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BMW M4 Cabriolet édition 30 Jahre : pour fêter 30 ans de décapotables M

Il y a 30 ans presque jour pour jour, le fabricant bavarois BMW lançait un cabriolet sportif, une combinaison relativement rare à l’époque. La M3 était conçue pour être à la fois une voiture pratique dans la vie de tous les jours et une décapotable très performante sur la piste, le tout en profitant des rayons du soleil. Rebaptisée la M4 depuis quelques années, BMW fête les 30 ans de ce modèle au travers d’une édition bien spéciale.

Seulement 300 exemplaires de la BMW M4 Cabriolet édition 30 Jahre seront construites pour le monde. La voiture sera équipée de l’ensemble Competition M unique à la division de performance chez BMW. Elle profitera aussi d’une suspension ajustable, d’un échappement M Sport, et de plusieurs accessoires tape-à-l’œil. Côté mécanique, cette petite bête sera propulsée par un moteur développant 450 chevaux, acheminés aux roues arrière par un différentiel Active M. Chez BMW, on estime que cette petite fusée ne consommera que 8,5 L/100 km.

La voiture sera disponible en seulement deux couleurs traditionnelles, soient le bleu métallique de la première M3 et le jaune mandarine de la deuxième génération de cette décapotable. L’habitacle sera quant à lui offert dans un ensemble bicolore.

Si vous aimez être unique, cette édition spéciale saura assurément satisfaire ce besoin. On pourra y voir quelques éléments distinctifs comme un numéro de série à l’intérieur de la portière du passager, une gravure indiquant 30 Jahre Edition sur la carrosserie ainsi qu’un look unique. Seulement quelques unités de la voiture seront distribuées en sol canadien à partir de cet été, à un prix qui n’a pas encore été divulgué. À qui la chance?

Honda CR-V 2018 : si proche d’être le meilleur

Si vous êtes à la recherche d’un VUS compact, vous n’êtes pas seul : c’est le segment le plus populaire depuis quelques années. Les choix intéressants ne manquent pas et le Honda CR-V en est un. Classé au second rang de nos meilleurs achats, il fait aussi partie du top 3 des ventes canadiennes dans sa catégorie depuis plusieurs années, en compagnie du Ford Escape et du Toyota RAV4.

Si le Honda CR-V vous intéresse, sachez que vous ne vous retrouverez pas au volant d’un véhicule qui changera sous peu, le CR-V ayant fait peau neuve l’an passé. Profitant d’une nouvelle plate-forme, celle de la Civic, et d’un design calqué sur les autres VUS de la marque, particulièrement le Pilot, la grande nouveauté niche sous le capot.

Sous le signe de la turbocompression
Honda, qui a toujours été le plus féroce défenseur des motorisations à aspiration naturelle, suit la tendance en laissant de côté son ancien moteur quatre cylindres de 2,4 litres pour adopter une nouvelle mécanique, de plus petite cylindrée, mais turbocompressée. La puissance est en hausse de cinq chevaux pour un total de 190. On s’attendait surtout à profiter d’un regain de couple, la force des mécaniques turbocompressées, ce n’est toutefois pas le cas. La seule différence, c’est que le couple est développé à un régime beaucoup plus bas par rapport à l’ancienne mécanique, ce qui – selon les constructeurs – apporte plus de souplesse en conduite urbaine. Le tout rehausse l’impression de puissance, c’est ce que l’on recherche.

Avec son prix de base d’un peu plus de 27 000 $, le Honda CR-V 2018 semble abordable mais à ce prix, il faudra vous contenter d’un niveau d’équipement réduit et de roues motrices avant, ce qui rend le modèle beaucoup moins efficace. Difficile de ne pas vous recommander d’opter pour la version suivante équipée du rouage intégral.

Nous avons pris le volant du plus cossu des CR-V, un Touring, version qui ne laisse rien de côté, mais qui est vendue à tout près de 40 000 $. À ce prix, on est rendu au niveau des VUS de luxe, mais on doit se contenter du logo de Honda. Dans l’ensemble, le CR-V est un peu plus dispendieux que plusieurs rivaux, surtout si vous lorgnez du côté des véhicules coréens qui sont difficiles à battre dans la course au ratio prix-équipement.

On apprécie le travail fait sur le tableau de bord : commande rotative pour le contrôle du volume en remplacement du désagréable gradateur, qualité du système audio rehaussée et peu importe la version que vous choisissez, vous avez droit à la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. Curieusement, le climatiseur automatique réussissait bien à maintenir la température sélectionnée, mais il conservait le ventilateur pratiquement à son maximum en tout temps, ce qui devenait irritant à la longue. On aurait pu le comprendre par très grand froid, mais ce n’était pas le cas lors de notre essai.

Je craque pour toi, mon coco
À bord, la force du Honda CR-V 2018, c’est l’espace. On dispose d’amplement de dégagement à l’avant, et ce, même si l’on est grand. Pareillement pour les passagers arrière et pour le volume de chargement. Le hayon carré facilite le chargement d’objets plus imposants; il est franchement pratique le CR-V.

Étonnamment, lors de notre essai, une longue fissure est apparue dans le bas du pare-brise. On nous a mentionné que le problème est survenu sur quelques unités, le mélange chaud-froid et la conception du pare-brise étant à l’origine du problème. Propriétaires de CR-V, avez-vous vécu la même chose?

Sur la route
Au volant du CR-V, on apprécie l’excellente vision que l’on a tout autour, un élément apporté par les grandes surfaces vitrées. C’est plus classique comme look, mais plus efficace. Le moteur permet de bonnes performances en général, par contre, il semble un peu long à réagir lorsque l’on veut doubler un véhicule et que l’on doit rapidement revenir dans notre voie. On doit prévoir le coup, cependant on s’habitue. On aimerait toujours un surcroît de puissance, et de couple, mais on ne peut affirmer que le moteur ne suffit pas à la tâche. L’autre bonne chose, c’est que le moteur turbocompressé peut être abreuvé de carburant ordinaire, ça réduit donc les frais à la pompe.

En général, le véhicule n’est pas aussi engageant qu’un Mazda CX-5 et l’un des éléments qui minent plus le plaisir de conduite, c’est la boîte automatique à variation continue (CVT) qui a fort à faire pour conserver tout le dynamisme. Elle laisse le moteur hurler un peu trop, surtout en conduite plus sportive et même si l’effet s’estompe à vitesse de croisière, cela devient désagréable. Son seul véritable avantage, c’est l’économie de carburant qu’elle génère. On a conclu notre essai avec un chiffre sous les 10 l/100 km, et ce, malgré le froid et la chaussée glissante.

Et si vous doutez de l’efficacité du rouage intégral du CR-V, faites-en l’essai lors d’une tempête et vous découvrirez pourquoi on vous le recommande. Notre essai s’est déroulé en bonne partie sur des routes enneigées : équipé de bons pneus d’hiver, le CR-V offre une conduite rassurante et un aplomb de loin supérieur.

Bref, il ne manque que quelques détails à régler pour que le CR-V soit au sommet de son art!

Subaru veut ajouter un modèle hybride rechargeable à sa gamme

Subaru compte bien profiter du fait que Toyota détient 16,5% de ses actions pour développer un modèle hybride enfichable qui sera mis en vente d’ici la fin de l’année.

On ne sait pas encore quel modèle Subaru ajoutera la variante PHEV, mais selon les premières informations, le modèle en question utilisera des composantes provenant de la Toyota Prius Prime.

La Toyota Prius Prime utilise une batterie de 8,8 kWh pour développer une autonomie d’environ 40 kilomètres. Si l’on exclut la Chevrolet Volt qui est considérée une voiture électrique à autonomie prolongée, mais qui se comporte essentiellement comme une voiture hybride rechargeable, aucune autre voiture PHEV n’offre autant d’autonomie que la Prius Prime.

Il s’agit donc d’un excellent point de départ pour un futur modèle Subaru. Cela dit, Subaru a déjà tenté d’électrifier un de ses modèles avec le Subaru Crosstrek Hybrid, et disons simplement que l’expérience a été loin d’être concluante.

Peut-être qu’avec une autonomie plus grande en mode 100% électrique, une future Subaru hybride pourrait connaitre un meilleur succès. Il reste à savoir maintenant si Subaru ira de nouveau avec un Crosstrek électrifié, ou tentera plutôt l’expérience d’une version PHEV du Forester ou encore de la Legacy.

Volkswagen I.D. VIZZION Concept : un de plus dans la famille!

Vous vous souvenez de la famille I.D. de véhicules électriques que Volkswagen nous a présentée aux salons de Francfort et Los Angeles? Eh bien, voici un quatrième véhicule qui s’ajoutera à cette famille au Salon de Genève : le concept I.D. VIZZION.

Des allures de berline
Selon Volkswagen, la VIZZION représentera une nouvelle étape en matière de technologie et s’inscrit dans la vision d’électrifier 20 véhicules de sa gamme avant l’année-modèle 2025. Pour la première fois depuis son existence, Volkswagen nous propose, avec la VIZZION, une berline entièrement autonome en plus d’être électrique.

L’habitacle du concept explore la possibilité d’une automobile qui ne nécessite aucun conducteur. On remarque, entre autres, l’absence d’un volant et de commandes physiques. Selon Volkswagen, ceci augmenterait également la sécurité globale du véhicule, permettant aux occupants de mieux structurer leur temps durant la conduite, ou la ballade…

La bagnole en soi serait munie d’un hôte virtuel à qui les passagers pourraient communiquer par des commandes vocales ou gestuelles. L’intelligence artificielle de la VIZZION reconnaîtrait chaque occupant et adapterait ses réglages automatiquement en fonction des préférences de chaque individu assis à l’intérieur.

La I.D. VIZZION disposerait d’une batterie lithium-ion de 111 kWh, confiant à l’auto une autonomie totale de 665 km (incluant le freinage régénératif). Volkswagen déclare que la bagnole pourrait atteindre une vitesse de pointe de 180 km/h.

Elle n’est qu’un laboratoire technologique sur roues pour le moment, mais la Volkswagen I.D. VIZZION nous présente tout de même des technologies très réalistes pouvant servir à redéfinir notre perception de la mobilité comme on la connait. Nous serons en direct du Salon de Genève pour vous en dire davantage sur ce concept fort intrigant!

Lexus UX 2019 : un nouveau VUS de luxe s’amène cette année!

Lexus, la marque de luxe de Toyota, profitera du prochain Salon de l’auto de Genève pour dévoiler en première mondiale le Lexus UX, un tout nouveau VUS qui rivalisera dans le segment des VUS de luxe sous-compacts, un segment en forte croissance. Le véhicule devrait en fait reprendre la place laissée par la disparition de la Lexus CT, la familiale hybride dont la commercialisation à cessée l’an passé au Canada, et sera positionné sous le NX, l’actuel VUS d’entrée de gamme pour la marque.

Le concept UX avait été dévoilé en 2016 dans le cadre du Salon de l’auto de Paris. Peu de détails ont filtré pour le moment, mais on sait que le Lexus UX sera assemblé sur la même plate-forme que le Toyota C-HR et bien entendu, une version à motorisation hybride devrait être offerte. Le Lexus UX rivalisera notamment avec le BMW X1, l’Audi Q3, l’Infiniti QX30 et le Mercedes-Benz GLA. GM entrera également dans la danse avec son Cadillac XT4 dont la présentation est prévue au prochain salon de New York.

Le salon de Genève accueillera également la première européenne du Lexus RX L, version allongée du RX pouvant accueillir sept passagers. Même chose pour le Lexus LF-1 Limitless Concept présenté en primeur au dernier Salon de l’auto de Detroit. Le constructeur compte également souligner les 10 ans de la division « F » de Lexus avec la présentation d’une édition exclusive de la RC F Coupe.

Le Guide de l’auto y sera pour vous présenter en primeur des images de toutes les nouveautés Lexus.

Le Salon de l'auto de Québec : il y en a pour tous les goûts!

Depuis 1923, Le Salon international de l’auto de Québec prend place dans la capitale provinciale. On y aperçoit des véhicules rares et dispendieux, mais aussi des bolides communs et abordables. Et parfois, on peut même les essayer. Mais qu’en est-il des activités familiales? Rassurez-vous. Cette année, le Salon se tiendra sur trois pavillons distincts qui sauront intéresser les grands comme les petits amateurs de voitures. Le thème? La diversité.

Effectivement, du 6 au 11 mars prochain, vous pourrez déambuler dans les trois pavillons de l’ExpoCité et admirer les plus récents dévoilements dans le monde de l’automobile.

D’abord, le pavillon de la Zone Familiale Toyota sera de retour. On vous offrira plus de 20 000 pieds carrés de jeux gonflables. Vos enfants pourront sauter dans La Caserne, La Confiserie ou Le Méli-Mélo. Et pour les bébés, pas de soucis, puisque des jeux sont réservés et conçus spécialement pour les tout-petits âgés de moins de 5 ans. Enfin, une escouade maquillage saura occuper votre progéniture quelques instants, question de vous offrir un petit répit!

Ensuite, vous pourrez vous diriger au Pavillon Silverwax où on vous présentera des voitures exotiques rares qui vous feront rêver. Vous pourrez vous en approcher, les admirer et les photographier. Il y aura entre autres quatre Lamborghini et quatre Ferrari! Alors qu’attendez-vous pour y faire un tour?

Enfin, le Centre de Foires vous présentera les toutes dernières nouveautés dans le domaine de l’automobile. Vous pourrez également échanger avec des militaires des Forces armées Canadiennes. Ils seront sur place accompagnés de trois véhicules authentiques. Il sera également possible de vivre une expérience de réalité virtuelle et d’essayer l’équipement militaire.

Envie d’essayer une voiture? C’est votre chance
Au grand bonheur de tous, le Salon international de l’auto de Québec revient en force avec ses activités d’essai routier et de conduite hivernale. En vous inscrivant gratuitement, vous pourriez conduire une Jaguar F-TYPE R, une Porsche 718 Boxster ou une Audi R8. Et pour le cours de conduite hivernale, vous pourrez mettre à l’épreuve un de trois VUS Mitsubishi, soit l’Outlander, le RVR ou le nouveau Outlander hybride rechargeable.

Le Salon international de l’auto de Québec se tiendra du 6 au 11 mars prochain à l’ExpoCité de Québec. Allez y faire un tour. C’est une activité familiale sacrément intéressante.

Honda Accord 2018 : domination absolue

En tant que consommateur, j’imagine que vous être tanné de voir la Honda Accord sur vos écrans de télévisions, d’ordinateurs et de téléphones? On vous comprend. Après avoir été nommée voiture de l’année par le Guide de l’auto, voiture nord-américaine de l’année au Salon de Detroit, et récemment, voiture canadienne de l’année selon l’AJAC, même nous, journalistes et membres des médias, commençons à en avoir ras-le-bol de cette nouvelle Accord. C’est une blague, voyons, nous l’adorons!

La réalité est que la plus récente déclinaison de la populaire berline intermédiaire est beaucoup plus qu’une excellente automobile. Toutes les berlines intermédiaires actuelles sont d’excellentes voitures – même si les consommateurs en achètent de moins en moins – mais pour ce qui est de l’Accord, elle vient de redéfinir le segment. Elle est, tout simplement, l’exemple à suivre pour l’industrie entière.

Qu’a-t-elle de si spécial?
Sur tous les points importants, que ce soit le confort et l’insonorisation de son habitacle, la simplicité de son système d’infodivertissement, l’avancement de sa technologie, l’espace que fournit son coffre, la puissance que développent ses moteurs, et l’agrément de conduite qu’on ressent derrière son volant, l’Accord est un cran au-dessus de ses concurrentes.

Mais encore plus loin que ça, l’Accord 2018 modifie entièrement nos attentes d’une berline intermédiaire. Elle rehausse notre perception de ce qu’est une interface conducteur et son niveau de raffinement supérieur ferait rougir de prestigieuses bagnoles beaucoup plus dispendieuses.

Sur le plan du design, le modèle a été complètement redessiné pour 2018. Désormais plus affirmé que jamais, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle est nécessairement une belle bagnole – sa calandre chromée, son style de type fastback et ses énormes feux arrière en forme de pinces de homard lui confient une allure étrange – toutefois, elle est beaucoup moins sobre qu’avant.

Mon modèle d’essai était la Touring 1,5T avec boîte automatique à variation continue (CVT). Une des forces de l’Accord, c’est la flexibilité de ses ensembles d’options et la variété de ses groupes motopropulseurs. Deux moteurs et trois boîtes de vitesses sont au catalogue. Que l’on opte pour le 1,5 litre turbo de 192 chevaux / 192 lb-pi (le moteur à l’essai) ou le 2,0 litres turbo de 252 chevaux / 273 lb-pi, l’Accord s’offre avec une boîte manuelle à six rapports. Quand même!

Une toute nouvelle boîte automatique à dix rapports est proposée pour le 2,0 litres turbo. La CVT n’est disponible qu’avec le petit moteur.

Inutile d’en avoir plus
L’Accord que la plupart des gens achèteront est celle avec le moteur 1,5 litre et la boîte CVT. J’ai moi-même assisté au lancement canadien de la bagnole, à Jasper, en Alberta, plus tôt l’automne dernier. À ce moment-là, j’avais été plus au moins impressionné par le 2,0 litres turbo et m’était prononcé sur le fait que le 1,5 litre est largement suffisant – pas besoin de plus que ça. C’est vrai, ce petit moteur, qui se retrouve aussi dans la Civic et le CR-V, est sublime, confiant à l’Accord largement de couple à bas régime et de puissance pour les dépassements.

Honda nous promet une accélération de 0 à 100 km/h enregistrée en environ 7,3 secondes avec la boîte CVT. Pas pire, surtout pour le modèle le moins rapide. Personnellement, je prendrais ce moteur avec la boîte manuelle en déclinaison Sport!

Toutefois, le petit moteur peut se montrer bruyant, gâchant quelque peu la sérénité absolue procurée par l’habitacle hautement silencieux de la berline. C’est lorsqu’il est sollicité, lors d’ascensions, qu’il se lamente. La CVT, quant à elle, n’a absolument rien à se reprocher. Sa programmation est bien jumelée à la poussée du turbo, permettant de maximiser la plage de puissance du moteur. Cependant, une véritable automatique serait sans doute plus douce et plus prompte. Au moins, pour une CVT, elle est excellente.

La reine de l’ergonomie et de l’équilibre
À l’intérieur de la Honda Accord 2018, on retrouve une planche de bord entièrement retravaillée et soignée aux plus minces détails. La finition et la qualité des matériaux est exemplaire, le confort des sièges avant est digne des meilleurs trônes et la banquette arrière laisse amplement de dégagement pour les jambes et la tête malgré une ligne de toit racée.

Mais ça, n’importe quelle berline peut bien le faire.

L’Accord se démarque pas son ergonomie fanatiquement mise au point. Par exemple, la distance entre les boutons de climatisation et le volant a été calculée afin que le conducteur effectue le moins d’efforts possible et les boutons eux-mêmes sont d’une qualité hors du commun dans cette gamme de prix – sans oublier le fait qu’ils s’illuminent en rouge ou en bleu selon l’augmentation ou la réduction de la température – un détail plutôt cool.

Le système d’infodivertissement Display Audio, de deuxième génération, est la preuve qu’un constructeur peut apprendre de ses erreurs. Par le passé, on blâmait Honda pour ses systèmes compliqués, peu intuitifs et sans boutons physiques pour contrôler volume et autres. Display Audio dans l’Accord est tout le contraire. Le nouveau système est simple et facile à comprendre par ses énormes icônes colorées et son interface rapide. De plus, il y a désormais des boutons physiques pour tout contrôler en plus des boutons virtuels. Soudainement, il est devenu le système parfait!

Autre nouveauté pour l’instrumentation de l’Accord : l’ajout d’un compte-tours numérique. Celui-ci peut se transformer en écran affichant de l’information comme la consommation d’essence et l’activation des systèmes d’aide à la conduite. C’est une touche intéressante, mais en toute honnêteté, l’accès à l’information par les commandes au volant s’avère peu intuitif, surtout en conduisant!

Somme toute, la Honda Accord 2018 est une berline qui fait tout extrêmement bien. Elle est raffinée, bien équipée, super confortable et étonnamment très compétente en conduite sportive. Elle peut être plaisante à conduire lorsqu’on lui demande de le faire, mais tout de même demeurer douce et silencieuse quand on en a besoin. Elle est la définition même de l’équilibre mécanique.

L’Accord 2018 est une berline intermédiaire qui déborde de génie, une bagnole hyper bien pensée et qui risque, encore une fois, de plaire à des milliers de familles canadiennes pendant plusieurs années à venir.

On s’en va conduire le Ford Expedition 2018 de Calgary à Lake Louise

Après avoir dévoilé son Ford Expedition 2018 en Californie, voilà que Ford va nous le faire conduire dans l’hiver canadien!

Le Ford Expedition repose sur le châssis du F-150. Il a aussi hérité de son V6 3,5 litres EcoBoost de 375 chevaux à 5 000 tr/min et 470 livres-pied à 3 500 tr/min (400 chevaux à 5 000 tr/min et 480 livres-pied à 3 250 tr/min pour la version Platinum), de sa boîte de vitesses à dix rapports et d’une capacité de remorquage maximale plutôt impressionnante de 4 173 kilos (9 200 livres). L’Expedition est offert en deux configurations, soit à empattement régulier et à empattement long.

Grâce à son rouage 4x4 offert de série au Canada (les Américains ont droit à une version à roues arrière motrices), l’Expedition peut être doté de l’ensemble FX4 qui, pour 2 000 $ supplémentaires, rehausse l’expérience en hors-route.

Bien entendu, comme tout véhicule moderne qui se respecte, l’Expedition 2018 regorge de technologies, quelquefois optionnelles, comme le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction arrêt/démarrage, l’aide au suivi de voie, le système d’alerte d’angle mort, de la recharge sans fil ou SYNC 3 avec point d’accès Wi-Fi et on en passe.

Bon, on s’en va essayer ça sur la neige et dans le froid et on vous en reparle!

Hyundai Nexo : le VUS à hydrogène et conduite autonome à l’essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Séoul en Corée du Sud pour un premier contact avec le nouveau Hyundai Nexo, un VUS fonctionnant avec une pile à combustible alimentée par hydrogène et capable de la conduite autonome de niveau 4, qui vient tout juste d’être dévoilé au récent Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas.

Récemment, Hyundai a procédé à une démonstration concluante du système de conduite autonome du Nexo qui a parcouru par lui-même un trajet de plus de 190 kilomètres entre Séoul, capitale de la Corée du Sud et PyeongChang, site des Jeux olympiques d’hiver, sans que le conducteur touche au volant ou actionne les pédales. Pour ce faire, le Nexo a emprunté à la fois des tronçons d’autoroute et traversé des zones urbaines. Cet essai hors du commun visait à faire la démonstration des progrès accomplis par la marque coréenne en matière de conduite autonome et de motorisation électrique par pile à combustible alimentée par hydrogène. Ce type de motorisation n’est pas nouveau pour Hyundai qui a déjà commercialisé un Tucson Fuel Cell, dont nous avons fait l’essai en mai 2015 en Californie, ainsi qu’en Colombie-Britannique.

Hyundai compte commercialiser le Nexo en Corée du Sud dès le mois de mars prochain et en Californie au cours de 2018, et la marque coréenne prévoit vendre 3 000 unités du Nexo cette année. Gardez le contact pour prendre connaissance de notre expérience à bord du Nexo!

Hyundai Santa Fe 2019 : à l'essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Séoul en Corée du Sud pour un premier contact avec le Santa Fe de quatrième génération, avant même sa première mondiale au Salon de l’auto de Genève!

Hyundai a déjà révélé le look du nouveau Santa Fe avec une série de photos sur lesquelles on lui trouve une filiation évidente avec le Kona, dévoilé tout récemment, mais aussi avec les voitures de la gamme Genesis. C’est donc avec un look plus affirmé, et plus haut de gamme, que le Santa Fe 2019 se lancera dans la mêlée du créneau devenu ultraconcurrentiel qu’est celui des VUS de taille intermédiaire.

À ce sujet, le Santa Fe est décliné en deux moutures chez nous, soit le Sport, à empattement court accueillant 5 passagers, et le XL qui permet à 6 ou 7 personnes de monter à son bord. Les proportions affichées par le nouveau modèle laissent entrevoir qu’il pourrait remplacer l’actuel Santa Fe XL de taille intermédiaire, confiant ainsi au Tucson la mission d’en découdre seul avec la concurrence dans le créneau des VUS de taille compacte. La transformation se poursuit dans l’habitacle dont la planche de bord adopte une disposition différente avec un écran central fixe positionné juste au-dessus des buses de ventilation.

Par ailleurs, le Santa Fe 2019 sera doté d’un système de freinage automatique qui détecte la présence d’un autre véhicule circulant transversalement à l’arrière. De plus, le Santa Fe 2019 sera équipé d’un système appelé Safety Exit Assist qui verrouille temporairement les portières afin d’éviter que les passagers ne les ouvrent si un autre véhicule en mouvement s’approche du Santa Fe.

Pour ce qui est des motorisations, Hyundai n’a pas encore fait d’annonce officielle. Le Santa Fe Sport actuel est animé par une paire de moteurs quatre cylindres, soit un moteur atmosphérique de 2,4 litres développant 185 chevaux et un moteur turbocompressé de 2,0 litres générant 240 chevaux. La version XL actuel mise plutôt sur un V6 de 3,3 litres et 290 chevaux.

Revenez-nous prochainement pour lire notre compte-rendu complet de ce premier contact avec le nouveau Hyundai Santa Fe 2019.

Honda Ridgeline 2018 : les nouveaux meilleurs amis

Lorsque l’on s’achète une camionnette pour la première fois, on a soudainement l’impression que tout le monde est magiquement devenu notre meilleur ami. Bon, cela arrive aussi quand on remporte le gros lot à la loterie, mais pour des raisons différentes.

Être propriétaire d’un pick-up, ça veut dire que l’on peut transporter ou remorquer presque n’importe quoi, et c’est là que ces « nouveaux » meilleurs amis entrent en jeu. À un certain moment dans nos vies, on a tous besoin de quelqu’un possédant une camionnette pour nous aider à déménager un truc, ou déménager tout court, et c’est pourquoi les gens qui s’achètent ce type de camion sont chaleureusement affectionnés.

Le segment des camionnettes pleine grandeur propose des modèles assez puissants et robustes pour remorquer une maison, mais qui sont aussi luxueux que des voitures de prestige, et dans bien des cas, avec un prix en conséquence. Mais parfois, nos besoins et nos désirs sont plus modestes. La catégorie des petites camionnettes, presque disparue il y a à peine quelques années, fait un retour en force.

Le Honda Ridgeline 2018, de deuxième génération, qui concurrence les Chevrolet Colorado, GMC Canyon, Toyota Tacoma, Nissan Frontier et – bientôt – Ford Ranger, est un genre différent de camion. Comme c’était le cas de la première génération.

Ce pick-up est construit sur une plate-forme monocoque, contrairement aux autres qui disposent d’un châssis en cadre à échelle, généralement considéré plus robuste, mais plus lourd aussi. Le Ridgeline est celui qui se comporte le plus comme une voiture, dans sa conduite et au chapitre de ses capacités. On en reparle dans les lignes suivantes.

Sous le capot se trouve un V6 de 3,5 litres qui développe 280 chevaux et un couple de 262 livres-pied, assorti d’une boîte automatique à six rapports. Au Canada, le rouage intégral figure de série, et l’on ne parle pas d’un rouage à quatre roues motrices à temps partiel, avec une gamme basse, mais d’un système réactif qui semblerait convenable sur la fiche technique d’un véhicule multisegment.

En conditions de conduite normales, la motorisation envoie sa puissance aux roues avant, et lorsqu’une perte d’adhérence est détectée, une partie du couple moteur est réassignée aux roues arrière. On dispose aussi de ce que Honda appelle son Traction Management System, permettant au conducteur de choisir entre les modes Normal, Sport, Neige et Boue, mais en principe, le système fait son boulot sans notre aide. En passant, lors de notre essai, hivernal, nous avons enregistré une moyenne de 11,8 L/100 km.

La capacité de remorquage maximale est évaluée à 2 268 kilogrammes (5 000 lb), la plus faible de son segment. Considérant l’ossature du Ridgeline, ce n’est pas surprenant. Les acheteurs devront décider si c’est suffisant pour leurs besoins, et s’ils sont prêts à se faire constamment narguer par les amateurs de « vrais camions ». En contrepartie, il propose une capacité de charge variant de 674 à 713 kg (1 485 à 1 572 lb), un cheveu de plus que celles du Colorado et du Canyon, le plaçant au sommet de sa catégorie.

En gros, si l’on prévoit transporter un VTT ou une motoneige, tirer un bateau de pêche ou une tente-roulotte de camping, le Honda sera à la hauteur. Si l’on est un fanatique de ventes-débarras et que l’on a besoin d’un véhicule pouvant transporter de façon impromptue des meubles antiques, n’importe quel pick-up fera l’affaire.

Le Honda Ridgeline 2018 inclut aussi quelques caractéristiques qui rendent la possession d’une camionnette plus facile. Son hayon peut être ouvert à la verticale, comme d’habitude, mais aussi à l’horizontale, comme si l’on ouvrait une portière de voiture. Cela permet d’accéder plus aisément à la caisse, mais aussi au coffre de 207 litres qui se cache sous le plancher de ladite caisse. Ce coffre est hermétique, verrouillable et inclut un bouchon de drainage. On peut y ranger des objets sales que l’on n’oserait jamais placer dans l’habitacle. Ou on peut le remplir de glace, y jeter nos boissons favorites et devenir le centre d’attraction du prochain tailgate party.

Chaque Honda Ridgeline 2018 inclut des caractéristiques telles qu’un dégivreur d’essuie-glace, des jantes en alliage de 18 pouces, une clé intelligente, des sièges avant chauffants, une banquette arrière divisible 60/40 avec des coussins escamotables et des compartiments de rangements ainsi qu’une chaîne audio à sept haut-parleurs avec écran multimédia tactile. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto est également offerte.

Une foule d’items de confort et de commodité sont disponibles, si l’on opte pour les déclinaisons plus dispendieuses. On peut ajouter une sellerie en cuir, des sièges avant ventilés, des sièges arrière chauffants, une chaîne audio à huit haut-parleurs, des sièges avant à réglage électrique, un volant chauffant, un climatiseur automatique à trois zones, un toit ouvrant, un système de navigation et bien plus. Sur les versions Touring et Black Edition, on retrouve aussi un système qui envoie la musique à travers des haut-parleurs dissimulés dans la caisse du camion. Et la sonorité n’est pas si mal. Ce tailgate party dont on parlait plus tôt sera épique, et ça sera grâce à nous!

L’habitacle du Honda Ridgeline 2018 est spacieux – bien que l’occupant assis au milieu de la banquette arrière risque de se frotter la tête au plafond –, confortable et son ensemble de commandes est drôlement ergonomique. On fait toutefois exception de l’interface de l’écran tactile, qui n’est pas réactif comme on le voudrait, alors que les zones de boutons sont minces et trop collées ensemble : appuyer sur le mauvais bouton en conduisant arrivera souvent. C’est un système distrayant et l’absence d’un syntoniseur physique pour le volume est un irritant aussi – malgré le contrôle de volume monté sur le volant.

Les prix du Ridgeline varient entre 37 290 $ et 49 290 $ avant les frais de transport et de préparation. C’est beaucoup de sous pour une petite camionnette, considérant que l’on peut se procurer un modèle pleine grandeur pour le même investissement. Notons qu’il n’existe pas de versions commerciales, basiques à cabine ordinaire du Honda, contrairement à ce qui est disponible chez la concurrence.

Pourquoi s’achèterait-on donc un Ridgeline? Ça ne sera pas pour le prix, mais plutôt pour son côté pratique au quotidien, puisqu’il est facile à garer et manœuvrer en circulation urbaine, il est relativement peu énergivore et procure le confort d’une voiture haute sur pattes. Et il bénéficie de la réputation de fiabilité de Honda, ainsi que de sa valeur de revente élevée. Il n’est peut-être pas un « vrai » camion selon certaines personnes, mais il attirera tout de même beaucoup de nouveaux meilleurs amis.

Uni-Sélect et le Projet Corvette 68 célèbrent la réussite!

En décembre 1968, douze hommes d’affaires du Québec fondaient Uni-Sélect. Ce groupe d’achat de pièces destinées au marché secondaire de l’automobile, d’abord petit, a beaucoup progressé. Aujourd’hui, Uni-Sélect est un chef de file nord-américain de la distribution de peintures automobile et industrielle et d’accessoires connexes, ainsi qu’un chef de file de la distribution de produits automobiles réservés au marché secondaire de l’automobile au Canada et au Royaume-Uni. L’entreprise est soutenue par une équipe de plus de 6 000 professionnels répartis dans un réseau comptant plus 440 magasins corporatifs et qui dessert des milliers de clients chaque jour. Impressionnant.

Cette année, Uni-Sélect célèbrera ses 50 ans d’existence. Dans le cadre de cet événement, la florissante entreprise québécoise a décidé de s’associer avec le Guide de l’auto pour la restauration d’une voiture Corvette 1968. Celle-ci a d’ailleurs fait l’objet d’un tirage lors de la dernière journée du Salon International de l’Auto de Montréal qui a eu lieu le 28 janvier dernier. Les profits de la vente des billets ont été d’ailleurs été remis à la fondation de la CCAM (Corporation des concessionnaires automobiles de Montréal) qui les remettra, par la suite, à des fondations ayant à cœur la persévérance scolaire et le bien-être des jeunes.

Bleu, blanc, rouge!
Le choix d’une voiture de l’année-modèle 1968 n’était donc pas une coïncidence, tout comme le rouge Rally Red (rouge rallye) de la Corvette! En effet, de couleur (presque) blanche lors de son acquisition et étant bleu international à l’origine, elle est devenue rouge feu de joie pour l’occasion. Cette couleur, représentant Uni-Sélect, est une teinte très près du rouge rallye, une couleur populaire en 1968. Soulignons que cette année-là, 2 918 Corvette Rally Red ont été produites à l’usine de St-Louis au Missouri, alors que 2 473 étaient de couleur International Blue.

Dans le cadre du Projet Corvette, Uni-Sélect a investi pas moins de 7 500 $ en dons monétaires, ainsi qu’en pièces, peinture et accessoires pour la préparation (papier sablé, apprêt, etc), les enjoliveurs de roues, le réservoir d’essence et bien plus encore.

L’implication de Uni-Sélect dans la communauté
Le Projet Corvette n’est qu’un exemple de l’implication de Uni-Sélect dans les communautés où elle mène ses opérations. Elle supporte plusieurs organisations telles que Mira, Tel-jeunes, la Société canadienne du cancer, l’University of the Aftermarket, pour ne nommer que ceux-là.

Mario Comtois, directeur des Solutions d’affaires nationales chez Uni-Sélect, s’est beaucoup impliqué dans le Projet Corvette, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que les profits sont remis à des fondations qui viennent en aide aux jeunes dans le besoin. Aussi, parce que la voiture a été restaurée par des étudiants en mécanique et en carrosserie de l’École des métiers en équipement motorisé de Montréal. Ces élèves représentent le futur de leur profession respective, alors que la relève se fait de plus en plus rare. Enfin, comme le souligne Mario, la restauration de notre Corvette démontre que l’on peut réparer certaines pièces au lieu de simplement les changer. L’époque où l’on jetait au lieu de récupérer est maintenant révolue.

L’association entre Uni-Sélect et le Guide de l’auto aura été agréable, productive et bénéfique pour tous. Merci Mario et Uni-Sélect!

Subaru VIZIV Tourer Concept, la nouvelle WRX familiale?

Le constructeur japonais Subaru profitera du prochain salon de l’auto de Genève pour présenter un tout nouveau véhicule concept, le Subaru VIZIV Tourer Concept. Vous avez l’impression d’avoir déjà entendu ce nom? Vous n’avez pas la berlue, car Subaru affectionne le nom VIZIV, un terme cher à la marque qui signifie Vision of Innovation.

Au cours des dernières années, plusieurs concepts ont été baptisés ainsi. On se souvient du VIZIV-7 Concept présenté en 2016 au salon de Los Angeles, modèle qui a inspiré le Subaru Ascent 2019, le tout nouveau VUS à huit places de la marque.

La VIZIV GT avait retenu l’attention de plusieurs amateurs de bolides, elle qui était équipée d’une motorisation hybride dont la puissance totale était de 591 chevaux avec un couple de 593 livres-pied. Nombre d’amateurs auraient certainement souhaité sa production, mais ce ne fût pas le cas. La seule chance d’en prendre le volant, c’est dans le jeu Gran Turismo.

Cet automne, dans le cadre du salon de Tokyo, on avait eu droit à la VIZIV performance STI Concept, qui donnait un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la nouvelle icône de performance de la marque.

Dans le cas du VIZIV Tourer, on peut s’imaginer que le véhicule disposera des attributs classiques de Subaru, soit un moteur boxer à plat et un rouage intégral tout en arborant les traits d’une familiale à hayon, configuration que Subaru réfectionne toujours et avec laquelle il a connu du succès dans le passé. Est-ce la future WRX à cinq portes? C’est fort possible. La bonne nouvelle, c’est que le Guide de l’auto sera sur place pour le découvrir.

Voici le BMW X4 2019!

Que vous le vouliez ou non, nous vivons désormais dans le royaume du véhicule utilitaire sport! En raison de leur popularité auprès des consommateurs, les constructeurs ne se contentent plus de vendre qu’un seul modèle de VUS. Ils en proposent deux, trois et même quatre!

Dans le cas de BMW, on compte pas moins de six VUS au sein de sa gamme. Après le succès du BMW X6, qui a fait partie des pionniers d’un nouveau segment plutôt fascinant, soit celui des coupés utilitaires, le constructeur offre désormais une version mini depuis l’année-modèle 2015 qu’on nomme le X4.

Étant donné qu’il connaît, lui aussi, un succès de ventes plutôt remarquable en Amérique du Nord, BMW décide de poursuivre la production du X4 avec un tout nouveau modèle pour 2019.

Un coupé sport actif!
En fait, le X4, comme l’X6 et le tout récent BMW X2, fait partie d’une classe de véhicules que BMW nomme « Sports Activity Coupé ». Le but est d’offrir la dynamique de conduite et l’aspect stylistique d’un coupé sport et le côté pratique d’un utilitaire, le tout dans un seul véhicule. Pour ce nouveau modèle, on nous promet un VUS plus volumineux en général, soit plus long de 81 mm, grâce à un empattement allongé de 54 mm. Le véhicule affiche également une hauteur totale réduite de 3 mm afin de lui confier une allure plus allongée et sportive.

Le moteur de choix pour le X4 xDrive30i est le quatre cylindres turbo de 2,0 litres, partagé avec la nouvelle génération du BMW X3. Il développera 248 chevaux et un couple de 258 lb-pi, permettant au VUS d’accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 6,3 secondes. Les amateurs de performances apprécieront le X4 M40i muni d’une suspension ajustable et des freins surdimensionnés. Son moteur sera, bien entendu, le populaire six cylindres en ligne turbo de 3,0 litres. Pour l’X4, il développera 355 chevaux et un couple de 365 lb-pi, lui permettant de franchir le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes!

Le BMW X4 2019 arrivera en concession au mois de juillet de cette année. Aucun prix de détail n’est encore dévoilé par le constructeur, chose qu’on devrait recevoir peu de temps avant son arrivée dans notre marché.

La conduite hivernale selon Volkswagen!

SACACOMIE (Québec) – Il m’a fallu un certain temps avant de comprendre pourquoi Volkswagen Canada avait invité des journalistes et membres des médias à l’Hotel Sacacomie, en Mauricie. On nous proposait un programme de conduite sur un lac gelé, suivi d’une séance de conduite sur la route.

Au premier regard, ça ressemblait à des vacances pour les gens de Volkswagen Canada qui avaient décidé d’inviter des journalistes à la dernière minute pour les accompagner. Mais qu’est-ce que l’on faisait là au juste?

Les Canadiens achètent des véhicules à traction intégrale
En fait, ce que Volkswagen Canada essayait de nous dire à Sacacomie, c’est qu’en 2017, il a presque doublé ses ventes de véhicules à transmission intégrale 4MOTION, et non seulement de VUS, mais aussi de voitures!

Alors, pour l’événement, on nous proposait plusieurs parcours, sur la route et sur un lac gelé à bord de la gamme complète 4MOTION. Au menu : le Tiguan, l’Atlas, la Golf Alltrack et la Golf R. Volkswagen a pris le temps de nous parler de l’importance du marché des véhicules à rouage intégral pour les consommateurs canadiens, un marché qui jouit d’une croissance phénoménale depuis quelque temps.

Avant de prendre le volant, on nous a rappelé que, à part des réglages antipatinages différents, le système de Volkswagen est le même à travers toute sa gamme, qu’il s’agisse d’une Golf R ou d’un Tiguan. Le système 4MOTION est réactif, ce qui veut dire qu’il envoie d’abord la puissance aux roues avant, pour ensuite la transférer vers les roues arrière lorsqu’une perte d’adhérence est détectée. Fait intéressant : 4MOTION peut envoyer presque 100% de la puissance vers le train arrière. De plus, le transfert ne s’effectue pas qu’en situation de perte d’adhérence, mais aussi quand une surdose de couple est détectée, faisant de lui un système aussi fonctionnel sur un circuit de course par exemple.

Sur les routes du Québec!
La première partie du programme consistait à conduire les véhicules sur les routes sinueuses de la Mauricie. Rien d’exotique pour un Québécois comme moi. Au moins, mes collègues de la Colombie-Britannique tripaient!

Lors de la séance, j’ai eu la chance d’alterner entre le Tiguan, l’Atlas et la Golf Alltrack à boîte manuelle. C’est l’Alltrack, avec son centre de gravité plus bas et ses dynamiques de conduite de voiture, qui s’est montrée la plus amusante et compétente sur les routes enneigées. L’Atlas, de son côté, se débrouillait tout de même bien malgré son poids élevé, mais à quelques reprises, il fallait moduler l’accélérateur dans les courbes glissantes, sinon, ça aurait été impossible de suivre la Golf!

À ma grande surprise, malgré le fait que tous ces véhicules disposent de la même plate-forme et de la même transmission intégrale, chacun démontre des dynamiques de conduite bien différentes, leur confiant des personnalités uniques.

66 centimètres de glace
La deuxième portion du programme, et de loin la plus amusante, consistait à rouler les véhicules sur un lac gelé. Avec 66 cm de glace dure comme du roc et une belle accumulation de neige qui reposaient sous nos pieds, c’était le terrain de jeu idéal pour nos bolides!

Sur le lac, la brochette de véhicules fut la même, mais avec l’ajout de la Golf R. Trois parcours nous étaient proposés, dont une section de slalom, suivie de deux minicircuits fermés délimités par des cônes. La surface semi-glace, semi-neige, mariée aux pneus d’hiver dont étaient équipées nos bagnoles rendait l’exercice d’autant plus intéressant. À ma grande surprise, Volkswagen n’avait pas opté pour des pneus cloutés, car selon Thomas Tetzlaff, directeur des communications chez Volkswagen Canada, le but de l’événement était de démontrer le comportement du système 4MOTION en « situation de tous les jours ». J’imagine que Volkswagen s’attend à ce que ses clients roulent des Tiguan sur un lac gelé…

Peu importe, l’expérience fut, encore une fois, révélatrice par rapport au comportement de chaque véhicule. L’Atlas et le Tiguan nous permettaient de les faire déraper, mais leurs systèmes antipatinages embarquaient rapidement, nous empêchant de maintenir un drift contrôlé. La Golf R, étonnamment, s’est avérée plutôt maladroite. Son empattement court et son surplus de puissance faisaient en sorte qu’il était difficile de la faire glisser sans se retrouver en situation de tête à queue.

La superfamiliale
Encore une fois, c’est la Golf Alltrack qui était la mieux adaptée aux conditions. Grâce à son système antipatinage qui peut être entièrement désactivé, son empattement long, ses pneus minces et son moteur 1,8 litre turbo qui dispose de suffisamment de puissance, la familiale du constructeur se faufilait entre les cônes oranges comme un véritable poisson dans l’eau!

Alors, qu’avons-nous appris de notre expérience? Que Volkswagen avait un surplus d’argent à dépenser pour aller s’amuser dans la neige? Pas tout à fait. Blague à part, des événements de conduite sur neige et glace se montrent toujours révélateurs sur la façon dont les différentes transmissions intégrales opèrent lorsqu’ils sont sollicitées. Avec autant de variété sur le marché, il est difficile de ne pas y perdre la tête. Cela étant dit, le système 4MOTION de Volkswagen est efficace, bien adapté à nos hivers et polyvalent pour tous types de véhicules. Cependant, si vous voulez mon avis, il est inutile de vous acheter un VUS. La Volkswagen Golf Alltrack, qu’elle soit munie de la boîte manuelle ou automatique, est un véhicule familial capable de tout faire!

Hyundai Sonata 2.0T Sport 2018 : glace à la vanille… avec du sirop d’érable!

Il est plutôt rare que l’essai d’une Hyundai Sonata laisse un conducteur transi d’émotions. C’est le genre de sensation qui arrive davantage avec une Porsche 911 Turbo. Défiant Porsche, Hyundai propose une Sonata 2.0T Sport, mue, elle aussi, par un moteur turbocompressé.

Il convient tout d’abord de préciser que la gamme Sonata est des plus complètes. Il y a les versions de base, équipées d’un quatre cylindres 2,4 litres atmosphérique, la 2.0T Sport ci-haut mentionnée, l’hybride et l’hybride rechargeable, ces deux dernières venant tout juste d’être dévoilées au Salon de Chicago.

Esthétiquement, la Sonata 2.0T Sport est différente des autres. Elles affichent toutes une belle gueule, mais les roues de 18 pouces de la 2.0T Sport, comparativement aux 16 ou 17 pouces des versions moins huppées, ajoutent à l’impact visuel. Plusieurs autres petites gâteries soulignent le caractère plus typé de cette berline intermédiaire, dont une boîte automatique à huit rapports plutôt qu’à six, une suspension plus sportive et une direction plus précise.

Technologie mobile
Pour 2018, Hyundai a rafraîchi l’habitacle de la Sonata. Le tableau de bord, par exemple, a été revisité. On n’y retrouve pas de changements majeurs, toutefois, les détails modifiés ici et là rajeunissent l’ensemble. Les prises USB, audio et 12 volts sont commodément placées et tous les boutons et commandes tombent bien sous la main. L’assemblage est minutieux et la qualité des matériaux n’est généralement pas problématique. Les traîneux de mon espèce apprécieront les nombreux espaces de rangement, dont une console de très bonnes dimensions.

Côté techno, la Sonata ne traîne pas de la patte. De série, elle vient avec un écran de 7 pouces (8 pouces dans notre version 2.0T Sport), doté de la connectivité Apple CarPlay et Android Auto. Les versions plus haut de gamme ont droit à la fonction BlueLink qui permet de contrôler une foule de paramètres via un appareil cellulaire. Notre voiture d’essai possédait également un avertisseur de franchissement de voie avec assistance au maintien de voie passablement efficace, mais pas encore parfait.

Ah, les sièges de Hyundai...
Avec les années, j’ai développé une relation amour-haine avec les sièges Hyundai. Bien que la marque coréenne ait récemment fait de grands efforts pour me plaire (j’aime me faire croire que j’ai une influence…), ceux de la Sonata ne m’ont guère plus, ni à l’avant ni à l’arrière. Je n’ai pas apprécié leur assise, trop plate à mon goût, ni leur dureté. Étant donné que je suis généralement le seul à me plaindre, je vous prierais de les essayer et de vous faire votre propre opinion.

Avec ses 462 litres, le volume du coffre d’une Sonata mue par un moteur à essence (lire non hybride) est l’un des plus vastes de la catégorie. Seule la Honda Accord la devance à ce chapitre avec ses 473 litres. Hyundai a toujours été reconnue pour sa générosité en offrant un équipement de base pléthorique, elle n’a néanmoins pas été foutue de mettre une petite poignée en plastique à l’intérieur du couvercle du coffre pour aider à le refermer... L’hiver, on se salit les doigts chaque fois. Se salir en 2018, franchement!

Performances et consommation
Alors que les performances du 2,4 litres sont plutôt modestes, celles du 2,0 litres turbo sont nettement plus en verve. Ce dernier livre 245 chevaux à 6 000 tr/min et un couple de 260 livres-pied entre 1 350 et 4 000 tr/min et le délai de réponse du turbo est infime. Le 0-100 km/h est l’affaire de 7,1 secondes tandis qu’une reprise entre 80 et 120 km/h ne prend que 5,6 secondes. Ces données sont très respectables. Et en accélération franche, on ne dénote aucun effet de couple dans le volant. Bravo Hyundai!

Lors de notre semaine d’essai, notre Sonata a consommé 10,2 L/100 km (63,11 litres pour 621 km), une donnée correcte sans plus. Une consommation de 9,0 L/100 km aurait été plus adéquate et sans doute atteignable en conduisant dans le respect le plus total des limites de vitesse. Bonne nouvelle, la Sonata 2.0T Sport peut s’accommoder d’essence ordinaire.

Boîte à huit rapports et mode Smart
La 2.0T Sport bénéficie d’une nouvelle boîte automatique à huit rapports qui n’a rien à se rapprocher. Elle passe ses rapports au bon moment et avec célérité. Seul son mode Sport m’a laissé songeur. Il modifie le rendement du moteur, le comportement de la boîte de vitesses et la fermeté de la direction. J’ai trouvé qu’il en faisait trop et qu’il était plus ou moins agréable à utiliser. Les réactions du moteur sont plus exacerbées et il est quelquefois difficile d’avoir une conduite coulée.

Le mode Smart mérite aussi notre attention. Il adapte le fonctionnement de la boîte de vitesses et du couple du moteur en fonction des habitudes de conduite du pilote. Durant ma semaine d’essai, ce mode a dû estimer que j’avais une conduite normale puisque je n’ai pratiquement pas observé de différences entre le mode Normal et Smart.

Quant à la direction, même en mode Sport, sa précision et son retour d’information sont très moyens. Au moins, Hyundai a abandonné son infâme système Flex Steer qui permettait de choisir entre trois niveaux de fermeté, tous plus artificiels les uns que les autres. La pédale de frein est du même acabit, en ce sens qu’elle offre peu de sensations. En freinage d’urgence, elle devient très dure.

Du point A au point B sans s’ennuyer
Lorsque l’on pousse la Hyundai Sonata 2.0T Sport 2018, dotée d’une suspension indépendante (jambes de force à l’avant et bras multiples à l’arrière) calibrée plus sportivement que dans les autres versions, on remarque une tendance au sous-virage, un comportement typique d’une traction (roues avant motrices). Cependant, la tenue de route est très solide. En virage, on dénote un léger roulis, bien maîtrisé.

La Sonata est une berline placide et fiable qui amène confortablement ses occupants du point A au point B. La Sonata 2.0T Sport s’avère un zeste moins placide, tout aussi fiable et confortable. Elle amène ses occupants du point A au point B mais avec plus de fougue et de passion.

Oh, et pour le défi à Porsche… ce n’était pas vrai.