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Volvo V60 2019 et Volvo XC40 Inscription 2019 : premières nord-américaines à New York

À peine quelques semaines après sa première mondiale au Salon de l’auto de Genève, la familiale Volvo V60 fait le voyage jusqu’à New York pour sa première nord-américaine.

Après les S90 et V90, c’est donc au tour de la familiale V60 d’être élaborée sur la plate-forme SPA (Scalable Product Architecture) que Volvo adapte en fonction du gabarit des véhicules que cette architecture doit servir.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette familiale a de la gueule. Elle fait preuve d’un design accrocheur qui respecte en tous points les codes esthétiques des plus récents modèles de la marque suédoise, la filiation avec la V90 de plus grande taille étant évidente dès le premier coup d’œil. Pour ce qui est de ses dimensions, la nouvelle V60 est plus longue, plus large, plus basse et son empattement est accru par rapport au modèle antérieur, permettant d’offrir plus de dégagement pour les passagers, surtout pour ceux qui prennent place à l’arrière, et plus d’espace cargo.

La nouvelle Volvo V60 2019 adopte aussi le système de télématique Sensus avec son écran tactile en couleurs dont la forme s’apparente à celle d’une tablette électronique fixée à la verticale. Il intègre les fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto pour assurer une connectivité bonifiée. Comme c’est le cas pour les plus récents modèles de la marque, la V60 fait le plein des systèmes avancés de sécurité les plus récents de Volvo.

Par ailleurs, la marque suédoise a choisi le Salon de l’auto de New York pour présenter la version la plus luxueuse, appelée Inscription, du VUS Volvo XC40 2019 dont l’habitacle reçoit des appliques de bois Driftwood ainsi qu’un levier de vitesses en cristal, tout comme le XC60 Inscription.

Audi RS 5 Sportback 2019 : première mondiale au Salon de l'auto de New York

La division Audi Sport a profité du Salon de l’auto de New York pour introduire en première mondiale une nouvelle déclinaison de la RS 5, soit la RS 5 Sportback qui présente un profil plus dynamique que le Coupé en raison de la ligne de toit très fuyante et de sa configuration à cinq portes.

Cette RS 5 Sportback émule donc la RS 7 en proposant une version survitaminée d’un modèle existant. Sur le plan technique, la Audi RS 5 Sportback 2019 est virtuellement identique au Coupé RS 5, ce qui nous permet d’anticiper des performances survoltées – courtoisie de son V6 biturbo de 2,9 litres développant 444 chevaux et 443 livres-pied de couple jumelé au rouage intégral quattro.

Tout comme sur le Coupé RS 5, les liaisons au sol sont assurées par une suspension sport RS, laquelle est offerte de série et abaisse la garde au sol de sept millimètres par rapport à la S5 Sportback. Il est également possible d’opter pour le système Dynamic Ride Control qui fait appel à des ressorts en acier ainsi qu’à des amortisseurs dont le tarage est paramétrable par voie hydraulique.

Le look est très sportif, comme en témoignent les ailes élargies qui évoquent la célèbre voiture de course Audi 90 quattro qui écumait les circuits en compétition IMSA GTO à la fin des années 80, ou encore les deux sorties d’échappement ovales positionnées de part et d’autre du diffuseur arrière.

La nouvelle Audi RS 5 Sportback 2019 sera disponible en concession au Canada dans le troisième trimestre de 2018 comme modèle 2019 et son prix ne sera fixé que peu avant son lancement sur notre marché. Parions qu’il avoisinera les 82 500 $ demandés pour le Coupé RS 5.

Voici la toute nouvelle Nissan Altima 2019!

NEW YORK – Les consommateurs se penchent peut-être vers les VUS, mais la bonne vieille berline intermédiaire n’est pas prête à laisser sa place! On en a eu la preuve avec les refontes récentes de la Honda Accord et de la Toyota Camry, deux bagnoles populaires qui, depuis leur métamorphose presque méconnaissable, ont complètement altéré notre perception de ce type de voiture.

Nissan croit, elle aussi, qu’il est possible de redonner vie à sa berline intermédiaire, l’Altima. Pas facile, surtout si l’on considère contre quoi elle doit se mesurer. Bien qu’on soit ravis d’apprendre qu’elle existera encore quelques années, comment fera-t-elle pour se démarquer, cette toute nouvelle Nissan Altima 2019?

La transmission intégrale!
En 2018, pour qu’une berline attire l’intérêt des consommateurs, il ne suffit plus qu’elle soit une bonne voiture bien assemblée. Elle doit surprendre, offrir quelque chose de nouveau, de cool, de désirable. Elle doit surpasser les attentes.

Sur le plan du design, on remarque une auto qui demeure conservatrice, incorporant une allure tout de même plus sportive, large et profilée, ressemblant davantage à sa grande sœur, la Maxima. Elle est en réalité plus basse de 2,7 cm, plus longue de 2,5 cm et plus large de 2,3 cm. L’empattement fut également allongé de 4,8 cm.

Autre nouvelle intrigante : Nissan propose, pour la première fois dans l’histoire de l’Altima, l’option d’un rouage intégral! Rappelons-le, à l’heure actuelle, aucune de ses rivales, à l’exception de la Subaru Legacy et de la Ford Fusion Sport, n’offre cette option. Si vous voulez mon humble avis, c’est une excellente idée et elle risque de se vendre en partie pour cette raison, surtout au Québec!

Le moteur de base, et celui qui s'offrira avec les quatre roues motrices, est un quatre cylindres atmosphérique de 2,5 litres développant 188 chevaux et un couple de 180 lb-pi. Le second moteur, quant à lui, est le plus intéressant. Comme c’est le cas avec la Honda Accord, le V6 est abandonné et remplacé par un quatre cylindres turbo, un moteur plus compact, moins énergivore et plus léger que le défunt six cylindres de 3,5 litres. C’est le tout nouveau VC-Turbo qui prend la relève, le moteur à compression variable venu tout droit de l’Infiniti QX50.

Pour l’Altima, le 2,0 litres produit 248 chevaux et un couple de 273 lb-pi. En plus d’être une des seules berlines de l’industrie à s’offrir avec la transmission intégrale, l’Altima 2019 sera la seule à offrir la technologie de compression variable, chose qui risque de lui permettre de gagner des points sur le plan de la consommation d’essence.

Malheureusement, seul le rouage à traction est disponible avec ce moteur et l’unique boîte de vitesses proposée pour l’ensemble de la gamme est une automatique à variation continue (CVT). Hélas, une boîte manuelle n’est pas offerte, même pour les déclinaisons de base.

Comme ses concurrentes directes, l’Altima 2019 viendra équipée avec une panoplie de technologies d’aide à la conduite, comme le système de conduite semi-autonome de Nissan ProPilot Assist. La berline sera également pourvue du système multimédia NissanConnect avec un écran tactile de huit pouces. Celui-ci est non seulement compatible avec Android Auto et Apple Carplay, mais aussi avec Apple Watch et Android Wear.

La Nissan Altima 2019 arrivera en concession cet automne. Bien entendu, nous aurons la chance de la conduire avant sa sortie pour vous partager nos impressions.

Mercedes-Benz Classe C Coupé et Cabriolet 2019 : première mondiale à New York

Quelques semaines après les berline et familiale, c’est maintenant au tour des variantes coupé et cabriolet de la Classe C de connaître leur première mondiale, qui s’est déroulée au Salon de l’auto de New York. À l’instar de la berline de Classe C, les coupé et cabriolet C 300 qui seront commercialisés prochainement au Canada sont animés par un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui développe 255 chevaux, alors que les variantes AMG C 43 font appel au V6 biturbo de 3,0 litres développant 385 chevaux et un couple de 384 livres-pied. Dans les deux cas, le rouage intégral 4MATIC figure au programme.

Sur d’autres marchés, les Classe C coupé et cabriolet sont livrables avec un moteur diesel, ainsi qu’avec un nouveau moteur quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre à essence doté d’un système électrique de 48 volts avec alternodémarreur entraîné par courroie pour livrer un couple additionnel, que Mercedes-Benz appelle EQ Boost. Cette configuration permet de profiter du couple généré par l’alternodémarreur lors de l’accélération initiale, avant que le turbocompresseur n’entre en action. Toutefois, ce nouveau moteur très avancé sur le plan technique ne sera pas disponible sur les voitures livrées au pays.

Les coupé et cabriolet de Classe C ont fait l’objet d’un restylage qui leur permet d’adopter un look plus affirmé avec des parties avant et arrière redessinées. Dans la refonte pour 2019, l’habitacle de ces variantes de la Classe C fait la transition à l’ère numérique, qui devient encore plus marquée avec le système proposé en option, composé d’écrans dont l’un remplace le traditionnel bloc d’instruments et l’autre sert d’interface en format 16 :9 avec un écran central qui fait 10,2 pouces en diagonale. Cette nouvelle instrumentation numérique sera aussi proposée en option sur les variantes AMG C 43 Coupé et Cabriolet.

Tesla Model 3 2018, 64 100 $ pour les premiers acheteurs canadiens

Il y a deux ans, Tesla a promis de révolutionner le marché de la voiture électrique en commercialisant un modèle beaucoup plus abordable et destiné à la masse, la Model 3. Le prix cible se situait dans les 35 000 $ US, ce qui semblait très intéressant à première vue. Les acheteurs ont été nombreux à laisser un dépôt de 1 000 $ afin de s’assurer d’être parmi les premiers à recevoir leur exemplaire. C’était un record de précommande, du jamais vu.

Deux ans plus tard, les premiers acheteurs canadiens ont finalement été contactés et ont reçu les informations concernant les prix. Comme ce fut le cas avec le Model X, le VUS 100% électrique du constructeur, on a décidé d’employer la même stratégie que dans le cas du Model X, soit offrir uniquement la version haut de gamme initialement. Pour profiter de votre Tesla Model 3 d’ici quatre à six semaines, il faudra débourser le prix de base de 45 600 $, auquel on ajoute 11 900 $ pour l’ensemble Long Range Battery dont l’autonomie est de 499 km. Il faut aussi ajouter l’ensemble Premium (6 600 $), ce qui porte à 64 100 $ le prix des premiers exemplaires canadiens. La seule couleur offerte pour l’habitacle sera initialement le noir.

  • Prix de base : 45 600 $
  • Long Range Battery : 11 900 $
  • Ensemble Premium : 6 600 $
  • TOTAL : 64 100 $

Les Tesla Model 3 équipées d’un rouage intégral « Dual Motor All Wheel Drive » devraient être commercialisées un peu plus tard cette année, et il faudra attendre à 2019 afin d’être en mesure de vous procurer une version de base vendue au prix de 45 600 $, cette dernière disposant d’une autonomie de 354 kilomètres.

L’ensemble Premium, qui comprend notamment des sièges électriques et chauffants, un système audio haut de gamme, des vitres teintées, des phares antibrouillard et une console centrale offrant un rangement pour deux téléphones intelligents, sera aussi disponible en option sur la déclinaison de base.

L’équipement de série des livrées de base comprend notamment des sièges en tissu, un écran tactile de 15 pouces, un climatiseur bizone et une console centrale ouverte comprenant deux ports USB.

Vous pourrez également opter pour un système Autopilot plus évolué, offert à 6 600 $ et même une future conduite autonome (4 000 $).

Tesla vous offre un financement, 743 $ par mois pendant 96 mois (8 ans) avec une mise au comptant de 5 000 $, à un taux de 4,25%.

Trois visages pour le nouveau Toyota RAV4 2019

Vous croyez qu’il est populaire, le RAV4? Un peu, oui. Ses ventes mondiales ont même doublé depuis cinq ans. Au Canada seulement, le RAV4 est carrément le modèle le mieux vendu chez Toyota. Il est devenu le best-seller toutes catégories chez les VUS il y a deux ans chez nous, avec le lancement de la version hybride et il s’est maintenu à cette position l’an dernier. Pas mal, quand même, pour un modèle qui en était à la cinquième année d’un cycle qui en compte six.

Imaginez alors la réaction de la concurrence au dévoilement, à New York, d’un RAV4 entièrement nouveau, construit sur la nouvelle architecture TNGA (Toyota New Generation Architecture). Ce qui lui vaut, entre autres, une structure plus rigide de 57% et une suspension arrière à roues indépendantes et bras multiples.

Ce nouveau Toyota RAV4 2019 est plus court et plus bas de 5 mm, mais plus large de 10 mm, sur un empattement allongé de 30 mm et des voies également plus larges à l’avant comme à l’arrière. Ce qui offre plus d’espace pour tous les passagers et leurs bagages. Y compris sur les versions hybrides dont la soute cargo est désormais aussi spacieuse que celle des autres variantes, puisque les ingénieurs ont déplacé la batterie de propulsion pour l’installer sous la banquette arrière.

Le nouveau RAV4 est offert en trois versions distinctes : Hybrid, Limited et Trail, qui ont d’ailleurs droit à des calandres différentes. Le Trail joue les costauds tous-terrains avec ses galeries de toit de série et de plus grandes moulures de plastique noir autour des puits de roues qui lui donnent franchement l’air d’un Jeep. Toyota dit pourtant s’être inspiré de ses propres spécialistes du tout-terrain et préfère sûrement qu’on le voit plutôt comme un 4Runner compact. Le RAV4 a quand même gagné près de 1,5 cm en garde au sol et ses porte-à-faux plus courts aideront aussi.

Le Limited est la version la plus luxueuse, avec son toit ouvrant, ses sièges avant électriques multiréglables avec fonction mémoire, un nouvel écran de sept pouces et le premier rétroviseur central numérique à champ de vision arrière complet. Les variantes Hybrid se distinguent par des phares à DEL qui leur sont exclusifs et des moulures noires luisantes pour la partie avant, les tours d’ailes, les coques des rétroviseurs et les bas de caisse.

Le XSE Hybride est le plus sportif des RAV4, chose inhabituelle pour un véhicule à vocation d’abord écolo, lorsqu’il est doté de la suspension sport. Le plus performant aussi, grâce à un groupe propulseur hybride à la fois plus puissant et plus frugal dont le cœur est une version bonifiée du quatre cylindres Dynamic Force à essence de 2,5 litres, toujours couplé à une boîte automatique à variation continue.

Toutes les autres déclinaisons du nouveau RAV4 sont propulsés par leur propre version de ce même quatre cylindres Dynamic Force de 2,5 litres, jumelé à une boîte automatique à 8 rapports. La version de base du RAV4 à moteur à essence est une traction alors que les autres sont livrées ou livrables avec un des trois rouages à quatre roues motrices disponibles.

En plus d’une version rafraîchie du rouage à 4RM précédent, on peut opter pour un rouage qui peut transmettre 50% du couple aux roues arrière et le repartir entre les deux en plus de les déconnecter à vitesse constante, sur la route, pour réduire la consommation, le bruit et les vibrations. Ce rouage est livré de série sur le Trail.

Le rouage AWD-i qui équipe toutes les versions à groupe propulseur hybride transmet 30% plus de couple aux roues arrière, toujours entraînées par un moteur électrique. Il est conçu pour rehausser la conduite sur route ou en tout-terrain en optimisant la répartition du couple, selon le mode de conduite choisi.

Tous les RAV4 profitent également de la deuxième génération (TSS 2.0) des systèmes de sécurité bonifiés Toyota Safety Sense et des interfaces de connectivité Entune 3.0 avec Apple CarPlay. Et tous les RAV4 seront désormais produits dans les usines ontariennes de Toyota, à Cambridge et Woodstock. Les modèles à essence arrivent l’automne prochain et les versions hybrides au printemps 2019.

Audi A6 2019 : première nord-américaine au Salon de l'auto de New York

NEW YORK (États-Unis) - Le constructeur Audi a choisi le Salon de l’auto de New York pour la première nord-américaine de sa berline de luxe A6 qui propose à la clientèle de monter en « classe affaires » en adoptant plusieurs technologies et dispositifs innovants inaugurés sur les récentes A8 et A7.

Un look plus affirmé
Cette refonte complète a permis à la A6 d’adopter un look à la fois plus affirmé et plus aérodynamique, comme en témoignent son coefficient de traînée chiffré à 0,24, et des proportions équilibrées. La calandre hexagonale Singleframe est large et basse, les blocs optiques sont plus effilés, et les entrées d’air à l’avant sont plus grandes, tous des éléments qui contribuent à la sportivité du look.

À l’arrière, on remarque une bande chromée qui souligne la largeur de la voiture et fait le lien entre les feux. Le volume du coffre demeure inchangé, à 530 litres, mais la nouvelle découpe du couvercle facilite le chargement et son ouverture peut être commandée par un simple mouvement du pied sous le pare-chocs arrière.

Un habitacle de classe affaires
La nouvelle Audi A6 2019 est plus longue et plus large que sa devancière, alors que son empattement a progressé afin de fournir plus d’espace aux passagers. La grande transformation s’est opérée dans l’habitacle à l’esthétique branchée qui fait la part belle à la technologie numérique avec deux écrans tactiles en couleurs à haute définition – avec feedback acoustique et haptique – servant d’interface pour les divers systèmes de la voiture, tout comme sur les A8 et A7.

L’écran du haut, qui mesure 10,1 pouces, sert d’interface pour les fonctions de navigation, d’infodivertissement et de communication, alors que l’écran du bas, 8,6 pouces, sert à commander les fonctions de chauffage/climatisation, ainsi que les sièges chauffants et ventilés, et peut également servir de tablette permettant la saisie d’une adresse pour le système de navigation ou encore d’un numéro de téléphone à composer. Le cockpit virtuel, qui remplace le traditionnel bloc d’instruments, est aussi au programme.

Conduite autonome de niveau 3
À l’instar des A8 et A7, la nouvelle A6 reçoit tous les équipements nécessaires à la conduite autonome de niveau 3. Ça signifie qu’elle peut prendre complètement en charge ses mouvements quand elle roule à moins de 60 km/h sur l’autoroute lorsque le système est engagé par le conducteur. La conduite autonome de niveau 3 n’est permise que dans certaines régions à l’heure actuelle, mais on s’attend à ce que plusieurs pays adaptent prochainement leur législation pour permettre son usage. Les nouvelles Audi, soit les A8, A7 et maintenant A6, sont déjà prêtes pour cette éventualité.

Hybridation légère
Plusieurs motorisations sont proposées selon les marchés, soit un bloc essence et trois blocs diesel, mais on s’attend à ce que les A6 vendues au Canada soient animées par un seul moteur : le V6 de 3,0 litres turbocompressé qui développe 340 chevaux et un couple de 368 livres-pied et qui anime également la A7 ainsi que l’un des modèles de la A8 vendue chez nous. Ce moteur V6 est couplé à un système électrique de 48 volts et à une technologie d’hybridation légère par le biais d’un alternateur à courroie (BAS) et d’une batterie lithium-ion d’une capacité de 10 Ah.

Cela permet de bonifier la consommation puisque la voiture peut rouler en roue libre et moteur éteint, entre 55 et 160 km/h pendant une courte période pouvant atteindre jusqu’à 55 secondes pour ensuite redémarrer en douceur. La A6 dispose d'une fonction avancée arrêt/redémarrage automatique et d'un système de récupération d'énergie jusqu'à 12 kW. Le rouage intégral quattro figure de série avec le moteur V6 et la boîte est une automatique à sept rapports avec double embrayage, tout comme sur la A7.

Une dynamique bonifiée
L’Audi A6 2019 propose quatre configurations de suspension : une suspension à ressorts en acier conventionnelle, une suspension sport, une suspension pilotée et une suspension pneumatique avec amortissement contrôlé. On ignore cependant pour l’instant quels choix seront offerts à l’acheteur canadien. Également au programme des options : une direction dynamique des quatre roues qui permet de tourner les roues arrière de cinq degrés dans le sens opposé aux roues avant lors de manœuvres à basse vitesse, afin de bonifier la maniabilité, et dans le même sens que les roues avant lorsque la vitesse est supérieure à 60 km/h, rendant la voiture plus stable pendant les changements de voie sur l’autoroute ou lors de transitions latérales rapides.

La nouvelle A6 de huitième génération fera ses débuts en Europe dès cet été et la commercialisation chez nous devrait commencer vers la fin de 2018.

Le retour du Lincoln Aviator

NEW YORK – Dévoilé au Salon de l’auto de New York, le nouveau Lincoln Aviator de taille intermédiaire se positionne entre le gros Navigator et le Nautilus (qui remplacera le MKX). Avec ses trois rangées de sièges permettant d’assoir jusqu’à sept passagers, l’Aviator cible les millénariaux et leurs enfants.

Le VUS présenté au salon n’est qu’un « aperçu » du modèle de production qui sera mis en vente l’an prochain, selon les dires de la marque. Côté look, il est assez réussi. Chez Lincoln, on mentionne s’être inspiré de l’aéronautique pour dessiner le VUS. Ce dernier arbore une peinture bleue nommée Flight Blue, alors que sa grille est rehaussée d’accents foncés reluisants et de chrome. En revanche, les immenses roues de 22 pouces du véhicule dévoilé ne seront pas nécessairement disponibles au moment de commercialiser l’Aviator en 2019.

« Les lignes de l’Aviator sont fuyantes, » a cité le directeur de design de Lincoln, David Woodhouse. « On voit la stature et la présence de la grille de calandre à l’avant, et par la suite, la carrosserie et la partie arrière s’arrondit, créant une analogie d’aérodynamisme. »

L’Aviator proposera un moteur biturbo dont les détails techniques n’ont pas encore été précisés. Toutefois, en option, on pourra y ajouter un système hybride rechargeable, une première chez Lincoln et un avant-goût de ce que l’on retrouvera sous le capot des futurs produits de la marque.

L’habitacle du Lincoln Aviator comprend des sièges Perfect Position à 30 réglages électriques et dotés d’une fonction de massage, comme ceux que l’on retrouve dans la berline Lincoln Continental. On pourra également équiper le VUS d’une recharge sans fil de téléphones portables, d’une borne WiFi et d’une caméra qui scrute la route devant afin d’ajuster la suspension en fonction de la condition de la chaussée. Le système de conduite semi-autonome, récemment annoncé et baptisé Co-Pilot360, sera également disponible dans l’Aviator. De plus, le propriétaire pourra utiliser une appli sur son téléphone cellulaire pour déverrouiller les portes et démarrer le véhicule.

Selon Lincoln, le segment des VUS intermédiaires de luxe a attiré plus de 585 000 acheteurs en 2017. On croit donc que l’Aviator attirera de nouveaux clients à la marque. La version de production de ce nouveau VUS devrait être dévoilée d’ici la fin de l’année.

Cadillac XT4 2019 : du nouveau chez les VUS sous-compacts de luxe

Le créneau des VUS sous-compacts de luxe verra un nouveau joueur débarquer l’an prochain et c’est le Cadillac XT4, un VUS qui placera la marque dans un segment jamais exploré jusqu’à présent. Le modèle s’attaquera à des joueurs bien établis, notamment le BMW X1, le Mercedes-Benz GLA et l’Audi Q3 alors que du côté de Lexus, son UX 2019 entrera dans la danse au même moment.

Cadillac jouera à nouveau la carte du luxe et de la technologie dans le cas du XT4, une tangente qui le démarque face à plusieurs rivaux misant un peu plus sur la sportivité et le plaisir de conduite. Côté style, le modèle dispose du même ADN que les nouveaux véhicules de la marque, mais on a rehaussé sa prestance avec un design général un peu carré, surtout à l’avant.

On adoptera une approche plus dynamique pour la version Sport, notamment avec un traitement noir et monochrome pour les jantes, la grille et les garnitures, similaire à ce que l’on retrouve chez les modèles haute performance de la série V.

À bord, on retrouvera un tableau de bord ultra moderne comprenant la dernière génération du système de divertissement CUE, alors que l’intégration Android Auto et Apple CarPlay sera assurée. On en profite aussi pour introduire une nouvelle molette de contrôle rotative sur la console centrale, adoptant ici ce qui se fait chez la concurrence, surtout germanique. On a aussi misé dans le cas du Cadillac XT4 2019 sur l’espace et le dégagement à bord afin de se distinguer de la concurrence, car on sait que chaque millimètre compte dans le cas des modèles sous-compacts. En fait, le XT4 est en tous points plus imposant que ses principaux rivaux, ce qui le place légèrement dans une catégorie à part.

Un seul moteur offert
Sous le capot, une seule mécanique est proposée et c’est un quatre cylindres de 2,0 litres dont la puissance est de 237 chevaux pour 258 lb-pi de couple. Ce nouveau moteur profite d’un turbocompresseur à double volute, optimisant l’arrivée du couple à plus bas régime. C’est tout de même une puissance supérieure à celle de plusieurs rivaux. Sa capacité de remorquage? 1 588 kilogrammes (3 500 lb), un élément très intéressant puisqu’il est souvent non recommandé de remorquer dans le cas de ses principaux rivaux.

Pour réduire sa consommation, le moteur compte sur la technologie de désactivation des cylindres et on l’a jumelé à une boîte automatique à neuf rapports. Un rouage intégral est optionnel et inclus dans les livrées plus cossues, sans doute un incontournable pour plusieurs acheteurs.

Le Cadillac XT4 2019, qui sera assemblé à l’usine GM de Kansas City, devrait être offert sur le marché à l’automne 2018. Les prix canadiens seront connus ultérieurement.

Le Sierra All Terrain devient le GMC Sierra AT4 2019

C’est lors d’une soirée privée organisée en marge du Salon de l’auto de New York que GM a dévoilé en première mondiale le tout nouveau GMC Sierra AT4 2019, qui remplace la version All Terrain de la camionnette. Réputé pour ses aptitudes supérieures en hors route, le All Terrain reçoit ainsi cette nouvelle appellation qui se déclinera également au cours des prochaines années à travers les autres modèles GMC. Comme c’est le cas avec Denali, on veut en faire une sous-marque, mais dans ce cas, avec une vocation hors route plutôt que de grand luxe.

Conçu pour ceux qui veulent s’aventurer hors des sentiers battus, le GMC Sierra AT4 2019 dispose d’un équipement de série adapté pour la cause, comprenant notamment une suspension surélevée de deux pouces, des plaques protectrices sous la carrosserie, des amortisseurs Rancho et des crochets de remorquages peints en rouge. C’est en fait l’équivalent que ce que Ford nous propose avec sa version FX4. Un peu plus tard dans son cycle de vie, le véhicule sera aussi offert avec un intérieur de caisse en fibre de carbone, une première dans l’industrie. Baptisé CarbonPro, des panneaux en fibre de carbone remplacera ceux en métal qui compose l’intérieur de la caisse, apportant un revêtement résistant aux égratignures, aux chocs et à la corrosion.

Un style monochrome
Sa carrosserie arbore également une thématique monochrome avec un fini black chrome dans le cas de la grille, des contours de lumière et des ailes. Il faut avouer que l’effet est très réussi et il y a fort à parier que plusieurs acheteurs opteront pour cette livrée beaucoup plus pour son apparence que pour ses caractéristiques mécaniques. Le Sierra AT4 2019 profite aussi du hayon Multipro qui se configure de multiples façons, notamment en créant un marchepied, éclairé de surcroit. On se souviendra que le tout avait été récemment présenté à bord des nouveaux Sierra SLT et Denali.

Côté mécanique, trois moteurs sont confirmés pour le moment. On retrouvera de série le V8 de 5,3 litres alors que le huit cylindres de 6,2 litres figure aussi au catalogue. Un moteur diesel Duramax à six cylindres en ligne complètera l’offre initiale. Le V8 de 6,2 litres et le moteur Duramax seront jumelés à une boîte automatique à 10 rapports. D’autres motorisations ont été promises, mais rien de confirmé pour l’instant. Une hybride est certainement dans les plans.

Le modèle disposera aussi d’une première, le système Traction Select System qui permet de sélectionner différents modes de conduite en fonction du type de terrain et des conditions de la route. Ces derniers font varier la réponse de l’accélérateur, de la boîte automatique et du système de contrôle de la traction.

Le GMC Sierra AT4 2019 sera en vente dès l’automne 2018. Les prix seront dévoilés ultérieurement.

Volkswagen dévoilera « un autre » VUS au Salon de New York

Avec l’existence de l’Atlas, la refonte du Tiguan et l’éventuelle apparition d’un utilitaire sous-compact basé sur le T-Roc, sans oublier la Golf SportWagen Alltrack, on aurait tendance à penser que le constructeur allemand a tout ce qu’il lui faut pour affronter le tsunami de VUS qui dominent actuellement l’industrie. Volkswagen doit considérer que sa gamme de produits n’en comprend pas encore assez, des VUS, car au Salon de New York, qui ouvre ses portes au grand public ce vendredi, le constructeur en dévoilera un autre.

Une variante de l’Atlas
On sait que Volkswagen a sorti son tout nouveau Touareg pour le marché européen il y a quelques semaines. Malheureusement, en raison de la présence de l’Atlas, celui-ci ne reviendra pas en Amérique du Nord. Du moins, c’est ce que Volkswagen nous a dit. À notre grande surprise, le constructeur prévoit dévoiler quelque chose qui sera sensiblement de la même taille qu’un Touareg, un VUS qui, selon Volkswagen, sera largement dérivé de l’Atlas. Ce mystérieux utilitaire de catégorie intermédiaire, qui accommodera cinq passagers, sera assemblé aux côtés de l’Atlas à l’usine de Chattanooga, au Tennessee. Au chapitre du design, il ressemble étrangement au…nouveau Touareg.

À l’heure actuelle, Volkswagen ne lui a pas donné de nom ni fourni d’informations supplémentaires à son sujet. Tout ce qu’on a reçu est un communiqué très concis incluant l’image subtile que vous voyez ici. Bien entendu, nous serons à New York cette semaine pour vous en parler davantage!

Hyundai Kona 2018 : digne d’un podium

Hyundai introduit cette année le Kona 2018, un véhicule qui deviendra non seulement le plus petit des VUS vendus chez Hyundai, mais aussi le plus abordable. Positionné sous le Tucson, le Hyundai Kona débarque dans le créneau des VUS sous-compacts avec comme mission de s’attaquer à des modèles qui se sont rapidement imposés. On pense au Mazda CX-3, au Honda HR-V, au Nissan Qashqai et au Subaru Crosstrek.

À première vue, le Hyundai Kona semble avoir tous les ingrédients pour réussir et après avoir parcouru quelques centaines de kilomètres à son volant, on peut affirmer qu’il a tout pour se retrouver sur le podium, s’avérant un véritable coup de cœur. Il s’en vendra des tonnes. C’est d’ailleurs le cas : il n’est en concession que depuis quelques jours et il est pratiquement déjà en rupture de stock.

Beaucoup de choix, quels sont les bons?
Vendu juste en deçà de 21 000 $, le Hyundai Kona 2018 offre des choix intéressants côté rouage et motorisation. Vous pourrez opter pour un modèle à traction qui, contrairement à la concurrence, n’est pas réservé qu’à la version de base. Bien entendu, on vous suggère fortement le rouage intégral pour 2 000 $ de plus, que vous ne cesserez d’apprécier chaque hiver. Avec sa garde au sol relevée et son centre de gravité bas, le Kona sera fort redoutable dans la neige, surtout si vous le chaussez de pneus d’hiver de qualité.

Le Kona est aussi le seul de sa catégorie proposé avec un choix de deux moteurs. Si le budget est au cœur de vos préoccupations, les versions plus abordables sont équipées d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 147 chevaux, à un régime très élevé, 6 200 tr/min. Le couple de 132 lb-pi est acheminé aux roues par le biais d’une boîte automatique à six rapports. Amen, pas de boîte CVT dans ce cas-ci.

Le Kona peut être encore plus « jazzé » si vous optez pour le moteur turbocompressé de 1,6 litre qui pousse la puissance à 175 chevaux, mais c’est surtout le couple 195 lb-pi déployé à bas régime qui nous ravit. C’est le paroxysme de la satisfaction en apprenant que le rouage intégral figure de série avec cette mécanique, imaginez-vous que l’on en rajoute avec une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Bon, on se calme, ce n’est pas une Ferrari, mais cet ensemble nous a réellement emballés. On y reviendra.

Style tout en contraste
Côté style, la majeure partie de ces petits VUS semblent disposer d’un trait commun, une forte personnalité. J’ai pris la peine de préciser la « majeure partie » car on ne peut affirmer que le Honda HR-V est très éclaté... Dans le cas du Hyundai Kona, qui tire son nom d’une île d’Hawaï, c’est tout à fait le cas. Plutôt qu’offrir simplement une palette de coloris conservateurs, la carrosserie du Kona peut arborer quelques couleurs vous assurant de ne pas passer inaperçu, notamment le Jaune Acide et le Bleu Lagon, une de nos préférées. Il est aussi possible de choisir un toit noir, dont l’effet est fort réussi avec certains agencements.

À l’avant, on remarque certaines similarités avec le Jeep Cherokee, surtout en raison des phares de jour effilés à la hauteur du capot et qui sont distincts des blocs optiques. Pour le démarquer, on lui a jouté des garnitures grises tout autour de la carrosserie et des contours d’ailes, ce qui le rend un tantinet plus musclé et dynamique. Il est très sexy, mais certains choix de jantes sont cependant un peu douteux.

Toujours une bonne valeur
À bord, on reconnaît rapidement l’environnement propre aux nouveaux modèles de Hyundai. C’est simple, mais très bien présenté et sans reproche côté ergonomie. Un écran tactile déposé sur le tableau de bord – il semble flotter dans les airs – permet de tout contrôler du bout des doigts et la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto maximise l’efficacité, surtout que vous pourrez utiliser le système de navigation de votre téléphone dans les versions du Kona qui n’en sont pas équipés.

On conserve les commandes classiques pour les fonctions plus courantes, notamment le climatiseur. Les niveaux d’équipements ont bien été étudiés, car même les versions de bases ne sont pas trop dénudées, et les sièges chauffants à l’avant figurent d’ailleurs de série. Hyundai a toujours misé sur la valeur, c’est le cas du Kona.

Les passagers avant profitent de bons dégagements, puisqu’on a bien aménagé l’habitacle afin de procurer une impression d’espace, même s’il s’agit d’un modèle sous-compact. C’est un peu plus à l’étroit à l’arrière – comme dans tous VUS de ce gabarit – mais en revanche, le Kona, malgré son profil et son toit qui s’abaisse à l’arrière, dispose d’un bon volume de chargement, supérieur à celui du Mazda CX-3 de près de 100 litres. On a su allier style et habitabilité.

Comportement dynamique
Au volant, les ajustements du siège et la colonne de direction télescopique nous permettent de trouver rapidement une bonne position de conduite. L’assise et la vision sont plus hautes que dans une voiture, ce que les acheteurs recherchent, mais on aimerait cependant pouvoir abaisser l’assise du siège, car même en position plus basse, c’est trop haut à notre goût.

La version équipée du quatre cylindres de 2,0 litres s’est avérée assez intéressante, ce qui n’est pas toujours le cas des mécaniques de base. La boîte est efficace et extirpe bien la puissance disponible, mais le moteur a fort à faire et doit révolutionner à haut régime pour être à son meilleur, devenant alors plus bruyant. On a l’impression qu’il faut un peu plus de temps avant de ressentir l’effet de puissance, on se surprend à lui dire « go, go, go, »! Malgré tout, ce n’est pas un choix à négliger, la direction et la suspension ont bien été ajustées en fonction d’un plaisir de conduite assez intéressant.

Quant au moteur turbo, il dynamise encore plus le comportement du Kona. L’effet de puissance est perceptible beaucoup plus rapidement et les reprises sont aussi plus énergiques lorsque vous circulez à vitesse de croisière. D’autres éléments, dont des roues de plus grandes dimensions et une suspension multibras, assurent également un meilleur aplomb au véhicule en conduite dynamique – ce fut notre favori entre les deux mécaniques. Trois modes de conduite (Sport, Normal et Eco) optimisent la répartition du couple et les changements de rapport et personnalisent ainsi le comportement du véhicule en fonction de votre humeur.

Bref, le Hyundai Kona 2018 est un véritable coup de cœur et il frappera encore plus fort lorsqu’une version 100% électrique arrivera au cours de l’année.

La Toyota Corolla 2019 à hayon révélée!

Une toute nouvelle génération de la Corolla se pointera le nez au Salon de l’auto de New York la semaine prochaine, qui viendra remplacer la Corolla iM au sein de la gamme Toyota.

On se rappelle, la iM cinq portes avait été introduite au Canada en 2016 sous la bannière Scion, mais suite à la disparition de cette marque, la voiture passait du côté de Toyota. Toutefois, elle est de conception européenne, basée sur la Toyota Auris vendue de l’autre côté de l’océan, et la nouvelle Corolla Hatchback le sera aussi.

La Toyota Corolla 2019 reposera sur la plate-forme TNGA du constructeur, déjà utilisée sous la carrosserie de la Toyota Prius, de la Toyota Camry et du Toyota C-HR, entre autres. Elle est légèrement plus longue et plus large que la iM, avec une ligne de toit un peu plus basse. Son design extérieur est dynamique et bien proportionné, avec une lunette arrière inclinée qui n’est pas sans rappeler celles de la Mazda3 Sport et de la Chevrolet Cruze.

Sous le capot, on aura droit à un nouveau quatre cylindres de 2,0 litres à injection directe. Sa puissance n’a pas encore été annoncée, mais le moteur s’appelle Dynamic-Force, et Toyota mentionne une suspension plus sportive, alors on s’attend à un certain degré de dynamisme. Par rapport à la Corolla iM, on promet également une meilleure économie de carburant. Des boîtes manuelle à six rapports ou automatique à variation continue (CVT) avec 10 ratios de rapport préprogrammés seront proposées.

La Toyota Corolla Hatchback 2019 disposera d’un système multimédia des plus modernes, avec une chaîne JBL de 800 watts disponible en option. La compacte aura également droit à la suite Toyota Safety Sense (TSS) 2.0, qui comprend un système précollision frontale avec freinage autonome d’urgence et détection de piétons, un régulateur de vitesse adaptatif, un avertissement et une prévention de sortie de voie, des feux de route automatiques et, du nouveau, une assistance de suivi de voie (Lane Tracing Assist ou LTA). Cette dernière placera la voiture au centre de la voie en se guidant avec les lignes de la chaussée ou le véhicule devant.

La nouvelle Toyota Corolla 2019 à hayon sera mise en vente cet été.

Netflix lance une série originale opposant des « hot rod » à des exotiques

Le 6 avril prochain, les amateurs de voitures rapides seront servis. Le diffuseur en ligne Netflix a annoncé qu’il lancera une télésérie opposant des voitures modifiées de style hot rod à des supervoitures dans un combat féroce de vitesse. Selon vous, qui gagnera la course? Avec un titre comme « l’argent ne peut pas toujours vous acheter la vitesse », on peut se douter du résultat final…

Amateur de courses automobiles ou pas, la série vous séduira sans aucun doute. Elle semble tout avoir d’une bonne télé-réalité américaine. Il y aura des disputes, des enfantillages, des menaces et des protagonistes aux passés tous bien divergents. Il y aura de vives oppositions entre de riches conducteurs narcissiques et des petits génies de la mécanique automobile au caractère à la fois timide et confiant.

On y verra s’affronter des camionnettes, des fourgonnettes, des petites berlines et des voitures exotiques. Il y aura des accidents, des cafouillages, du snobisme et des courses toutes plus enlevantes les unes que les autres. Reste à voir si l’histoire tiendra debout, mais jusqu’à présent, la série semble créer un vif engouement!

L’idée derrière tout ça? Démontrer qu’une voiture d’un demi-million de dollars n’est pas toujours plus rapide qu’une voiture modifiée. Avec de bonnes connaissances en mécanique automobile, beaucoup de volonté et un budget raisonnable, il est possible de faire de petits miracles. Bon visionnement!

Nos pneus peuvent-il nous parler?

Discuter d’un pneu à un humain, est-ce vraiment là qu’on est rendu? D’abord, en quoi est-ce que ça pourrait bien servir? L’année dernière, le manufacturier de pneus italien Pirelli a lancé une base de données infonuagique nommée Connesso. L’objectif? Connecter le pneu à la voiture et au conducteur dans le but d’échanger des informations. Après une année complète de tests et des milliers de kilomètres parcourus, Pirelli est prêt à commercialiser son produit.

Connesso est également le nom de l’application mobile qui nous sert à communiquer avec les données traitées par le nuage. Avec l’aide de cette application, il nous est possible d’obtenir plusieurs informations qui étaient jusqu’alors inaccessibles pour le commun des mortels. En navigant dans l’application, on trouve les données de répartition du poids dans le véhicule, la pression exacte des pneus, l’usure et la température.

Certaines fonctions sont totalement impertinentes pour la majorité des gens, mais elles se révèlent intéressantes à d’autres niveaux. Par exemple, il est possible de déterminer le niveau de pression acceptable avant qu’on nous envoie une alerte. On s’assure ainsi d’obtenir le meilleur de nos pneus, et ce, même lors des tempêtes hivernales.

Pour le moment, cette technologie ne sera offerte de série que sur un seul type de voiture : les exotiques. Chez Pirelli, on ne précise cependant pas un modèle en particulier. Cela dit, on peut présumer que, si la technologie fonctionne bien, de nombreux fabricants demanderont également à l’intégrer dans leurs modèles populaires d’ici quelques années. Et vous, qu’en pensez-vous?

Transports Canada part à la chasse aux « véhicules fantômes »

S'il y a une voiture qui circule sans phares allumés dans votre quartier, qui devez-vous appeler? La police est la bonne réponse, mais les Canadiens ont également demandé l'aide de Transports Canada. Le Ministère s'emploie à assurer la sécurité routière de tous les Canadiens - ce qui est une priorité pour le gouvernement du Canada -, c'est la raison pour laquelle l'honorable Marc Garneau, ministre des Transports, a annoncé aujourd'hui une nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage des véhicules.

La norme de sécurité stipule que tous les véhicules neufs vendus au Canada à compter de 2021 devront être visibles dans des conditions de faible luminosité et exigera des constructeurs qu'ils fabriquent des véhicules équipés de l'un des dispositifs suivants :

  • allumage des feux de jour et des feux arrière lorsque le tableau de bord du véhicule est illuminé et que le véhicule circule;
  • allumage automatique des phares, des feux arrière et des feux de position latéraux par faible luminosité;
  • non-illumination du tableau de bord du véhicule pour que le conducteur sache qu'il doit allumer ses phares.

En même temps, la nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage des véhicules autorisera les nouveaux systèmes d'éclairage de pointe qui améliorent la visibilité des automobilistes sans aveugler les véhicules qui circulent en sens inverse.

Les véhicules qui circulent dans l'obscurité sans phares, qu'on appelle aussi « véhicules fantômes », présentent un risque de sécurité, car ils sont difficiles à détecter par faible luminosité. Les automobilistes pensent qu'un tableau de bord illuminé signifie que les phares avant et les feux arrière sont allumés, ce qui n'est pas toujours le cas.

Alors que la nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage s'appliquera aux véhicules vendus à compter du 1er septembre 2021, les véhicules actuels courent toujours le risque d'être invisibles si les phares ne sont pas allumés par faible luminosité.
Les automobilistes ne doivent pas oublier d'allumer leurs phares la nuit et par mauvais temps. Ils devraient régler leur système d'éclairage à la position « automatique », si elle existe à bord de leur véhicule.

Pour sensibiliser les gens aux véhicules fantômes et à l'éclairage des véhicules, Transports Canada a établi un partenariat avec l'Association canadienne des automobilistes (CAA) afin de renouveler sa campagne VOIR et être VU, qui a pour but de sensibiliser les automobilistes canadiens au système d'éclairage des véhicules. Voir : www.tc.gc.ca/VOIRetetreVU

Citations
« Les véhicules fantômes sont un véritable fléau et un risque pour la sécurité sur les routes canadiennes depuis de nombreuses années; je suis fier que le gouvernement ait décidé d'agir à ce sujet. Les nouvelles mesures que nous avons décidé de prendre amélioreront la visibilité et la sécurité de tous les usagers de la route la nuit au Canada. Étant donné qu'un plus grand nombre de véhicules neufs sont construits dans le respect de la norme de sécurité sur l'éclairage, les véhicules fantômes finiront par n'être plus qu'un mauvais souvenir. »

L'honorable Marc Garneau, Ministre des Transports
« En harmonisant nos normes avec celles de nos partenaires commerciaux les plus proches, notamment les États-Unis et l'Union européenne, nous démontrons que la coopération en matière de réglementation peut mener à une meilleure protection pour les consommateurs canadiens et à un plus grand nombre de possibilités pour les entreprises canadiennes. »

L'honorable Scott Brison, Président du Conseil du Trésor du Canada
« La CAA est ravie de voir Transports Canada faire sa part concernant cet important problème de sécurité. Les feux arrière automatiques rendront nos routes plus sécuritaires et permettront de sauver des vies. Nous sommes également heureux de l'entrée en vigueur de mesures de sécurité supplémentaires, notamment le fait de permettre au ministre d'ordonner à une entreprise de procéder à un rappel de véhicule. Cette mesure renforcera la protection des consommateurs et le régime de rappel de véhicules au pays. »

Ian Jack, Directeur général, Communications et Relations avec le gouvernement, CAA

Les faits en bref

  • Il est interdit de conduire sans phares allumés dans tous les territoires et provinces du Canada par faible visibilité.
  • Les véhicules fantômes sont l'une des préoccupations les plus fréquemment soulevées par les Canadiens auprès de l'équipe de sécurité des véhicules automobiles de Transports Canada.
  • La nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage aura pour effet d'actualiser la norme 108, Système d'éclairage et dispositifs rétroréfléchissants, du Règlement sur la sécurité des véhicules automobiles du Canada.
  • La nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage est harmonisée sur celle des États-Unis afin de contribuer à la croissance économique, aux échanges et aux expéditions des deux côtés de la frontière, sans compromettre la sécurité.
  • Transports Canada a initialement lancé sa campagne « VOIR et être VU » en 2015. L'Association canadienne des automobilistes (CAA) est devenue partenaire de la campagne en 2018.