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Ford Expedition 2018 : pourquoi payer plus cher pour un Lincoln Navigator?

L’Expedition 2018 provient de la division Ford. Évidemment, puisqu’il s’agit d’un Ford Expedition! Pourtant, il a le raffinement d’un produit Lincoln. Oh, Ford a eu la bienveillance de le doter d’un moteur moins puissant que celui du Lincoln Navigator, question de respecter la hiérarchie. En utilisant un sonomètre, on pourrait même noter un plus grand silence de roulement dans ce dernier que dans l’Expedition. Les matériaux du Lincoln sont de plus noble facture et la présentation est plus raffinée. Et le sigle Lincoln exprime mieux la richesse que le prolétaire ovale de Ford. Pourtant…

L’Expedition, le plus imposant VUS de Ford, se décline en deux modèles, soit à empattement ordinaire et à empattement allongé. Dans ce cas, il porte le suffixe Max et il allonge le véhicule de 28 centimètres. L’espace supplémentaire est dévolu aux bagages, le coffre passant de 566 à 1 019 litres lorsque les trois rangées de sièges sont relevées.

Trois vraies rangées
Les places de la troisième rangée ne gagnent pas d’espace dans le Max, néanmoins, il n’y a pas lieu de se plaindre. Elles fournissent suffisamment d’espace pour s’y sentir à l’aise et, à moins d’être un joueur de basketball, personne n’aura les genoux dans le front. Quant aux sièges capitaines optionnels de la deuxième rangée, ils s’avèrent très confortables, même après quelques heures. Une banquette est livrée d’office, mais Ford ne nous a pas fait essayer un Expedition nanti de cette dernière. Les sièges installés à l’avant sont encore plus douillets.

375 ou 400 chevaux
Peu importe la longueur de l’Expedition, un seul moteur est offert. Il s’agit de l’omnipotent V6 3,5 litres biturbo (EcoBoost) qui officie déjà dans des véhicules aussi différents que le F-150 et la sportive GT! Dans l’Expedition, ce V6 livre 375 chevaux à 5 000 tr/min et un couple de 470 livres-pied à 3 500 tr/min dans toutes les versions, sauf la Platinum. Cette dernière, qui n’est pas exactement un modèle de simplicité volontaire, a droit à plus d’égards. Son moteur, entre autres, gagne 25 chevaux et 10 livres-pied. En plus, ce couple est atteint un peu plus bas, soit 3 250 tr/min, ce qui améliore les reprises.

À conduire avec un œuf sous l’accélérateur
La boîte automatique à dix rapports effectue un boulot extraordinaire et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour la prendre en défaut. Elle permet au moteur de ne tourner qu’à 1 600 tr/min à 100 km/h (1 900 en mode Sport… un mode qui laisse perplexe dans un VUS de cette dimension. Nous y reviendrons). Au volant d’une version Limited, sur une autoroute puis sur des routes secondaires, nous avons obtenu une moyenne de 13,3 L/100 km.

Cependant, une virée sur un chemin forestier assez abrupt et un petit parcours en hors-route (du hors-route très léger, même une Focus aurait pu passer sans trop de misère!), cette moyenne a rapidement grimpé à 15,7. Ce qui n’est pas si mal pour un véhicule aussi gros. Mais cela prouve que même si l’on peut obtenir une conduite relativement économique au volant de l’Expedition (et de la plupart des grands VUS de ce monde, tous constructeurs confondus), il ne faut pas grand-chose pour que la consommation augmente de façon dramatique.

Un F-150, ou presque
L’Expedition est construit sur le châssis autonome du F-150. Les éléments mécaniques précités proviennent également de cette camionnette, la plus populaire au Canada. Et, tout comme cette dernière, l’Expedition reçoit une carrosserie tout aluminium, ce qui lui permet d’effacer 136 kilos par rapport à la génération précédente. On ne peut tout de même pas le qualifier de poids plume. À moins d’accepter qu’une plume pèse près de 2 700 kilos... Ce duvet peut remorquer jusqu’à 9 300 livres (4 219 kilos) lorsqu’équipé de l’ensemble Remorquage, une option de 1 400 $.

Sur la route, l’Expedition affiche un bel aplomb, même dans les courbes. Certes, on sent un léger roulis, tout à fait convenable pour un véhicule aussi gros et aussi lourd et doté d’un centre de gravité assez élevé. La direction pourrait être un peu plus communicative et directe, mais n’oublions pas que nous ne sommes pas au volant d’une Focus RS. La suspension, indépendante aux quatre coins – à l’arrière du F-150, on retrouve une suspension à essieu rigide –, procure un niveau de confort très relevé. La suspension optionnelle CCD (Continuously Controled Damping ou, si vous préférez, à amortissement contrôlé en continu), offerte sur la version Platinum, ajoute au confort et au dynamisme de conduite. Les pneus de dimension 285/45R22, qui arracheraient une larme à Bill Gates s’il avait à les changer, y sont sans doute pour beaucoup!

Attention : mode Sport…
Pour plus de sensations, il y a toujours la possibilité de choisir le mode Sport de la livrée Platinum. Il raffermit la suspension, modifie la gestion électronique du moteur, aiguise les réflexes de la boîte de vitesses et donne davantage de tonus à la direction. Il bonifie certes les performances (vous devriez entendre le beau ronflement du V6 en accélération!), mais c’est surtout en région montagneuse que ce mode sera apprécié. Toutefois, ce mode Sport ne fait pas de l’Expedition une Focus RS (bis).

Les capacités hors route de l’Expedition sont nettement plus élevées que ce que le commun des mortels n’aura jamais besoin. Sans doute que quelques entrepreneurs qui doivent composer avec des terrains boueux ou rocailleux auront l’occasion de s’amuser ferme. Pour ceux-là, l’option FX4 amène, entre autres, des amortisseurs spéciaux, un différentiel arrière électronique et des plaques de protection.

Finalement, pourquoi un Navigator?
Outre ces considérations bassement terre à terre, je me questionne sur le positionnement de l’Expedition et, surtout du Navigator dans la gamme Ford/Lincoln. Certes, le Navigator est plus musclé, mieux fini et plus beau selon moi. Son prix de base est de 89 600 $ (empattement ordinaire). Celui d’un Ford Expedition Platinum à empattement ordinaire est de 81 349 $. Le pauvre que je suis pense que le Ford constitue un meilleur investissement. En plus, il peut remorquer davantage que les 8 400 livres (3 810 kilos) du Navigator. Mais puisque ce n’est pas moi qui effectuerai vos paiements, choisissez donc ce que vous voulez!

Voici les prix de base canadiens du Ford Expedition 2018 :

  • XLT (modèle à empattement ordinaire seulement) : 60 149 $
  • Limited : 73 149 $
  • Limited Max : 76 149 $
  • Platinum : 81 349 $
  • Platinum Max : 84 349 $
  • Frais de transport et de préparation : 1 790 $

L’AJAC souligne les meilleures innovations technologiques pour 2018

L’Association des journalistes automobile du Canada a dévoilé les gagnants de leurs prix annuels décernés aux meilleures innovations technologiques. Cette année, on retrouve trois catégories, soit la Meilleure nouvelle technologie verte, la Meilleure nouvelle technologie de sécurité et la Meilleure nouveauté technique.

Les gagnants ont été déterminés par un jury composé de neuf journalistes automobiles possédant une spécialité en technologies. Ils ont commencé par dresser une liste réduite d’innovations parmi les toutes celles soumises par les constructeurs automobiles et, début décembre, ont assisté à une présentation de chacune de ces innovations technologiques. Le jury a pu par la suite poser des questions avec les experts de ces constructeurs afin d’être le mieux informé possible et décider des technologies méritantes.

Dans la catégorie Meilleure nouvelle technologie verte, c’est le système de recirculation de la chaleur de l’échappement de la Toyota Prius 2017/2018 qui a remporté le prix. Parmi les finalistes se trouvaient le système de régénération sur demande de la Chevrolet Bolt EV et le système hybride multiphase de Lexus.

Dans la catégorie Meilleure nouvelle technologie de sécurité, le prix a été remis à Lexus pour le système Safety System +. La boîte de vitesses eFlite de la Chrysler Pacifica hybride et le groupe motopropulseur hybride combiné de la Volvo S90 figuraient parmi les finalistes.

Dans la catégorie Meilleure nouveauté technique, c’est la technologie Super Cruise de Cadillac qui a remporté le prix devant les autres finalistes, le système de communication de véhicule à véhicule (V2V) de General Motors, le système Cabin Talk et Watch de la Honda Odysssey ainsi que le système ProPILOT Assist de Nissan.

Hankook Winter i*Pike RS : bon équilibre entre prix et performance

Dans un article précédent, on vous présentait le Hankook Winter i*Pike RS, pneu d’hiver que nous devions mettre à l’essai pendant la période hivernale afin d’en découvrir les aptitudes. On vous mentionnait que ce pneu, qui convient tout autant aux VUS qu’aux voitures de tourisme, représente un équilibre intéressant entre prix et performances. Il y a plus performant dans la gamme Hankook, mais il faudra débourser davantage. Vendu sous la barre des 100 $ le pneu dans les plus petites dimensions, on avait donc un ensemble réputé efficace, mais aussi abordable.

Suite à la mise en ligne de notre premier article, certains acheteurs ont évoqué dans leurs commentaires des problèmes de longévité dans le cas des Winter i*Pike RS, mais dans notre cas, quelques milliers de kilomètres parcourus pendant un peu plus de quatre mois ont à peine retranché un millimètre à la semelle. Il faut avouer que les températures ultras froides et l’absence de redoux durant la saison froide n’ont pas créé de condition favorisant la dégradation plus rapide des pneus. Le type de condition que vous rencontrez peut fortement influencer la durabilité de vos pneus, la chaleur étant l’ennemi numéro un des pneus d’hiver.

Efficace en toutes conditions
Notre ensemble de Winter i*Pike RS s’est montré très efficace en toutes conditions, surtout dans la neige fraichement tombée. Nos tests effectués après une tempête nous ont permis de découvrir un freinage mordant dont les distances d’arrêt se sont avérées très intéressantes, et ce, à répétition. Seul un sous-virage du train avant en virage trahissait les limites d’adhérence des pneus lors de notre petit slalom. Sous forte accélération, on perd quelques tours de roue, mais les pneus mordent bien par la suite, conservant le train avant bien droit, limitant au maximum les dérapages latéraux au départ.

Plus efficace sur la neige que sur la chaussée glacée, l’efficacité du Winter i*Pike RS aurait été rehaussée par l’ajout de clous. L’hiver actuel est marqué par des conditions beaucoup plus glacées qu’enneigées dans notre région et les caractéristiques du pneu lui procurent une efficacité supérieure dans la neige.

On s’en est tout de même tiré sans encombre tout au long de l’hiver, et il est rare que nous devions composer avec des conditions aussi glacées, d’où l’importance d’opter pour un ensemble de pneus d’hiver dotés d’une bonne efficacité en toutes conditions. Les hivers québécois comportent de nos jours une variété de conditions, un élément important à considérer dans le choix de vos pneus.

En revanche, l’absence de clous rend les pneus beaucoup plus silencieux sur la route et nos pneus à l’essai ont brillé par leur confort sur la route et leur silence de roulement.

Bref, nous n’avons pas de véritable reproche à faire face au Hankook Winter i*Pike RS. C’est un pneu de milieu de gamme qui profite de nombreuses technologies améliorant ses performances en toutes conditions et si le budget demeure important pour vous, l’ensemble vous séduira par son ratio prix / performances.

Jeep Cherokee 2019 : turbo ou V6?

Lors d’un court entretien avec Scott Tallon, directeur de la coordination marketing des produits Jeep, il était clair que pour la marque, le rafraîchissement du VUS compact arrive à point.

D’abord, Fiat Chrysler Automobiles semble vouloir catégoriser le Jeep Cherokee 2019 comme un véhicule intermédiaire, mais ce segment comprend déjà le Jeep Grand Cherokee. Dans le segment des compactes, on retrouve déjà le Jeep Compass. Le Jeep Renegade, lui, affronte ses rivaux dans la catégorie des sous-compacts. Le Cherokee se trouve donc à chevaucher deux segments, mais en matière de dimensions et de motorisations, son format le place davantage aux côtés des Honda CR-V, Toyota RAV4, Nissan Rogue et compagnie.

Pour 2019, le Cherokee obtient une nouvelle motorisation, soit un quatre cylindres turbo de 2,0 litres à injection directe qui produit 270 chevaux et un couple de 295 livres-pied. Le V6 de 3,2 litres, lui, propose 271 chevaux et 239 livres-pied. En passant, le moteur de base demeure le quatre cylindres de 2,4 litres, qui propose 180 chevaux et un couple de 170 livres-pied.

Dans tous les cas, y compris le nouveau 2,0 litres turbo, la boîte de vitesses est une automatique à neuf rapports. La boîte qui a connu sa part de problèmes au fil des ans, surtout un manque de raffinement qui se traduit par des secousses lors de ses passages de rapports. FCA avance qu’on a procédé à des améliorations à cette boîte, alors il faudra vérifier cette année si c’est le cas.

Le moteur V6 n’étant pas un exemple d’efficacité énergétique, est-ce que le 2,0-litres turbo deviendrait donc le choix logique? Oui et non.

D’abord, précisons que la capacité de remorquage du V6 s’élève à 2 041 kilogrammes (4 500 livres) lorsque le véhicule est équipé convenablement. La capacité du quatre turbo atteint les 1 814 kg (4 000 lb). Avantage V6.

Le prix exigé pour obtenir le moteur 2,0 litres n’a pas encore été annoncé, mais on sait déjà qu’il coûtera plus cher que le V6. Dans le Cherokee 2018, ce dernier exige un supplément de 1 595 $. Pour l’instant, avantage V6.

Le quatre cylindres turbo sera logiquement moins énergivore que le V6, mais contrairement au moteur de même cylindrée que l’on retrouve dans le nouveau Jeep Wrangler JL 2018, celui-ci n’est pas équipé de la technologie d’hybridation légère eTorque. Selon M. Tallon, il n’était physiquement pas possible d’ajouter l’ensemble eTorque dans la génération actuelle du Cherokee. Et il aurait coûté encore plus cher. Avantage quatre cylindres de 2,0 litres, théoriquement.

Puisque les produits Jeep sont maintenant disponibles dans de nombreux pays – 150 pays, selon M. Tallon –, avec un potentiel de neuf millions de ventes annuellement, on veut certainement plaire aux marchés friands de motorisations plus économiques, et le 2,0 L turbo sera plus populaire. Et puisque le V6 de 3,2 litres est exclusif au Cherokee – tous les autres produits de FCA équipés de moteurs V6 disposent de la version dotée d’une cylindrée de 3,6 litres – il est permis de croire qu’il sera éventuellement rayé du catalogue.

Le quatre cylindres turbo sera proposé en option dans plusieurs déclinaisons du Jeep Cherokee 2019, que ce soit avec un rouage à traction ou intégral. FCA s’attend à ce que 15% à 20% le choisissent, alors nous verrons si les consommateurs le préféreront au lieu d’un vieux V6, devenu une rareté dans le segment des VUS compacts. Ce Cherokee remanié sera mis en vente ce printemps.

Mazda6 2018 : prix et détails annoncés

La berline intermédiaire de Mazda profite en 2018 d’un design mis à jour, mais aussi d’un moteur plus puissant dans ses déclinaisons mieux équipées. Elle a été présentée pour la première fois au Canada au Salon de l’auto de Toronto.

D’abord, le PDSF de base de la nouvelle Mazda6 est fixé à 27 000 $ avant les frais de transport et de préparation. Cela s’applique à la version GS, qui devient celle de base pour 2018. Elle est équipée d’un quatre cylindres de 2,5 litres produisant 184 chevaux, assorti d’une boîte automatique à six rapports. Malheureusement, la boîte manuelle ne sera plus disponible.

L’équipement de série comprend des phares à DEL, un climatiseur automatique bizone, un système multimédia Mazda Connect avec écran tactile de huit pouces, une surveillance des angles morts, une alerte de trafic transversal arrière et d’un freinage autonome d’urgence.

En option, un quatre cylindres turbo de 2,5 litres fait grimper la puissance de la berline à 227 chevaux (250 avec de l’essence 93) et le couple à 310 livres-pied. C’est le même moteur qui se retrouve dans le VUS intermédiaire Mazda CX-9. Il sera disponible dans les versions GS-L, GT et Signature, cette dernière étant une nouveauté pour 2018. Vendue à un PDSF de 38 800 $, la Mazda6 Signature propose une sellerie de cuir nappa, des garnitures en Ultrasuede avec ce que Mazda précise étant une subtile touche dorée, ainsi que de véritables boiseries Japonaises. La plus cossue des Mazda6 bénéficiera également d’un système de caméras à 360 degrés, d’un dégivreur d’essuie-glaces, d’un sonar de proximité avant et arrière ainsi que des sièges avant ventilés.

La Mazda6 2018 sera en vente au mois d’avril.

Hyundai Nexo 2019 : le nouveau VUS à hydrogène sera commercialisé au Canada

Le Nexo file à 140 km/h sur l’autoroute reliant Séoul à PyeongChang. La vie à bord est sereine et seulement un léger bruit de vent vient à l’occasion troubler la quiétude. Le comportement routier du Nexo demeure en tous points semblable à celui d’un véhicule électrique, malgré le fait qu’il produit lui-même sa propre électricité au moyen d’une pile à combustible alimentée par hydrogène.

Si l’on roule de Séoul à PyeongChang, c’est que les Jeux olympiques d’hiver servent de toile de fond pour Hyundai qui a choisi cet évènement prestigieux pour souligner la commercialisation imminente du tout nouveau VUS Nexo.

Une nouvelle pile à combustible plus efficace
La nouvelle pile à combustible, développée par Hyundai pour le Nexo, convertit 60% de l’hydrogène consommé en énergie utilisable, ce qui la rend plus efficace qu’un moteur thermique conventionnel fonctionnant à l’essence, dont l’efficacité n’est que de 25%, 75% de l’énergie étant dissipée en chaleur. La puissance générée par la motorisation du Nexo est équivalente à 151 chevaux et son couple maximal est de 291 livres-pied, permettant au véhicule d’abattre le sprint de 0 à 100 km/h en 9,7 secondes.

La présence à bord d’une batterie lithium-ion permet aussi d’assurer la linéarité de la livrée de puissance. À titre d’exemple, c’est la batterie qui fournit la puissance nécessaire à l’accélération initiale, en agissant comme un tampon, puisque la pile à combustible réagit à la commande des gaz avec un délai d’une seconde. Au démarrage du véhicule, la pile à combustible demande un certain délai avant de pouvoir livrer sa puissance, délai pouvant atteindre 30 secondes à une température ambiante de moins 30 degrés Celsius.

À part le délai nécessaire à la mise en route du véhicule après son démarrage, l’expérience de conduite du Nexo est tout à fait conventionnelle. Hyundai annonce une durée de vie utile de 5 000 heures pour sa nouvelle pile à combustible, ce qui représente 10 ans d’usage pour l’automobiliste moyen et un net progrès par rapport à la pile du Tucson Fuel Cell EV dont la durée de vie était de 5 ans.

De la vapeur d’eau en échappement
Avec le Hyundai Nexo 2019 – qui sera commercialisé en petite série dès le mois prochain en Corée du Sud, pour ensuite être déployé sur d’autres marchés ciblés –, Hyundai a mis au point une toute nouvelle architecture pour ce VUS à simple traction qui assure l’image « verte » de la marque, la seule émission directe de ce VUS étant de la vapeur d’eau.

Le plein d’hydrogène prend cinq minutes, avec une pompe spéciale capable de livrer une pression de 700 bars, et le Nexo est doté d’une autonomie de 600 kilomètres. Le seul handicap, pour le Nexo comme pour la Toyota Mirai et les autres véhicules adoptant cette technologie, demeure le réseau de distribution d’hydrogène embryonnaire, chez nous comme ailleurs dans le monde, le Québec ne comptant que deux stations de recharge en hydrogène, soit une au bureau régional de Toyota Canada à Brossard et une autre à l’Institut de recherche sur l’hydrogène de Trois-Rivières.

Un look moderne, un design soigné, mais générique
Le design du Nexo est soigné, quoique générique, et ce nouveau VUS affiche une calandre très typée, ainsi que des poignées de portière rétractables, à la Range Rover Velar. À l’intérieur, le Nexo ne ressemble à aucun autre VUS de la marque coréenne avec cet habitacle dont le design est à la croisée de la technologie dernier cri et du rétro.

Les écrans tactiles en couleur disposés sur la planche de bord émulent ce que Mercedes propose dans les Classe S et E, mais le design des très nombreuses touches localisées sur la console centrale flottante nous ramène au look des Toyota d’il y a dix ans, et ne cadre absolument pas avec la vocation avant-gardiste du Nexo et sa motorisation à la fine pointe de la technologie. On note aussi que cette console est inutilement large, ce qui nous donne la sensation d’être un peu à l’étroit à bord, et qu’elle est dépourvue d’un levier de vitesses conventionnel, remplacé ici par des touches de commande.

Le volume d’espace intérieur est très bon, tout comme celui de l’espace de chargement qui est chiffré à 461 litres. Le fait que le Nexo ait été conçu sur une architecture dédiée à un véhicule à pile à combustible a fait en sorte que les ingénieurs ont pu localiser tous les éléments nécessaires, dont trois réservoirs d’hydrogène d’une capacité totale de 156 litres, sans empiéter sur le volume d’espace intérieur.

Les aides électroniques à la conduite
Hyundai a développé des prototypes du Nexo qui intègrent tous les éléments indispensables à la conduite autonome de niveau 4; nous avons roulé à bord d’un de ces véhicules sur les routes publiques près du Stade olympique de PyeongChang. Une fois le système enclenché, le Nexo s’est piloté lui-même, en négociant les virages, arrêts obligatoires, et même en circulant dans un carrefour giratoire en composant avec les autres véhicules en circulation, sans que le conducteur agisse sur le volant ou les pédales.

Ce dispositif très avancé sur le plan technique ne sera pas proposé sur les Nexo qui seront commercialisés prochainement, mais ceux-ci seront tout de même dotés d’un régulateur de vitesse adaptatif, d’un système automatique de maintien au centre de la voie, qui nécessite toutefois que le conducteur manie légèrement le volant au moins une fois toutes les dix secondes, et d’un système de stationnement automatisé.

25 unités pour le Canada
Le Hyundai Nexo sera disponible au Canada dès le quatrième trimestre de 2018 en tant que modèle 2019, alors que la marque coréenne prévoit écouler 25 unités du Nexo au pays sur une production totale de 3 000 véhicules. La direction canadienne de la marque n’a cependant pas précisé son prix ou les modalités d’acquisition ou de location à long terme du Nexo pour notre marché. Histoire à suivre…

Dodge Journey 2018 : aperçu

En vente depuis l’année-modèle 2009, le VUS compact Journey poursuit sa carrière sans changements significatifs pour 2018, mais conserve sa polyvalence et son prix abordable.

Disponible avec un aménagement à cinq passagers, ou à sept passagers en option, le Journey se décline actuellement en versions Ensemble Valeur Plus, SE Plus, SXT, Crossroad et GT. Dans ses livrées plus abordables, on obtient un rouage à traction ainsi qu’un quatre cylindres de 2,4 litres procurant une puissance de 173 chevaux et un couple de 166 livres-pied, marié à une boîte automatique à quatre rapports. La consommation mixte ville/route s’élève à 11,1 L/100 km.

Le Journey SXT à rouage intégral troque la motorisation de base pour un V6 de 3,6 litres, développant 283 chevaux et un couple de 260 livres-pied, et une boîte automatique à six rapports, et la même mécanique se retrouve également dans les versions Crossroad et GT. On profite donc d’une puissance supplémentaire avec un sacrifice d’à peine 1 L/100 km en consommation mixte.

L’équipement de série du Dodge Journey 2018 inclut le climatiseur multizone, un siège du conducteur à hauteur réglable, un régulateur de vitesse, une clé intelligente et une chaîne audio avec écran de 4,3 pouces et six haut-parleurs. La connectivité Bluetooth est disponible moyennant un léger supplément, tout comme des sièges d’appoint pour enfants intégrés dans la deuxième rangée, une caractéristique unique à ce VUS.

La liste d’équipement s’allonge rapidement dans les versions SE Plus et SXT, alors qu’on peut ajouter des jantes en alliage de 17 pouces, des phares automatiques et une suspension plus sportive. Les Crossroad et GT proposent quant à eux une apparence plus agressive, avec des jantes de 19 pouces, des blocs optiques noircis ainsi qu’une calandre foncée. Selon la version, on profite également d’un système multimédia Uconnect avec écran tactile de 8,4 pouces, un système de navigation, un démarreur à distance, un sonar de recul, des sièges avant chauffants, un volant chauffant, un siège du conducteur à commande électrique et une sellerie en cuir. De plus, un système de divertissement aux places arrière avec écran de neuf pouces et des casques d’écoute sans fil rendront les enfants heureux lors des longs trajets.

Dans les Journey équipés d’un moteur V6, un attelage de remorquage est disponible en option, permettant au VUS de tirer une charge s’élevant jusqu’à 1 135 kilogrammes (2 500 lb). Enfin, l’aire de chargement du Journey dispose d’un volume de 303 litres si le véhicule est équipé de l’aménagement à sept passagers, de 1 048 litres derrière la deuxième rangée, et d’un maximum de 1 915 litres, faisant du VUS Dodge un des plus spacieux de sa catégorie, qui comprend notamment les Honda CR-V, Toyota RAV4, Nissan Rogue, Hyundai Tucson et Ford Escape.

Le Dodge Journey 2018 ne propose peut-être pas les dernières aides avancées à la conduite sécuritaire, comme le régulateur de vitesse adaptatif, la surveillance des angles morts ou le freinage autonome d’urgence. Par contre, il se détaille à partir de 23 195 $ avant les frais de transport et de préparation, ce qui en fait l’un des moins dispendieux à l’achat de son segment. Il est aussi l’un des rares pouvant être munis d’un moteur V6, et figure parmi les plus puissants chez les VUS compacts.

Jaguar évalue la conduite du I-PACE sur la glace d'un lac suédois

Avec le virage électrique que l’industrie automobile a entrepris, le défi des manufacturiers est principalement de briser certains mythes et appréhensions que les consommateurs conservent par rapport aux voitures électriques. Et pour y parvenir, quoi de mieux qu’une balade sur un lac suédois figé par la glace?

En janvier dernier, le fabricant anglais a mis le cap sur la piste de glace à Arjeplog en Suède en compagnie d’un consommateur potentiel, Tony Westerlund, pour tester le I-PACE, un VUS entièrement électrique équipé d’un rouage intégral. L’idée derrière cette rencontre était d’utiliser les questions et appréhensions d’un consommateur réel relativement aux technologies des véhicules électriques et d’y répondre par un exemple. Voici ce qui s’est passé.

Une fois arrivé sur la piste de glace, Westerlund a pris le volant accompagné de l’ingénieur chargé du projet. Selon les dires de ce dernier, le VUS pourra être rechargé à 80% de sa capacité en 45 minutes à l’aide d’une borne de recharge de 100kW. Grâce à une puissance de 400 chevaux et un couple de 516 lb-pi, le I-PACE pourra atteindre les 100 km/h en aussi peu que quatre secondes. Jaguar affirme également que le I-PACE sera équipé d’un rouage intégral, d’une batterie de 90 kWh et qu’il disposera d’une autonomie d’un peu plus de 350 km.

Selon le constructeur, le Jaguar I-PACE 2019 offrira plusieurs équipements technologiques qui seront utiles dans le quotidien des consommateurs. Comme plusieurs autres véhicules sur le marché, il sera possible, lorsque le véhicule sera branché à la borne, de préchauffer ou de pré climatiser l’habitacle à l’aide de l’application Jaguar InControl.

Le Jaguar I-PACE sera dévoilé le 1er mars prochain grâce à une diffusion en direct sur le web. Par la suite, le VUS sera présenté au Salon international de l’auto de Genève le 6 mars prochain. Et vous, que pensez-vous du modèle?

L’hydrogène plus polluant que la batterie?

La quête d’une voiture moderne qui ne pollue pas passe par plusieurs chemins, mais ce qui est certain est que les motorisations électriques ont la cote en ce moment. Cela étant dit, il existe différentes façons d’alimenter une voiture électrique et toutes semblent être sur la table à l’heure actuelle.

Nous parlons ici de l’hydrogène, notamment, mais aussi de la batterie au lithium-ion plus traditionnelle. C’est elle qui s’occupe d’ailleurs d’alimenter en énergie la grande majorité des VÉs actuellement sur la route dans le monde. Il existe par contre quelques milliers de voitures à l’hydrogène qui utilisent des piles à combustible pour générer l’énergie nécessaire au fonctionnement du moteur électrique.

L’avantage premier de l’hydrogène est qu’il permet d’obtenir une autonomie complète de son VÉ sans devoir recharger une batterie. Le processus prend quelques minutes seulement, comme si nous faisions un plein d’essence. Le temps de recharge complète d’une batterie se compte plutôt en heures.

Par contre, l’hydrogène est beaucoup plus difficile à obtenir et le réseau de stations est pratiquement inexistant si on le compare au réseau de bornes de recharge. Puis, récemment, un autre désavantage de l’hydrogène a été découvert. Il semblerait en effet que le processus de conversion d’hydrogène en électricité génère une plus grande empreinte carbonique qu’une batterie.

Cette information provient d’une charte publiée en 2006 sur le site américain Phys.org. Le graphique en question démontre qu’il est possible d’extirper plus de kilomètres sur la route d’une unité de kilowatts-heure en rechargeant une batterie qu’en l’utilisant pour créer de l’hydrogène.

En d’autres mots, il faut plus d’énergie pour propulser une voiture à l’hydrogène qu’une voiture électrique avec une batterie.

Il reste à savoir maintenant si tout cela aura le moindre impact sur le développement des véhicules à l’hydrogène. Après tout, nous parlons d’une charte datant d’il y a plus de 10 ans. Malgré tout, cette information combinée aux défis que représente la création d’un réseau de stations d’hydrogène pourrait signifier un avenir encore plus incertain pour cette forme d’énergie.

Le record de ventes d'un vendeur automobile aurait été battu

Le livre mondial des records Guinness répertorie une panoplie d’exploits plus ou moins impressionnants sur la planète. On y retrouve notamment le record de la plus grande personne ou de celle qui a les plus longs ongles, par exemple. Mais il y a aussi des records dignes de mention comme celui du plus grand nombre de ventes de voitures en une seule année.

En 1963, Joe Girard, un américain moyen vivant à Detroit, se lance dans la vente automobile. Alors fauché, il désire d’abord et avant tout subvenir aux besoins de sa famille. N’ayant aucune expérience dans le domaine, il a de la difficulté à se trouver un emploi jusqu’au moment où une concession GM en banlieue de Detroit lui laisse sa chance. À partir de ce moment, il établira de nouveaux records de ventes année après année, en route vers un nouveau record Guinness. Girard vendra plus de 13 000 véhicules en 15 ans dont 1 425 unités en 1973 seulement, son année record.

Mais récemment, un vendeur de Dearborn au Michigan nommé Ali Reda a affirmé avoir vendu 1 530 véhicules, soit 105 de plus que Girard. Ne sachant trop que faire devant cette performance, Girard a immédiatement appelé son avocat pour qu’il dépose une demande d’audition des ventes de Reda. Il a d’ailleurs confié au journal local qu’il « Désirait voir les chiffres de vente du vendeur. Et si je trouve une bribe d’information douteuse, je vais poursuivre la concession jusqu’à leurs derniers dollars ». Girard est du genre plutôt intense!

Reda, de son côté, affirme que ses chiffres sont officiels et vérifiables. Il ajoute également qu’il serait honoré de serrer la main à Girard. Selon ses dires, ce dernier lui a donné la motivation pour se dépasser. Il a mis la barre très haute!

Plutôt que de vivre une retraite paisible et discrète, Joe Girard, désormais âgé de 89 ans, donne toujours des conférences où il motive ses auditeurs à accomplir de grandes choses. Plutôt ironique considérant sa réaction face à la situation. Visiblement, il ne semble pas apprécier qu’un élève dépasse le maître!

Porsche et Audi développeront une plateforme pour véhicules électriques

Porsche et Audi font évidemment partie du groupe Volkswagen, mais ils sont ultimement deux constructeurs indépendants. C’est pourquoi il était quelque peu étonnant d’apprendre récemment que les deux marques comptent développer une toute nouvelle plateforme qui servira comme base à ses futurs véhicules 100% électriques.

La nouvelle plateforme en question sera prête en 2021, selon Oliver Blume et Rupert Stadler, les PDG respectifs de Porsche et Audi, qui ont récemment discuté conjointement du nouveau projet d’envergure entamé par les deux compagnies.

Selon les informations préliminaires, Audi aurait déjà quatre modèles électrifiés prévus pour la nouvelle plateforme alors que Porsche pourrait construire un nouveau véhicule électrique dans la même usine qui s’occupe de produire le Macan.

Cette entente entre Audi et Porsche permettra à chacun des constructeurs d’économiser 30% des coûts requis pour développer des plateformes exclusives à leurs modèles respectifs. Cette économie n’est pas négligeable quand on sait que la plateforme en question, même si elle est développée conjointement, pourrait tout de même nécessiter un investissement de plus de 1 milliard d’euros.

Toujours selon ce que nous savons maintenant, la plateforme Audi/Porsche ne servira pas de base pour la Mission E, la spectaculaire voiture électrique présentée par Porsche au Salon de l’auto de Francfort en 2015.

Subaru WRX STI Type RA 2018 : désolé, elles sont toutes vendues

La STI Type RA à tirage limité est en vedette au Salon de l’auto de Toronto, mais n’en cherchez pas chez un concessionnaire.

En effet, seulement 75 unités de la voiture ont été réservées pour le marché canadien, et selon Subaru Canada, elles ont rapidement été achetées par des passionnés STI, ou peut-être des collectionneurs. Malgré le PDSF quelque peu choquant de 57 900 $, avant les frais de transport et de préparation.

La Type RA, qui signifie Record Attempt, rend hommage à la STI spécialement mise au point pour fracasser un record sur le circuit Nordschleife, le fameux Nürburgring en Allemagne. Cette voiture a signé un tour de 6 minutes 57,5 secondes, faisant d’elle la berline quatre portes la plus rapide à ce jour. Elle a également signé des temps records au Isle of Man TT et au Goodwood Festival of Speed Hillclimb.

La Subaru WRX STI Type RA 2018 a reçu une réduction de poids, grâce à l’ajout d’un toit en fibre de carbone, l’élimination de la roue de secours et l’installation de jantes en alliage ultraléger BBS de 19 pouces. Les modifications au moteur incluent une nouvelle admission d’air froid, une UCÉ reprogrammée et un échappement de performance moins restrictif, le tout faisant grimper la puissance de 305 à 310 chevaux. La Type RA obtient aussi des amortisseurs Bilstein STI et un programme de stabilité électronique révisé.

Trois couleurs de carrosserie sont proposées, soit Bleu WR nacré, Noir cristal et Black cristal nacré. La voiture arbore également de minces bandes décoratives rouges et des roues dorées. Dans l’habitacle, la Type RA dispose de sièges avant sport Recaro, des coutures rouges contrastantes, un volant enveloppé d’Ultrasuede et d’une plaque numérotée sur la console centrale.

Ceux qui désirent toujours se procurer une Subie à tirage limité peuvent tenter leur chance avec la Subaru BRZ tS 2018.

Voici la toute nouvelle Volvo V60 2019!

La semaine passée, on vous avait partagé quelques fuites de la toute dernière familiale compacte de Volvo en vous disant que le dévoilement officiel aurait lieu cette semaine. Eh bien, la voici, c’est enfin officiel : la Volvo V60 2019!

Très jolie et très puissante!
Évidemment, comme toute la gamme actuelle du constructeur, la V60 est absolument magnifique, incorporant une apparence qui fait énormément penser à sa grande sœur, la V90. Grâce à une ligne de toit racée et de gros phares à DEL « Thor’s Hammer », une signature stylistique désormais devenue une tradition chez Volvo, la V60 affiche une apparence plutôt distinguée.

Par contre, la V60 est plus sportive et jeune que la V90, chose qui devrait justement aider à attirer la clientèle un peu plus fringante et dynamique à laquelle elle est destinée.

Sous sa carrosserie élégante, on retrouve la même plate-forme que pour le reste de la famille Volvo, soit la Scalable Product Architecture (SPA), mais qui a été raccourcie pour accommoder ses dimensions compactes. Les moteurs T5, T6 et T8 seront également transférés vers la nouvelle familiale, cependant, ces moteurs ont été révisés afin de livrer des performances uniques à la V60.

Le plus gros de la famille, le T8, sera une déclinaison hybride rechargeable culminant une puissance totale de 390 chevaux. Rien n’est confirmé encore par le constructeur au sujet de l’autonomie totale du mode 100% électrique, mais si l’on se fie aux chiffres des autres produits Volvo équipés de ce moteur, on pourrait s’attendre à environ 30 km au total.

Une deuxième option hybride rechargeable
Autre changement, le moteur T6 sera proposé en deux déclinaisons, soit en version standard à essence (310 chevaux) comme dans le reste de la gamme, soit en version hybride rechargeable (340 chevaux). Rien n’a encore été dit concernant l’autonomie de celui-ci. Le moteur T5 sera aussi offert, toutefois, Volvo ne se prononce toujours pas au sujet de ses chiffres. On s’attend à une puissance d’environ 250 chevaux.

Fidèle aux récents produits Volvo, la transmission intégrale viendra de série sur la plupart des versions. La seule boîte de vitesses sera une automatique à huit rapports. Bien entendu, étant une Volvo, la V60 viendra avec une flotte complète de technologies d’aide à la conduite de pointe qui aideront à augmenter son niveau de sécurité.

Aucun prix de vente n’est dévoilé pour le moment, mais nous serons au Salon de Genève pour vous en dire davantage au sujet de cette toute nouvelle, et franchement très attrayante, petite Volvo familiale!

Porsche 911 GT3 RS 2019 : 520 chevaux!

Le communiqué de presse fut concis, seulement quelques lignes. C’est au sujet de la toute nouvelle Porsche 911 GT3 RS, la bête de circuit ultralégère. La version GT3 est la seule au sein de la gamme Porsche à être munie d’un moteur atmosphérique. Elle n’a pas besoin de turbos, celle-là, et Porsche vient tout juste de l’améliorer, comme si c’était nécessaire…

Un courriel rempli de chiffres
Dans le courriel que nous avons reçu du constructeur concernant son nouveau bébé, il n’y avait pas beaucoup de mots, mais plutôt beaucoup de chiffres! Son moteur à six cylindres à plat de 4,0 litres développe désormais 520 chevaux. Je le répète : 520 chevaux, 20 de plus que la dernière GT3 RS et l’actuelle GT3. Il n’y a pas de turbo là-dedans. Pas de suralimenteur. Seulement un moteur – un moteur Porsche.

Le couple augmente légèrement, passant de 339 à 346 lb-pi. Toutefois, le flat six peut révolutionner jusqu’à 9 000 tours/min! Le poids total du bolide a été réduit grâce à des composantes allégées, comme les portières et les roues – comme si la GT3 RS avait besoin de perdre du poids – cette Porsche ne pèse plus que 1 430 kg.

Pour le moment, on ne nous parle que d’une boîte robotisée PDK à sept rapports comme seule boîte de vitesses offerte. Selon Porsche, la nouvelle GT3 RS peut accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 312 km/h!

La Porsche 911 GT3 RS 2019 est présentement disponible en précommande pour un prix de détail de 213 400 $ (CAN). Elle arrivera en concession plus tard cette année.

Les cinq erreurs technologiques du MINI Countryman hybride rechargeable

Le groupe BMW est celui qui possède le plus de variantes électriques dans l’ensemble de sa gamme. Ça comprend quelques perles, comme le roadster BMW i8, mais aussi quelques citrons. Le MINI Cooper S E Countryman ALL4 2018 en fait la preuve cinq fois plutôt qu’une.

1. Une autonomie électrique insuffisante
Estimée à un peu moins de 20 kilomètres, l’autonomie électrique du Countryman S E ALL4 ne permet pas d’aller très loin avant de devoir lancer la cylindrée. Surtout que ces 20 kilomètres sont extrêmement variables : durant des essais consécutifs, l’autonomie offerte par le système après une pleine charge passait de 8 à 14 à 17 kilomètres, sans raison apparente. Le comportement au volant était le même lors de chaque essai.

Naturellement, cette autonomie dépend de plusieurs facteurs, dont les routes empruntées. Sur l’autoroute, elle fond comme neige au soleil. Les arrêts fréquents en ville n’aident pas non plus. Bref, on se demande encore à qui s’adresse ce véhicule.

2. Aucun contrôle sur la propulsion
Au pied de la console centrale se trouve l’allumage, et à sa gauche, un interrupteur permettant de réserver la charge électrique pour plus tard, de se fier à l’ordinateur de bord pour passer du moteur thermique au moteur électrique, ou d’un mode Max eDrive qui, se dit-on, devrait épuiser les batteries avant de passer à l’essence.

Pas de bol, ce n’est pas le cas. On ne sait pas toujours pourquoi, mais le véhicule est extrêmement capricieux lorsque vient le temps de n’utiliser que son groupe électrique. Il refuse obstinément pour des raisons que l’on soupçonne parfois météorologiques, souvent enrageantes, quand on ne souhaite que parcourir quelques kilomètres entre la maison et le bureau, chose que nombre d’autres véhicules hybrides rechargeables accomplissent sans broncher.

3. Pas de patin
Une fois les conditions idéales réunies, il est toutefois possible d’engager exclusivement le mode électrique, pour les quelques maigres kilomètres qu’il peut parcourir seul. À une condition : ne désengagez pas l’antipatinage! Celui-ci est obligatoire, ce qui est doublement fâchant.

D’abord, ce véhicule est un petit VUS à quatre roues motrices. Ça sous-entend qu’il devrait pouvoir se démener sur des routes pas toujours parfaitement adhérentes, les pneus dans la boue ou la gadoue, selon la saison. Or, son antipatinage cale le moteur beaucoup trop sévèrement pour réellement dépanner dans ces situations. Seule option : le désactiver. Ce qui allume invariablement la cylindrée.

4. Une interface inutile
Tout ça pourrait évidemment être très bien expliqué par une interface graphique détaillée. Ça ferait passer un peu mieux la pilule, même si l’on se demande à quoi bon débourser 44 000 $ pour un véhicule dont il est si difficile de jouir de sa principale caractéristique…

Mais non! Une recherche approfondie dans l’interface multimédia de cette MINI permet de découvrir une animation indiquant seulement quel moteur est en marche, ou si la batterie du véhicule est en charge. Ça manque cruellement de détails.

5. Une connectique entêtée
Étonnamment, ce MINI Countryman à la technologie motrice dernier cri n’a même pas de mode intermittent sur ses essuie-glaces avant (par contre, à l’arrière oui). Il hérite en revanche d’une sonorisation multimédia au goût du jour, avec possibilité de lancer certaines applications à même son écran tactile.

Ces applications nécessitent un jumelage avec un téléphone via Bluetooth. Une fois ce jumelage fait, il se peut que votre téléphone lance automatiquement, et bien malgré lui, une liste de lecture sur Spotify, ou un livre audio, via une version de l’application Audible d’Amazon signée du logo MINI. Allez savoir pourquoi! Pis encore : il était impossible d’empêcher l’ouverture de ces deux applications au démarrage.

En principe, la technologie est censée simplifier la vie de ses utilisateurs. Le MINI Cooper S E Countryman ALL4 2018 a clairement décidé de faire les choses autrement. Cinq fois plutôt qu’une…

Cigarette Racing 515 Project ONE, lorsque AMG et Cigarette Racing s'éclatent

Le prestigieux salon du bateau de Miami, le plus important du genre en Amérique du Nord et qui réunit une quantité incroyable d’embarcations, s’est déroulé cette semaine. On le reconnait principalement grâce à sa brochette de bateaux hautes performances ainsi que sa section de yachts s’étirant sur plus de trois kilomètres.

On sait que le propriétaire de la marque Cigarette Racing est un passionné de la marque AMG. Et dans le cadre de la 49e édition du Salon du Bateau de Miami, on a assisté à une 11e année de collaboration entre Mercedes-AMG et Cigarette Racing pour la présentation d’une édition spéciale. C’est une tradition d’associer le nom du bateau à un modèle AMG et cette année, la voiture qui a retenu l’attention chez Mercedes-Benz, ce n’est nul autre que la majestueuse Project ONE. Cette dernière, qui a été dévoilée au dernier Salon de l’auto de Francfort, est reconnue pour son design unique et inspiré de la formule 1, et sa motorisation hybride qui frôle tout juste la barre des 1 000 chevaux.

Basé sur le Cigarette Racing 50 Marauder, le 515 Project One est le fruit d’une neuvième collaboration entre les deux entreprises. Ce bateau de 51,5 pieds, légèrement allongé et élargi pour offrir un meilleur confort aux six occupants, est muni, de série, de deux moteurs Mercury Racing développant 1 350 chevaux chacun et dont la puissance peut être portée 1 550 chevaux, uniquement si vous disposez de la clé spéciale et utilisez du carburant de course. Le total, 3 100 chevaux, permet d’atteindre une vitesse de pointe de 140 mi/h, ce qui est plus que rapide sur l’eau.

Le chef designer de chez Daimler, Gorden Wagener, a dit que la Project ONE était l’une des voitures les plus amusantes à dessiner alors que de son côté, le président de Cigarette Racing a mentionné qu’il s’agissait de l’un des bateaux les plus impressionnants issus de la collaboration entre Mercedes et Cigarette Racing depuis quelques années.