Saint-Jérôme: Marc Bourcier rêve sa ville
Par Ève Ménard
Dans le cadre du cahier « Le bonheur est ici », nous avons demandé à des maires et à des mairesses de notre région d’imaginer et de rêver leur ville de demain.
Dans 50 ans, qu’est-ce qu’il y aura dans votre ville qu’il n’y a pas aujourd’hui?
Bien avant 50 ans, d’ici 2 à 7 ans je dirais, nous aurons un centre-ville totalement transformé, extrêmement dynamique, avec des centaines, voire des milliers de personnes qui l’habiteront. Il y aura davantage de commerces, dont certains en alimentation.
Dans le même laps de temps, nous aurons quantité de nouvelles entreprises dans notre parc industriel ce qui apportera une richesse à la ville et allègera du même coup le fardeau fiscal des contribuables et par la bande, celui des locataires également. À ce niveau, l’arrivée de milliers de nouveaux logements y contribuera également.
Ajoutons aussi à tout ça, la nouvelle caserne de pompiers, un nouveau Quartier 50 +, la nouvelle patinoire réfrigérée, le nouveau terrain de baseball et la conversion du dépotoir de la rue Filion en espace vert et en centre récréatif. Je le redis, tout ça dans moins de 7 ans.
Avec un budget et des ressources illimitées, quel projet autrement impossible mettriez-vous en branle?
Un budget dont les ressources sont illimitées ? Hélas, cela n’existe pas, toutefois si vous tenez à une réponse, que diriez-vous d’un monorail à conduite autonome qui sillonnerait tous les quartiers de la ville ainsi que les villes de notre MRC et dont le service serait gratuit, étant donné que vous suggérez que le budget est sans limite?
Si vous pouviez réformer complètement le déroulement des séances du conseil municipal, qu’est-ce que vous ajoutez et qu’est-ce que vous enlevez?
Je dois vous signaler que nous venons justement d’y faire une énorme réforme alors que nous avons fait adopter par l’Assemblée nationale une loi spéciale permettant à Saint-Jérôme d’avoir un co-président lors des assemblées de conseil.
Maintenant, si nous avions légalement le droit de le faire, réduire le nombre de points à l’ordre du jour, quitte à en mettre sur le site internet de la ville, et ce, afin d’allonger la période des questions serait sans doute quelque chose à considérer.
Si vous pouviez assurer la survie d’un seul élément de patrimoine bâti dans votre ville, quel serait-il, et pourquoi?
Ce qui m’embête avec cette question, c’est que vous dites un seul élément, et dans ces conditions ce sont les citoyens qui auraient à choisir. De décennie en décennies, quantité de bâtiments s’ajoutent à la liste d’immeubles ayant une valeur patrimoniale ou sentimentale, or, ce que choisiraient les citoyens deviendrait également notre choix.
Questions en rafale
Votre endroit où passer la soirée? À un spectacle organisé par la ville à la Place des festivités, ou, l’hiver, au Théâtre Gilles-Vigneault
Votre parc pour un pique-nique? Au Parc régional de la Rivière du Nord
Votre lieu pour bouger dehors? Je suis un joueur de balle, alors c’est sur n’importe quel terrain de balle
Un incontournable de la culture locale? La Fête nationale à la façon jérômienne.
Une fierté personnelle? Ce que sont devenus mes élèves une vingtaine, voire une trentaine d’années après que je leur ai enseigné. Surtout lorsque certains me disent comment je les ai marqués positivement, et croyez-moi, je le dis sans prétention. Chaque fois, cela me touche comme vous n’en avez pas idée.