Clovis Laurin, Youri Chassin et Richard Vermette lors de la cérémonie de remise de médaille. Photo Luc Robert

Hommage posthume : Robert Vermette reçoit la médaille de l’Assemblée nationale

Par Luc Robert

Le valeureux sportif Robert Vermette, décédé le mois dernier, a fait l’objet d’une cérémonie posthume, vendredi dernier 5 avril au bureau de circonscription du député de Saint-Jérôme, où M. Youri Chassin a remis à son fils Richard Vermette la médaille de l’Assemblée nationale du Québec.

« Je ne l’ai pas connu personnellement, mais son parcours demeure très inspirant. Sa passion et son amour des gens et des activités sportives jérômiennes en font un être à part, qui mérite que son parcours soit reconnu. Sa joie de vivre, ses présences continues à l’aréna ont touché tellement de gens. Il aura été une inspiration pour plusieurs générations de sportifs. Son action communautaire a laissé un symbole fort aux gens : il a donné sa vie aux sports et à sa communauté », a louangé avec justesse le politicien.

Même son de cloche auprès du sportif Clovis Laurin, maintenant âgé de 86 ans. Il a connu Ti-BobVermette dans plusieurs contextes.

« Robert, c’était la stabilité et la gentillesse. Il ne disait jamais un mot plus haut qu’un autre. Il était au courant de toutes les histoires de coulisses et des potins, mais il gérait ça en faisant plaisir à tout le monde. En plus de ses 40 heures au hockey mineur, il a été un charme à côtoyer, lorsque j’étais président de la Ligue de hockey interplanétaire », s’est souvenu celui qui joue encore au curling à Lachute et au golf à Brownsburg.

Ému

Le fils de Ti-Bob, Richard Vermette, se trouvait encore ému de voir une salle comble au bureau du député Chassin pour à nouveau rendre hommage à son père.

« Au salon mortuaire, il y avait du monde jusque dehors pour venir le saluer une dernière fois. À l’église, l’hommage oral de Jacques Auger a été simple, à l’image et à la hauteur de mon père. Et que dire de l’hommage de M. Chassin ? Famille et amis sont très reconnaissants de sa reconnaissance publique. »

Enfin, le grand Jacques Auger, s’est remémoré les périodes qu’il a passé à ses côtés, au banc des pénalités.

« Ç’a été un partenaire de longues et de bonnes périodes. Robert avait l’intelligence de donner raison à tous ses interlocuteurs, quand ça chauffait. On finissait nos soirées en prenant un petit remontant, avec Clovis et Bob, au bar le Bar-haut, sur De Martigny. Nos soirées ont été égayées par ses nombreuses anecdotes, dont il ne pouvait pas toutes raconter à l’aréna », s’est-il souvenu en riant.

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