(Photo : Nordy - Davy Lopez)

Voitures électriques : L’expertise du Garage EMP à votre service

Par Rédaction

Le journaliste automobile Benoit Charette s’est rendu chez Garage EMP, où il a discuté avec le propriétaire Pascal Rousseau.

Pascal Rousseau et Benoit Charette.

Benoit Charette : L’électricité est devenue le leitmotiv en automobile. On se dirige vers ça, et vous l’avez compris tôt ! Vous êtes formés depuis 2017 ici, chez Garage EMP ?

Pascal : Oui, en effet, on a commencé en 2017. On voyait déjà de nombreuses voitures électriques sur la route. Aujourd’hui, quand on se promène dans les quartiers, une maison sur trois a une voiture hybride ou électrique, ou bien la prochaine sera électrique.

B. C. : Parlez-nous des investissements que vous avez faits pour former vos mécaniciens et techniciens. Comment vous y êtes-vous pris ?

P. R. : Nous sommes allés aux États-Unis entre autres. Puis, cette année, nous avons investi 75 000 $ en équipements et en formations. Si on ne se met pas à jour maintenant, ce sera difficile de rattraper le retard, un peu comme si on ignorait des cours à l’université pendant trois ans pour essayer de tout rattraper à la fin. C’est presque impossible.

B. C. : Donc, vos techniciens sont formés à l’électricité, à l’hybride, ainsi qu’à la mécanique à combustion interne, comme on la connaît ?

P. R. : Oui, j’ai une division qui s’occupe du diesel et de la mécanique générale. Et j’ai des spécialistes pour les voitures électriques, notamment Vincent !

B. C. : Vous êtes aussi un garage recommandé par CAA, et c’est important, car c’est un gage de qualité. On sait que CAA a des critères assez stricts. Qu’exige CAA pour obtenir cette certification ?

P. R. : D’abord, CAA réalise une étude. Ils examinent plus de 2 000 factures dans nos dossiers et contactent nos clients. Ensuite, ils envoient des inspecteurs mystères, qui se comportent comme des clients ordinaires. Cette étude peut prendre jusqu’à deux ans. Ensuite, il y a la partie électrique : il faut que tous nos techniciens aient les certifications nécessaires et que nous disposions de l’équipement conforme à leurs exigences.


Benoit Charette s’est ensuite rendu dans l’atelier où il a discuté avec Vincent Destroismaisons, un des techniciens du Garage EMP.

Vincent Destroismaisons et Benoit Charette.

Benoit Charette : Vincent, je suis sûr que les gens se demandent : quels types de problèmes réparez-vous sur un véhicule électrique dans un garage spécialisé comme Garage EMP ?

Vincent Destroismaisons : Sur un véhicule électrique, on couvre les mêmes aspects que sur un véhicule à essence : suspension, freins, direction, et tout ce qui concerne l’entretien prescrit par les manufacturiers. Mais on peut aussi intervenir sur des problèmes de voltage ou d’ampoules, par exemple. Il n’y a pas vraiment de limite à ce que nous pouvons faire.

B. C. : Il existe souvent l’idée fausse qu’une voiture électrique ne demande pas d’entretien. Certains concessionnaires la vendent ainsi, mais ce n’est pas vrai. L’entretien est simplement différent. Parlez-nous des particularités d’un véhicule électrique qu’on ne retrouve pas sur un véhicule à essence.

V. D. : Les entretiens recommandés par les manufacturiers sont offerts, mais il y a aussi des choses importantes qu’ils ne mentionnent pas toujours. Par exemple, chez Tesla, on vend souvent les véhicules comme étant sans entretien. Pourtant, il est essentiel de changer l’huile des moteurs électriques. Après 80 000 km, l’huile devient noire, comme celle d’un différentiel. Si vous voulez que votre voiture dure longtemps, il est recommandé de faire cet entretien avant que l’usure n’endommage les composantes. À long terme, cela est tout aussi important que les recommandations du manufacturier.

B. C. : Comment s’est passée la transition d’un passionné de voitures à essence à un amateur de voitures électriques ?

V. D. : J’ai commencé comme tout le monde avec la mécanique traditionnelle. J’aime les vieilles voitures, mais j’apprécie aussi beaucoup la nouvelle technologie. Il ne m’a pas fallu longtemps pour être convaincu par les avancées que cela permet. Une fois habitué à conduire un véhicule électrique, il est difficile de revenir à un véhicule à essence. Pour une utilisation quotidienne, je ne voudrais plus conduire autre chose. Les voitures électriques évoluent constamment, et nous suivons des formations continues pour rester en avance sur le marché.

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