La mutualisation entre organisations : Des avantages considérables
Développement social Laurentides (DSL) a mis sur place depuis l’année dernière un Chantier pour la mutualisation.
« La mutualisation, c’est la mise en commun ou le partage de nos ressources pour arriver à maximiser celles-ci afin que tous en trouvent des bénéfices », explique Chantal Bourassa, chargé de projet du Chantier mutualisation chez DSL. La mutualisation peut se faire à partir de deux organisations ou plus. On parle ici de partage de matériel, de connaissances, de ressources humaines, du transport, des documents, de l’expertise, etc. « On part du fait que les deux en trouvent un avantage. »
Chantier en cours
Avec son Chantier mutualisation, DSL s’adresse principalement aux organismes à but non-lucratif et aux entreprises en économie sociale, sans exclure les entreprises privées. « On donnerait des services à une entreprise privée dans le cas où elle ferait de la mutualisation avec un OBNL », précise Mme Bourassa.
Ce chantier a commencé il y a plus d’un an, alors qu’on a dressé un portrait de ce qui se passe en mutualisation dans les Laurentides. Ensuite, on a organisé une Journée régionale de la mutualisation en avril lors de laquelle plusieurs acteurs régionaux se sont réunis.
Puis, à la suite du rapport, DSL a ciblé quatre axes : informer, mobiliser, accompagner, et documenter et mesurer. De ces axes découlent plusieurs actions. Par exemple, on a mis en place une infolettre, un babillard, des formations, des rencontres réseautage, etc. « Le chantier fait en sorte qu’on est très avancés dans la région par rapport à d’autres », soutient la chargée de projet.
Qu’est-ce que la mutualisation ?
« Dans une démarche de mutualisation, plusieurs personnes ou organisations mettent en commun des ressources, humaines et matérielles, pour en tirer un avantage réciproque quelconque pour les organisations et les collectivités », explique-t-on sur le site web de Développement social Laurentides.
Les avantages
Les avantages pour les organisations varient selon ce qu’on décide de mutualiser. « On peut faire des épargnes au niveau matériel ou de l’argent. De plus, c’est très bien vu pour les organismes communautaires d’être en association avec d’autres lorsqu’on demande du financement. C’est toujours mieux que d’être une seule personne et travailler en silo. Pour les ressources humaines, ça peut être très positif aussi. À long terme, la mutualisation va permettre de dégager du temps et d’aller chercher des ressources ailleurs », explique Mme Bourassa.
Elle indique que c’est aussi bénéfique au niveau de la structuration de l’organisation puisqu’elle sera appelée à mieux se structurer pour entrer en contact avec les autres. « Il faut être solide comme organisation avant de faire ça », souligne-t-elle.
Les projets d’immobilier collectif sont les plus gros projets de mutualisation, indique la chargée de projet. Par exemple, deux organisations ou plus habiteront des mêmes locaux et cela permettra de partager plusieurs éléments. « Il peut se faire plein de projets communs entre les organisations. » Au lieu de payer une formation seulement pour ses employés, l’organisation peut la faire avec d’autres et séparer les coûts.
Un exemple de mutualisation qui réussit très bien est le cas de l’Antr’Aidant et la Maison Aloïs. « Ils mutualisent leurs employés au niveau des formations ou leurs projets qu’ils construisent ensemble. Ces deux organisations sont toujours en mutualisation ensemble », explique Chantal Bourassa.
Par ailleurs, Mme Bourassa souligne qu’au-delà « des avantages organisationnels, c’est l’ensemble de la collectivité qui en profite puisque la maximisation de l’utilisation des ressources permet de faire plus pour l’ensemble des clientèles desservies ».
Vous êtes intéressé par la mutualisation ?
Rendez sur le site web de Développement social Laurentides pour en savoir plus. Vous pouvez vous inscrire à leur infolettre pour en savoir plus sur les évènements à venir ou découvrir plusieurs ressources sur leur site web. La prochaine formation aura lieu à l’hiver 2025 et une autre Journée régionale de la mutualisation est prévue.
