Automobile

contenu original Journal Le Nord

Le futur de la mobilité urbaine passe par la trottinette électrique

Pour les plus téméraires d’entre vous qui s’aventurent toujours en voiture dans le centre-ville de Montréal, vous en êtes probablement venu à la conclusion que vous ne trouverez jamais de stationnement directement en face de votre destination finale. Que voulez-vous, c’est la réalité des grandes villes. Vous êtes donc forcé de marcher. Eurk! Mais depuis quelques années, certains fabricants automobiles et startups du monde de la technologie se sont attaqués à la course au dernier mile.

C’est quoi ça?
La course au dernier mile, c’est le segment qui sépare votre voiture stationnée de votre destination finale. Les fervents défenseurs de la santé vous diront de marcher, mais entre vous et moi, en 2018, c’est dépassé! Arriver en sueurs au bureau par une chaude journée d’été, non merci.

Le Uber de la trottinette arrive en ville
Oui oui! Vous avez bien lu. Bird, une startup californienne qui a vu le jour grâce au sociofinancement, se lance dans un projet de taille. Selon eux, ils peuvent devenir les prochains Uber de la trottinette. La côte ouest américaine est réputée pour son soleil chaud, mais aussi pour ses centres urbains généreux en côtes comme San Francisco. Alors, pourquoi ne pas se déplacer en ville avec un véhicule écologique et beaucoup plus petit? En d’autres mots, on parlerait d’un BIXI version trottinette qui serait géré à la manière d’Uber.

Santa Monica, une destination de choix
Pour tester leur produit, Bird a positionné de manière stratégique 1 000 trottinettes au travers de la ville de Santa Monica en Californie. Quelques mois plus tard, 50 000 usagers ont complété plus de 250 000 trajets avec un véhicule Bird entre les mains!

Des obstacles, encore des obstacles
Tout projet digne de ce nom rencontre forcément quelques embûches. Dans le cas du véhicule Bird, les lois de la route californienne représentent le principal obstacle. Dans l’État, on demande au conducteur de tout véhicule ayant deux roues et un moteur d’être âgé d’au moins 16 ans et de porter un casque. Dans cet ordre d’idées, la police de Santa Monica a déclaré avoir répondu à 8 accidents et donné 97 contraventions entre le début de l’année et le mois de février.

La compagnie derrière cette trottinette vise à percer le marché de plusieurs grandes villes américaines et peut-être, de tenter le coup au Canada. Il est vrai que le climat québécois peut poser un problème, mais si BIXI a réussi à s’intégrer dans le paysage montréalais, pourquoi une trottinette n’y arriverait pas?

Que pensez-vous d'une hausse de la limite à 120 km/h sur l'autoroute?

Vous savez, ce moment lorsque vous êtes en voiture et que vous passez devant une voiture de police en pleine opération radar? Vous vous dites probablement : « Zut! Je roulais à 115 km/h ». S’ensuivent un petit stress, puis un retour au calme. Nous vivons tous ce genre de sentiment, parce que, au Québec, l’interprétation de la limite de vitesse est à la discrétion du jugement du policier. Certains tolèrent jusqu’à 118 km/h alors que d’autres allument les gyrophares à partir de 115 km/h. Pour régler ce problème, le Parti Québécois (PQ) demande que la limite de vitesse sur l’autoroute soit ajustée à 120 km/h et qu’elle soit respectée par tous.

Les députés du PQ André Villeneuve et Martin Ouellet désirent mettre fin à l’hypocrisie sur les autoroutes du Québec. Selon eux, le problème n’est pas la limite de vitesse en tant que telle, mais bien la tolérance arbitraire d’une vitesse supérieure par les agents de la paix. Ils sont donc d’avis qu’en modifiant la loi et en autorisant une vitesse maximale de 120 km/h, les automobilistes seraient moins mêlés.

André Villeneuve, député provincial de la circonscription de Berthier affirme que : « La loi n’a pas été ouverte depuis plus d’une décennie […] alors il est opportun de présenter un amendement. Nous voulons être dans la réalité. Il faut regarder si on peut soit respecter le 100 km/h sur les autoroutes ou tout simplement aller de l’avant avec un projet pilote collé à la réalité des Québécois et des Québécoises ». Il faudrait donc organiser un projet-pilote sur les routes du Québec en commençant par les autoroutes.

Les routes secondaires auront cependant un traitement bien différent. Selon Ouellet, l’autoroute dispose d’entrées et des sorties limitées contrairement aux routes secondaires comme la 132, par exemple, où l’on doit parfois emprunter une sortie perpendiculaire ou le stationnement d’une résidence. Au PQ, on semble donc croire qu’une augmentation de la vitesse permise ne serait applicable qu’aux autoroutes si l’on désire conserver un niveau de sécurité optimal.

S’il est accepté à l’Assemblée nationale, on ne sait pas sur quel segment d’autoroute ce projet-pilote prendra place. Il faudra d’abord aller en commission parlementaire et écouter les professionnels du milieu. Et vous, comment vous sentez-vous face à ce projet?

Infiniti Q50 Red Sport 400 2018 : subtilité agressive

Au début des années 2000, la division de voitures premium de Nissan, Infiniti, débordait de savoir-faire technologique et de produits hautement performants. La berline G35 était la première alternative asiatique à une BMW Série 3. Le FX35 faisait partie des premiers multisegments de luxe aux prétentions sportives, et la M45 était un véritable muscle car japonais. Bref, le fabricant se démarquait par des produits uniques et excitants.

Hélas, ces derniers temps, Infiniti semble avoir perdu un peu de son âme, cette distinction hors de l’ordinaire qui lui permettait d’être si excentrique par le passé. Désormais, il est embourbé dans une flotte de VUS, dont un en particulier emprunte plus de la moitié de ses composantes mécaniques avec une Mercedes-Benz (le QX30), et plusieurs se demandent ce qu’Infiniti est censé représenter de nos jours.

La Q50 Red Sport 400, la toute dernière berline sportive du constructeur, tente désespérément de répondre à la question.

Rouge
La Q50 est la berline compacte qui a remplacé la G37 en 2015. Pour 2018, elle reçoit une subtile mise à jour esthétique via un pare-chocs, une grille et des phares légèrement retravaillés. Pas de panique, car son apparence distinguée demeure intacte. On va se le dire, sur le plan du design, la Q50 est absolument réussie. Elle est de toute beauté.

La Red Sport 400, dont le nom fait drôlement penser à un événement de NASCAR, est d’abord un banc d’essai technologique pour le constructeur; une plate-forme sur laquelle Infiniti exploite son savoir-faire en matière d’ingénierie. Le prototype de l’auto se nommait Eau Rouge, faisant référence à la fameuse chicane du circuit de course Spa-Francorchamps, en Belgique. Depuis l’année dernière, Infiniti vend la bagnole dans ses concessionnaires sous le nom de Red Sport 400.

Le nombre fait allusion à la puissance de la voiture, soit 400 chevaux et un couple de 350 lb-pi. C’est la puissance la plus élevée jamais proposée par une berline Infiniti. Bien que ces chiffres soient considérablement plus bas que ceux du concept Eau Rouge (560 chevaux et un couple de 443 lb-pi), la Red Sport est néanmoins plus musclée qu’une BMW 340i et une Mercedes-AMG C 43.

Cette puissance émane d’un nouveau moteur V6 biturbo de 3,0 litres largement inspiré de celui de la Nissan GT-R. Au Canada, toutes les Red Sport 400 sont équipées de la transmission intégrale. La seule boîte de vitesses offerte est une automatique à sept rapports. Infiniti déclare une accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. La Red Sport est donc plus rapide qu’une BMW 340i et ex aequo avec l’AMG C 43.

Si douce, mais si violente
L’immédiate sensation lorsque l’on conduit la Q50 Red Sport 400 est sa douceur de roulement où conducteur et occupants se retrouvent enveloppés dans de douillets sièges en cuir, dont le confort est rehaussé par une insonorisation d’habitacle exemplaire.

C’est quand on appuie sur l’accélérateur que l’on remarque un moteur velouté, mais qui livre des accélérations violentes. En fait, c’est là où la Red Sport impressionne le plus, par sa subtilité. L’expression « sucré salé » est la meilleure pour décrire son comportement. On n’a jamais l’impression qu’elle est rapide cette berline, mais croyez-moi, elle l’est!

Le V6 est doux, adore révolutionner et émet une sonorité discrète, mais tout de même agréable. On n’ira pas jusqu’à le comparer à un moteur allemand – comme le 3,0 litres de BMW –, mais contrairement au défunt 3,7 litres d’Infiniti qui se montrait délinquant et plus ou moins raffiné, le 3,0 litres est d’une sophistication affirmée et sait sortir ses crocs lorsqu’il est sollicité.

Concernant la boîte de vitesses, j’ai rarement ressenti des passages de vitesse aussi doux, et la boîte répond dès qu’on lui demande de changer de rapport tout en réagissant à merveille à une demi-pédale d’accélération.

Un volant d’arcade
Sur le plan de la tenue de route, la Red Sport impressionne davantage, collant à la route et permettant à son conducteur d’attaquer un virage prononcé avec vigueur, faisant preuve d’une maniabilité hors du commun et d’un châssis animé, mais il y a tout de même des questionnements. À savoir la direction, qui est à la fois un tour de force technologique et le plus grand défaut de la bagnole. En réalité, le volant n’est connecté à rien. La Q50 est la première voiture de production à être munie d’une direction sans colonne. Tout est virtuel, un peu comme un volant de jeux vidéo!

Selon Infiniti, le but est de préparer la technologie aux voitures autonomes. N’ayez crainte, il y a une colonne de direction sous le capot qui s’active en cas d’urgence, mais Infiniti aimerait la supprimer. Le résultat est une direction dont la sensation est un peu vague. Même en mode Sport+, il y a un manque de communication flagrant entre le conducteur et ce que le train avant effectue. De plus, lorsqu’on est arrêté à un feu rouge, on a vraiment l’impression que le volant est connecté à… rien du tout!

Cela étant dit, un calibrage électronique du genre permet à la direction d’être plus sensible et de considérablement augmenter les réflexes de la voiture. Sur ce plan, c’est réussi, car la Red Sport 400 change de direction à la vitesse de l’éclair, franchement très impressionnant, mais ça demeure néanmoins artificiel et aseptisé.

Pareillement au niveau du système antipatinage, qui prédit notre prochaine manœuvre et envoie la puissance aux roues qui seront sollicitées permettant au bolide d’être plus agile dans un virage. C’est efficace, mais honnêtement, ça donne un peu la trouille la première fois que l’on ressent le système travailler. On a l’impression que l’auto essaie de prendre le contrôle, et ça, c’est déstabilisant!

Cependant, je dois avouer qu’à part un système multimédia extrêmement complexe et le fait que l’on doive débourser des sous supplémentaires pour des technologies simples comme un détecteur d’angles morts, l’Infiniti Q50 Red Sport 400 2018 est une berline de luxe sportive très bien exécutée. Elle réussit à se démarquer par des technologies de pointe clairement efficaces. Son apparence est distinguée, la qualité de son assemblage est hors pair et le design de son habitacle est jeune et sophistiqué.

L’Infiniti Q50 Red Sport 400 signifie donc le retour de produits originaux et excitants chez le constructeur nippon. Il reste désormais à Infiniti d’encapsuler cette réussite dans une véritable marque de haute performance du genre Mercedes-AMG et BMW M afin que son nom soit enfin respecté par les amateurs de performances.

GMC Terrain 2018 : un VUS sympathique, mais dispendieux

Dans quelques années, la moitié du pays pourrait bien se promener dans des VUS sous-compacts et compacts, il y a donc beaucoup de potentiel pour chaque constructeur. Par contre, certains modèles sont plus populaires que d’autres, et le reste doit se fier à des caractéristiques innovatrices ou un prix alléchant pour se faire remarquer davantage.

Le GMC Terrain 2018 a été entièrement redessiné cette année, et profite de beaucoup d’améliorations afin de rivaliser avec les Toyota RAV4, Honda CR-V, Ford Escape, Nissan Rogue et Hyundai Tucson. Oh, le Terrain a plusieurs autres adversaires, y compris son cousin le Chevrolet Equinox, mais ceux énumérés ici figurent dans le top 10 des véhicules utilitaires les plus vendus au Canada.

Le design du GMC parvient à se démarquer avec sa calandre octogonale, ses blocs optiques et ses feux arrière en forme de V ainsi que sa fenestration latérale qui s’amincit vers l’arrière. Ces vitres sont plutôt petites, tout comme la lunette arrière, ce qui réduit la visibilité vers l’extérieur. Ici, on met l’accent sur la forme avant la fonctionnalité.

Dans l’habitacle, le tableau de bord n’adopte pas une apparence vraiment plus moderne, mais le style est rehaussé de garnitures satinées, de fausses boiseries et de surpiqûres contrastantes. Dommage que la qualité d’assemblage ait toujours besoin d’être améliorée, alors qu’on a noté un écart entre le cadrage de l’écran multimédia et le dessus du tableau de bord, assez large pour y insérer des pièces de monnaie. Presque tous les boutons physiques de la chaîne audio ont été remplacés par des zones de boutons sur l’écran tactile. Les commandes de climatisation simplifiées sont faciles à utiliser en conduisant, avec des rhéostats pour la température et l’intensité du ventilateur.

Le système multimédia IntelliLink est également facile d’utilisation, et intègre Apple CarPlay et Android Auto si l’on préfère ces interfaces. Même la finition SLE de base, celle essayée, propose un écran de sept pouces ainsi que six haut-parleurs, des ports USB à l’avant comme à l’arrière et une borne WiFi intégrée – bien qu’un forfait de données mensuel soit requis moyennant supplément.

Sur papier, l’espace pour les passagers n’a pas beaucoup changé par rapport à l’ancienne génération du Terrain, mais en réalité, la portion arrière de la cabine du modèle 2018 est plus accommodante. On y retrouve un bon dégagement pour les jambes et les pieds, et le plancher complètement plat aide aussi. Lors d’un voyage aller-retour de Montréal à Québec durant le temps des Fêtes, les adolescents assis à l’arrière ne se sont jamais plaints d’un manque d’espace – quoique le WiFi à bord ait probablement joué un rôle quant à l’absence de lamentations, et il y a deux ports USB en arrière pour garder leurs appareils bien chargés.

L’espace de chargement est en baisse, si l’on se fie aux fiches techniques. Par contre, le coffre plus large du Terrain 2018 le rend plus polyvalent, et il demeure relativement spacieux avec un volume maximal de 1 792 litres quand les dossiers arrière sont rabattus. Il était difficile de loger une poussette de bébés dans le coffre de l’ancien Terrain, mais ce n’est plus le cas avec le nouveau modèle. Lorsque l’on tente d’ouvrir le hayon en hiver, impossible de ne pas se salir la main puisque le bouton se situe dans une mince fente juste au-dessus du pare-chocs. Oh, et le hayon en question ne s’ouvre pas très haut, alors les gens mesurant six pieds et plus doivent se pencher ou se cogner la tête...

Le GMC Terrain 2018 obtient une gamme de motorisations turbocompressées, y compris le moteur de base, un quatre cylindres de 1,5 litre qui produit 170 chevaux et un couple de 203 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à neuf rapports, et ensemble, ils procurent au VUS des performances plus qu’adéquates pour la conduite au quotidien. Évidemment, la petite cylindrée ne fait pas du Terrain un bolide, mais avec les enfants et le chien à bord, sommes-nous toujours si pressés?

Le compromis en vaut la peine, avec des cotes ville/route de 9,2/7,9 L/100 km. Lors de notre voyage, qui se composait principalement d’autoroute, nous avons observé une excellente moyenne de 8,1 L/100 km. Ça, c’est avec notre véhicule à l’essai doté d’un rouage à traction – avec le rouage intégral, ce que choisiront la plupart des Canadiens, attendez-vous à environ 1 L/100 km de plus.

Les gens pressés pourront toujours se tourner vers le quatre cylindres de 2,0 litres, bon pour 252 chevaux et un couple de 260 livres-pied, et les écolos pourront opter pour le combo quatre cylindres turbodiesel de 1,6 litre et boîte automatique à six rapports, maintenant disponible dans le Terrain et l’Equinox. Il produit 137 chevaux et un couple de 240 livres-pied, et peut consommer aussi peu que 6,0 L/100 km sur l’autoroute. Toutefois, il coûte au moins 4 000 $ de plus que le moteur 1,5 litre de base, ce qui contrebalance l’économie de carburant.

Au lieu d’un levier de vitesses traditionnel, la boîte du Terrain est contrôlée par des interrupteurs à bascule montés sur la planche centrale. Oui, ça libère de l’espace sur la console, mais on doit s’habituer à la disposition de ces boutons, beaucoup moins intuitif que de pousser un levier, ou même des boutons poussoirs que l’on voit apparaître dans de plus en plus de véhicules. Un matin enneigé, nous étions pris dans l’entrée, et non seulement est-il impossible d’effectuer un mouvement rapide de va-et-vient à cause de ces interrupteurs de la boîte automatique, mais le programme de stabilité et d’antipatinage ne peut être désactivé qu’on fouillant dans les menus de l’ordinateur de bord. Ouf!

Le prix du GMC Terrain 2018, en déclinaison SLE de base, débute à 30 300 $ avant les frais de transport et de préparation. C’est une somme élevée par rapport aux PDSF de ses rivaux, qui figurent tous bien en deçà de 30 k$ -- et dans certains cas, 5 000 $ de moins. Bon, on obtient tout de même un système multimédia élaboré, des sièges avant chauffants, un siège du conducteur à réglage électrique, une clé intelligente avec démarrage à distance et un climatiseur automatique bizone, mais quand même, le Terrain n’est pas donné. En ajoutant la transmission intégrale et quelques items de confort et de commodité, le prix grimpe à 37 k$. Une version Denali ouvre la mise à 44 000 $, ce qui est beaucoup de sous pour un VUS compact n’arborant pas l’écusson d’une marque de luxe.

Le nouveau Terrain est un VUS confortable, peu énergivore et fort joli, et GMC a fait du bon boulot pour l’améliorer par rapport à la génération sortante. Il est également assez distinctif pour ne pas simplement être considéré comme un clone de l’Equinox, ou vice-versa. Si seulement le Terrain était quelques milliers de dollars moins cher, il serait un VUS drôlement plus intéressant.

Une Fiat Panda carbure à l'eau des égouts

Aujourd’hui, le 14 mars 2018, marque le premier anniversaire d’un projet technologique franchement intéressant chez le constructeur FCA : le Projet Panda. Il consiste à faire rouler une voiture en utilisant les eaux d’égout comme carburant. Chouette, n’est-ce pas? Depuis son lancement en mars 2017, FCA a fait beaucoup de progrès.

En partenariat avec le groupe CAP et le réseau LifeGate, deux organisations italiennes, FCA a réussi à parcourir des milliers de kilomètres avec la Fiat Panda et ainsi prouver la pertinence de ce carburant aux qualités impressionnantes. En effet, grâce à leurs tests en laboratoire, le groupe a pu affirmer hors de tout doute que l’utilisation de l’eau d’égout en tant que carburant n’est ni dangereuse pour le moteur ni pour l’environnement. Ils ont également constaté que les moteurs alimentés par les déchets urbains, agricoles et solides ont des statistiques de consommation semblables à celui alimenté par les eaux d’égout.

La Panda est actuellement en route vers un laboratoire à Orbassano où l’on effectuera deux tests plus approfondis. L’un portera sur les types de gaz qui s’échappent de la voiture et l’autre évaluera l’impact de ce carburant sur les performances du moteur. Pour l’instant, les tests préliminaires ont démontré que ce biogaz est 97% moins nocif que les carburants dérivés du pétrole. On sait également qu’il peut contenir jusqu’à 65% de méthane, ce qui peut être extrait, filtré et comprimé pour obtenir un liquide pur à 99%.

Par hasard, le ministre italien du Développement économique, de l’environnement, des forêts et de l’agriculture a annoncé dans la même journée l’adoption d’un décret sur la promotion de l’utilisation du biogaz dans le secteur du transport. Selon les médias italiens, cette mesure était attendue de pied ferme par les agriculteurs qui voient dans ce projet une opportunité d’affaires importante.

Par ce décret, l’Italie s’engage également à ce que les véhicules de transport utilisent des biocarburants à la hauteur de 10% d’ici 2020.

Ford veut utiliser des drones pour venir en aide aux capteurs défectueux

Lorsqu’il est question des systèmes de conduite autonome, on parle souvent du danger que la fonction de l’humain derrière le volant soit remplacée entièrement par le travail d’un ordinateur. Ces nouvelles technologies créent une panoplie de problèmes contrariants, comme celui du système de secours. Qu’advient-il lorsque les capteurs d’une voiture autonome qui lui servent d’yeux sont défectueux? Eh bien, Ford semble avoir trouvé une solution.

Effectivement, le constructeur étatsunien a déposé une demande officielle pour breveter un concept qui viserait à répondre à ce besoin. Ford aimerait créer un système de drones d’urgence qui viendrait en aide à la voiture autonome ou semi-autonome si elle éprouve des difficultés avec ses capteurs.

Supposons qu’une voiture du constructeur éprouve des problèmes, elle enverrait une alerte au système de drones qui avertirait ensuite la centrale d’appel. Un drone décollerait et viendrait en aide à la voiture en prenant ses commandes à distance. Et puisque le drone aura des capteurs fonctionnels et calibrés, il pourra conduire le véhicule dysfonctionnel jusqu’au garage le plus près.

Le système de traitement des informations demeure cependant un obstacle à cette technologie. Puisque les données de déplacement du drone et des véhicules seraient enregistrées dans une banque infonuagique, un pirate informatique pourrait s’y attaquer. Alors est-ce vraiment une solution intéressante que de régler un problème de sécurité par un autre problème?

Et la réalité météorologique du Québec est un problème d’autant plus important. Si un capteur est brisé ou inactif en raison des conditions climatiques, cela voudrait-il dire qu’un drone devrait prendre son envol même durant la tempête? Avec le verglas, la neige et les tempêtes estivales, un drone serait-il réellement en mesure d’aider une voiture en besoin lorsqu’elle est en ville?

Cooper Weather-Master WSC : un pneu qui gagne à se faire connaître

Nous vous avons présenté l’automne dernier le pneu Cooper Weather-Master WSC, un pneu d’hiver conçu spécifiquement pour les camionnettes et VUS, types de véhicules qui demeurent parmi les plus vendus au Canada année après année. C’est donc un pneu qui risque d’être fort populaire au sein de la gamme, mais il rivalise aussi avec une panoplie d’autres pneus, très efficaces et provenant de compagnies très bien établies. Cooper n’est pas le dernier venu dans le domaine des pneus d’hiver, mais il est un peu moins connu au Canada.

Nous avons récemment eu la chance de mettre ce pneu à l’essai durant la saison hivernale et de recueillir quelques impressions. Nous avons monté l’ensemble sur notre véhicules d’essai, un Ford F-150, qui était précédemment équipé de pneus Michelin LTS Winter. Dès notre sortie de l’atelier, nous avons constaté comment les Cooper Weather-Master WSC se sont avérés plus silencieux et doux sur la route. Nul doute que le manufacturier a porté grande attention à rendre son pneu assez souple pour bien absorber les défauts de la route et comme vous l’imaginez, les routes du Québec n’ont rien des autoroutes californiennes...

Une efficacité surprenante
En condition normale, le pneu s’est avéré très efficace sur pavé mouillé et dans la neige, tout en étant très confortable et silencieux sur le sec, plus que certains ensembles de pneus essayés par le passé. Même si vous avez des roues de dimensions supérieures, n’hésitez pas à opter pour un pneu de diamètre inférieur, mais doté d’une épaisseur supérieure, monté sur de nouvelles jantes. Non seulement cela facilitera le changement de pneus chaque saison, mais un flanc plus épais rehaussera le comportement de votre véhicule sur la route, notamment en apportant un amortissement supplémentaire. Bien entendu, un pneu de plus petite dimension sera plus abordable, ce qui vient éponger la facture des jantes supplémentaires.

Dans la neige épaisse, le Cooper Weather-Master WSC offre une bonne prise, permettant de se dégager de la plupart des situations. Même constat sur l’autoroute, à plus grande vitesse, l’impression de contrôle est remarquable, on se demande même où se situe la limite tellement le pneu réagit bien en virage et au freinage. Nous avons été surpris du rendement de ce pneu vendu tout de même à un prix fort raisonnable. Le ratio prix-performance s’avère excellent, surtout pour un pneu que l’on considère à plus petit budget.

Avec une météo plutôt changeante, une partie de notre essai s’est déroulé dans des conditions assez glacées. Malgré un bon comportement en général, le pneu aurait été plus efficace s’il avait été équipé de crampons en métal, un choix intéressant à faire si vous devez composer fréquemment avec des conditions glacées. En revanche, il sera beaucoup plus bruyant sur le sec, un compromis à faire.

Certains propriétaires ont toutefois donné un indice d’usure un peu plus bas que la moyenne au Weather-Master WSC. Dans notre cas, il est difficile d’évaluer la tendance, mais des conditions glaciales durant une bonne partie de l’hiver ont certainement contribué à réduire l’usure du pneu, comparativement à si vous circulez là où les températures sont plus clémentes.

Bref, nous avons été étonnés du comportement de ce pneu qui gagne à être connu. Plusieurs propriétaires en ont été très satisfaits et on comprend bien pourquoi le Cooper Weather-Master WSC s’est classé second lors de notre essai comparatif de pneus d’hiver à petit budget de 2016.

Mario, la légende du Nintendo, arrive sur Google Maps

Super Mario Bros., vous connaissez? Vous savez, ce petit plombier au chapeau rouge qui court et saute un peu partout au travers un jeu vidéo en deux dimensions? Après un retour en force sur l’application mobile éponyme, le géant des jeux vidéo Nintendo a lancé pour la durée d’une semaine seulement une mise à jour franchement intéressante! Effectivement, du 10 au 17 mars 2019, vous pourrez conduire aux côtés du légendaire Mario sur l’application Google Maps.

Mais pourquoi choisir le 10 mars? Pour les unilingues d’entre vous, sachez que, dans la langue de Shakespeare, on positionne le mois de l’année (March) avant le jour (10). En anglais, on peut donc lire MAR 10 ou, en un seul mot, Mario.

En bref, vous n’avez qu’à faire la mise à jour de votre application sur votre téléphone intelligent en visitant Apple Store ou Play Store selon le système d’exploitation de votre mobile. Une fois la mise à jour complétée, il ne vous suffit que d’appuyer sur le bouton jaune en forme de point d’interrogation et d’activer la fonction « Mario ».

Une fois ces étapes complétées, les fonctions de Google Maps ne changent pas du tout. La différence se trouvera sur l’interface. Lorsque vous serez prêt à démarrer la navigation, un petit Mario apparaîtra à bord de son véhicule et, à l’endroit habituel où on retrouve le bouton « naviguez », vous pourrez appuyer sur une touche où il sera inscrit la phrase célèbre de Mario : « Let’s-A-Go! »

Le Toyota RAV4 2019 redessiné sera dévoilé à New York

Toyota vient de publier une image du Toyota RAV4 2019, qui obtiendra une refonte et qui effectuera son dévoilement mondial au prochain Salon de l’auto de New York.

La génération actuelle du RAV4 est en vente depuis le millésime 2013, ce qui ne semble pas trop lointain. Toutefois, avec tellement de rivaux nouveaux et redessinés qui sont apparus ces dernières années, le constructeur japonais se doit de garder ton produit au goût du jour.

Aucun détail n’a été annoncé jusqu’à maintenant à propos du Toyota RAV4 2019. L’image publiée démontre la silhouette du VUS, qui disposera d’un nez aplati, d’une ligne de toit plus basse avec une fenestration latérale réduite ainsi qu’une lunette arrière plus inclinée.

On ne s’attend pas à des changements sous le capot, puisque Toyota n’a actuellement aucun moteur turbocompressé à faible cylindrée dans sa gamme, afin de bonifier l’économie d’essence. Contrairement aux quatre cylindres turbo de 1,5 litre que l’on retrouve désormais dans les Honda CR-V, Chevrolet Equinox, GMC Terrain, Ford Escape et Mitsubishi Eclipse Cross, le RAV4 devrait conserver son moteur de 2,5 litres, déjà peu énergivore. Ou, Toyota pourrait nous surprendre en dévoilant un nouveau moteur. Bref, on verra.

Le nouveau RAV4 sera dévoilé à New York le 28 mars prochain, et le Guide de l’auto sera sur place pour cueillir toute l’information sur le VUS le plus vendu au Canada en 2017.

La Ford Mustang California Special est de retour!

Introduite en 1964, la Ford Mustang n’a pas tardé d’être la victime d’une panoplie de modifications mécaniques et esthétiques. Carroll Shelby est le modificateur de Mustang le plus célèbre, mais il existait d’autres versions spéciales du « pony car » tout aussi populaires, comme la Ford Mustang California Special.

Parce qu’en Californie, ça prend du style!
Cette édition spéciale de la Mustang, introduite en 1968, avait d’abord été demandée par les concessionnaires Ford des États-Unis suite à un désir important des consommateurs d’acheter un tel produit. Étant donné que la bagnole vit un succès assez remarquable aux yeux des amateurs de Mustang décapotable, Ford a donc décidé de la réincarner pour l’année-modèle 2019.

Seulement disponible pour la Mustang GT décapotable, la déclinaison California Special se démarque par une subtile bande noire sur les côtés de l’auto, une grille de calandre noircie, des roues distinctes, des sièges noirs Miko en suède incorporant l’écusson GT/CS et des coutures rouges éparpillées un peu partout dans l’habitacle.

Sur le plan mécanique, rien ne change. On retrouve sous le capot le bon vieux V8 de 5,0 litres produisant 460 chevaux et un couple de 420 lb-pi. Les consommateurs pourront choisir entre une boîte manuelle à six rapports ou une automatique à dix rapports. La Ford Mustang California Special 2019 arrivera en concession cet été. En attendant, admirez ces belles images, question de vous donner envie de sortir vos bermudas avant l’arrivée de la période estivale!

Hyundai Elantra GT 2018 : un prix pour plaire

Une voiture compacte à hayon pourrait être le meilleur compromis entre efficacité énergétique et polyvalence pour les consommateurs à la recherche d’un véhicule à petit budget. Et dans certains cas, on peut même ajouter une dose de performances lorsque les constructeurs tentent de pousser la Volkswagen Golf GTI en bas de son piédestal, avec des résultats plus ou moins réussis.

Prenez la Hyundai Elantra GT 2018. Elle possède toutes les qualités essentielles de la berline Elantra, avec la commodité d’un coffre plus logeable que les dossiers arrière soient relevés ou rabattus. Elle est également jolie, et son prix est raisonnable – surtout quand on regarde sa liste d’équipements de série.

Cependant, la berline et la GT sont très similaires, mais en réalité, elles reposent sur des plates-formes différentes. L’Elantra GT est la version nord-américaine de la populaire Hyundai i30 vendue en Europe. Est-ce grave? Pas vraiment.

En revanche, l’empattement de la GT est de 2 650 millimètres, alors que celui de la berline est plus long de 50 mm. Cela veut dire que la GT cinq portes dispose de moins d’espace pour les jambes à l’arrière, mais la ligne de toit plus élevée se traduit par un peu plus d’espace pour la tête, à l’avant comme à l’arrière. Toutes les autres dimensions intérieures sont presque identiques entre les deux variantes de l’Elantra.

Le caractère plus sportif de la Hyundai Elantra GT 2018 débute avec ce qui se trouve sous le capot. Elle obtient un quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 162 chevaux et un couple de 150 livres-pied, tandis que la berline se fie à un quatre cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson qui met l’accent sur l’économie de carburant, produisant 147 chevaux. En fait, la cote mixte ville/route de la GT est de 8,4 L/100 km avec la boîte automatique à six rapports disponible en option, alors que la berline consomme 7,4 L/100 km.

Toutefois, la variante Sport, proposée à la fois sur la berline et la cinq-portes, profite d’un quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre qui génère 201 chevaux ainsi qu’un couple de 195 livres-pied entre 1 500 et 4 500 tr/min. C’est le même moteur qui équipe la Hyundai Veloster Turbo ainsi que la Kia Forte SX.

La puissance supplémentaire rend la voiture plus agréable à conduire, et le moteur peut être assorti soit d’une boîte manuelle à six rapports, soit d’une automatique à sept rapports avec double embrayage. Le couple généreux à bas régime aide la Hyundai Elantra GT Sport 2018 à décoller avec vigueur, mais malheureusement, au-delà de 4 500 tr/min, le moteur semble manquer de souffle. Sa rivale la GTI dispose de 220 chevaux et un couple de 258 livres-pied, alors sans surprise, la VW est plus rapide et a plus de punch à mi-régime.

La suspension de la GT Sport est bien calibrée, sans être aussi athlétique de celle de la GTI. Que cela soit un problème ou non dépend si nous sommes le type de personne qui aime se lever tôt le dimanche matin pour dévorer de sinueuses routes campagnardes. Au contraire, si nous sommes pris dans le trafic presque toute la semaine, ce n’est pas grave. Et en conduite normale, le roulement de la Hyundai n’est pas punitif, alors c’est un bon compromis.

La consommation grimpe avec le moteur turbo, évaluée à 9,2 L/100 km en ville et 7,1 sur l’autoroute, lorsque ce dernier est jumelé à la boîte automatique. Nous avons observé une moyenne de 7,8 L/100 km lors de notre essai, ce qui est très bon, et heureusement, le moteur peut rouler à l’essence ordinaire.

Le design intérieur de la Hyundai Elantra GT 2018 diffère de celui de la berline. La plus grande distinction, c’est l’interface du système multimédia qui est fixé en haut de la planche de bord, au lieu d’être intégré à celle-ci. Certains aiment, d’autres ont l’impression que Hyundai a oublié le système multimédia lors du design et l’a collé sur le dessus du tableau de bord. Mais bon, les commandes entourant l’écran tactile sont quand même à portée de main. La version Sport obtient un volant plus dodu ainsi que des éléments décoratifs rouges, des coutures rouges et même des ceintures de sécurité rouges.

Comme mentionné plus tôt, l’espace pour les jambes à l’arrière n’est pas très généreux, mais il y a pire dans le segment des compactes à hayon. Notamment, dans la Toyota Corolla iM et dans la Ford Focus. En revanche, une Subaru Impreza, une Volkswagen Golf et une Honda Civic sont plus accommodantes à cet endroit. L’Elantra GT bat tout de même ses rivales en matière d’espace de chargement avec les dossiers arrière en place, et se retrouve nez à nez avec l’Impreza quand les dossiers sont rabattus. Le coffre de la GT n’est qu’à environ 200 litres de celui du VUS Hyundai Tucson.

À l’instar de ses rivales à hayon, il n’y a pas de version dénudée de l’Elantra GT pour afficher un prix plancher. Elle se détaille à partir de 20 449 $ en déclinaison GL, avant les frais de transport et de préparation, mais elle inclut le climatiseur, le régulateur de vitesse, les sièges avant chauffants, le volant chauffant, l’écran tactile de 8,0 pouces avec intégration Apple CarPlay et Android Auto, les jantes en alliage de 16 pouces, les sièges avant à hauteur réglable, la surveillance des angles morts et beaucoup plus. Une bonne affaire.

La GLS ajoute des roues plus grandes, un toit ouvrant panoramique, une clé intelligente et un climatiseur automatique bizone pour quelques milliers de dollars de plus. La version Sport propose le moteur turbo et la suspension sport, la sellerie en cuir, les phares à DEL et plus pour environ 27 000 $. Elle n’est peut-être pas aussi racée que la GTI, mais elle est moins chère de 3 500 $.

En général, la Hyundai Elantra GT 2018 est une voiture à hayon attrayante et sportive, qui comprend beaucoup de caractéristiques pour le prix demandé. Par contre, elle est l’une des plus énergivores de sa catégorie, alors il faut considérer cet aspect lors du magasinage. Autrement, on ne peut adresser que peu de reproches à cette voiture par rapport à nos favorites du segment, les Honda Civic et Mazda3 Sport.

La Nissan Altima 2019 s’en vient et pourrait ressembler à ça!

Le Guide de l’auto assistera aux journées des medias du Salon international de l’auto de New York 2018 (28 et 29 mars) et l’un des nouveaux modèles que nous avons hâte de voir en chair et en os — ou plutôt en métal — est la sixième génération de la Nissan Altima, qui sera dévoilée en première mondiale pour l’année-modèle 2019.

Oui, nous savons qu’il s’agit simplement d’une berline intermédiaire, mais l’ébauche officielle rendue publique par le constructeur nous donne certainement des raisons d’être excités. Le design extérieur promet d’être audacieux et très expressif, incarnant l’avenir des berlines chez Nissan. En fait, nous verrons une évolution du superbe prototype Nissan Vmotion 2.0 qui a remporté le prix du meilleur concept au Salon de l’auto de Détroit l’an dernier. Bref, si vous trouvez que la nouvelle Maxima est dynamique par son apparence, vous risquez d’être encore plus impressionné par l’Altima redessinée.

Bien entendu, la voiture comprendra l’assistance ProPILOT de Nissan et plusieurs autres technologies de « Mobilité intelligente ». La compagnie semble vouloir envoyer un message fort et se démarquer nettement des autres berlines plus populaires en ce moment dans le marché, comme l’Accord et la Camry. Les ventes de l’Altima augmenteront-elles? Ce sera une dure bataille encore une fois.

Chose certaine, nous sommes impatients de voir le lancement!

Ram 1500 2019 : prix annoncés pour le Canada

Le Ram 1500 entièrement redessiné sera en vente ce printemps, et Fiat Chrysler Automobiles vient de dévoiler sa structure de prix.

Le tarif de base sera fixé à 42 095 $ avant les frais de transport et de préparation. Ça, c’est pour un Tradesman Quad Cab 4x2 équipé d’un V6 de 3,6 litres muni de la technologie hybride légère eTorque. La version la plus dispendieuse est la Limited Crew Cab 4x4 à caisse longue et équipée d’un V8 HEMI de 5,7 litres, qui se détaillera à 74 595 $ avant les options.

Quelque part dans le milieu, on retrouve le Ram 1500 Sport 2019 qui a été présenté au Salon de l’auto de Toronto, une déclinaison qui sera unique pour le marché canadien. La version Sport Quad Cab 4x2 se détaillera à partir de 52 595 $, et cela inclut le moteur V8.

Passer du V6 au V8 coûtera 1 900 $ supplémentaires dans les versions Tradesman et Big Horn. Dans les Sport, Rebel, Laramie, Longhorn et Limited, passer du V8 régulier au V8 muni de la technologie eTorque coûtera 500 $.

En comparaison, le Ram 1500 2018 se vend à partir de 32 970 $ avant les frais de transport et de préparation. Toutefois, ça s’applique à la version ST cabine classique 4x2. Le modèle 2019 ne propose plus de cabine classique, ce qui explique en partie pourquoi le prix de base du nouveau camion est plus élevé.

Voici la liste complète de prix pour la gamme du Ram 1500 2019 :
Tradesman Quad Cab 4x2 (V6) : 42 095 $
Tradesman Quad Cab 4x4 (V6) : 46 095 $
Tradesman Crew Cab 4x2 (V6) : 43 795 $
Tradesman Crew Cab 4x2 caisse longue (V6) : 44 195 $
Tradesman Crew Cab 4x4 (V6) : 47 795 $
Tradesman Crew Cab 4x4 caisse longue (V6) : 48 195 $
Big Horn Quad Cab 4x2 (V6) : 45 595 $
Big Horn Quad Cab 4x4 (V6) : 49 595 $
Big Horn Crew Cab 4x2 (V6) : 47 295 $
Big Horn Crew Cab 4x2 caisse longue (V6) : 47 695 $
Big Horn Crew Cab 4x4 (V6) : 51 295 $
Big Horn Crew Cab 4x4 caisse longue (V6) : 51 695 $
Sport Quad Cab 4x2 (V8) : 52 595 $
Sport Quad Cab 4x4 (V8) : 56 595 $
Sport Crew Cab 4x2 (V8) : 54 295 $
Sport Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 54 695 $
Sport Crew Cab 4x4 (V8) : 58 295 $
Sport Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 58 695 $
Rebel Crew Cab 4x4 (V8) : 60 295 $
Rebel Quad Cab 4x4 (V8) : 58 595 $
Laramie Quad Cab 4x2 (V8) : 58 595 $
Laramie Quad Cab 4x4 (V8) : 62 595 $
Laramie Crew Cab 4x2 (V8) : 60 295 $
Laramie Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 60 695 $
Laramie Crew Cab 4x4 (V8) : 64 295 $
Laramie Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 64 695 $
Longhorn Crew Cab 4x2 (V8) : 65 795 $
Longhorn Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 66 195 $
Longhorn Crew Cab 4x4 (V8) : 69 795 $
Longhorn Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 70 195 $
Limited Crew Cab 4x2 (V8) : 70 195 $
Limited Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 70 595 $
Limited Crew Cab 4x4 (V8) : 74 195 $
Limited Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 74 595 $

Des californiens se révoltent contre les voitures autonomes

Lorsqu’il est question des voitures autonomes, l’argument béton est la sécurité. On nous dit encore et encore qu’une voiture autonome permettrait d’éviter les accidents causés par les faiblesses et les erreurs humaines. Mais a-t-on pensé à la réceptivité des résidents? À San Francisco en Californie, un groupe de citoyens ont uni leurs voix et tentent maintenant de partager leur opinion avec les législateurs. À leur avis, l’erreur est humaine et ne elle devrait ne pas être une raison pour accepter des voitures robotisées.

Effectivement, depuis le début de l’année 2018, l’État de la Californie rapporte plusieurs évènements violents opposant un humain à une voiture autonome (VA). Lors de chaque incident, une VA du constructeur Tesla ou GM a été vandalisée par un humain réticent à cette avancée technologique. Un pare-brise, un phare arrière ou une caméra a été brisé ou lourdement endommagé par le vandale.

Nous retrouvons le même problème chez les patrouilles policières robotisées présentes dans les divers quartiers de la Californie. Certains résidents sont si dérangés par la présence de ces petits robots qu’ils vont jusqu’à les détruire ou les endommager gravement. Selon eux, les robots ne disposent pas du discernement nécessaire pour déterminer la limite entre ce qui est public et privé dans un quartier. Par exemple, une résidente d’un quartier défavorisé a agressé un robot patrouilleur ainsi qu’une VA, car ils ont empiété sur sa propriété privée.

Alors, elle est où cette limite? Même si ces technologies nous permettent de circuler de manière plus sécuritaire sur les voies publiques, est-ce que cela signifie nécessairement qu’on doit les intégrer dans notre quotidien? Certains Californiens ne semblent pas accueillir à bras ouverts le développement technologique des VA. Si la Californie a accepté de tester ces nouvelles avancées, le Québec devra certainement se positionner d’ici quelque temps. Alors que ferez-vous?

Toyota Highlander hybride 2018 : l’électrification difficile à justifier

Chez Toyota, on a décidé il y a quelques années d’offrir le plus grand nombre de modèles hybrides, et on ne peut reprocher au constructeur ses efforts en matière de réduction des émissions. Pour 2018, deux VUS sont proposés en version électrifiée, le RAV4 et le Highlander, ce dernier étant le VUS intermédiaire de Toyota, un véhicule qui rivalise avec notamment le Ford Explorer, le Dodge Durango, le Nissan Pathfinder, le Hyundai Santa Fe XL et le Honda Pilot. Vous l’aurez compris, on s’adresse ici aux acheteurs ayant besoin de transporter plus de cinq passagers.

Le Highlander figure sur nos routes depuis 2001 et propose nombre de caractéristiques intéressantes. Qui plus est, une version hybride est au catalogue depuis 2005, alors que le Highlander devenait le premier véhicule à sept passagers à être offert chez nous avec une motorisation essence-électricité.

Quelle version favoriser?
Vendu à partir de 36 450 $ avant les frais de transport et de préparation, le Highlander vient de série avec un moteur V6 de 3,5 litres qui développe une bonne puissance, 295 chevaux déployés à régime assez élevé toutefois, 6 600 tr/min. Le moteur est couplé à une boîte automatique à huit rapports, une nouveauté depuis l’an passé, mais à ce prix, il faudra composer avec une version à roues motrices avant uniquement, ce qui n’est pas très intéressant dans le cas d’un VUS.

Il faudra débourser près de 39 000 $ pour obtenir une version équipé d’un rouage intégral, on découvre alors que le Toyota Highlander n’est pas des plus abordables, mais c’est aussi le lot de plusieurs de ses concurrents. Si vous cherchez une version offrant un bon ratio prix-équipement, la XLE représente certainement le meilleur compromis.

Et le Highlander hybride?
Dans notre cas, nous avons mis à l’essai le Highlander hybride dont le prix de base se situe à plus de 50 950 $ tandis que notre version d’essai, un Highlander hybride Limited, se détaillait à 56 955 $, rien de moins. Côté mécanique, le véhicule utilise un V6 de 3,5 litres à cycle Atkinson combiné à une paire de moteurs électriques, un à l’avant et un à l’arrière, créant ainsi le rouage intégral.

Malgré notre engouement pour les véhicules verts, il est difficile de tomber en admiration avec l’hybride... Tout d’abord, l’économie de carburant ne fut pas terrible, notre essai ayant eu lieu durant la saison hivernale. Le matin, le moteur à essence démarrait immédiatement et produisait assez de chaleur pour réchauffer l’habitacle. Voilà qui est tout à fait normal, mais qui est tout de même contre la logique de l’hybride! Pourquoi ne pas intégrer un système plug-in qui permettrait de réchauffer le moteur, les batteries et surtout l’habitacle avant de quitter la maison? Le véhicule compte pour le moment sur son moteur à essence pour toutes ces opérations.

Lors de notre essai, il fallait un bon 30 minutes avant d’être bien au chaud, ce qui est bien davantage qu'avec un Highlander à motorisation conventionnelle. Et une fois que l’habitacle était réchauffé, il nous faillait réduire le climatiseur automatique sous les 20 degrés sans quoi il faisait trop chaud. C’était tout l’un ou tout l’autre. Par temps froid, oublions également la possibilité de circuler en mode électrique uniquement. Le moteur est constamment utilisé et le mode EV, qui favorise le mode électrique, ne fonctionne pas tant que le véhicule n’est pas entièrement réchauffé. Bref, finalement, l’économie de carburant promise n’est pas au rendez-vous et la surprime exigée pour cette version est difficilement justifiable. Si au moins il était rechargeable!

L’autre élément qu’il faut prendre en considération dans le cas du Highlander hybride, c’est qu’il dispose d’une capacité de remorquage réduite, 1 588 kg (3 500 lb) comparativement à 2 268 kg (5 000 lb) pour les Highlander équipés du moteur V6 conventionnel.

À l’intérieur, on a peu de reproches à faire au chapitre de la qualité d’assemblage et des matériaux. L’instrumentation est bien présentée et toutes les commandes tombent sous la main. On apprécie également la position de conduite et la très bonne visibilité. Les habitacles de Toyota sont toujours d’excellente qualité, c’est le cas du Highlander. La force du véhicule, c’est sa capacité à transporter jusqu’à huit passagers grâce à ses banquettes de deuxième et troisième rangée. Dans le cas de notre version Limited, on avait plutôt droit à deux sièges baquets au centre, plus confortables, mais réduisant à sept passagers l’espace disponible.

Si vous utilisez tous les sièges, l’espace de chargement devient limité, quoique très acceptable. Il faudra simplement prévoir le coup si vous allez chez Ikea en famille. Dès que l’on abaisse les sièges de la troisième rangée, l’espace devient beaucoup plus important et la forme assez carrée du véhicule permet d’accommoder des objets de bonne taille.

Profitant d’une toute nouvelle grille plus imposante, le Highlander affiche un peu plus de caractère côté style, résultat de sa refonte de l’an passé. Un nouveau choix de jantes dans les versions plus cossues ajoute à son dynamisme, mais sur la route, on a droit à un véhicule axé beaucoup plus sur le confort que sur la sportivité. La version hybride profite d’un peu plus de pep grâce au couple supplémentaire apporté par sa motorisation électrique, l’avantage le plus notable de cette version électrifiée.

On se demande simplement si l’on peut aisément rentabiliser le déboursé supplémentaire exigé pour la version hybride, surtout si le véhicule ne circule pas souvent en zone urbaine ou dans la congestion, là où le système hybride de Toyota tire tous ses avantages.

Jaguar I-PACE 2019 : 394 chevaux, 386 kilomètres

Enfin, après nous avoir taquiné pendant un an, Jaguar a présenté la version de production de son VUS 100% électrique I-PACE au Salon de l’auto de Genève.

En matière de design, le VUS est presque identique au concept, à l’exception de quelques détails que l’œil non averti ne distinguera pas. Il arbore une ligne de toit plutôt basse, une lunette arrière aplatie et des porte-à-faux très courts, conférant au I-PACE une posture trapue, mais athlétique.

La puissance officielle est également très près de ce qui a été initialement annoncé. Avec un moteur électrique placé à chaque essieu, le Jaguar I-PACE 2019 dispose d’un rouage intégral, ainsi que 394 chevaux combinés et un couple de 512 livres-pied. Selon la marque, le VUS pourra accélérer de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteindre une vitesse maximale de 200 km/h.

Grâce à un bloc-batteries de 90 kWh, l’autonomie est estimée à 480 kilomètres tout au plus, basée sur la procédure de calcul WLTP adoptée en Europe, ou jusqu’à 386 km selon le cycle de calcul de l’EPA. Avec une borne de 100 kW, le I-PACE peut recouvrir 80% de la capacité de sa batterie en 40 minutes, ou environ 100 km d’autonomie en 15 minutes. Avec une borne à domicile, le temps de charge complet est estimé à 13 heures. De plus, le VUS peut être conduit avec une pédale, grâce au mode de récupération d’énergie au freinage le plus agressif.

L’habitacle peut accommoder cinq passagers, alors que le volume de chargement s’élève à 638 litres, ou 1 445 litres lorsque les dossiers arrière sont rabattus. Le I-PACE est équipé d’un toit ouvrant panoramique, d’une sellerie Luxtec, en cuir ou en textile Kvadrat haut de gamme, d’un affichage numérique de 12,3 pouces pour le conducteur et d’un système multimédia Touch Pro Duo avec commandes tactiles et physiques ainsi que des écrans superposés de 10 et de 5,5 pouces.

Une application InControl avec une habileté Amazon Alexa sera disponible aussi. Les propriétaires pourront poser des questions à leur appareil portatif telles que « est-ce mon véhicule est verrouillé? » ou « est-ce qu’il me reste suffisamment d’autonomie pour rentrer à la maison? ». Les conducteurs de I-PACE pourront aussi préchauffer ou climatiser l’habitacle du VUS pendant qu’il est encore branché, planifier un horaire de temps de charge et bien plus.

Le Jaguar I-PACE 2019 sera disponible à partir de la deuxième moitié de 2018 en déclinaisons S, SE et HSE, alors que la variante First Edition sera proposée durant la première année de commercialisation. Les prix pour le Canada n’ont pas encore été annoncés, mais en Angleterre, le VUS se détaillera à partir de 63 495 £, ou l’équivalent d’environ 113 000 $ canadiens.