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Qui de Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone a le plus beau garage?

Au cours des décennies 1980 et 1990 aux États-Unis, il y a eu un intérêt marqué pour les films d’action. Rocky, Rambo, Terminator et j’en passe ont attiré l’attention des Américains qui désiraient être divertis par le septième art. Et qu’ont en commun ces œuvres populaires? Les acteurs Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, bien évidemment! Sans plus tarder, voici un coup d’œil sur leur garage de rêve. Selon vous, qui a la plus belle collection?

Débutons par notre cher Arnold. À lui seul, il aurait de quoi fournir un plateau complet de véhicules du prochain film Les sacrifiés. Il possède près d’une demi-douzaine de Hummer, mais aussi un Tank. Oui oui, un char d’assaut! Et s’il veut se la jouer plus sportif, il va s’entraîner en musculation à bord de sa Bugatti Veyron. Lors des soirées mondaines, Schwarzenegger se balade en Bentley Continental, en Mercedes-Benz SLS AMG ou bien en Ferrari 360 Spider. Bref, il a l’embarras du choix!

Sylvester Stallone, vedette de Rocky, possède lui aussi une Bugatti Veyron dans son garage. Selon certains médias américains, il l’aurait acheté après que son ami Arnold s’en soit procuré une. Lorsque Stallone doit se rendre à des soirées ou bien parcourir de longues distances, il opte plutôt pour sa Rolls-Royce Phantom, une voiture beaucoup plus confortable! Ailleurs dans son garage, il cache également une Ferrari 612 Scaglietti, une Mercedes-Benz SLS AMG et une Aston Martin DBS. Si Schwarzenegger entretient une passion débordante pour les Hummer, Stallone préfère quant à lui le look et le confort des Mercedes-Benz Classe G.

Il est temps de rendre votre verdict. Qui de Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone a le plus beau garage?

Apple CarPlay et Android Auto finalement disponibles chez Mazda

Au Salon de l’auto de New York cette semaine, la marque japonaise a dévoilé le VUS sous-compact Mazda CX-3 2019, qui a subi de très légères modifications esthétiques, mais qui obtient tout de même des améliorations et des changements intéressants.

Lors de la conférence de presse, Mazda a également annoncé un ajout important au système multimédia Mazda Connect. À partir du Mazda CX-9 2019, qui sera mis en vente cet été, tous les véhicules 2019 équipés du système Mazda Connect incluront l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. Ce que les propriétaires de Mazda demandent depuis des années.

À partir de cet automne, ces propriétaires actuels pourront se procurer un accessoire d’origine Mazda qui permettra d’ajouter l’intégration CarPlay et Auto à leur véhicule, s’il est équipé d’un système Mazda Connect. Cela inclut la Mazda3 2014 jusqu’à la Mazda6 2018, qui sera mise en vente ce printemps.

La Kia Optima 2019 est enfin dévoilée

Le constructeur coréen Kia a profité du Salon de l’auto de New York afin de présenter la Kia Optima 2019 légèrement remaniée. Ces changements permettront à la berline intermédiaire du constructeur de demeurer concurrentielle en attendant la prochaine génération. La Kia Optima 2019 a la difficile tâche de rivaliser avec des berlines telles que la Mazda6, la Toyota Camry, la Honda Accord et la Ford Fusion, mais depuis quelque temps, ses lignes simplement magnifiques lui ont toujours permis de bien tirer son épingle du jeu.

Côté style, les designers sont restés collés au design de l’actuelle Optima, mais on remarque quelques éléments dérivés de la Stinger, notamment les phares de jour à DEL. L’Optima était déjà jolie, elle le sera encore plus pour 2019, notamment avec l’ajout de jantes de 16 pouces et une calandre au fini gris mat dans le cas de la Optima LX, la livrée de base. Une nouvelle couleur, Rouge passion, fait aussi son apparition cette année. Bien entendu, la SX demeure la plus sexy avec ses roues de 18 pouces et son ensemble aérodynamique.

À bord, on a légèrement remanié la planche de bord de la voiture afin de moderniser son apparence. Les acheteurs pourront opter cette année pour des sièges en cuir bicolore rouge et noir. La grande nouveauté, c’est l’arrivée d’un système multimédia UVO de nouvelle génération qui intègre cette fois Android auto et Apple CarPlay.

Un nouveau moteur turbo?
Côté motorisations, on a toujours droit de série au moteur quatre cylindres de 2,4 litres développant 185 chevaux alors que la version SX, la plus sportive, a droit au moteur turbocompressé de 2,0 litres livrant 245 chevaux. Aux États-Unis depuis quelques années, le constructeur propose également un moteur turbo de 1,6 litre de 178 chevaux, mais sa venue au Canada n’est cependant pas confirmée.

Quant à la version S, elle dispose d’un peu plus d’équipement de série incluant notamment de nouveaux phares antibrouillards à projecteur, de feux arrière à DEL, un échappement double, une calandre noire brillante et jantes en alliage de 18 pouces. À bord, le démarreur à bouton-poussoir est maintenant de série.

Assemblée à l’usine Kia de West Point en Géorgie, la Kia Optima 2019 sera vendue dès l’automne 2018. Les prix canadiens ainsi que les détails sur les versions hybride et hybride rechargeable seront connus ultérieurement.

BMW M760Li xDrive 2018 : « je veux toute »

La BMW M760Li xDrive 2018 est la plus puissante, la plus volumineuse et la plus dispendieuse des BMW Série 7. Elle existe pour le consommateur bien nanti qui entre dans un concessionnaire BMW et exige qu’on lui prépare une belle grosse berline confortable dans laquelle il pourra se faire trimbaler par son chauffeur privé, et quand on lui demandera s’il désire des sièges avec la fonction de massage, il répondra tout simplement : « Je la veux toute équipée, et faites ça vite, je suis pressé! »

Voilà pourquoi BMW fabrique une grande berline superpuissante peinte en noir mat, pour satisfaire les millionnaires, pour que lorsque la présidente de l’autre compagnie nous demande lors du dîner d’affaires « t’as acheté quelle version de la Série 7, Joanne? » on puisse lui répondre : « Celle qui a le V12».

Oh. On ne rit plus.

Enfin la lettre M sur une sept
La M60Li est un peu plus qu’un amalgame de gros chiffres vantards. Elle est, pour la première fois depuis l’existence de la Série 7, la première déclinaison à avoir été mise à point par la division haute performance M. Par le passé, BMW tenait sa grosse berline loin des M5 et M3, car aux yeux du constructeur, sa clientèle cible se foutait des performances, mais misait plutôt sur un habitacle hautement luxueux, confortable et silencieux.

En réalité, l’apparition soudaine d’une M760Li, qui n’est pas une M7, mais pas loin, est de la faute d’Alpina, le spécialiste allemand qui s’est fait un nom à modifier des BMW. Alpina est désormais officiellement reconnu par BMW et fait assembler ses bolides sur la même chaîne de montage. Une des deux Alpina disponibles sur notre marché est l’Alpina B7, une Série 7 superpuissante, et jusqu’à récemment, cette déclinaison était la plus dispendieuse de la gamme. Plus maintenant.

Dans l’optique de remettre le nom BMW au top de la chaîne alimentaire, la grosse bavaroise fut largement modifiée par les ingénieurs M, et le résultat n’est rien de moins qu’extraordinaire.

Contrairement à l’Alpina B7, qui fait recours au même V8 biturbo de 4,4 litres que la M5, la M760Li est propulsée par un V12 biturbo de 6,6 litres, un moteur non seulement fascinant, mais qui est exclusif à la Série 7 chez BMW. Pour la M760Li, il développe une impressionnante cavalerie de 600 chevaux et un monstrueux couple de 590 lb-pi, des chiffres étrangement identiques à ce qu’affiche l’Alpina B7 avec son V8. Toutefois, le couple du V12 apparait plus tôt dans les régimes et le moteur est beaucoup plus doux en général.

Toutes les M760Li sont munies de la transmission intégrale xDrive ainsi que de quatre roues directionnelles. La seule boîte de vitesses offerte est une automatique à huit rapports. Au Canada, la bagnole n’est disponible qu’avec l’empattement long (désigné par la lettre L dans son nom). La M est dotée d’une suspension adaptative et de freins à haute performance. BMW déclare une accélération de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. Je répète, trois virgule sept secondes.

Un massage du fessier avec ça?
Certes, elle est rapide la M760Li et en mode Sport+, sa direction se durcit, sa suspension se raffermit, et sa boîte de vitesses répond plus promptement, créant une illusion de légèreté. On a l’impression qu’elle est beaucoup plus petite dans les courbes qu’elle ne l’est en réalité.

Les accélérations sont violentes, le freinage l’est aussi et à haute vitesse, la berline est stable comme un madrier. Il y a toujours un surplus de puissance, peu importe dans quel rapport on se trouve, et on n’a jamais vraiment l’impression d’aller vite, même si le tableau de bord indique le contraire.

Cependant, il n’y a pas que les performances à couper le souffle qui nous épatent dans cette bagnole, il y a également son habitacle. C’est de là qu’on la contrôle véritablement. Nommez la technologie et vous l’avez dans une M760Li. Le passager prioritaire, soit celui derrière le passager avant, a le luxe de pouvoir s’allonger les pieds en appuyant sur un petit bouton, qui transforme le siège avant en pouf. L’empattement allongé de la Série 7 octroie énormément de dégagement pour les jambes des passagers arrière, et les sièges – ajustables de toutes les manières possibles, chauffants, climatisés et avec fonction de massage – sont d’un confort exquis. Toutefois, le dégagement pour la tête s’avère un tantinet serré, surtout pour les grandes personnes.

Trois écrans sont à la portée des passagers arrière, dont un dans la console centrale et qui se présente sous forme de tablette amovible. Celle-ci est le poste de commande principal de l’auto, où un duplicata de l’interface iDrive permet d’ajuster musique, climatisation et éclairage de l’habitacle. On peut projeter une vidéo sur les écrans devant nous, parfumer le « salon », fermer les rideaux, et même sortir une tablette pour travailler.

Un verre de vin? Pas de problème, il y a une bouteille de blanc cachée ici, dans le compartiment central, et des coupes rangées derrière, entre les deux sièges.

Simplement dit, dans une BMW M760Li xDrive 2018, il n’a rien de trop beau. Tout est à notre portée, tout est possible, et si l’on est pressé de se rendre à l’aéroport où nous attend notre jet privé, il est carrément amusant d’exiger de notre chauffeur qu’il se dépêche. Pendant ce temps, vous pourriez visionner votre émission préférée sur Netflix.

Impressionnante, cette magistrale « Béhème » coûtant près de 200 000 $, une bagnole pour les 1%, ceux qui n’ouvriront sûrement jamais le capot ni ne porteront attention aux exorbitantes factures d’entretien, car toutes ces bébelles, elles vont un jour lâcher, et croyez-moi, le concessionnaire du coin vous accueillera avec le sourire, surtout si la bagnole n’est plus sous garantie...

Mais ça, le client ciblé s’en fout, car il va sans doute la louer, sa M760Li, et l’ajouter à ses paiements d’avion ou d’hypothèques d’immeuble. Au moins, un jeune conducteur moins nanti pourra un jour aussi en profiter, car sur le marché des voitures usagées, cette superberline allemande vaudra beaucoup moins cher.

Acura RDX 2019 : troisième génération en première mondiale

La version de série de l’utilitaire sport de luxe de taille moyenne RDX d’Acura, apparu sous les traits d’un prototype virtuellement identique au Salon de Detroit, en janvier, a été dévoilé en première mondiale quasi-simultanée aux Salons de New York et de Vancouver.

Construit sur une toute nouvelle architecture, avec une coque autoporteuse qui comporte plus de 50% d'acier à haute résistance, ce RDX est posé sur un empattement allongé de 66 mm. Il est plus spacieux que son devancier et devrait se révéler à la fois plus stable et confortable.

Le RDX est désormais propulsé exclusivement par un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres à injection directe et calage de distribution entièrement variable qui produit 272 chevaux et 280 lb-pi de couple. Il est couplé à la première et unique boîte de vitesses automatique à 10 rapports de sa catégorie et à un rouage intégral SH-AWD qui peut acheminer jusqu'à 70% du couple aux roues arrière et jusqu'à 100% à la droite ou la gauche, selon les conditions.

La suspension est à roues entièrement indépendantes avec des jambes de force MacPherson à l’avant et de nouveaux bras multiples à l’arrière, avec le choix d’amortisseurs réglables en option. Les versions sportives A-Spec du RDX profitent aussi de jantes en alliage de 20 pouces chaussées de pneus de performance de taille P255/45R20, de phares d’appoint à DEL, de grands embouts d'échappement doubles et d’écussons A-Spec sur les ailes avant et le hayon à l'arrière, en plus d’une kyrielle de touches esthétiques.

Dans l’habitacle, on retrouve une console centrale flottante et une grosse molette qui permet de choisir un des quatre modes de conduite disponibles (Neige, Confort, Sport et Sport +) comme dans la grande sportive NSX. Le RDX a également droit à une toute nouvelle interface tactile intégrée à un écran de 10,2 pouces, installé au-dessus de la console centrale, dont la surface est légèrement concave pour faciliter la manipulation sans devoir quitter la route des yeux. En théorie.

Le RDX 2019 a droit à d’autres primeurs pour Acura, dont une des commandes vocales en langage naturel censément plus intuitives, entre autres pour un système de navigation optionnel avec affichage tête haute en couleur de 10,5 pouces.

Maserati Levante Trofeo 2019 : un VUS de 590 chevaux

590 chevaux. Voilà la puissance développée par le moteur V8 biturbo de la plus récente déclinaison du VUS Levante de la marque de Modène, la Trofeo. Elle adopte une version évoluée du moteur de la berline Quattroporte, jumelé au rouage intégral Q4 de Maserati. Le sprint de zéro à cent kilomètres/heure est annoncé en 3,9 secondes, selon la marque, et la vitesse de pointe est de 300 kilomètres/heure.

Côté look, le Levante Trofeo se distingue par des prises d’air fonctionnelles sur le capot, des éléments de design en fibre de carbone et des jantes forgées en aluminium de 22 pouces. À l’intérieur, le Levante Trofeo adopte une sellerie en cuir appelée « Pieno Fiore » ainsi qu’un nouveau levier de vitesses. Le système de contrôle électronique de la stabilité est pourvu d’un mode « Corsa » avec fonctionnalité de départ-canon, et ce système de contrôle de la stabilité peut même être complètement désactivé.

La production du Maserati Levante Trofeo 2019 débutera cet été en Italie et les premières livraisons devraient suivre cet automne, mais aucun prix n’a été communiqué par la marque de Modène. Les tarifs de ce nouveau VUS ne seront annoncés que plus tard.

Le VUS compact Lexus UX 2019 en première nord-américaine

Son nom lui-même se lit comme une ligne de slam ou une réplique de hip-hop, avec un peu d’imagination. Parfait pour un utilitaire sport de luxe sous-compact qui vise, avant tout, les jeunes de la génération Y ou Z, ces Milléniaux urbains qui sont maintenant aussi légendaires que leurs parents boomers et diablement plus convoités, comme clients, Par les constructeurs automobiles.

Mieux encore, la conception du Lexus UX a été dirigée par Chika Kako, une jeune ingénieure qui est également vice-présidente de Lexus International. Ce tout nouveau modèle est construit sur une tout aussi nouvelle architecture ‘mondiale’ baptisée GA-C qui afficherait le centre de gravité le plus bas de sa catégorie et une structure exceptionnellement rigide, selon Lexus. Ce qui devrait lui procurer une belle agilité et une conduite qui se rapproche de celle d’une compacte ‘hatchback’, d’affirmer le constructeur.

Le nouveau UX fut dévoilé récemment, en première mondiale, au salon de Genève. Deux versions seront offertes en Amérique du Nord. Le UX 200 sera propulsé par un quatre cylindres à essence de 2,0 litres qui promet un excellent rendement thermique, couplé à une transmission à variation continue Direct Shift. Le Lexus UX 250h, quant à lui, profitera d’un groupe propulseur hybride de quatrième génération, élaboré autour d’un quatre cylindres thermique de 2,0 litres, pour une puissance combinée de 178 chevaux.

Le Lexus UX 250h sera offert lui aussi avec une TVC mais offrira le choix de roues avant motrices ou du rouage eAWD dont le moteur électrique arrière peut livrer de 60 à 80% de la puissance aux roues arrière jusqu’à 70 km/h, ce qui en fait un VUS à quatre roues motrices, bien sûr.

Le chic UX disposera évidemment de la version la plus récente du groupe de systèmes de sécurité de Lexus. On truffera, en plus, le UX 250h d’une kyrielle de systèmes baptisés Predictive Efficient Drive, Predictive Deceleration Support et Predictive State of Charge (désolé pour ces noms anglais) qui analyseront la conduite de nos Milléniaux pour prédire leur comportement sur la route et maximiser à la fois l’utilisation de la charge électrique, les zones de freinage et la sécurité globale.

Les versions F-Sport, comme toujours, seront plus jazzées dehors comme dedans, avec une calandre en grillage plus extrovertie, des moulures d’un noir brillant, des roues d’alliage de 18 pouces et une suspension raffermie, pour une de conduite plus affirmée.

Bref, on n’a plus les Lexus qu’on avait et cette tendance n’est pas près de s’atténuer.

Le concept Genesis Essentia est absolument réussi!

Depuis que Genesis est devenue une marque à part entière, elle a l’opportunité d’explorer de nouvelles idées et d’être un peu plus créative que sa concurrence. À l’heure actuelle, Genesis n’a que trois berlines dans sa gamme et cherche à creuser de nouvelles niches afin de solidifier son branding. Le concept Essentia, dévoilé au Salon de New York, est exactement ce dont Genesis a besoin pour se démarquer.

Un coupé sport électrique
Bien entendu, on ne parle que d’un concept, alors rien n’est dévoilé au sujet de ses performances, son prix ou si le véhicule sera produit ou non, mais aux yeux des passionnés, l’Essentia a tout pour plaire.

Premièrement, c’est un coupé sport, chose que le constructeur n’offre toujours pas. On se souvient de la Genesis coupé, une petite sportive abordable qui était vendue par Hyundai. L’Essentia est en quelque sorte sa remplaçante, mais beaucoup plus chic!

Genesis nous parle d’une motorisation 100% électrique, mais l’on ne sait rien de plus. Le design, quant à lui, est très réussi et vient du savoir-faire de Luc Donckerwolke, un designer réputé qui s’est fait connaître chez Bentley et Lamborghini. Donckerwolke est actuellement à la tête du design chez Genesis.

L’Essentia incorpore un habitacle hautement moderne, rappelant l’allure d’un cockpit de bolide de course. Bien entendu, comme toute bonne supervoiture, les portes-papillon sont de la partie.

Le concept Genesis Essentia est un coupé sport absolument magnifique, une voiture qui, si elle est produite un jour, risque fort bien d’aider la marque Genesis à s’affirmer dans un marché très agressif.

Waymo prévoit acheter 20 000 Jaguar I-PACE d’ici 2020

À peine une semaine après qu’une voiture autonome (VA) ait fait sa première victime humaine en Arizona, Waymo et Jaguar Land Rover annonce un partenariat historique. Dans le cadre du Salon de l’auto de New York 2018, les deux associés ont annoncé que Waymo prévoit faire l’achat de plus de 20 000 véhicules électriques Jaguar I-PACE d’ici 2020.

Au tournant des années 2000, plusieurs startups ont été créées et l’objectif était de commercialiser les voitures autonomes. Autrement dit, leur vision était de rendre la mobilité urbaine plus simple, accessible et moins coûteuse en créant, notamment, un service de transport en taxi sans chauffeur. Waymo, initialement un projet de VA du géant de la technologie Google, a effectivement annoncé son intention d’acheter une flotte de Jaguar I-PACE, leur nouveau VUS 100% électrique, qui s’inscrit dans le plan de Waymo d’offrir aux Américains un million de courses chaque jour.

Actuellement, Waymo possède 600 véhicules, la plupart étant des Chrysler Pacifica et des Toyota Prius. Ces véhicules, pour la plupart des prototypes, lui ont permis de compléter des tests en simulateur sur plus de 5 milliards de kilomètres et en environnement urbain dans 25 villes sur plus de 5 millions de km. John Krafcik, PDG de la compagnie croit donc que son système a fait ses preuves. En réponse aux tristes évènements impliquant Uber et une VA, Krafcik rétorque que ses voitures sont prêtes à être commercialisées. Leur système est fiable et des tests de qualité sont pratiqués fréquemment sur ses véhicules. Il semble donc qu’il n’y ait rien à craindre.

En plus du I-PACE, Waymo utilise actuellement cinq modèles de voiture différents. Mais avec cette annonce, Jaguar s’assurerait un volume de ventes intéressant et une présence notable sur les routes principales des grandes villes américaines. Le I-PACE est équipé d’une batterie de 90 kWh pouvant franchir un peu plus de 380 km par recharge. Mais là où il devient intéressant, c’est au niveau de sa capacité de recharge. Il peut être rechargé à 80% en moins de 40 minutes. Disons que pour un service comme celui de Waymo, cette caractéristique devient vite alléchante!

Nissan utilise ses batteries usagées pour éclairer le Japon

En 2009, le constructeur asiatique Nissan annonce qu’il produira sa toute première voiture entièrement électrique, la LEAF. Aussitôt, l’opinion publique est divisée. D’un côté, on retrouve des consommateurs bien heureux de se distancer du marché du pétrole et de l’autre côté, on retrouve des environnementalistes préoccupés par le recyclage des batteries qui équipent les véhicules électriques. Huit ans après le lancement de la LEAF, Nissan lance un projet de recyclage de ses batteries fort intéressant. Il a créé des lampadaires autonomes destinés à éclairer la ville en reconstruction de Namie.

Effectivement, Nissan et son partenaire 4R Energy Corporation ont fait équipe avec la ville de Namie pour mettre sur pied un projet-pilote. L’objectif? Réutiliser les batteries des véhicules LEAF et en faire un système d’éclairage urbain autonome qui ne nécessite ni connexion fixe ni fil. Le système ne serait alimenté que par des batteries usagées et des panneaux solaires. C’est tout!

En mars 2011, la ville de Namie au Japon a été victime d’un accident industriel nucléaire à la suite du tremblement de terre et du tsunami qui l’a ravagée. Reconstruire la ville est difficile, d’autant plus que le système électrique a été lourdement endommagé. Le système développé par Nissan et 4R permet donc de déplacer un réseau de lampadaires fiable, peu énergivore et durable.

Selon Nissan, lorsqu’une batterie est considérée comme désuète pour une voiture, elle est toujours fonctionnelle pour d’autres types d’utilisation. Elle n’est seulement plus suffisamment puissante pour fournir en énergie un véhicule. Un lampadaire à faible consommation énergétique pourrait cependant être alimenté par une telle batterie.

Pour le moment, on n’en est toujours qu’à la phase d’expérimentation dans la ville japonaise. Cependant, si les tests sont concluants, on prévoit déjà développer un réseau complet de lampadaires autonomes au travers de la ville, et ce, avant la fin de l’année 2018.

Selon les estimations de Nissan, 17% de la population mondiale vit encore à ce jour sans électricité. Le constructeur semble donc croire que le projet pourrait contribuer au développement technologique de certaines régions sous-développées du globe.

Volkswagen se démarque à New York avec la camionnette Atlas Tanoak

NEW YORK – Au Salon de l’auto de New York, la marque allemande a dévoilé non pas un, mais deux véhicules conceptuels basés sur le VUS Volkswagen Atlas récemment introduit sur le marché. L’Atlas Cross Sport Concept est un avant-goût d’un utilitaire intermédiaire à cinq passagers qui sera lancé sur le marché l’an prochain. La camionnette Atlas Tanoak Concept est tout aussi intrigante.

L’Atlas Tanoak est basé sur la plateforme MQB de la compagnie, qui peut accommoder des modèles de tout gabarit, y compris celui-ci qui est drôlement gros. Il utilise le V6 de 3,6 litres de l’Atlas qui produit 276 chevaux, une boîte automatique à huit rapports et un rouage intégral 4MOTION.

La longueur hors tout du Tanoak est de 5 438 millimètres, soit plus de 400 mm de plus que celle de l’Atlas de production, alors que ce pickup repose sur un empattement de 3 259 mm. La hauteur de caisse a été soulevée de deux pouces par rapport à l’Atlas, et sa caisse dispose d’une longueur de 5.3 pieds ou 1 628 mm.

En plus du rouage intégral, le camion dispose d’un système de modes de conduite qui comprend divers réglages hors route et une gamme basse. L’apparence robuste est agrémentée de roues de 20 pouces entourés de pneus 275/55R20. La grille de calandre s’illumine le long de ses barres transversales, conférant au véhicule un peu de sophistication. Bien sûr, la technologie DEL a été adoptée pour tout l’éclairage extérieur du véhicule.

Le Tanoak propose un aménagement intérieur pour cinq passagers, qui profiteront de sièges banquets bien sculptés à l’avant ainsi que des sièges individuels à l’arrière. Plusieurs composants sont empruntés de l’Atlas, dont l’instrumentation numérique Volkswagen Digital Cockpit.

La compagnie confirme qu’elle n’a aucune envie de produire le Tanoak en série. Il a été conçu pour démontrer la grande polyvalence de la plateforme MQB, mais aussi pour mesurer l’intérêt du public quant à une camionnette Volkswagen mise au point pour le marché étasunien. Dans d’autres marchés mondiaux, le constructeur propose déjà la camionnette Amarok, qui est un peu plus petite que l’Atlas Tanoak Concept.

Le Volkswagen Atlas Cross Sport Concept dévoilé à New York

NEW YORK – Volkswagen ajoutera un autre VUS à sa gamme nord-américaine, dès l’an prochain, et il ressemblera drôlement à ce concept présenté aujourd’hui au Salon de l’auto de New York.

L’Atlas Cross Sport Concept est évidemment basé sur le Volkswagen Atlas à six ou sept passagers, mais un peu plus petit et disposant un aménagement pour cinq passagers. Les deux partageront le même empattement, mais le Cross Sport est 190 millimètres plus court ainsi que plus large que son frère, et sa ligne de toit est plus basse.

Le V6 de 3,6 litres de 276 chevaux de l’Atlas sera vraisemblablement disponible dans la version de production du Volkswagen Atlas Cross Sport Concept. Toutefois, ce dernier introduit une motorisation hybride rechargeable qui ajoute deux moteurs électriques, un à l’avant (54 chevaux, couple de 162 livres-pied) et un à l’arrière (114 chevaux, 199 lb-pi) ainsi qu’un bloc-batteries de 18,0 kWh, pour une puissance combinée de 355 chevaux. Selon VW, le concept peut accélérer de 0 à 96 km/h (0-60 mi/h) en 5,4 secondes et atteindre une vitesse maximale de 208 km/h. Une motorisation hybride légère serait également en préparation, avec une batterie de 2,0 kWh et une puissance combinée de 310 chevaux.

L’Atlas Cross Sport Concept dispose d’un système de conduite proposant cinq modes. E-Mode est celui par défaut, propulsant le véhicule uniquement à l’aide de son moteur arrière, procurant une autonomie 100% électrique d’au plus 42 km. Le mode hybride s’active lorsque la batterie atteint son niveau minimal de charge, et utilise une combinaison du moteur à combustion et du moteur électrique arrière. GTE est le mode sportif, profitant des trois sources d’énergie et un couple maximal de 494 livres-pied. On retrouve aussi un mode hors route et un mode de retenue de charge nommé Battery Hold/Charge. Le rouage intégral 4MOTION du véhicule dispose aussi de sept profils différents, au choix du conducteur.

La version de production du Volkswagen Atlas Cross Sport Concept devrait être présentée plus tard cette année ou au début de 2019.

Le Mazda CX-3 2019 à l’affiche au Salon de l’auto de New York

NEW YORK – Le VUS sous-compact de Mazda s’est avéré un choix populaire au Canada depuis son lancement pour le millésime 2016. Toutefois, dans son segment, il se classe actuellement au quatrième rang au chapitre des ventes en 2018, derrière le Nissan Qashqai, le Honda HR-V et le Subaru Crosstrek.

Mazda vient de dévoiler un CX-3 rafraîchi au Salon de l’auto de New York, qui présente un design intérieur mis à jour, une motorisation plus réactive et une liste d’équipement révisée. Vu de l’extérieur, les changements sont subtils, se limitant à des feux arrière à DEL redessinés, de nouvelles jantes en alliage de 18 pouces et l’ajout de la fameuse teinte signature Rouge cristal métallisé de Mazda.

Le Mazda CX-3 2019 sera une fois de plus disponible en versions GX, GS et GT. Le quatre cylindres de 2,0 litres du VUS a été révisé pour être plus doux, augmenter son couple à travers les régimes et bonifier l’économie de carburant. Il développe maintenant 148 chevaux et un couple de 148 livres-pied, en hausse de deux dans les deux cas. La programmation G-Vectoring Control de la marque a été ajoutée, alors que la direction et la suspension du CX-3 ont été retravaillées.

Afin de réduire le bruit dans l’habitacle, on a utilisé des panneaux de porte plus épais, une lunette arrière plus épaisse et des joints de portes plus étanches. Les sièges avant ont été redessinés, tout comme la console centrale et les appuie-bras. Le CX-3 est maintenant équipé d’un frein de stationnement électronique, ce qui libère un peu d’espace et permet le réaménagement des porte-gobelets. La cabine profite également de quelques améliorations au chapitre des garnitures, et la variante GT obtient désormais une sellerie complètement en cuir. La banquette arrière devient plus fonctionnelle avec l’ajout d’un appuie-bras rabattable avec porte-gobelets.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le Mazda CX-3 2019 devrait être mis en vente ce printemps.

Au Salon de New York, Mazda a également présenté le Kai Concept et sa technologie de motorisation SKYACTIV-X. Les deux serviront comme base à la prochaine génération de la Mazda3.

Salon de New York : c’est officiel, Apple a pris les commandes de l’automobile

S’il y a une vedette incontestée au Salon de l’auto de New York – qui débute aujourd’hui pour la presse automobile –, c’est bien l’interface Apple CarPlay, que l’on retrouve à l’écran surgissant du tableau de bord d’à peu près toutes les nouveautés exposées ici.

On commence également à penser que Google a peut-être perdu son avance dans le monde automobile, Android Auto n’étant plus mentionné aussi souvent que les années passées. En fait, c’est Amazon, avec son assistance vocale numérique Alexa, qui semble être l’étoile montante derrière Cupertino.

Toyota RAV4 2019
Aucun modèle n’illustre mieux la volte-face d’une industrie jusqu’ici réticente à ouvrir ses portières et ses hayons aux géants de la techno que le nouveau Toyota RAV4 2019, que Toyota a produit en trois versions au salon. Au tableau de bord du joli petit utilitaire japonais se trouve la troisième génération du système Entune, de Toyota.

L’an dernier, au moment de dévoiler sa Camry, Toyota avait fait grand cas du fait que son interface multimédia reposait sur Linux, un langage informatique libre (open source) rival des systèmes d’Apple, Google et même QNX (de la canadienne BlackBerry). Le fabricant avançait à l’époque que les données collectées par ceux-ci étaient simplement trop importantes.

Malgré la tempête provoquée par le coulage de données confidentielles chez Facebook quelques jours plus tôt, ça n’empêche pas Toyota de sortir une nouvelle version d’Entune qui sera, ce coup-ci, équipée de CarPlay et d’Alexa. Votre iPhone ne s’en portera que mieux, et avec un peu de chance, votre conduite également.

L’arrivée de CarPlay à bord du RAV4 est majeure : c’est le plus gros vendeur aux États-Unis, tous modèles confondus, en dehors des pick-up, avec 400 000 exemplaires écoulés en 2017 seulement.

Nissan Altima 2019
Nissan compte tirer son épingle du jeu avec une version à quatre roues motrices de sa berline la plus populaire, l’Altima. Cette caractéristique perçue comme une exclusivité des berlines des marques de luxe pourrait détourner les acheteurs considérant plutôt un VUS, espèrent les dirigeants américains du groupe japonais.

Dans la foulée, le fabricant a aussi revu son interface NissanConnect, afin de la positionner au centre de l’expérience utilisateur à bord de la Nissan Altima 2019. Littéralement : l’écran surgissant est logé au centre du tableau de bord de la berline, et affiche fièrement l’icône de ses applications connectées.

On ne se le cachera pas, NissanConnect était jusqu’ici un des parents pauvres du virage connecté de l’industrie automobile. Cette nouvelle version a meilleure allure, mais un manque criant d’applications natives (lire : accessibles directement à partir de l’écran d’accueil du système) risque de rediriger l’utilisateur vers celles, plus personnalisées, qui seront tirées de leur téléphone Android ou de leur iPhone.

Honda Insight 2019
L’adage veut que le marché américain ne soit pas très friand des voitures à hayon. Honda en a pris bonne note et offrira désormais une version à quatre portes de son hybride Insight. Celui-ci a une silhouette franchement plus classique que des modèles plus technologiquement pourvus, comme la Clarity. À bord, ça se traduit aussi par une composition traditionnelle, excepté l’écran du système d’infodivertissement surplombant légèrement le tableau de bord.

Pour une fois, Honda n’arrive pas avec ses deux, parfois même trois écrans séparés. Tout est ici regroupé dans une seule interface qui intègre tout naturellement les applications Apple CarPlay et Android Auto. Ce n’est pas la première voiture de la gamme japonaise à proposer ces deux interfaces, mais Honda confirme ainsi leur importance aux yeux des amateurs de véhicules en tout genre.

Mercedes-Benz Classe C 2019
La marque de luxe présentait des versions plus musclées de sa Classe C à New York. Gracieuseté de la filiale AMG, ces modèles auront évidemment plus de technologie embarquée, au grand plaisir des amateurs de conduite.

Pour les autres, la marque allemande ajoute un large écran multimédia au haut de la console qui rappelle celui de la plus petite Classe A, dévoilée à l’occasion du Consumer Electronics Show à Las Vegas, en janvier dernier. Cet écran affichera les applications tirées d’un iPhone via CarPlay, une nouveauté pour la berline de Classe C qui n’était offerte qu’à partir d’une (coûteuse) option matérielle sur la génération précédente de ce modèle.

Volvo V60 2019
La nouvelle familiale suédoise Volvo V60 a droit au même système tactile à (très) grand écran que les VUS présentés au public tout juste avant elle (XC60, XC40…). Cette interface ne fait pas qu’intégrer Android Auto et Apple CarPlay à son système multimédia, elle reproduit carrément la façon d’interagir avec une tablette numérique comme l’iPad, d’Apple.

Le bémol avec cette approche est que l’on n’a pas nécessairement l’occasion d’effectuer la commande désirée alors qu’on tient le volant (vu le nombre de gestes différents parfois requis). Longue histoire courte, il sera beaucoup plus simple de brancher son téléphone et de laisser son propre logiciel nous proposer les quatre ou cinq applications qui sont les plus essentielles durant la conduite.

Ce dernier détail est non seulement agréable pour le conducteur, mais il est aussi crucial pour comprendre pourquoi Apple, d’abord, puis Google et éventuellement Amazon ont réussi à renverser l’opposition à leur entrée dans l’automobile : les constructeurs de véhicules ont traditionnellement toujours eu beaucoup de difficulté à comprendre la technologie et son application à bord.

Sinon, on n’aurait pas tous ces accessoires du marché d’après-vente…

Cadillac présente la CT6 V-Sport 2019 au Salon de New York

Cadillac a profité du Salon de l’auto de New York afin de présenter la toute nouvelle CT6 V-Sport, une première déclinaison haute performance pour la berline porte-étendard de la marque. Profitant d’un rafraîchissement de la gamme CT6, la V-Sport se distingue esthétiquement par son fascia avant offrant un peu plus de caractère, principalement en raison de l’imposante grille en V et des garnitures noir mât apportant un effet monochrome. Si vous appréciez les grandes berlines de haute performance, en voici une qui pourrait bien vous intéresser.

Difficile de manquer les imposantes jantes de 20 pouces sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas conçus spécifiquement pour le modèle. Un ensemble de freins Brembo peints en rouge complète le tout.

Au cœur de ses performances, on retrouve un tout nouveau moteur V8 turbocompressé de 4,2 litres développant une puissance estimée de 550 chevaux et un couple impressionnant de 627 lb-pi. Cette mécanique profite d’un design baptisé « hot-V » dont l’échappement alimente une paire de turbocompresseurs positionnés entre les deux rangées de cylindres. L’ensemble se veut ainsi plus compact, contribuant à réduire le délai avant la livrée de puissance, le chemin étant beaucoup plus court.

On chuchote également que c’est ce moteur qui pourrait bien équiper la future Chevrolet Corvette à moteur central. Dans le cas de la CT6 V-Sport, on a marié ce moteur à une boîte automatique à dix rapports. Afin de rehausser sa sportivité, la voiture a droit à une suspension unique et un échappement à la sonorité plus creuse.

Le Subaru Forester 2019 redessiné et plus spacieux présenté à New York

NEW YORK – La cinquième génération du Forester vient d’être dévoilée au Salon de l’auto de New York, et elle est améliorée de plusieurs façons par rapport au modèle sortant. C’est un véhicule important pour Subaru, surtout au Canada où s’est avéré le produit le plus populaire du constructeur en 2017, devançant légèrement le Crosstrek, le Outback et l’Impreza.

À l’instar des autres modèles récemment introduits, le Subaru Forester 2019 est construit sur l’architecture Subaru Global Platform. Son empattement passe de 2 640 à 2 667 millimètres, et selon la compagnie, ce sont les passagers arrière qui en profiteront le plus avec un plus grand dégagement pour les jambes. À l’avant, les sièges ont été reformés pour procurer un meilleur confort. L’aire de chargement dispose d’une ouverture plus grande, très grande même, bien que le volume du coffre n’ait pas encore été spécifié. Le hayon à commande électrique, disponible en option, est plus rapide d’exécution et dispose maintenant d’un bouton supplémentaire pour verrouiller toutes les portes d’un seul coup.

Le système multimédia du Forester est proposé avec des écrans de 6,5 et de 8,0 pouces, selon la déclinaison choisie. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto figurera de série, et un nouveau système de détection de somnolence du conducteur est introduit. Ce dernier se fie à une caméra logée près de l’écran multimédia central, qui surveillera les agissements du conducteur et l’avertira s’il a tendance à s’endormir au volant. Bien sûr, la suite de dispositifs de sécurité EyeSight est offerte, et ce, dans toutes les déclinaisons du Forester sauf celle de base.

Un toit ouvrant panoramique est toujours disponible, un volant chauffant s’ajoutera dans les déclinaisons plus cossues et les sièges arrière chauffants, également en option, profite de dossiers chauffés également.

Un quatre cylindres à plat de 2,5 litres sera une fois en service sous le capot, mais cette nouvelle version ajoutera l’injection directe et un système arrêt/redémarrage automatique. On avance une puissance de 182 chevaux (en hausse de 12) et un couple de 176 livres-pied (en hausse de deux), alors que la seule boîte de vitesses confirmée jusqu’à maintenant est une automatique à variation continue. Donc plus de boîte manuelle ni de moteur turbo, deux options très peu populaires de toute façon.

Toutefois, on aura droit à un sélecteur de modes SI-DRIVE dans toutes les variantes du Forester, avec les réglages Intelligent et Sport. Évidemment, la transmission intégrale figurera de série, tout comme le système X-Mode qui aide à obtenir une meilleure adhérence sur les surfaces glissantes ou lors des escapades hors route. Ledit système comprendra désormais des modes neige/terre et neige/boue.

Le marché canadien obtiendra plusieurs déclinaisons : base, Touring, Sport, Limited et Premier. La version Sport est une nouveauté, avec une apparence plus dynamique, y compris des bandes décoratives orange sur la carrosserie, des garnitures de la même couleur dans l’habitacle, des jantes en alliage noires de 18 pouces et quelques autres distinctions. Cette nouvelle édition affichera un prix similaire à la version Touring, au design plus classique. Le Forester Sport se dote aussi d’un mode additionnel sur son système SI-DRIVE, soit Sport#, mais il ne gagne pas en puissance, et sa suspension est inchangée par rapport aux autres versions du VUS.

En parlant de design, le nouveau Forester adoptera un look inspiré de celui du Subaru Ascent, affichant un peu plus de caractère que le modèle sortant. On a toutefois conservé la grande surface vitrée, permettant une bonne visibilité vers l’extérieur, une caractéristique bien appréciée du Forester actuel.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le Subaru Forester 2019 sera mis en vente au Canada cet automne.