(Photo : Nordy)
Sophie Landry, cheffe, Marc Hervieux et sa fille, Loïane Hervieux.

Café des Bons Vivants : Une histoire de famille

Par Marie-Catherine Goudreau

Le Café des Bons Vivants a ouvert ses portes à Sainte-Adèle le 30 mars dernier. C’est Marc Hervieux et sa famille qui est dernière ce nouveau projet qui attire déjà des foules depuis son ouverture.

« On s’attendait un peu à avoir autant de monde en raison des réseaux sociaux, des amis et des connaissances, mais c’est beaucoup plus que ça ! », souligne Marc Hervieux lorsque le journal est allé à sa rencontre vendredi dernier. En une seule journée, ils avaient vendu des centaines de cafés.

« C’est une histoire de famille. On a parti ce projet-là à trois et c’est mon père qui a eu l’idée durant la pandémie », explique sa fille Loïane Hervieux, qui se charge des réseaux sociaux et qui a participé à l’élaboration du projet. Sophie Landry, « qui fait aussi partie de la famille », a quant à elle élaboré le menu du café.

C’est durant une tournée en Abitibi-Témiscamingue que Marc Hervieux a songé plus sérieusement à ce projet. « J’avais du temps entre mes spectacles comme je ne pouvais pas sortir puisque je venais d’une zone rouge. Je me suis dit que j’allais essayer de trouver un local et de réaliser ce projet que j’avais en tête depuis que je suis jeune adulte », raconte l’artiste.

Créer des liens dans la communauté

Installé dans les Laurentides depuis une vingtaine d’années, Marc Hervieux a choisi Sainte-Adèle pour une question de « feeling ». Dès la première visite de la bâtisse, il a su que c’était la bonne place. « Le propriétaire m’avait fait un feu de foyer. C’était chaleureux comme endroit », souligne-t-il. « Je voulais les clients locaux, des gens qui vivent ici et qui viennent au café pour faire des rencontres. »

Marc se décrit lui-même comme étant un « bon vivant ». C’est aussi sous ce titre que sont parus ses deux livres de recettes. C’est d’ailleurs ce qu’il souhaite transmettre quand les gens viennent manger ou boire un café : une ambiance chaleureuse, accueillante, un lieu de rencontres et d’échanges où il fait bon vivre.

« Nos clients aussi sont des bons vivants ! On le voyait déjà cette semaine, les gens se parlaient entre les tables », se réjouit celui qui est aussi chanteur d’opéra.

Selon les trois acolytes, le café va entraîner un sentiment d’appartenance à la communauté et permettra de créer des liens entre les résidents et les commerçants de Sainte-Adèle. « C’est d’amener quelque chose de nouveau et un esprit de camaraderie avec les restaurants autour et les gens », ajoute Sophie Landry, cheffe dans la région depuis quelques années.

Au cours de la dernière année, les trois ont travaillé à la rénovation de cette vieille maison située au coin des rues Valiquette, Bélec et Gagné. « Monsieur était au marteau tous les jours ! », dit Loïane de son père. Après beaucoup de travail, on peut dire que le résultat est réussi et qu’on se sent « au chalet » dès qu’on met les pieds dans le café !

Café des Bons Vivants | 910, rue Valiquette, Sainte-Adèle
Mercredi au dimanche | 8h à 16h

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