Des employeurs découvrent le CEP Saint-Jérôme
Par France Poirier
Le Centre d’études professionnels de Saint-Jérôme (CEP) a ouvert ses portes le 17 novembre dernier pour un premier colloque qu’on a intitulé Propulsion main-d’œuvre.
Pour une première, l’événement a connu un grand succès et a regroupé plus d’une soixantaine d’entreprises. « Nous voulions connaître les entreprises, comprendre leurs besoins. Puis, les employeurs venaient découvrir nos services », souligne Line Boivin, directrice adjointe du SAE (Service d’aide aux entreprises).
Elle explique que presque la moitié des participants en étaient à leur première visite des locaux du CEP et découvraient aussi ce qu’il avait à leur offrir. Par exemple, un entrepreneur qui vient s’établir à Saint-Jérôme en 2024 et qui a de nombreux besoins en vente, secrétariat et autres était content de découvrir l’expertise du CEP.
Service d’aide aux entreprises
Les conseillers en orientation du SAE rencontraient les employeurs. « Ils viennent chercher de l’information et découvrir des nouvelles façons d’innover dans le recrutement. Ils découvrent différentes formes de partenariat que nous pouvons leur offrir, tant avec des stagiaires qu’avec leurs employés déjà en poste. On leur fait découvrir le soutien qui leur est offert lorsqu’ils accueillent un élève en travail/étude et nous les accompagnons dans ce processus », explique Mme Boivin. L’élève fait une partie de son apprentissage en milieu de travail.
C’est comme un double événement où il y a les conseillers en orientation et les partenaires locaux qui sont aussi présents pour voir la réalité des élèves et ce qu’on leur apporte de nouveau.
« On vit actuellement une pénurie de main-d’oeuvre et d’un autre côté nous avons de la difficulté à remplir nos cohortes dans certains programmes. Alors en travaillant ensemble avec des projets COUD, qui sont des formations de courte durée rémunérés, on pense que ça peut aider à combler les besoins des entreprises et attirer des élèves. On est plus attractifs et il faut travailler en collaboration », ajoute Line Boivin.
Elle souligne que c’est un bel atout d’avoir des stagiaires motivés parce qu’ils sont rémunérés. Les employeurs, la plupart du temps, gardent les élèves qui ont appris dans l’entreprise. Le SAE travaille actuellement avec des centaines d’entreprises. Certaines entreprises reçoivent de l’accompagnement, d’autres des stagiaires, d’autres de la formation pour le personnel déjà à l’emploi. « Nous avons de nombreux programmes pour différents modèles d’entreprise. On a des entreprises fidèles qui, année après année, prennent des stagiaires. Le but aujourd’hui est de trouver des nouveaux partenaires. C’est gagnant tant pour l’employeur que pour nous et nos élèves. »
On offre au CEP 16 programmes à part des AEP (attestations d’études professionnelles) qui sont des formations de courte durée d’environ quatre mois.