Histoire de la Chambre : 1899 à 1940
Par Rédaction
La Chambre de commerce et d’industrie Rivière-du-Nord (CCIRDN) souligne son 125e anniversaire cette année. Si la Chambre obtient sa charte fédérale en décembre 1898, sa première assemblée, elle, se tient le 22 avril 1899. Une trentaine d’hommes d’affaires s’unissent alors.
Avec l’élection de ses premiers officiers, la Chambre prend son envol ! L’ex-maire et commerçant Charles Godmer est élu comme premier président. L’épicier Pierre Simard est élu comme vice-président. Le commerçant Joseph Edouard Parent sera choisi comme secrétaire-responsable. Parmi les autres élus, notons Stanislas-Jean-Baptiste Rolland, ainsi que le conseiller municipal Wilfrid Bruno Nantel.
Mais les débuts sont difficiles. En novembre 1901, un membre anonyme de la Chambre de commerce lance un appel dans le journal L’Avenir du Nord. Il appelle l’organisme « à se ranimer et à reprendre son travail avec plus d’activité » et réclame une assemblée spéciale d’urgence.
La Chambre cessera d’ailleurs ses activités à quelques reprises durant ses premières années. Par ailleurs, un incendie a détruit les archives de l’époque.
Second départ
Il faut attendre le 11 janvier 1930 pour que l’organisme soit reconstitué. L’avocat Jean-Charles Marchand et d’autres personnalités locales parviennent à mobiliser de nouveau la communauté d’affaires de Saint-Jérôme. Le shérif du district judiciaire de Terrebonne, J. Wilfrid Cyr, est élu président. Il est soutenu par les marchands Rodrigue Castonguay et J.H.A. Labelle, ainsi que l’industriel Jean-Paul Rolland.
C’est à partir de ce moment que la Chambre de commerce prendra un rôle actif dans le développement de la ville, en prenant position dans des dossiers chauds. Le réseau routier et son amélioration sont un souci constant. Lorsque la route 11 qui relie Montréal à Mont-Laurier (ancêtre de la 117) est prolongée, la Chambre s’oppose au nouveau tracé, puisqu’il contourne Saint-Jérôme ! Elle réclame aussi que le courrier soit livré par facteur dans tous les quartiers de la ville.
En 1932, la Chambre se dote d’un comité industriel. En 1935, elle soutient la création d’une Chambre de Commerce des Jeunes, pour inciter la relève à s’impliquer dans les affaires publiques. Mais elle aura peu de succès. Ce n’est qu’en 1944 que renaîtra la « Jeune Chambre », qui sera active jusqu’au début des années 1970.