L’Acupuncture
Pour faire suite à mon article d’octobre sur les médecines alternatives et pour situer un peu l’acupuncture, voilà un bref historique de cette médecine traditionnelle chinoise.
Où, quand, comment ?
Ce sont les Chinois qui ont découvert, il y a bien longtemps, que l’on pouvait soulager ou même éliminer les troubles des fonctions organiques en agissant sur des points précis.
L’acupuncture, qui a connu des hauts et des bas même en Chine où elle fut même interdite, était considérée comme un art dangereux basé sur une croyance sans fondement et n’ayant rien de conforme avec la science médicale moderne ! Finalement, c’est le président Mao Ze Dong qui décida de rendre à l’acupuncture sa place en médecine traditionnelle.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
De nos jours, les hôpitaux et les centres anti-douleur des pays occidentaux utilisent couramment l’acupuncture pour soulager les patients et combattre la douleur. Elle est aussi reconnue comme médecine dans toute l’Amérique du Nord.
Elle est essentiellement une médecine préventive mais aussi, bien sûr, curative. Cette ancienne méthode considère les symptômes comme des signes de déséquilibre, et attribue la maladie à une rupture de la circulation du Qi (ce qu’on appelle « énergie vitale »).
Au stade réversible, quand l’homme a encore suffisamment de ressources vitales pour faire face à un mal qui commence, l’acupuncture peut aider à soigner la maladie. Cependant, tous les cas de maladie grave déclarée, la chirurgie, les fractures ou toute maladie irréversible ne relèvent pas de l’acupuncture, mais celle-ci peut apporter un soulagement de la douleur et contribuer à la guérison.
Comment ça fonctionne ?
Les troubles sont reliés entre eux par un système de méridiens, qui sont les voies anatomiques tubulaires dans lesquels circule un liquide vital. Ils sont situés au niveau cutané et en profondeur, autour des vaisseaux sanguins et lymphatiques, autour et à l’intérieur des viscères.
Il y a 6 méridiens Yin et 6 autres transportent l’énergie Yang. Lorsqu’on agit sur les points cutanés des méridiens à l’aide d’une aiguille d’acupuncture, on régularise la circulation du fluide énergétique et on guérit ainsi la maladie.
Parlons de la thérapie proprement dite !
La thérapie consiste en premier lieu à traiter le déséquilibre général, ensuite le déséquilibre des organes, et enfin le déséquilibre local. Les aiguilles sont à peine plus grosses qu’un cheveu et sont conçues pour entrer dans la peau sans résistance. Le long des méridiens, il y a environ 365 points d’acupuncture sur lesquels se concentre le Qi. C’est aussi par ces points que pénètre le Qi et qu’il en ressort. L’acupuncteur y pose de fines aiguilles pour stimuler ou supprimer le passage du Qi. Habituellement, on utilise entre 1 et 15 aiguilles que l’on pose à une profondeur de 4 à 25 mm. Les aiguilles restent ainsi posées de quelques minutes à une heure.
En conclusion
Les indications de l’acupuncture sont nombreuses et la seule condition pour que le traitement soit vraiment efficace, c’est de se faire soigner dès le début de la maladie ou des malaises.
Donc intervenir avant que ne s’installent les douleurs !