Automobile

contenu original Journal Le Nord

Avez-vous le droit de conduire avec des pneus d’hiver en été?

« L’automne dernier, quand j’ai fait poser mes pneus d’hiver, le garagiste m’a avisé que mes pneus quatre saisons étaient finis. Cependant, comme je n’ai pas les moyens de m’acheter d’autres pneus quatre saisons, je pense sérieusement à rouler sur mes pneus d’hiver pendant tout l’été ».

Notre conducteur a le droit de conduire avec des pneus d’hiver en été.

Vrai ou faux?

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VRAI!

Bien que ça ne soit pas recommandé, il n’est pas illégal de circuler en été avec des pneus d’hiver. Certes, des experts vous diront qu’il faut une distance de freinage supérieure avec des pneus d’hiver en été et d’autres vous parleront d’usure prématurée, mais il n’est pas illégal de le faire!

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Pour toutes questions, nous vous recommandons notre expert, Me Éric Lamontagne :
E.Lamontagne@contraventionexperts.ca|http://www.contraventionexperts.ca
514 578-2982

La nouvelle Ford Focus révélée!

Au Canada et aux États-Unis, elle figure sur le marché dans sa forme actuelle depuis 2011, et elle était mûre pour une refonte. La Focus, un des véhicules les plus populaires du constructeur de tous les temps, à l’échelle globale, a reçu une révision complète et sera mise en vente en Amérique du Nord dans la deuxième moitié de 2019, en tant que modèle 2020.

Comme la Ford Focus actuelle, la nouvelle voiture est un produit global, mais personnalisé pour chaque région du monde. Elle est proposée en berline quatre portes, hatchback cinq portes et familiale – bien qu’avec la gamme exhaustive de VUS Ford sur notre marché, il est peu probable qu’une Focus familiale effectue un retour chez nous.

Les dimensions extérieures sont inchangées, mais l’empattement de la Focus a été allongé, et le constructeur avance que la nouvelle voiture disposera « un habitacle plus invitant et accommodant, avec plus d’espace passager que jamais. » Ceci règlera le manque de dégagement aux places arrière du modèle actuel avec un gain de 71 millimètres pour les jambes, de 61 mm pour les épaules et de 51 mm pour les genoux.

La suite d’aides à la conduite sécuritaire Ford CoPilot360, récemment lancée, sera disponible, tout comme une connexion Internet haute vitesse et une recharge sans fil pour téléphones. SYNC 3 sera pourra être jumelé à un écran tactile de huit pouces et intègrera Apple CarPlay et Android Auto.

La Focus recevra de nouveaux moteurs EcoBoost aussi, quoi que ceux destinés aux marché nord-américain n’ont pas encore été officialisés. En Chine, la voiture obtiendra un trois cylindres de 1,0 litre et un quatre cylindres de 1,5 litre, alors que l’Europe profitera aussi d’un moteur diesel de 2,0 litres. La boîte automatique à huit rapports, la suspension et la direction à assistance électrique font également partie des nouveautés, et la voiture roulera sur une plateforme plus rigide.

Selon la compagnie, la voiture sera plus amusante à conduire. Les variantes ST-Line sportive, Active à l’apparence plus aventurière et Vignale luxueuse ont été annoncées pour le marché européen, mais on doute qu’elles feront le saut en Amérique. On réduira le nombre de configurations possibles de la voiture afin de diminuer les coûts de production et simplifier le processus d’assemblage. Pas de détails encore sur les versions ST et RS ainsi que la Focus électrique.

La Ford Focus redessinée sera mise en vente en Chine et en Europe d’ici la fin de l’année, et arrivera sur notre marché en 2019. Tel qu’annoncé préalablement par Ford, l’assemblage de la prochaine Focus destiné pour l’Amérique du Nord déménagera en Chine.

Kia Soul EV : une nouvelle technologie de recharge sans fil

Il sera bientôt possible de recharger votre véhicule électrique par le biais d’une technologie sans fil. C’est l’annonce faite ce matin par les ingénieurs du centre de développement technologique nord-américain de Kia-Hyundai. Au terme d’un projet de développement de plus de trois ans, le constructeur a développé un tout nouveau système de transfert rapide d’énergie, qui pourrait paver la voie à de nouveaux types de véhicules sans prise de recharge. Cette technologie a été mise à l’essai sur une flotte de véhicules Kia Soul EV.

Kia et Hyundai se sont affiliés à Mojo, une entreprise spécialisée dans les technologies de recharge sans fil pour appareils mobiles, afin de développer un système de recharge compacte qui pourra transférer jusqu’à 10 kW au véhicule tout en minimisant la perte d’énergie durant le transfert, soit moins de 15% selon le constructeur. Tout comme c’est déjà possible de le faire avec votre tablette ou téléphone portable, cette technologie pourra éliminer le recours à une borne de recharge avec cordon.

Le système utilise un champ électromagnétique afin de transférer l’énergie entre deux bobines, une qui transmet l’énergie, l’autre, placée sous le véhicule, qui la capte. Il suffit de vous stationner sur la plaque de transmission afin de démarrer la recharge. Il est aussi possible de croire que cette technologie permettra de recharger les véhicules en mouvement dans un avenir rapproché.

Pour le moment, le groupe Kia-Hyundai n’a pas l’intention d’équiper ses modèles de production de cette technologie de recharge sans fil, mais les succès obtenus lui permettront de la déployer sur de futurs véhicules électriques.

Chevrolet Spark 2019 : nouveau nez, nouvelles couleurs

Introduite sans sa forme actuelle en 2016, la minivoiture Spark profitera de quelques changements pour le millésime 2019, principalement esthétiques.

La nouvelle partie avant de la Spark obtiendra des garnitures chromées, alors que des phares de type projecteurs et des feux de jour à DEL sont disponibles sur les variantes 1LT et 2LT. L’apparence révisée rapproche le design de la voiture à ceux des autres modèles de la marque, tels que la Chevrolet Malibu et la Chevrolet Cruze. Et selon GM, il « ajoute de l’attitude et de l’intention à la fougueuse minivoiture […] de Chevrolet. »

On retrouve aussi de nouvelles teintes de carrosserie délicieuses, telles qu’Explosion orange métallisé, Fruit de la passion, Bleu des Caraïbes métallisé et Framboise. Toutefois, Chevrolet n’a pas spécifié les couleurs qui sont remplacées dans la palette actuelle qui comprend Guimauve grillée, Sorbet, Soufre, Splash et Menthe.

La Spark s’est démarquée en 2016 avec son équipement de série qui incluait un système multimédia MyLink avec écran tactile de sept pouces, caméra de recul, intégration Apple CarPlay et Android Auto ainsi que borne WiFi intégrée. L’édition 2019 poursuivra dans la même veine avec un système que la marque appelle Chevrolet Infotainment 3, qui propose les mêmes caractéristiques.

La Spark 2LT propose déjà des dispositifs de sécurité avancée tels que l’avertissement précollision frontal et l’avertissement de sortie de voie, mais le modèle 2019 ajoutera également le freinage autonome à basse vitesse.

Chaque Spark est équipée d’un quatre cylindres de 1,4 litre développant 98 chevaux et un couple de 94 livres-pied, assorti soit d’une boîte manuelle à cinq rapports ou d’une automatique à variation continue.

Les prix n’ont pas encore été dévoilés pour la Çhevrolet Spark 2019, mais la minivoiture légèrement retouchée sera mise en vente d’ici la fin de l’année.

Alfa Romeo pourrait introduire un coupé Giulia de 641 chevaux

Selon le site britannique Autocar, la marque italienne Alfa Romeo est actuellement sur le point de concevoir une version hybride de sa berline sport, la Giulia. Les sources divulguent que le bolide serait en réalité une déclinaison coupé sport, empruntant sa technologie des voitures de course de type formule 1.

L’impact du retour en piste
On sait qu’Alfa Romeo a récemment annoncé son éventuel retour en F1, alors il est tout à fait normal que le constructeur développe une mécanique hybride comprenant un système de régénération d’énergie avancé. Si un coupé Giulia voyait le jour, il serait disponible en deux saveurs hybrides, soit avec le quatre cylindres turbo de 2,0 litres et le V6 biturbo de 2,9 litres existants. Alfa Romeo parlerait d’une puissance combinée de 345 chevaux pour le 2,0 litres et, attachez-vous bien, 641 chevaux pour le V6!

Équipée ainsi, une Giulia coupé qui, selon les rumeurs actuelles, se surnommerait la Giulia Sprint comme autrefois, ferait concurrence à la BMW M4, l’Audi RS 5 et la Mercedes-AMG C 63 S coupé.

La seule image illustrant cette intrigante rumeur est celle que vous voyez ici, qui est en réalité un rendu créé par Autocar. À l’heure actuelle, Alfa Romeo ne s’est pas prononcé sur l’existence d’une telle bête, mais l’information semble très crédible. Nous savons même que le système de récupération d’énergie sera développé et mis à l’essai par Ferrari et Magneti Marelli, comme ce qui a été le cas lors du développement de la Ferrari LaFerrari. Ça nous semble assez sérieux!

Pour le moment, nous ne savons pas si un tel coupé sport italien sera commercialisé, ni quand, mais la nouvelle nous interpelle tout de même. Nous vous en dirons davantage lorsqu’on en saura plus.

Chevrolet Cruze 2019 : quelques changements

La Cruze est la voiture la plus vendue de Chevrolet au Canada – de loin – et à ce jour en 2018, elle l’est également aux États-Unis. Pour le millésime 2019, la berline et le hatchback compacts reçoivent quelques retouches esthétiques et de nouvelles caractéristiques.

General Motors a présenté les éditions 2019 de la Chevrolet Cruze, de la Chevrolet Spark, de la Chevrolet Malibu et de la Chevrolet Camaro lors d’un récent événement à Las Vegas, durant lequel Le Guide de l’auto a pu également découvrir la nouvelle Chevrolet Corvette ZR1 2019.

Le plus gros changement se trouve à l’avant, puisque la Cruze obtient une nouvelle grille de calandre qui, selon les dires de la compagnie, renforce l’apparence haut de gamme de la voiture. La version Premium arbore maintenant des feux arrière garnis d’un éclairage à DEL, et l’on retrouve également de nouveaux designs de jantes en alliage.

Un nouveau système multimédia, baptisé Chevrolet Infotainment 3, figurerait de série dans la Cruze, jumelé à un écran tactile de sept pouces. Les variantes LT et Premier proposeront un climatiseur automatique et un démarreur à distance.

La Cruze Hatch, qui compte pour 20% des ventes du modèle selon GM, devrait bénéficier d’une déclinaison LS plus abordable. En ce moment, la berline Cruze est disponible en livrées L, LS, LT et Premier, alors que le hatchback n’est vendu qu’en variantes LT et Premier mieux équipées. Dans le cas des deux carrosseries, on peut opter pour un quatre cylindres turbocompressé de 1,4 litre (153 chevaux) ou un quatre cylindres turbodiesel de 1,6 litre (137 chevaux). Et comme avant, un ensemble esthétique RS est disponible sur les versions LT et Premier.

Pas de détails concernant les prix, mais la Chevrolet Cruze 2019 sera en vente plus tard cette année.

Chevrolet Malibu 2019 : mise à jour esthétique et nouvelles caractéristiques

Afin de rester dans le coup par rapport aux nouvelles générations de la Honda Accord, de la Toyota Camry et de la Nissan Altima, la berline intermédiaire de Chevrolet reçoit des changements esthétiques et des ajouts d’équipement.

General Motors a d’ailleurs présenté les éditions 2019 de la Chevrolet Malibu, de la Chevrolet Cruze, de la Chevrolet Spark et de la Chevrolet Camaro lors d’un récent événement à Las Vegas, durant lequel Le Guide de l’auto a pu découvrir la nouvelle Chevrolet Corvette ZR1 2019.

La Malibu obtient une nouvelle grille de calandre et des blocs optiques redessinés, alors que la version Premier profite de phares à DEL. Le pare-chocs arrière a également reçu un peu d’attention, lui qui arbore maintenant des embouts d’échappement plus visibles. Une nouvelle déclinaison à caractère sportif est ajoutée pour 2019, soit la RS qui propose des jantes en alliage exclusives de 18 pouces, une grille de calandre noire, un béquet sur le coffre et des sièges garnis de tissu noir. La Malibu RS sera positionnée entre les LS et LT.

Le quatre cylindres turbo de 1,5 litre produit toujours 160 chevaux, mais une nouvelle boîte automatique à variation continue remplace la boîte à six rapports actuelle. La motorisation hybride de 182 chevaux et le quatre cylindres turbo de 2,0 litres avec 252 chevaux demeurent inchangés.

Un système multimédia avec écran tactile de huit pouces, que la marque appelle désormais Chevrolet Infotainment 3, est maintenant livré de série dans toutes les déclinaisons, tout comme la caméra de recul. La version Premier profite de sièges arrière chauffants et d’un affichage numérique de huit pouces pour le conducteur. On complète les changements avec de nouvelles teintes de carrosserie et de nouveaux designs de jantes en alliage.

Les prix de la Chevrolet Malibu 2019 n’ont pas encore été annoncés, mais la berline sera mise en vente plus tard cette année.

Lincoln Navigator 2018 : dans les traces du Cadillac Escalade

Chez les grands VUS de luxe, la marque, le style et l’impression de richesse qu’ils dégagent ont toujours été des éléments clés du succès. Le segment des VUS est d’ailleurs l’un des rares qui n’est pas dominé par les Allemands : non seulement les constructeurs japonais sont dans le coup, mais le leader incontesté demeure GM avec son trio GMC Yukon, Chevrolet Suburban/Tahoe et Cadillac Escalade, le roi.

Ford, via sa division de luxe Lincoln, n’a jamais cessé de commercialiser le Navigator, un VUS qui a toujours connu un certain succès, sans toutefois dominer les ventes. Pour 2018, Ford arrive avec la quatrième génération du modèle et après en avoir pris le volant pendant une semaine, nous affirmons avoir été tout simplement impressionnés par cette récente mouture.

Tout d’abord le style
Sous sa nouvelle robe tout en aluminium, pour plus de légèreté, on retrouve un Navigator modernisé et basé sur l’ossature du F-150. Sa silhouette demeure assez carrée, mais son capot et sa partie arrière ont été légèrement arrondis, rappelant les lignes du Range Rover – ne le dites pas aux gens de Lincoln –, mais l’important, c’est que cela apporte une élégance supérieure au Navigator.

Les roues sont souvent l’âme d’un véhicule, c’est aussi le cas de Navigator dont les jantes de 22 pouces sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas rehaussent son apparence et l’image de prestige. Afin d’éviter la crise cardiaque, n’oubliez pas de songer au prix des pneus de rechange pour de telles montures... Des phares et feux aux DEL ajoutent de l’effet, tout comme les marchepieds qui se déploient automatiquement dans le cas de la plus cossue des deux versions vendues. Des passants, propriétaires de camionnette pleine grandeur, n’ont pas hésité à s’immobiliser à ma hauteur afin de me faire part de leur étonnement face au nouveau design du Lincoln Navigator 2018. C’est dire que l’opération est réussie.

Un jet de luxe
Lorsque l’on monte à bord, c’est simplement spectaculaire, et il est rare que ce qualificatif s’applique à des véhicules Ford... Le constructeur a haussé la qualité de ses habitacles au fil des ans, mais dans le cas du Navigateur, il s’est surpassé. Au premier coup d’œil, on se croirait dans un jet privé pouvant transporter sept passagers à destination dans un confort princier.

Les passagers avant profitent d’un tableau de bord ultramoderne avec au centre un large écran tactile opérant la toute dernière génération du système SYNC 3, jadis dénigré, mais beaucoup plus efficace maintenant, surtout qu’il est compatible avec Android Auto et Apple CarPlay.

L’arrière est encore plus invitant que l’avant pour les passagers avec deux sièges baquets bien confortables, séparés par une console centrale. Deux écrans de 10 pouces sont offerts, vous pourrez y diffuser, indépendamment l’un de l’autre, vos contenus mobiles sans fils ou via le port HDMI ou USB. Les enfants adorent, surtout que le véhicule est équipé d’une borne Wi-Fi (forfait de données en sus).

Lorsque la troisième banquette est relevée, il faut savoir que l’espace de chargement devient plus réduit en profondeur, alors oubliez l’équipement de sport. C’est de loin supérieur si l’on baisse complètement ou en partie la banquette qui est divisée 60/40.

Sur la route
Sous le capot, un seul moteur et c’est le V6 de 3,5 litres biturbo, que l’on retrouve aussi dans le Ford F-150. Il développe ici 450 chevaux et dispose d’un couple de 510 lb-pi, soit amplement de puissance pour déplacer ce mastodonte qui, malgré une cure de légèreté, n’a rien d’un modèle sous-compact. Afin de maximiser l’économie de carburant, on l’a marié à une rapide et efficace boîte automatique à dix rapports. Soyez avisé que les moteurs turbocompressés de Ford peuvent être plus onéreux à entretenir si vous décidez de conserver votre Navigator longtemps.

Il faut supposer que vous ne cherchez pas un véhicule très écoénergétique... Le moteur turbocompressé peut être assez économe à vitesse de croisière, mais si vous êtes trop enthousiaste avec l’accélérateur, il vous le fera payer chèrement. Une conduite écoénergétique vous sera très bénéfique, surtout en région urbaine. Même constat si vous décidez d’exploiter les 8 300 lb de capacité de remorquage du Navigator.

Bien entendu, sur la route, le confort prime sur la sportivité, ce que les acheteurs apprécient dans ce segment. La direction nous fait penser à celle d’un yacht, mais la suspension rend les routes du Québec pratiquement aussi confortables que celles de la Californie. Les dimensions des roues ajoutent un surcroît d’aplomb en virage, ce qui dynamise la conduite. Le véhicule n’a pas tendance à rouler d’un bord à l’autre. Malgré son gabarit, le Navigator dispose d’un rayon de braquage qui surprend, le rendant un peu plus agile en ville ou dans les endroits plus à l’étroit.

Le hic, c’est son prix. À près de 90 000 $ en version de base, ce n’est pas le VUS de monsieur Tout-le-Monde, mais cette fois, le Navigator n’a pas à rougir face à la concurrence. Il peut soutenir la comparaison et n’a rien d’un modèle figé dans le temps comme ce fut le cas dans le passé.

Chevrolet Corvette ZR1 2019 : une bête!

LAS VEGAS, Nevada – « This thing is a beast ». C’est en ces termes que Tony Kanaan, vainqueur des 500 milles d’Indianapolis en 2013 et pilote en Indycar avec l’équipe d’A.J. Foyt, m’accueille à bord de la Corvette ZR1 pour un court galop d’essai sur un circuit routier aménagé juste à côté du Las Vegas Motor Speedway. C’est lui qui est au volant et je prends place à droite le temps de quelques tours tours. Déçu? Un peu, mais pas trop et voici pourquoi.

Avant d’être chroniqueur automobile, j’ai été instructeur de pilotage à l’école Jim Russell au Circuit Mont-Tremblant, et j’ai passé une dizaine d’années à enseigner le pilotage dans des monoplaces, mais aussi des voitures de performance en « coachant » des élèves alors que j’étais passager. Cette expérience me sert très bien aujourd’hui puisqu’elle me permet d’apprécier la qualité de pilotage d’un professionnel comme Kanaan, et de sentir très finement les réactions de la voiture en tant que passager. En effet, c’était une condition essentielle à ma survie lorsque j’avais un néophyte au volant d’une voiture performante à côté de moi sur un circuit…

Mais avant de rouler, voici quelques données intéressantes. La Chevrolet Corvette ZR1 2019 est animée par un moteur V8 de 6,2 litres suralimenté par compresseur qui développe 755 chevaux. Elle est capable d’atteindre 60 milles à l’heure en 2,85 secondes, 100 milles à l’heure en 6 secondes et d’abattre le quart de mille en 10,6 secondes à une vitesse de 134 milles à l’heure.

La vitesse maximale de la ZR1 est de 212 milles à l’heure (340 kilomètres/heure) et elle génère un appui aérodynamique de 950 livres (430 kilos) à 202 milles à l’heure (325 kilomètres/heure). La ZR1 a également inscrit un chrono de 2 minutes 37 secondes et 25 centièmes sur le circuit Virginia International Raceway où elle s’est montrée plus rapide qu’une Ford GT. OK? On va rouler maintenant…

J’explique à Kanaan qu’il peut y aller à fond, sans réserve, et c’est parti… Dès la sortie des puits, la ZR1 s’exprime avec force et je découvre un circuit assez serré, mais qui comporte quelques longues lignes droites ainsi que des virages plus rapides. La décélération au freinage est impressionnante, la ZR1 étant équipée de freins en composite de céramique développés par Brembo.

Je constate que Tony Kanaan tourne le volant de façon très fluide et n’a que très rarement besoin de faire de légères corrections de braquage, signe que la voiture s’inscrit en virage avec une parfaite précision. En enfilant l’une des grandes courbes rapides en accélération franche, Tony me fait remarquer qu’il ressent l’appui aérodynamique qui commence à plaquer la voiture au sol même si l’on est très loin de rouler à sa vitesse maximale. Le son du moteur à pleine charge est typique d’un gros V8 avec, en prime, l’ajout de la note livrée par le compresseur volumétrique qui fait son boulot pour faire entrer un maximum d’air dans le moteur.

La ZR1 fait preuve d’une excellente dynamique entre les mains expertes de Tony Kanaan, lequel mentionne que les freins résistent drôlement bien à la torture qu’il leur inflige en bouclant des séries de tours à haute vitesse durant tout l’après-midi. Après quelques tours, c’est le temps de réduire le rythme afin de permettre à la voiture de refroidir un peu au cours du cool-off lap. C’est alors que Kanaan livre son commentaire le plus pertinent de la journée. « This thing behaves just like a modern racing car and yet it is easy to drive ». Cette voiture se comporte comme une voiture de course moderne et pourtant elle est facile à conduire.

« Even when I braked a little late for a corner, you saw that the car tucked in very well. I missed the apex a little bit, these things happen sometimes… » Même lorsque j’ai freiné tard pour un virage, tu as vu que la voiture s’est quand même pointée vers le point de corde. On l’a raté de peu, ce sont des choses qui arrivent parfois…

C’est en rigolant un peu et avec un large sourire sous nos casques que nous entrons aux puits.

Ce fut bref, mais intense pour un premier contact. À la lumière de ce court galop d’essai, il est évident que les acheteurs de la Chevrolet Corvette ZR1 2019 disposeront d’une voiture au potentiel de performance absolument délirant. La Corvette ZR1 sera disponible au Canada à compter de l’été 2018 au prix de 140 495 $ pour le coupé et de 145 495 $ pour le cabriolet, ce qui représente un rapport performance/prix imbattable. Toute une réussite!

Ventes de véhicules neufs au Canada, premier quart de 2018

Le printemps arrive, on l’on peut enfin analyser les performances des constructeurs automobiles au Canada lors du premier quart de 2018.

Parmi les gagnants, ou plutôt, ceux ayant enregistré les plus fortes hausses par rapport au premier quart de 2017, notons Genesis qui a vu ses ventes augmenter de 102%. Toutefois, la marque est nouvelle et elle n’a écoulé que 123 unités depuis le début de 2018, alors l’échantillonnage est très mince.

Volvo fait très belle figure avec une hausse de 43%, alors que son VUS compact XC60 a vu ses ventes presque tripler. Volkswagen souligne une hausse de 35%, grâce à l’ajout de l’Atlas ainsi que d’un tout nouveau Tiguan au sein de leur gamme de véhicules. Chez Mitsubishi, l’Eclipse Cross et l’Outlander hybride rechargeable lui a permis d’afficher une hausse de 25%, toujours par rapport au premier quart de 2017.

Les autres constructeurs et marques clôturant les trois premiers mois de 2018 en hausse sont Audi (15%), MINI (9%), Subaru (9%), General Motors (6%), Porsche (6%), BMW (5%), Honda (5%), Land Rover (5%), Toyota (5%), Mazda (4%), Infiniti (2%), Kia (1%) et Nissan (1%).

À l’inverse, Maserati a enregistré une baisse de 40% lors du premier quart de 2018, par rapport à la même période de l’an dernier, dû à une baisse d’intérêt pour le VUS Levante. La marque smart poursuit sa chute libre avec une baisse des ventes de 27%, elle qui ne vend plus que des voitures 100% électriques. En retrouve ensuite Hyundai (-12%), Lexus (-6%), Acura (-5%), Fiat Chrysler Automobiles (-5%), Ford (-3%), Mercedes-Benz (-3%) et Jaguar (-2%) parmi ceux ayant connu un début de 2018 plus difficile.

Soulignons que lors du premier quart de 2018, les ventes de voitures ont baissé de 8,2% et celles des camions – camionnettes, fourgonnettes et VUS – ont augmenté de 6,4%. En général au Canada, les ventes ont grimpé de 1,8% par rapport au premier quart de 2017, et 71% de ces véhicules neufs ont été des camions.

Source : Desrosiers Automotive Reports

Consommation d’essence : l’EPA assouplit ses normes de pollution

Lundi dernier, l’Agence de la protection de l’environnement américaine (EPA) a annoncé que ses normes concernant les émissions polluantes des voitures allaient être assouplies pour la période 2022-2025. Résultat? Les manufacturiers ne sont plus contraints de déployer des ressources considérables pour répondre aux normes sévères qui avaient été établies par l’administration Obama.

Sous le précédent gouvernement, l’agence fédérale avait mis sur pied des objectifs ambitieux en matière d’autonomie et de consommation des véhicules. À la fin de l’exercice 2022-2025, elle avait pour ambition de réduire la consommation moyenne des véhicules de tourisme pour atteindre 4,32 L/100 km. Trop ambitieux, vous croyez?

L’EPA est dirigée par Scott Pruitt, un membre du parti républicain des États-Unis. Il croit que l’administration précédente n’a pas fait ses devoirs correctement. Dans un communiqué de l’EPA, il affirme que « sous l’administration Obama, le processus d’évaluation des normes a été complété trop vite pour des raisons politiques et a été établi sur des critères qui ne correspondent pas à la réalité, fixant ainsi des objectifs trop élevés ».

Au Canada, l’EPA n’a aucun pouvoir. Nous ressentirons cependant les impacts de cette décision au cours des prochaines années.

Campagna présentera un prototype T-Rex 100 % électrique

Campagna Motors, l’entreprise de Boucherville qui commercialise le T-Rex et le V13R, deux véhicules à trois roues, s’apprête à dévoiler dans le cadre du Salon de l’auto électrique un modèle doté d’une motorisation 100% électrique. On se souviendra que Campagna avait présenté en 2007 une version électrique de son populaire véhicule, qu’il avait baptisé « Silence ». Toutefois, le modèle n’a jamais été commercialisé par la suite.

Dans le cas de ce nouveau prototype, Campagna Motors souhaite utiliser la technologie électrique de Zero Motorcycles, un constructeur californien spécialisé dans le développement de motos 100% électriques. Campagna veut ainsi intégrer les moteurs, les batteries et les dispositifs de commande dans le châssis du T-Rex, faisant du modèle un véhicule zéro émission et surtout, très silencieux.

« Grâce au travail acharné de notre équipe et de nos partenaires dévoués, le T-Rex est devenu une référence parmi les véhicules à trois roues de performance », affirme André Morissette, président de Campagna Motors. « Notre collaboration avec Zero Motorcycles apporte un tout autre degré d’innovation et d’originalité à cette plateforme exaltante. »

Zero est reconnu comme un leader pour sa technologie de batteries et de motorisation simple, efficace et abordable, offrant autonomie et performances dans le marché des motos électriques. De plus, ses batteries lithium-ion dernier cri ne requièrent aucun entretien.

« Nous sommes ravis que Campagna ait choisi notre technologie innovante pour le groupe motopropulseur de leur T-Rex électrique », se réjouit Jim Callahan, directeur du développement des affaires chez Zero Motorcycles. « Le groupe motopropulseur de Zero est la solution idéale pour offrir une expérience à trois roues incomparable. C’est un véritable plaisir de conduire ce véhicule! »

Le prototype sera révélé pour la première fois en avril au Salon du véhicule électrique de Montréal. Un deuxième prototype plus perfectionné est prévu pour l’été 2018.

Le T-Rex est l’œuvre et la création de Daniel Campagna qui en a officiellement démarré la production en 1994. L’entreprise a été rachetée en 2008 par deux entrepreneurs qui ont ajouté un nouveau modèle à la gamme, le V13R. Le T-Rex utilise un moteur six cylindres en ligne BMW de 1 650 cc qui développe 160 chevaux, alors que le V13R est équipé d’un moteur bicylindre Harley-Davidson.

Le Guide de l'auto et le Salon de l'auto de Montréal, une belle association depuis plus de 13 ans

Le Guide de l’auto et le Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM), c’est une association qui tient place depuis 2005. Une relation solide, une même mission, soit celle de tenir informés les passionnés automobiles. Dans sa stratégie de guider davantage ses visiteurs dans leur processus d’achat et de tenir leurs lecteurs à l’affut de l’actualité automobile, Le Guide de l’auto est fier d’annoncer que son partenariat avec le SIAM se poursuit pour les quatre prochaines années.

L’entente conclue assure toujours la gestion et production de la revue officielle du Salon International de l’Auto de Montréal par LC Media, éditeur du Guide de l’auto. Cette année, l’entente est bonifiée et l’équipe du Guide de l’auto assurera une production de contenu exclusif pour la page Facebook et le site web du Salon de l’Auto, en plus de produire des vidéos en direct avec son équipe journalistique lors de l’évènement annuel.

Comme toujours, Le Guide de l’auto sera un des fiers commanditaires de la Soirée avant-première-bénéfice en offrant des exemplaires du Guide de l’auto dans les sacs cadeaux remis à tous les convives de cette soirée exclusive. Rappelons-nous que cette soirée est un évènement prestigieux, organisé par le Salon International de l’Auto de Montréal, qui a pour but d’amasser des fonds pour soutenir six fondations hospitalières du Grand Montréal. Lors de la dernière édition, un don record de 947 198 $ a été remis aux fondations, totalisant maintenant plus de 7 millions de dollars depuis sa toute première édition en 2005.

Le Salon International de l’Auto de Montréal, c’est une histoire d’amour avec le public québécois. Le Guide de l’auto est devenu la référence numéro 1 pour les consommateurs en matière d’information, de recherche technique et de divertissement automobile au Québec. Plus de 104 ans après sa première édition, le Salon de l’Auto de Montréal est maintenant une tradition bien ancrée au Québec, un incontournable pour des centaines de milliers d’amoureux des voitures.

Hyundai Tucson 2019 : petite cure de rajeunissement

Introduit en 2016, la génération actuelle du VUS compact de Hyundai, le Tucson, se montre très populaire chez les acheteurs cherchant quelque chose d’un peu plus abordable qu’un Honda CR-V ou un Toyota RAV4. Pour 2019, Hyundai lui apporte plusieurs modifications importantes afin de lui permettre de conserver son classement au palmarès des ventes. En 2017, le Tucson a été le cinquième VUS compact le plus vendu au Canada, alors il fait bon de lui apporter un peu de piquant afin de continuer sur cette excellente lancée!

La fin du 1,6T
Le changement majeur pour le Tucson 2019, c’est l’abandon du moteur quatre cylindres turbo de 1,6 litre et de la boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Cette mécanique, qui s’offrait sur les déclinaisons mieux équipées, sera remplacée pour quelque chose d’un peu plus conservateur, soit un 2,4 litres atmosphérique produisant 181 chevaux et un couple de 175 lb-pi, ainsi qu’une boîte automatique à six rapports. En toute honnêteté, nous nous questionnons sur cette décision. Rappelons-le, le défunt 1,6T développait 175 chevaux et un couple de 195 lb-pi. Le 2,4 litres étant un moteur partagé avec le Kia Sportage, il doit y avoir une histoire de coûts attachée à ça…

Pour ce qui est du quatre cylindres de 2,0 litres développant 164 chevaux et un couple de 151 lb-pi, ainsi que la boîte automatique à six rapports, ils demeurent inchangés pour 2019.

La mise à jour comprend également un tableau de bord retravaillé, incorporant une nouvelle console centrale et un nouvel écran ACL de sept pouces (de série) positionné comme une tablette, un peu comme ce que l’on retrouve dans les produits Mazda. L’intégration Android Auto et Apple CarPlay figure désormais de série.

On remarque également une légère refonte esthétique extérieure, incorporant de nouveaux phares à DEL, une grille et des pare-chocs repensés, ainsi que de nouvelles jantes en alliage. De plus, le Tucson 2019 incorpore une panoplie de technologies d’aide à la conduite telles que le freinage autonome d’urgence, la détection de somnolence du conducteur et le régulateur de vitesse intelligent avec technologie d’immobilisation et de décollage, une fonction pratique en situation de congestion.

Le Hyundai Tucson 2019 arrivera en concession cet été.

Genesis G70 2019 : prix annoncés

La nouvelle Genesis G70, nouvelle rivale des BMW Série 3, Audi A4, Cadillac ATS et Lexus IS, sera bientôt en vente au Canada, et on vient d’annoncer sa structure de prix. Tous les PDSF comprendront les frais de transport et de préparation ainsi que l’entretien régulier, les services connectés Genesis et le service de conciergerie durant cinq ans ou 100 000 km, selon la première éventualité.

La G70 2.0T Advanced, celle de base, est équipée d’un quatre cylindres turbo de 252 chevaux et coûtera 42 000 $. Elle dispose d’un toit ouvrant, d’un siège du conducteur à 12 réglages électriques, des sièges avant chauffants, d’un volant chauffant, d’un avertissement précollision frontale, d’une surveillance des angles morts, d’une prévention de sortie de voie et d’un régulateur de vitesse adaptatif. Cette version comprend aussi un système multimédia avec écran tactile de huit pouces pouvant intégrer Apple CarPlay et Android Auto.

La G70 2.0T Sport, la seule déclinaison qui troque la transmission intégrale et la boîte automatique à huit rapports pour un rouage à propulsion et une boîte manuelle à six rapports, est disponible à partir de 45 000 $. Elle dispose de blocs optiques noircis et des feux arrière fumés, de jantes en alliage de 19 pouces, d’une sellerie de cuir nappa matelassé des pédales en alliage. Les G70 2.0T Elite et 2.0T Prestige coûtent 47 000 $ et 52 000 $, respectivement, et ajoutent des items comme des sièges avant ventilés, des sièges arrière chauffants, une chaîne Lexicon à 15 haut-parleurs, un système de navigation, un affichage tête haute et un système de caméras à 360 degrés, entre autres.

Quant aux G70 3.3T Dynamic et 3.3T Sport, toutes les deux équipées d’un V6 biturbo de 365 chevaux, leurs PDSF ont été fixés à 52 000 $ et 57 500 $.

La Genesis G70 2019 sera toujours disponible en précommande d’ici la mi-avril, et sera officiellement mise en vente peu après.

Cadillac XTS V-Sport 2018 : la Caddy classique

Afin d’abaisser l’âge moyen de sa clientèle, Cadillac a remplacé ses grandes berlines spongieuses par des modèles plus profilés, plus sportifs et plus sophistiqués tels que l’ATS et la CTS. Elles sont même disponibles en versions ultraperformantes pour rivaliser les autos sport allemandes, mais commercialiser un adversaire pour chacun des modèles populaires de la concurrence est un incontournable. Cadillac a donc créé la CT6 pour affronter les Audi A8, BMW Série 7 et Mercedes-Benz Classe S. Du moins, jusqu’à un certain point.

Ce qui est clair, c’est que la CT6 est une bien meilleure candidate comme voiture porte-étendard que la berline XTS. La compagnie a d’ailleurs laissé entendre que cette dernière serait éventuellement retirée afin de ne pas nuire à la CT6. Et pourtant, la XTS est toujours là, et le sera en 2019.

Avec son V6 biturbo de 3,6 litres produisant 410 chevaux, la Cadillac XTS V-Sport 2018 est une berline étonnamment rapide qui émet également un rugissement très satisfaisant, et grâce à son rouage intégral, elle est drôlement amusante dans la neige tout en possédant une bonne adhérence en conditions de conduite normales. Notre semaine d’essai fut ponctuée de chutes de neige significatives, ce qui a fait grimper la consommation de carburant. Nous avons observé une moyenne de 13,0 L/100 km, alors que la cote mixte ville/route de la V-Sport s’élève à 12,8 L/100 km, et l’essence super est exigée.

Jusqu’à ce que la CT6 se montre le bout du nez, nous considérions la XTS comme étant le modèle pleine grandeur de la gamme, mais en réalité, elle se positionne avantageusement dans la catégorie des berlines intermédiaires. Elle repose même sur un empattement plus court que celui de la CTS, toutefois, la XTS est plus longue et plus large, alors que sa ligne de toit est plus élevée. On profite donc d’un habitacle plus spacieux, surtout aux places arrière. Avec un volume de 509 litres, le coffre de la XTS surpasse celui de la CT6 avec ses 433 litres.

Comme résultat, on obtient une voiture faite sur mesure pour les services de limousine, avec un prix raisonnablement abordable aussi. Les dimensions de l’habitacle permettent aux occupants d’être assis dans une position plus droite que dans la CTS plus sportive, ce que les clients traditionnels de Cadillac risquent de préférer. Par contre, ce n’est pas parce que la XTS servira principalement comme limousine qu’un client au détail ne peut pas apprécier les qualités de la voiture, y compris un roulement douillet, une cabine bien insonorisée ainsi que le design chic de la marque.

En fait, la Cadillac XTS 2018 a reçu une mise à jour esthétique qui s’étend aux parties avant et arrière, aux ailes avant, aux jantes en alliage et à l’éclairage à DEL pour les blocs optiques et les feux arrière. Les changements sont franchement subtils, mais ils permettent à la grande berline de rester fraîche pour les prochaines années.

L’habitacle reçoit quelques améliorations au chapitre du design, mais demeure généralement similaire à celui de l’an dernier. Les sièges avant ont été redessinés pour un meilleur confort, on retrouve de nouveaux agencements de couleurs ainsi que des boiseries et des garnitures de microfibre plus riches. En général, la finition et l’exécution sont très bonnes.

Le système multimédia Cadillac user experience, ou CUE, a été révisé, mais reste difficile à utiliser. L’interface sur l’écran tactile a été simplifiée avec des zones de boutons plus claires, mais le panneau inférieur électrostatique est toujours lent à réagir après que l’on ait tapé sur ces boutons. Il y a des commandes auxiliaires sur le volant, néanmoins, le glissoir de volume sur la planche centrale est distrayant lors de la conduite, et même le passager avant aura de la difficulté à s’en servir, surtout si l’on roule sur des surfaces bosselées. Les bonnes vieilles commandes rotatives sont imbattables, et le seront tant et aussi longtemps que des doigts pousseront sur les mains des humains.

La Cadillac XTS 2018 se détaille à partir de 51 185 $ avant les frais de transport et de préparation. Ça, c’est pour la déclinaison de base qui comprend un V6 de 3,6 litres avec 304 chevaux et une boîte automatique à six rapports, une suspension ajustable Magnetic Ride Control, des sièges avant chauffants et ventilés, un sonar de recul, une clé intelligente avec démarreur à distance ainsi qu’une chaîne audio Bose à huit haut-parleurs, entre autres.

Dans les variantes subséquentes Luxe, Luxe Premium et Platine, on peut ajouter des caractéristiques telles que le rouage intégral, le toit ouvrant panoramique, le volant chauffant, les sièges arrière chauffants, le climatiseur automatique à trois zones, l’affichage tête haute, la chaîne ambiophonique Bose à 14 haut-parleurs, l’instrumentation du conducteur entièrement numérique de 12,3 pouces, la sellerie en cuir semi-aniline, le massage des sièges avant et l’habituelle pléthore de systèmes de sécurité avancés. La XTS V-Sport essayée était très bien équipée, et disponible à partir de 78 310 $.

Elle était censée prendre sa retraite il y a deux ans, mais la XTS se montre encore très utile comme le modèle de choix pour les acheteurs traditionnels de Cadillac et les flottes, qui profiteront d’une berline confortable, raffinée et chic à prix raisonnable. Elle est également un bon choix pour ceux qui méprisent les voitures de luxe allemandes trop dispendieuses et trop sportives. Toutefois, on passerait probablement notre tour sur la version V-Sport à 80 k$ pour en choisir une moins puissante, mais moins chère.