Portrait hippolytois : Auberge du Lac Morency
Par Rédaction
En 1932, Mme Labine construit La Chaumine, inspirée d’une auberge française, sur le bord du lac Morency à Saint-Hippolyte. C’est le début de la longue histoire de l’Auberge du Lac Morency.
La Chaumine
La Chaumine aura plusieurs propriétaires. En 1948, Marcel B. Morency l’acquiert. Puis, Lucille et Reynolds Nolin l’achètent en 1950, avant qu’elle ne passe aux mains de Pierre Trahan et de l’artiste Jacques Normand. En 1958, le propriétaire de l’époque, M. Delcombel, meurt dans un accident d’hydravion. Sa veuve et sa fille Micheline reprennent l’entreprise jusqu’en 1970.
Puis c’est M. Alphonse, le propriétaire de Chez son père, une boîte à chansons de Québec, qui prend la relève. Sous sa gouverne, La Chaumine accueille de nombreuses personnalités et des artistes montréalais, qui y séjournent et participent à des festivités locales.
Durant toute son existence, l’endroit est idéal pour les activités de plein air, du ski aux sports nautiques.
La fin de La Chaumine
En 1976, durant les Jeux olympiques de Montréal, l’auberge accueille des olympiens qui se préparent aux compétitions. L’équipe d’escrime de France s’entraîne dans l’église du village, alors que l’équipe canadienne de canoë-kayak se pratique sur le lac Morency.
Par contre, l’endroit est de moins en moins populaire. En 1980, La Chaumine ferme ses portes.
Renaissance
En 1994, l’appui d’Alex Burstein, un financier de Toronto, permet à l’entreprise de rouvrir, cette fois sous le nom d’Auberge du Lac Morency. Le sommelier François Péloquin dirige l’établissement depuis.
Pour l’endroit, c’est une renaissance. On construit 40 chambres modernes et 86 condos entre 2002 et 2009. La cave à vin, contenant parmi les meilleurs vins du monde, est classée quatre étoiles. Et l’auberge remporte plusieurs prix prestigieux. C’est, encore aujourd’hui, une destination de villégiature prisée des connaisseurs.