Les avancées scientifiques sur le cancer du sein

Par Marie-Catherine Goudreau

Quelques nouvelles des progrès de la science sur le cancer du sein.

Un nouveau colorant à base de sucre pour détecter le cancer du sein

Les chercheurs Christina Addison, Ph. D. et Adam Shuhendler, Ph. D., mettent actuellement au point un nouveau colorant à base de fructose qui aidera pour détecter mieux le cancer du sein, peut-on lire sur le site web de la Société canadienne du cancer. Selon un projet de recherche, le fructose pourrait être utilisé comme source d’énergie par les cellules du cancer du sein. Les colorants utilisés actuellement pour aider les appareils d’imagerie à détecter les cellules du cancer du sein passent à côté de presque la moitié des cas. Ainsi, plusieurs cancers ne sont pas détectés.

Cependant, ce nouveau test pourrait détecter les cellules du cancer du sein avec plus de précision. « Si c’est une réussite, le cancer du sein sera détecté de manière plus fiable et plus précise », indique-t-on. Puis, recevoir un diagnostic à un stade plus précoce permet de traiter plus efficacement le cancer et d’augmenter les chances de survie.

Source : Société canadienne du cancer


Lancement de Ma Santé Active 

Les études scientifiques ont bien démontré comment les saines habitudes de vie sont essentielles pour la vie et la qualité de vie des personnes touchées par le cancer du sein. Ainsi, la Fondation cancer du sein du Québec offre gratuitement Ma Santé Active aux personnes atteintes du cancer.

Au forum Santé des seins, qui avait lieu en mai dernier, la Fondation a lancé le volet nutrition de ce programme. On répond à plusieurs questions, comme ce que veut dire « bien manger » dans un contexte du cancer ou encore comment maintenir une alimentation équilibrée malgré les effets secondaires du cancer et des traitements.

On a même conçu une application gratuite qui « vous aidera à bouger en toute sécurité et à gérer votre plan de soins », peut-on lire sur la page du programme. « Conçue sur mesure pour vous, l’application vous proposera, à chaque séance, des exercices adaptés à votre niveau d’énergie et à vos limitations physiques en plus de vous permettre d’avoir une vue globale sur votre prise de médication, vos traitements et suivis médicaux. »

Par ailleurs, l’exercice est une thérapie complémentaire « efficace et sécuritaire » au traitement du cancer. Il aidera notamment à libérer l’esprit et mieux supporter les traitements. Puis, il permet de reprendre un niveau d’énergie fonctionnel après les traitements.


Attention aux perturbateurs endocriniens 

Les perturbateurs endocriniens sont des substances nocives qui peuvent entrer dans le corps et causer des problèmes de santé en déréglant l’action des hormones. Ils suscitent une grande inquiétude chez les scientifiques, selon une publication du Réseau des femmes en environnement (RQFE). On soupçonne ces substances d’être à l’origine de malformations, de cancers, d’allergies et de problèmes musculo-squelettiques et cardiovasculaires.

Pour limiter notre exposition à ces substances, on recommande notamment de « limiter le nombre de produits cosmétiques utilisés et de porter attention à leur composition », selon un article de la Fondation cancer du sein du Québec. Puis, dans notre alimentation, les aliments gras, acides, chauffés au micro-ondes « ne font pas bon ménage avec les contenants en plastique ». Il est également indiqué se méfier des revêtements antiadhésifs, qu’on retrouve entre autres sur les poêles de cuisson.

Source : Fondation du cancer du sein du Québec 

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