La construction de l'autoroute à l'intersection avec la route 117 au début des années 1960. Crédit : Histoire et Archives Laurentides

Histoire de la Chambre : 1940 à 1970

Par Rédaction

Dans les années 1940 et les décennies suivantes, la Chambre de commerce et d’industrie Rivière-du-Nord jouera un rôle déterminant dans la modernisation de Saint-Jérôme. Tranquillement, celle-ci obtient les infrastructures dignes de sa position de capitale régionale.

D’abord, la Chambre demande, avec d’autres instances, l’implantation d’un hôpital à Saint-Jérôme. En 1948, l’hôpital est fondé par les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, et portera le nom d’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. Les premiers patients sont admis en 1950.

Autoroute 15

En 1953, la Chambre de commerce demande au gouvernement de Maurice Duplessis de construire une autoroute qui lierait Montréal à Saint-Jérôme. Avec la popularité grandissante de l’automobile, la route 11 ne suffit plus ! Elle est congestionnée chaque fin de semaine par les villégiateurs et les touristes qui montent au nord.

Selon la Chambre de commerce, une autoroute permettrait non seulement d’alléger le trafic, mais aussi de stimuler le développement touristique et économique de la région. Ainsi, les travaux commencent en 1957. En août 1959, l’autoroute des Laurentides, la première au Québec, est ouverte jusqu’à Saint-Jérôme (sortie 45). Les travaux sont même complétés avec quelques mois d’avance !

Aussi dans les années 1950, l’organisme interviendra pour l’implantation d’une école industrielle à Saint-Jérôme, et même pour l’achat par la ville d’un camion-échelle pour le Service des incendies.

Chômage et crise

Dans les années 1960, la Chambre se prononce en faveur de la construction d’une usine d’eau potable. Elle s’oppose ainsi au maire Hubert Murray, qui suggère plutôt de se connecter à des lacs de Saint-Hippolyte pour puiser l’eau potable. Le maire démissionne en août 1962 et l’usine sera inaugurée en 1963. Mais M. Murray sera réélu maire en 1964 jusqu’en 1969.

En 1967, Saint-Jérôme est en crise. Le taux de chômage est de 25 %, et ceux qui travaillent ont le plus bas salaire en Amérique du Nord ! Les conflits de travail se multiplient dans les grandes manufactures.

Pour redonner un souffle à l’économie jérômienne, la Chambre de commerce s’unit à la communauté et demande au gouvernement fédéral le statut de « zone désignée » pour la ville. Des subventions généreuses permettront d’attirer de nouvelles usines dans le parc industriel. Cela relancera la prospérité économique et l’innovation entrepreneuriale de Saint-Jérôme pour des décennies à venir.

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