L’homéopathie : Une médecine si décriée
Aujourd’hui, je réalise la chance que j’ai eu de grandir avec des parents libres-penseurs, ayant un esprit ouvert et dont les meilleurs amis, le mari et la femme, tous deux médecins, étaient aussi homéopathes. C’est dire que j’ai de l’homéopathie une longue expérience !
Déjà l’intérêt pour les produits naturels !
Enfant, j’ai presque toujours été soignée avec l’homéopathie. Ma mère avait souvent dans ses poches un tube de granules d’arnica pour guérir nos différents bleus et bosses.
À l’époque, mes parents passaient pour « un peu piqués ». Imaginez, soigner des enfants avec des pilules de sucre… !
Encore aujourd’hui, l’homéopathie déchaine toujours les passions. Il y a ceux qui ne peuvent pas s’en passer, en préventif comme en curatif, voire en accompagnement d’un autre traitement s’il est vraiment nécessaire. Et d’autres qui n’attribuent à l’homéopathie qu’un simple effet placebo.
Une précision avant de continuer. En Europe, pour être homéopathe, il faut être médecin et de nombreux médecins sont homéopathes, en France, en Suisse et en Allemagne en particulier. Au Québec et au Canada, il suffit d’avoir pris le cours d’homéopathie, lequel est plutôt lourd et sanctionné par des examens sévères. Ne devient pas homéopathe qui veut !
Pour ou contre l’homéopathie ? L’éternelle controverse…
Selon les chercheurs, il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité des traitements homéopathiques. Ils vont même jusqu’à avancer que cette médecine pourrait détourner les patients du traitement allopathique leur permettant d’être bien soignés.
En quoi consiste l’homéopathie ?
Le principe de similitude et la dilution sont les deux bases de l’homéopathie.
Elle est basée sur le principe de similitude, c’est à dire sur l’idée qu’une substance qui a un certain effet aura l’effet inverse à très haute dilution.
L’homéopathie utilise des dilutions de principes actifs d’origine végétale, animale et minérale.
La fabrication des remèdes homéopathiques se fait en plusieurs étapes
Pour commencer, il faut faire macérer une substance dans un solvant pour obtenir le principe actif. Les substances non solubles sont ensuite réduites en poudre et le principe actif est alors dilué dans une grande quantité d’eau pure, puis agité. Le mélange obtenu est à nouveau dilué dans de l’eau puis agité, etc. Cela jusqu’à ce que l’on obtienne un remède qui sera alors distribué sous forme de granules, de gouttes ou d’onguent.
La dilution se fera sous des principes très précis. Le même principe actif servira à la préparation de plusieurs dilutions différentes. La prescription pour un remède homéopathique va d’ailleurs préciser la dilution souhaitée.
Soulignons que dans tous les cas, le principe actif est tellement dilué qu’il est indétectable par les moyens de la science actuelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’homéopathie connait tant de détracteurs !
En conclusion
Les produits homéopathiques sont généralement moins chers.
C’est souvent une alternative ou une complémentarité des thérapies palliatives.
Bien sûr, elle ne peut remplacer les thérapeutiques occidentales quand elles sont vraiment nécessaires (antibiotiques, antiparasitaires, chirurgie etc.). Mais dans ce cas, elle peut être utilisée en complément des traitements classiques ou traditionnels.