin mécanique qui se vend à moindres coûts, on peut se questionner sur la raison d’être du Lincoln... Rapidement, comme ça, je pourrais résumer mon essai du mastodonte sur les magistrales routes de la Colombie-Britannique en une seule phrase : achetez-le seulement si vous en avez les moyens, mais sachez qu’il existe des solutions moins dispendieuses.

Effectivement, sur papier, il est difficile de décerner les différences entre le Lincoln et le Ford. Chacun utilise l’aluminium pour sa carrosserie. Chacun est monté sur la plate-forme d’une camionnette, et chacun utilise le même V6 biturbo de 3,5 litres. La capacité de remorquage, chose qui distingue ces VUS des Honda Pilot et Nissan Pathfinder de ce monde grâce à leur cadre en acier, demeure également identique à 8 300 lb (3 764 kg). Alors, pourquoi payer pas loin de 100 000 $ pour le Navigator?

La réponse est simple : plus. Plus de puissance, plus de confort, plus de luxe et plus d’insonorisation d’habitacle. Et ce « plus », il est gros, car on remarque les différences lorsqu’on le conduit. Le moteur, bien qu’identique à celui de son cousin, développe ici 450 chevaux et un couple imposant de 510 lb-pi, soit 50 chevaux et 30 lb-pi de plus que dans l’Expedition. Sa suspension vient de série avec les amortisseurs ajustables, chose qui n’est que de l’équipement optionnel du côté de Ford. Mais la grande différence, c’est son habitacle. Vous n’avez pas idée à quel point il est luxueux, ce camion. Comme on dit en bon québécois, il est tellement « baller ».

Un yacht sur roues
Les gens de Lincoln nous parlent d’une cabine largement inspirée des constructeurs de yacht et de jet privés. Le bois que l’on retrouve sur la console centrale vient d’une seule et unique coupe afin d’assurer une continuité dans les rainures! Certes, ce colosse est un véritable salon sur roues et ses sièges avec fonction de massage sauront vous détendre avant votre prochaine rencontre d’affaires.

Ça sent le cuir et le bois là-dedans. On remarque le chrome et les coutures dans le cuir sont très visibles. Plus important que ça, il n’y a absolument rien qui ressemble à un produit Ford. Même le système infodivertissement SYNC 3 reçoit une interface unique, et il est intégré dans une énorme tablette ACL fièrement ancrée sur le tableau de bord.

Mon modèle d’essai disposait de sièges capitaines pour la deuxième rangée, ajoutant une console centrale, permettant aux occupants arrière de contrôler volume et climatisation à leur guise. Ces mêmes passagers peuvent également se servir d’un écran pour brancher un appareil comme un ordinateur portable ou une console de jeu. Il y’a deux écrans ACL placés là spécialement pour ça.

Si c’est plus d’espace qu’il vous faut, Lincoln vous vendra une troisième place à zéro dollar. Avec un prix de détail si élevé, j’ose espérer que l’on a droit à un petit cadeau!

Sur la Sea to Sky Highway, route sinueuse qui longe l’océan Pacifique entre Vancouver et Whistler, le Navigator s’est montré étonnamment agile et silencieux, encore plus que son cousin. Certes, ce VUS est gros et lourd, malgré sa construction en aluminium (2 763 kg pour les versions à empattement long, 2 686 pour les versions courtes), mais sa suspension indépendante lui confère une tenue de route raffinée, permettant de mieux le contrôler dans les virages prononcés. Le V6 répond bien, demeure doux, tout en émettant une sonorité agréable, et la boîte automatique à dix rapports, venue directement de l’Expedition, n’a rien à se reprocher.

En fait, mon essai du Navigator confirme ma théorie : cette boîte répond mieux aux moteurs disposant d’un couple élevé. Dans la Mustang EcoBoost, elle cherchait constamment le bon rapport. Dans l’Expedition, c’était mieux, mais encore perfectible. Ici, elle est parfaite. Elle rétrograde dès qu’on lui demande de le faire, trouve le bon rapport, et le tient fermement en place. Avec un couple de 510 lb-pi, les rétrogradations sont moins nombreuses!

Le roi de la montagne
Somme toute, dans son segment plutôt exclusif, le Navigator se démarque comme étant le plus moderne et sophistiqué du peloton. Sa banquette arrière est la plus facile d’accès et la plus spacieuse, et son espace de chargement — accessible par des sièges qui s’inclinent de façon électronique — est immense : au total, 3 398 litres pour le Navigator L et 2 927 litres pour le Navigator standard. Avec autant de place, pas besoin d’une fourgonnette!

Pour conclure, le Lincoln Navigator 2018 est réussi, sans être parfait. Les gens de Lincoln se vantent que leur gros camion est muni des technologies d’aide à la conduite les plus récentes, mais celles-ci ne viennent pas de série. Pour un véhicule de ce prix, c’est rire des consommateurs! Une Kia à 25 000 $ les offre. Sa consommation d’essence, bien qu’améliorée par rapport à l’ancien V8, laisse à désirer. Nous avions de la difficulté à nous tenir sous la barre des 15 L/100 km. Et les écrans ACL montés sur les dossiers des sièges avant sont cool, par contre, ils ne sont pas amovibles et ne peuvent pas se ranger.

Alors voilà, le Navigator est un énorme monstre magistral et immensément confortable recouvert de bling-bling. Il peut sembler impertinent aux yeux des environnementalistes, mais pour ceux qui en ont besoin, il va se vendre, et il est sans doute le véhicule le plus lucratif produit par la Ford Motor Company. Désormais plus prestigieux que jamais, le chalet sur roues de Dearborn peut enfin dominer ses concurrents.

Le système Autopilot de Tesla responsable d'un accident?

Lundi dernier, sur une autoroute de Culver City, près de Los Angeles en Californie, une Tesla Model S s’est encastrée dans l’arrière d’un camion de pompier immobilisé de façon sécuritaire sur le côté de la route, à cause d’une intervention. Personne n’a été blessé, mais la voiture a été très amochée. Même le camion a été quelque peu brisé. Au moment de l’impact, la vitesse de la Tesla aurait été de 105 km/h (65 mi/h).

Le conducteur de la voiture a raconté aux policiers que son Model S était sur l’Autopilot, le système de conduite autonome de Tesla. Le National Transportation Safety Board (NTSB), une agence fédérale américaine indépendante chargée d’enquêter sur des accidents routiers, aériens, ferroviaires, marins et même ceux qui mettent en cause des pipelines, vient d’ailleurs d’ouvrir une enquête pour comprendre les causes de l’accident et ainsi pouvoir faire des recommandations s’il y a lieu.

Rappelons-nous qu’en Floride, le 7 mai 2016, Joshua Brown perdait la vie alors que son Model S s’est engouffré sous la remorque d’un camion. La fonction Autopilot était aussi engagée.

Responsabilité partagée
Dans le plus récent cas, comme dans le premier, il y a fort à parier que Tesla ait une part de responsabilité. Juste le fait de nommer la fonction Autopilot peut induire le conducteur en erreur. D’ailleurs, les constructeurs automobiles font très attention à l’appellation de leur système : ProPILOT Assist pour Nissan, Driving Assistance Plus pour Mercedes-Benz, HDA2 (Highway Driving Assist 2) pour Hyundai. Aucun ne va aussi loin que Tesla à ce chapitre. Pourtant, le constructeur californien précise que le pilote doit toujours garder ses mains sur le volant et être constamment alerte pour compenser les lacunes du système d’aide au pilotage. On est donc loin d’un système autonome.

Si la voiture accidentée cette semaine était vraiment en mode Autopilot, elle a peut-être été victime d’une erreur de programmation ou de défaillance d’un des nombreux capteurs. Mais, dans ce dernier cas, d’autres capteurs auraient pris la relève. Quoi qu’il en soit, elle s’est retrouvée dans un camion de pompier.

Le principal problème… l’humain
Si vous voulez mon avis, c’est plutôt le conducteur qui devrait être blâmé, à condition, bien entendu, qu’il n’ait pas eu un malaise. S’il n’a pas vu venir un camion de pompier aux gyrophares allumés, c’est qu’il était loin d’être concentré sur la route. Tout comme Brown, qui aurait été en train de regarder une vidéo lors de son accident fatal.

Tant que les systèmes d’aide à la conduite ne seront pas 100% infaillibles et qu’ils seront utilisés par des humains très faillibles, ce type d’accident se produira. Malgré tout, je suis persuadé que ces systèmes ont déjà sauvé beaucoup plus de vies qu’ils n’en ont enlevé.

Il est à souhaiter que General Motors et Ford, qui se disent prêts à produire des voitures parfaitement autonomes, prennent des notes…

Prix de la Voiture canadienne de l’année 2018 de l’AJAC : gagnants des catégories dévoilés

Les gagnants de 14 catégories de véhicules ont été annoncés par l’Association des journalistes automobile au Canada, soulignant les meilleurs voitures et camions en vente au pays pour l’année-modèle 2018.

Cette année, des changements significatifs ont été apportés au système d’évaluation, conférant aux journalistes votants une plus grande subjectivité. Afin d’appliquer cette nouvelle procédure, tous les véhicules sur le marché étaient éligibles au programme, et non seulement les nouveautés comme c’était habituellement le cas. De plus, pour qu’un véhicule soit éligible, il devait être mis à la disposition des journalistes votants, à la discrétion des constructeurs automobiles.

Les gagnants de chacune des catégories suivantes seront par la suite en lice pour remporter le titre de la Voiture canadienne de l’année 2018 de l’AJAC, ou du Véhicule utilitaire canadien de l’année 2018 de l’AJAC. Ces deux prix seront dévoilés au Salon de l’auto de Toronto, le 15 février prochain.

Meilleure citadine au Canada pour 2018 : Volkswagen e-Golf
Finalistes : Hyundai Ioniq électrique, Nissan Micra

Meilleure petite voiture au Canada pour 2018 : Mazda3
Finalistes : Chevrolet Bolt EV, Hyundai Ioniq hybride / électrique plus

Meilleure grande voiture au Canada pour 2018 : Honda Accord
Finalistes : Mazda6, Toyota Camry

Meilleure petite voiture de luxe au Canada pour 2018 : Jaguar XE
Finalistes : Alfa Romeo Giulia, Infiniti Q60

Meilleure grande voiture de luxe au Canada pour 2018 : Volvo S90 / V90
Finalistes : Genesis G80, Lexus LC

Meilleure voiture sport / de performance au Canada pour 2018 : Volkswagen Golf R
Finalistes : Honda Civic Si, Honda Civic Type R

Meilleure voiture sport / de performance de luxe au Canada pour 2018 : Jaguar F-TYPE
Finalistes : Porsche 718, Porsche 911

Meilleure décapotable au Canada pour 2018 : Mercedes-Benz SL
Finalistes : Mazda MX-5, Porsche 718 Boxster

Meilleur petit utilitaire au Canada pour 2018 : Mazda CX-5
Finalistes : Honda CR-V, Nissan Rogue

Meilleur grand utilitaire au Canada pour 2018 : Mazda CX-9
Finalistes : Chevrolet Traverse, Toyota Highlander

Meilleur petit utilitaire de luxe au Canada pour 2018 : Range Rover Velar
Finalistes : Porsche Macan, Volvo XC60

Meilleur grand utilitaire de luxe au Canada pour 2018 : Acura MDX
Finalistes : Land Rover Discovery, Volvo XC90

Meilleure fourgonnette au Canada pour 2018 : Chrysler Pacifica
Finalistes : Honda Odyssey, Kia Sedona

Meilleure camionnette au Canada pour 2018 : Ram 1500
Finalistes : Honda Ridgeline, Toyota Tacoma

Infiniti QX50 2019 : à l’essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Los Angeles pour un premier contact avec le tout nouveau VUS intermédiaire de luxe QX50 d’Infiniti qui a justement été dévoilé au récent Salon de l’auto de cette grande métropole californienne. Le QX50 2019 innove par sa nouvelle architecture, son nouveau look et, surtout, par sa motorisation à compression variable qui en fait le premier véhicule de série à adopter cette nouvelle technologie visant à bonifier la consommation sans sacrifier les performances.

Avec cette dernière refonte, le QX50 adopte des dimensions qui en font maintenant un véhicule plus large et plus haut que le modèle de la génération précédente. Ce qui devrait, logiquement, bonifier l’espace accordé aux passagers arrière où la banquette est d’ailleurs coulissante. Cela fait en sorte que le volume de l’espace de chargement varie de 1 045 litres, avec les sièges arrière à la position la plus avancée, à 1 700 litres lorsque les dossiers des places arrière sont rabattus.

L’habitacle joue à fond la carte du luxe avec des sièges en cuir matelassé et des moulures en bois d’érable à pores ouverts, tandis que le volet techno est assuré par le système multimédia à doubles écrans propre à la marque ainsi que le système de conduite assistée ProPilot.

Si le look ou le positionnement du QX50 2019 sont plutôt conventionnels, ce VUS se démarque sur le plan technique en troquant le V6 de 3,7 litres atmosphérique du modèle antérieur pour un quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé à taux de compression variable jumelé à une boîte à variation continue.

Premier moteur du genre à être commercialisé en série, ce quatre cylindres modifie en continu la course de ses pistons grâce à un système de bielles multiples, son taux de compression peut donc passer de 8 :1 (taux de compression faible), afin de livrer un maximum de couple et de performances lors de l’accélération franche, à 14 :1 (taux de compression élevé) pour optimiser l’efficience et réduire la consommation de carburant à vitesse de croisière.

Ce vidéo permet de voir exactement comment fonctionne ce nouveau moteur à taux de compression variable qui, selon Infiniti, allie la puissance d’un moteur à essence turbocompressé de 2,0 litres à l’efficacité d’un moteur diesel à quatre cylindres. La puissance maximale est chiffrée à 268 chevaux à 5 600 tours/minute alors que le couple maximal de 288 livres-pied est disponible de 1 600 à 4 800 tours/minute. Ce moteur sera éventuellement appelé à animer d’autres modèles de la marque et il n’est pas impossible que cette technologie se décline également sur d’autres moteurs dans un avenir rapproché.

Ce premier contact devrait nous permettre d’évaluer le comportement, les performances et, surtout, l’efficience en consommation du QX50 2019 et de voir s’il sera en mesure de rivaliser plus efficacement avec les ténors du créneau que sont les Audi Q5, BMW X3, Lexus RX ainsi que les nouveaux venus Jaguar F-PACE et Alfa Romeo Stelvio. Gardez le contact.

Vidéo expliquant le fonctionnement du moteur Infiniti VC-T :

Volvo V90 2017 : veut-on vraiment un VUS?

Si l’on craint de ne pas être cool en s’achetant un véhicule autre qu’un VUS, on devrait sérieusement changer d’avis. La familiale Volvo V90 est si jolie, si séduisante, que les voisins nous admireront d’être différents. Et admireront notre voiture aussi.

Du moins, c’est notre opinion. Mais nous sommes des journalistes automobiles, passionnés de familiales depuis l’invention de la roue. Et la V90 est possiblement la plus belle arrivée sur le marché depuis les dix dernières années. Elle concurrence la Mercedes-Benz Classe E familiale, bien qu’en Europe, elle affronte aussi la BMW Série 5 Touring et l’Audi A6 Avant. La Jaguar XF Sportbrake est également une rivale, mais pour l’instant, elle n’est pas disponible au Canada.

Il y a d’autres avantages à conduire une familiale au lieu d’un VUS. Par rapport au XC90 de Volvo, la V90 nous fera économiser environ un litre aux 100 kilomètres. Et si notre cœur balance entre les deux, la marque suédoise nous propose même un entre-deux intéressant, la V90 Cross Country avec sa suspension surélevée.

En Amérique du Nord, la gamme de motorisations quatre cylindres de 2,0 litres de Volvo comprend le T5 à 250 chevaux, le T6 à 316 chevaux et le T8 hybride rechargeable à 400 chevaux. Seul le T6 est disponible dans la Volvo V90 2017 ici, et notre voiture d’essai était une version Inscription tout équipée avec rouage intégral de série.

Selon le constructeur, le 0 à 100 km/h s’effectue en 6,1 secondes avec cette motorisation à la fois suralimentée et turbocompressée, qui s’avère drôlement musclée pour un si petit moteur, doté d’un couple maximal de 295 livres-pied entre 2 200 et 4 500 tr/min. La boîte automatique à huit rapports fonctionne avec douceur, et peut accentuer ses réflexes si l’on active le mode de conduite Dynamic.

Lors de notre essai estival, on a consommé une moyenne de 8,4 L/100 km, c’est excellent pour une voiture intermédiaire. Le seul hic, c’est que l’essence super soit exigée.

Bon, il y a un deuxième hic, en fait. Le T6 est puissant et peu énergivore, mais sa sonorité n’est tout simplement pas assez agressive pour une voiture de luxe de 60 000 $ et plus. C’est surtout le cas en conduite sportive. Mais c’est le compromis pour obtenir une bonne économie de carburant.

La cabine de la Volvo V90 2017 est tout aussi élégante que la carrosserie, avec un design que seuls les Scandinaves semblent parvenir à dessiner. Les garnitures noir piano nous laissent plutôt indifférents, puisque tous les constructeurs peuvent l’utiliser pour habiller les habitacles de leurs bagnoles, mais les boiseries à motifs diagonaux, l’application contrôlée d’accents chromés et satinés et les grillages des haut-parleurs confèrent à l’auto une atmosphère riche.

Les sièges dans notre voiture à l’essai sont extrêmement confortables, même s’ils ne disposent pas d’un millier de réglages électriques comme c’est le cas dans certaines concurrentes dans le segment des intermédiaires de luxe. Volvo profite d’un talent indéniable pour créer des sièges dans lesquels on pourrait passer des heures, et se sentir prêts à courir un marathon une fois arrivé à destination.

On retrouve très peu de boutons sur la planche centrale, puisque tout sauf le volume de la radio peut être réglé par l’entremise de l’écran tactile de 9,3 pouces du système multimédia Sensus. Toutefois, cette touche de modernité peut être frustrante et distrayante, car même les fonctionnalités les plus basiques sont parfois enterrées dans les menus et certaines zones de boutons sont petites. Le système inclut aussi des fonctionnalités qui nous permettent de synchroniser des applications de nos téléphones, démarrer la voiture à distance ainsi qu’envoyer une adresse de destination de notre téléphone au système de navigation. Ultimement, on peut simplifier les choses en intégrant Apple CarPlay ou Android Auto. La chaîne Bowers & Wilkins à 1 400 watts et 19 haut-parleurs est un incontournable pour les mélomanes, bien qu’elle soit une option de 3 250 $.

Les passagers avant et arrière profiteront d’un bel espace, et un toit ouvrant panoramique figure de série sur chaque Volvo V90 2017. Une caractéristique appréciée, puisqu’elle illumine l’habitacle et aide les occupants à se sentir encore plus à l’aise. L’aire de chargement comprend un cache-bagages rétractable à assistance électrique, mais qui peut quand même être retiré si l’on a besoin d’un volume maximal. Puisque l’on en parle, il est évalué à 851 litres avec les dossiers arrière en place et à 1 953 lorsque ceux-ci sont rabattus. Un peu plus que dans la Classe E familiale et le Volvo XC60, un peu moins que dans le XC90.

Le prix de la version T6 Momentum débute à 59 900 $ avant les frais de transport et de préparation, tandis que la R-Design plus sportive se détaille à partir de 64 450 $ et la variante Inscription, à 66 050 $. Pour cette somme, on obtient des sièges avant ventilés, une sellerie en cuir nappa et des roues de 19 pouces, entre autres. En ajoutant des options comme l’affichage tête haute, la surveillance des angles morts, l’assistance active au stationnement, des sièges arrière chauffants, un volant chauffant, la chaîne audio mentionnée plus tôt, une suspension pneumatique et des roues de 20 pouces, notre V90 fait sonner la caisse enregistreuse à environ 80 000 $.

C’est beaucoup de sous, mais une Mercedes-Benz E 400 4MATIC familiale se vend à 74 000 $ avant d’ajouter des options. L’écart de prix entre les déclinaisons est mince, alors les acheteurs devraient opter pour les R-Design ou Inscription pour à peine quelques dollars de plus par mois. Toutefois, d’après l’étude 2017 sur la fiabilité des marques selon J.D. Power, Volvo traîne toujours au classement, derrière les autres marques de luxe, alors il a encore du travail à faire.

La Volvo V90 2017 peut tout faire. Sa qualité de roulement est appréciable, sa motorisation est musclée et écoénergétique, elle dispose d’un espace de chargement très pratique et elle propose une capacité de remorquage maximale de 1 588 kg (3 500 lb). La V90 n’est peut-être pas aussi polyvalente d’un VUS intermédiaire, mais d’être aperçu dans une si belle voiture, les compromis n’en valent-ils pas la peine?

Une Infiniti 100 % électrique en route pour 2021

Au Salon de l’auto de Detroit, outre la présentation du concept Q Inspiration, la marque de luxe japonaise a annoncé quelques détails concernant ses motorisations futures.

D’abord, Infiniti a confirmé l’arrivée de nouveaux véhicules à motorisations électrifiées dès 2021. Une nouvelle qui n’en est pas une, puisque sa gamme comprend déjà la berline Q50 hybride et, jusqu’à tout récemment, le VUS QX60 hybride.

La différence, c’est qu’au lieu de proposer un moteur à combustion assisté d’un petit moteur électrique, on fera appel à une batterie de grande capacité qui sera rechargée par un petit moteur à essence. Un fonctionnement similaire à la motorisation de la Chevrolet Volt et de la Karma Revero. Ce type de motorisation a été baptisé e-POWER chez Infiniti.

Toutefois, la marque lancera dès 2021 ses premiers véhicules 100% électriques, dotés d’un design basé sur la Q Inspiration. De plus, Infiniti prévoit que d’ici 2025, la moitié de ses ventes consisteront de véhicules électrifiés.

La motorisation e-POWER n’est pas nouvelle, puisqu’en 2016, Nissan a lancé la Note européenne (Versa Note chez nous) dotée de cette technologie. Le moteur électrique agit seul en conduite normale, mais le moteur à essence agit comme génératrice lorsque les batteries sont à plat, ou comme appui si la voiture roule à haute vitesse. On promet donc l’expérience de conduite d’un VÉ et l’efficacité énergétique d’une voiture hybride, mais sans l’inquiétude de devoir brancher la voiture pour recharger les batteries.

La sculpture de neige d’une voiture mal garée reçoit une contravention

Le dernier mois n’a pas été de tout repos pour les Montréalais et leurs déplacements. Les employés de la ville responsables du déneigement des routes primaires et secondaires ont travaillé d’arrache-pied, de jour comme de nuit pour rendre les routes plus praticables. Et en attendant que l’opération déneigement de la Ville de Montréal atteigne sa ruelle, un résident de la métropole a décidé de jouer un tour aux policiers en sculptant une voiture dans la neige fraiche. Le résultat est très amusant!

Simon Laprise, un machiniste et ébéniste de 33 ans est l’auteur de ce coup de génie. Il visait initialement à narguer l’équipe de déneigement, mais il est tombé sur une victime encore plus intéressante! Lors de sa tournée nocturne, un policier a remarqué le véhicule enneigé garé illégalement dans la ruelle. Alors qu’il se dirigeait vers la sculpture, il s’est immédiatement aperçu qu’il allait donner une contravention à un tas de neige.

Conscient de la qualité de la blague, le policier a laissé une note à l’artiste sculpteur où on peut y lire : « Vous avez fait notre soirée ».

Avouons-le, la blague est excellente!

Kia Forte 2019 : Kia voit grand

Dévoilée il y a à peine quelques jours dans le cadre du Salon de Detroit, la Forte 2019 débarque pour la première fois au Canada. Et c’est au Salon de Montréal que Kia a décidé de célébrer l’événement.

Kia voit grand pour sa berline compacte. Elle annonce une plate-forme plus rigide qu’avant et des dimensions accrues pour fournir une meilleure habitabilité. Toujours d’après Kia, la géométrie de la suspension a été retravaillée. Les freins et l’accélérateur sont calibrés pour offrir une meilleure sensation.

La Forte retient le moteur des dernières années, soit le quatre cylindres 2,0 litres de 147 chevaux et 132 livres-pied. La nouveauté provient de la boîte de vitesses, une IVT selon Kia. En fait, il s’agit d’une CVT remaniée dans le but de diminuer le plus possible l’effet d’élastique associé à ce type de boîte. Aussi, cette nouvelle IVT sera mieux isolée et produirait cinq décibels de moins. De moins que quoi, ça, Kia a oublié de le mentionner!

Un écran de huit pouces permet de contrôler une foule de paramètres et d’utiliser Apple CarPlay et Android Auto. Un système audio Harman Kardon de 320 watts sera optionnel.

Genesis G70 2019 : compacte de luxe, façon coréenne

Genesis, la marque de prestige de Hyundai, vient tout juste de dévoiler la berline G70 2019. Elle sera disponible au printemps 2018 et dès aujourd’hui, le 18 janvier, il est possible de la commander.

Mais, avant de commander, qu’en est-il de cette voiture? Soulignons tout d’abord que la G70 est une berline compacte de luxe, au même titre que les BMW Série 3, Audi A4 ou Cadillac ATS. Saura-t-elle attirer des partisans des marques de luxe traditionnelles? Attendons avant de nous prononcer! La G70, comme son nom l’indique, est plus petite que les G80 et G90.

Quatre cylindres et V6
Pour le moment, on sait que la G70 sera déclinée en trois versions : 2.0T, 2.0T Sport et 3.3T. À la base, on retrouve un quatre cylindres turbo de 2,0 litres développant 252 chevaux et un couple de 260 livres-pied.

La version 3.3T, lui, aura un V6 3,3 litres biturbo déballant 365 chevaux et 376 livres-pied. Freins Brembo, différentiel à glissement limité mécanique, pneus Michelin Pilot Sport 4 et suspension adaptative seront offerts sur les déclinaisons Sport et/ou 3.3T. Un moteur diesel sera proposé sur certains marchés, mais pas au Canada.

Peu importe le moteur, le rouage est intégral bien que la version 2.0T Sport ait droit à la propulsion… et, agréable surprise, à une boîte manuelle à six rapports. Les autres modèles bénéficieront d’une automatique à huit rapports. Toutes les G70 équipées de cette dernière seront dotées d’un système de contrôle au départ (launch control).

Il ne devrait pas manquer grand-chose…
Côté techno, Genesis annonce plusieurs aides à la conduite. Entre autres, alerte de collision dans les angles morts (BCW), alerte d’attention du conducteur (DAW) et évitement de collision frontale (FCA… qui ne veut pas dire Fiat Chrysler Automobiles, ici!). D’ailleurs, l’ensemble des assistances à la conduite des véhicules Genesis s’appelle « Contrôle de sécurité active Genesis ». En anglais, il s’agit du « Genesis Smart Sense ». C’est plus beau, selon moi. Tout ce qui peut être connecté le sera et — connaissant la propension des Coréens pour bourrer leurs voitures de gadgets, de technologie et d’accessoires — on peut s’imaginer que la G70 ne sera pas dépourvue à ce propos.

Nous avons bien hâte de prendre le volant de cette nouvelle Genesis, question de nous faire une idée sur son comportement routier et sa valeur générale. Selon le communiqué, la G70 sera la sportive de la famille… Que le printemps arrive!

Retour sur le Salon de Detroit 2018

« Le Salon de Detroit n’est plus ce qu’il était » ou « Te souviens-tu de la fois où Jeep avait dévoilé le Jeep Wrangler en lui faisant traverser une vitre du Cobo Center? » Ces phrases, et bien d’autres du genre, je les ai entendues au moins cinquante fois durant la journée de presse et demie du Salon de Detroit. Effectivement, le Salon de Detroit est rentré dans le rang.

Il faut dire que le Consumer Electronics Show (CES) lui vole la vedette, se déroulant juste une semaine avant et devenant, année après année, de plus en plus spectaculaire. En plus, le Salon de Detroit a souvent été snobé par les marques de prestige que sont Ferrari, Lamborghini, Bentley, Porsche, Rolls-Royce et autres voitures pour millionnaires. Il faut dire que Detroit, ce n’est pas exactement ce que l’on appelle une ville paradisiaque!

L’Urus, oui, mais pas pour tous
Cette année, quelques-unes de ces marques étaient tout de même sur place, mais par l’entremise d’un concessionnaire haut de gamme, Troy. C’est un peu l’équivalent de nos Decarie Motors et John Scotti. Il y a bien eu le lancement américain du Lamborghini Urus, mais l’événement s’est tenu la veille de la journée de presse dans un endroit de Detroit gardé secret et, bien entendu, sur invitation seulement. Malheureusement, l’invitation a dû se perdre entre Lamborghini et le Guide de l’auto

Où est la Corvette à moteur central?
Il y avait d’autres absents intéressants… Le Salon de Detroit, c’est le salon maintes fois choisi par Chevrolet pour le dévoilement des Corvette. Ç’aurait été l’endroit idéal pour dévoiler la Corvette C8, à moteur central. Soit elle n’est pas prête, soit Chevrolet voulait laisser toute la place à son nouveau Silverado, au demeurant fort réussi. Outre ce dernier, chez General Motors c’était assez tranquille.

Sacrée Tesla!
Tesla, qui ne fait jamais rien comme les autres, n’a que faire des salons automobiles. En fait, ce n’est pas tant son absence à celui de Detroit qui intrigue, c’est sa présence à celui de Los Angeles en novembre dernier! C’est là que nous avions pu toucher, pour la première fois, à un Model 3. Selon Tesla, ça devait être amplement suffisant. Sur une note plus sérieuse, Tesla n’avait sans doute juste rien de nouveau à montrer. Sauf, peut-être, des dessins d’éventuels véhicules très spectaculaires.

Absence et quasi-absence
BMW, de son côté, devait dévoiler, en première nord-américaine, son X7 Concept, mais il a été endommagé durant son transport. À sa place, BMW a présenté une vulgaire Série 7 et a enlevé le X sur les affiches. C’était réussi car je n’ai absolument rien remarqué! Volvo et Mitsubishi faisaient acte de présence en étant non pas dans la salle, mais dans le hall... Leur présentation était triste à mourir. Dire qu’il y a une dizaine d’années, c’était une marque chinoise qui était là… Cette année, GAC avait son propre kiosque, entre Kia et Hyundai. Et d’après ce que j’ai pu constater, ses produits sont plutôt bien finis et semblent bien adaptés à notre réalité. Pour le moment, GAC ne sera pas offert au Canada, mais ça ne devrait pas tarder.

Le duo Jaguar / Land Rover ainsi que Mazda brillaient par leur absence. Pourquoi? Difficile à dire. Il s’agit souvent de décisions marketing prises selon l’état du marché actuel et anticipé. Avoir un kiosque dans ces grands événements coûte aussi très cher et peut-être que les bénéfices escomptés étaient moins élevés que les coûts.

Un trio de belles camionnettes et une belle surprise
On se souviendra davantage du Salon de Detroit 2018 pour le trio de camionnettes (Ford Ranger, Chevrolet Silverado 1500 et Ram 1500) qui y a été dévoilé. Et pour quelques concepts : Lexus LF-1 Limitless, Infiniti Q Inspiration, Nissan Xmotion et GAC Enverge. La surprise est venue de Ford avec le dévoilement de la Mustang Bullitt 2018, présentée par Molly, la jolie petite-fille de Steve McQueen. D’ailleurs, à côté de l’édition 2018, on pouvait voir l’une des deux Mustang 1968 qui a servi pour le tournage du film. Cette voiture est maganée, mais elle était la plus sexy du Salon!

Ces quelques belles présentations prouvent que tout n’est pas perdu pour le Salon de Detroit. Il n’est plus ce qu’il était, certes, mais si on laisse la nostalgie de côté, il n’était pas si mal que ça!

Les prix nord-américains pour la voiture, l'utilitaire et le camion de l'année vont à…

Ce matin, comme c'est devenu la coutume, le Salon de Detroit a débuté par la remise des prix de la Voiture nord-américaine de l'année, du Véhicule utilitaire nord-américain de l'année et du Camion nord-américain de l'année. Et les gagnants sont...

Voiture nord-américaine de l'année : Honda Accord 2018. La berline intermédiaire a devancé son éternelle rivale, la Toyota Camry et la sportive Kia Stinger. Les membres du NACTOY (North American Car & Truck Of the Year) ont copié Le Guide de l'auto 2018...

Véhicule utilitaire nord-américain de l'année : Volvo XC60 2018. Ce VUS, qui ne cesse d'impressionner depuis son dévoilement, a battu la Honda Odyssey et le nouvel Alfa Romeo Stelvio.

Camion nord-américain de l'année : Lincoln Navigator 2018. Le Salon de Detroit 2018 aura été celui des camionnettes, Chevrolet, Ford et Ram y allant de leurs nouveautés. Mais c'est l'an prochain qu'ils se retrouveront dans l'arène du NACTOY. Cette année, le Navigator a remporté la première place devant son prolétaire frangin, le Ford Expedition ainsi que l'impressionnant Chevrolet Colorado ZR2.

Bravo aux gagnants!

Une Mustang Shelby GT500 de plus de 700 chevaux pour 2020, selon Ford

Au salon de Detroit, Ford est roi en matière de dévoilements cette année avec le Ford Edge ST 2019, le Ford Ranger 2019, la Ford Mustang Bullitt 2019 ainsi que l’annonce d’un Ford F-150 hybride et d’un Mach 1 entièrement électrique. Certes, le constructeur de Dearborn nous épate cette année à ce salon. Mais ce n’est pas terminé. Voici l’annonce qui, on va se le dire, est sans doute la plus palpitante jusqu’à présent pour les amateurs de performance : la Shelby GT500 reviendra en 2020, et elle développera plus de 700 chevaux, rien de moins!

Du rattrapage à faire
Dans la plus récente course aux chevaux-vapeur, la Mustang se fait actuellement éclipser par la Chevrolet Camaro ZL1 et la Dodge Challenger SRT Hellcat, chacun proposant des moteurs beaucoup plus puissants que celui du coupé Ford. Pour le moment, la Mustang la plus musclée disponible est la GT350R, une bête de circuit ultra rapide, mais qui développe un « misérable » 526 chevaux et un couple « pitoyable » de 426 lb-pi avec son V8 de 5,2 litres. Il est temps que ça change!

Une Mustang de plus de 700 chevaux la rendrait plus puissante qu’une Camaro ZL1 (650 ch) et égale à une Hellcat (707 ch), sans toutefois se rapprocher de la Challenger SRT Demon (840 ch). Enfin, la Mustang pourra se mesurer à ses rivales sur les pistes de drag! Rien n’a cependant été confirmé par le constructeur par rapport au moteur choisi. Tout ce qu’on a reçu comme information officielle est un petit avant-goût sous forme de vidéo YouTube de la Ford Shelby GT500. Toutefois, selon les rumeurs qui courent actuellement sur le Web, ce sera une version suralimentée du V8 des GT350 et GT350R.

Alors voilà ce que Ford nous réserve dans les années à venir. En 2020, le constructeur nous vendra à la fois une camionnette hybride, un Mach 1 entièrement électrique sous forme de VUS, et une Shelby GT500 développant plus de 700 chevaux d’un moteur V8 à essence. Nous vivons effectivement à une époque remarquable!

Mercedes-AMG Série 53 : électrifiées pour être électrisantes

DETROIT (Michigan) – À défaut de dévoiler des versions plus abordables du fulgurant coupé SLS à propulsion entièrement électrique ou de la Project ONE hybride pour milliardaires, Mercedes-Benz présente trois modèles inédits dont le groupe propulseur fait entrer la division de performance AMG dans la grande valse de l’électrification. La svelte berline CLS et les versions coupé et cabriolet de la Classe E amorcent effectivement la toute nouvelle série 53.

Les trois sont animées par un nouveau six cylindres en ligne de 3,0 litres, suralimenté à la fois par un turbocompresseur classique et un compresseur électrique. Ce dernier est lui-même alimenté par un moteur électrique installé entre le moteur thermique et la boîte de vitesses automatique à neuf rapports. Il y joue le double rôle d’alternateur et de démarreur. Le compresseur électrique entre en action instantanément pour produire du couple à bas régime, et le turbocompresseur prend ensuite le relais pour augmenter la puissance en accélération.

Le moteur thermique génère 429 chevaux et un couple maxi de 384 lb-pi, ce qui permet à la berline CLS 53 4MATIC de boucler le sprint 0-100 km/h en 4,5 secondes, grâce également à la motricité sans faille de son rouage intégral.

Le démarreur/alternateur EQ Boost engendre 21 chevaux et 184 lb-pi de couple à lui seul. Il alimente un système électrique de 48 volts dont le filage plus léger est quatre fois plus performant. Le système classique à 12 volts alimente toujours l’éclairage et les interfaces de contrôle dans l’habitacle. Parmi ses multiples rôles, le démarreur/alternateur assure aussi des coupures et redémarrages quasi imperceptibles du moteur thermique, tout en assurant la constance du ralenti et un mode « roues libres ».

Signes distinctifs
Les trois modèles de cette Série 53 se reconnaissent, de l’extérieur, à une calandre à deux branches autrefois réservée aux modèles à moteur V8, à un becquet avant, des bas de caisse sculptés AMG, un bouclier arrière avec diffuseur et des embouts d’échappement ronds et chromés. Le petit aileron fixé à la pointe du coffre est de couleur assortie. On peut toutefois le remplacer par un aileron en fibre de carbone, pour quelques dollars de plus.

En outre, les trois Série 53 ont droit au nouveau tableau de bord virtuel à configurations multiples qui combine deux écrans de 12,3 pouces en plus d’un volant sport AMG. Elles offrent aussi cinq modes de conduite qui mettent à contribution leur suspension pneumatique, laquelle contrôle et maintient l’assiette en continu, selon la charge.

Cette suspension permet également de relever la carrosserie pour franchir les entrées plus escarpées, par exemple, et de l’abaisser ensuite à plus haute vitesse pour améliorer l’aérodynamique et bonifier comportement et stabilité, grâce à un centre de gravité plus bas. Le freinage est enfin rehaussé par l’utilisation de quatre grands disques en acier composite pincés à l’avant par des étriers à quatre pistons.

Une version spéciale Edition 1 de la CLS 53 sera offerte au lancement de cette nouvelle série. Elle proposera une finition intérieure comportant de nombreux détails de couleur cuivre qui feront contraste, entre autres, avec le cuir nappa noir des sièges.

Volkswagen Passat GT 2018 : sportive et relativement rare

Au kiosque de Volkswagen au Salon de l’auto de Detroit, c’est la toute nouvelle Volkswagen Jetta 2019 qui retient l’attention, mais une autre nouvelle berline du constructeur a été présentée.

Il s’agit de la Passat GT 2018, une version plus sportive de la voiture intermédiaire qui tente de se démarquer par rapport aux Honda Accord, Toyota Camry, Hyundai Sonata et Ford Fusion. Cette déclinaison à tirage limitée a été mise au point par l’équipe étasunienne d’ingénieurs de la marque, basée à Chattanooga au Tennessee, là où la Passat nord-américaine est assemblée.

La partie avant arbore un pare-chocs R-Line, une grille de calandre en motif de rayon de miel et une mince bande décorative rouge, similaire à ce que l’on retrouve sur la Volkswagen Golf GTI. Le toit de la voiture est peint en noir, tout comme les rétroviseurs et les encadrements de surfaces vitrées. Derrière les jantes en alliage bicolore « Tornado » de 19 pouces, on aperçoit des étriers de freins peints en rouge. À l’arrière, on a installé un aileron noir sur le coffre et ajouté une garniture noire sur le pare-chocs, enveloppant deux embouts d’échappement.

Quatre couleurs de carrosserie seront proposées, soit Blanc pur, Argent reflex métallisé, Gris platine métallisé et Noir profond nacré.

L’habitacle de la Volkswagen Passat GT 2018 profite de garnitures noir piano et des motifs de fibre de carbone, un plafonnier noir et des plaques de seuils de porte en aluminium. Les sièges sont recouverts de similicuir noir avec des insertions grises et des surpiqûres contrastantes. Parmi l’équipement de série, on retrouve un système multimédia avec écran tactile de 6,3 pouces intégrant Apple CarPlay et Android Auto.

Sous le capot, un V6 de 3,6 litres développant 280 chevaux et un couple de 258 livres-pied, assorti d’une boîte automatisée à six rapports DSG avec palettes montés au volant. La puissance est acheminée aux roues avant. La suspension de la version GT a été retravaillée pour un comportement routier plus sportif, et le système d’échappement comprend un ensemble acoustique pour une sonorité plus musclée.

Le prix canadien de la Volkswagen Passat GT 2018 n’a pas encore été annoncé (son PDSF est de 29 090 $ aux États-Unis), mais on peut s’attendre à ce qu’une très petite quantité de cette édition spéciale soit disponible chez nous au deuxième quart de 2018. Si une Passat plus dynamique nous intéresse, il serait sage de visiter un concessionnaire plus tôt que tard.

Jeep Cherokee 2019 : nouveau look, nouveau moteur

Maintenant que le Jeep Compass a été redessiné pour devenir un modèle plus raffiné et plus concurrentiel dans le segment des VUS compacts, il était temps pour son (à peine plus) grand frère d’obtenir des améliorations aussi.

Le Jeep Cherokee 2019 fera ses débuts au Salon de l’auto de Detroit, et bien qu’il n’ait pas reçu une refonte complète, le VUS bénéficie tout de même de mises à jour significatives, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Fiat Chrysler Automobiles nous a révélé le Cherokee le mois dernier, le VUS le plus populaire de sa gamme, qui dispose d’une partie avant qui ressemble maintenant plus au design classique de Jeep. De l’éclairage à DEL est utilisé pour les phares, les antibrouillards et les feux arrière, alors que de nouvelles teintes de carrosserie et de jantes en alliage sont également disponibles. Le hayon repensé est plus léger et son assistance électrique en option gagne une opération à mains libres. Le variant Overland obtient des crochets de remorquage chromés et des jantes en alliage poli de 19 pouces.

L’habitacle du Cherokee a été révisé aussi avec deux nouveaux agencements de couleurs, et la marque cite que des matériaux de plus grande qualité, et plus doux au toucher, ont été incorporés dans le nouveau design. Le compartiment de rangement à l’avant de la console centrale est plus gros, permettant d’y loger les appareils portables plus près du port USB. Des caractéristiques de confort et de commodité haut de gamme tels qu’un toit ouvrant à deux panneaux, des sièges avant chauffants et ventilés ainsi qu’un volant chauffant sont toujours disponibles, selon la déclinaison et l’ensemble choisis. L’aire de chargement a été repensée, maintenant plus large de trois pouces. Le volume de chargement passe de 697 à 765 litres avec les dossiers de sièges arrière en place.

La quatrième génération des systèmes multimédia Uconnect de FCA figure maintenant à bord. Les acheteurs auront le choix entre un écran tactile de 7,0 ou de 8,4 pouces, et un système de navigation peut être ajouté à ce dernier. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto est également disponible avec tous les systèmes. La marque vante des temps de démarrage plus rapides et une puissance accrue de leurs processeurs.

Le quatre cylindres de 2,4 litres, développant maintenant 180 chevaux et un couple de 170 livres-pied, constitue toujours la motorisation de base. Un V6 de 3,2 litres avec 271 chevaux et 239 livres-pied demeure livrable, procurant au Jeep Cherokee 2019 une capacité de remorquage maximale de 2 041 kg (4 500 lb). Les deux moteurs incluent un système automatique arrêt/redémarrage.

Toutefois, un nouveau quatre cylindres turbo de 2,0 litres sera disponible, disposant de l’injection directe et l’arrêt/redémarrage automatique, avec une puissance de 270 chevaux et un couple de 295 livres-pied. Puisqu’il est aussi musclé et plus généreux en couple que le V6, la compagnie songe probablement à abandonner ce dernier dans un avenir pas trop lointain, et le Cherokee est le seul modèle FCA à proposer ce moteur de toute façon.

Jeep a pris soin de préciser que la boîte automatique à neuf rapports, jumelée aux trois moteurs, a été mise à jour avec une nouvelle programmation logicielle, et « procure de nouveaux bénéfices, y compris des accélérations plus agressives, une livrée de puissance plus douce à vitesses d’autoroute et une meilleure économie d’essence par rapport à une boîte automatique à six rapports. »

Trois rouages à quatre roues motrices sont proposés dans le Cherokee 2019. Le système de base Jeep Active Drive I a été redessiné, maintenant plus léger de 7,7 kilogrammes et plus efficace. Le système Jeep Active Drive II a été reprogrammé, alors que le Jeep Active Drive Lock exclusif à la version Trailhawk est inchangé.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le Jeep Cherokee 2019 arrivera chez les concessionnaires canadiens durant le premier quart de 2018, disponible en déclinaisons Latitude, Latitude Plus, Limited, Overland et Trailhawk.

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Jeep Cherokee Trailhawk 2019 en images