Saint-Hippolyte, remarquable en 4 points
Par Charles Séguin
Saint-Hippolyte porte évidemment bien son slogan, « belle naturelle ». Entre collines, forêts et lacs, les citoyens apprécient la quiétude et la connexion avec la nature que leur procure leur ville. Peu importe la saison, un regard par la fenêtre ou quelques pas dehors suffisent pour soulager la nervosité du quotidien.
Si cette immersion en nature fait la réputation de Saint-Hippolyte, ces quelques faits ont eux-aussi de quoi faire briller la municipalité.
Le camp de jour des Tortilles
À l’image de Saint-Hippolyte, le camp de jour municipal n’a rien de banal. Étant situé au parc du Grand-Héron sur les berges du lac de l’Achigan, ce camp de jour offre aux enfants des activités et un environnement digne d’un camp de vacances.
En plus d’avoir accès à de vastes locaux, à des modules et à des terrains de jeux, les jeunes peuvent profiter d’une aire de baignade et de l’équipement nautique, question de se rafraîchir un brin.
Un ado trop jeune pour devenir moniteur ? Le camp les Tortilles lui offre de se faire les dents et de développer son leadership avec un programme de pré-moniteur.
Pendant huit des neuf semaines de camp, deux navettes font l’aller et le retour entre le camp et le parc Aimé-Maillé, ce qui offre beaucoup de flexibilité aux parents hippolytois.
La cohabitation est de mise au lac de l’Achigan
La Ville et l’Association pour la protection du lac de l’Achigan travaillent fort pour qu’usagers, faune et flore cohabitent harmonieusement sur le plus grand lac de la ville.
Depuis les années 90, le lac est constamment menacé par la propagation de la myriophylle à épi, une plante exotique envahissante. Pour sensibiliser les usagers et pour surveiller l’évolution de cette espèce, des bouées ont été installées dans trois zones dans le cadre d’un projet pilote. L’accès à ces zones est interdit aux embarcations et celles-ci doivent naviguer lentement à proximité.
Les amateurs de surf doivent absolument s’amuser dans l’une des deux zones délimitées spécifiquement pour cette activité sur le plan d’eau. Cette mesure est en place car les vagues créées accélèrent significativement l’érosion des berges.
Toutes les embarcations, motorisées ou non, doivent être enregistrées et nettoyées avant d’être mises à l’eau. Tous les usagers sont invités à limiter le bruit et les vagues et à céder le passage aux embarcations non motorisées.
Une touche unique à chaque rando
Le centre de plein air Roger-Cabana permet à tous de prendre l’air, de se ressourcer ou de faire du sport. Avec son sentier Art-Nature, son parcours d’exercice Aînergie et ses modules d’hébertisme, il y a de quoi ajouter une touche unique à toutes les randonnées. En hiver, des cours de ski de fond pour les enfants sont offerts par le club Fondeurs Laurentides.
Des kilomètres à parcourir :
- 11,8 km en ski de fond
- 9,8 km en raquettes
- 450 m en patins
- 10 km en vélo de montagne
- 10 km en randonnée pédestre
Un campus universitaire en plein cœur de la forêt !
Croyez-le ou non, l’Université de Montréal s’est installée, il y a une cinquantaine d’années, au beau milieu de la forêt hippolytoise pour y établir sa Station de biologie des Laurentides (SBL). Ses 16 kilomètres carrés de lacs et de forêts permettent à des étudiants de la Faculté des arts et des sciences d’apprendre et de conduire des recherches sur le terrain.
En plus des cours et des expériences qui y sont menées, la SBL est aussi équipée pour héberger et pour nourrir les étudiants sur place. Ces installations ne profitent pas qu’aux étudiants en biologie. Tous les étudiants de l’Université peuvent y réserver un séjour pour une retraite d’écriture ou de création à ce centre universitaire aux airs de camp de vacances. Plusieurs mémoires et thèses ont été rédigés dans le décor enchanteur des grands espaces laurentiens.
Saint-Hippolyte en chiffres
- 11 488 résidents
- 62 lacs
- 3 patinoires
- 5 parcs
- 1 plage municipale
(Source : Municipalité de Saint-Hippolyte)