Daniel Renaud, l’artisan du saumon fumé
Par Ève Ménard
Véritable passionné culinaire, Daniel Renaud fume le saumon de manière artisanale chez lui, à Saint-Sauveur. Extrêmement fier de son produit, il nous invite à le découvrir. Son histoire en est une de passion et d’amour : l’amour de la pêche, l’amour du saumon et l’amour des gens.
Coup de coeur pour la pêche
En 2005, Daniel met les pieds dans une rivière pour la première fois. C’est son beau-frère, Sylvain, qui l’initie à la pêche au saumon à la mouche sur la rivière Bonaventure, en Gaspésie. « Je ne sais pas si je vais attraper un saumon un jour, mais je vais pêcher ici toute ma vie », affirme Daniel à son partenaire de pêche, à l’époque. Rapidement, il développe une passion pour ce sport. Il retourne pêcher plusieurs fois en Gaspésie et pêche aussi dans les Caraïbes. « J’ai pêché partout à Cuba », raconte l’artisan.
En parallèle, Daniel s’intéresse aussi au fumage du saumon. Passionné de cuisine depuis son enfance, il regarde les gens à l’œuvre et s’inspire des différentes méthodes de fumaison chez les artisans gaspésiens et chez les Micmacs. « Je me suis dit moi aussi, je veux essayer ça », se souvient-il. À coup d’essais et d’erreurs, et toujours de manière autodidacte, il développe sa propre méthode artisanale et un produit unique.
L’art du fumage à froid
Daniel reçoit les filets de saumon directement chez lui : c’est du saumon de l’Atlantique canadien premium. Il est frais, de première qualité et sans gluten, assure-t-il. Avant d’être fumé, le saumon est assaisonné d’épices et de fines herbes. Lorsqu’on regroupe toutes les étapes du processus – le salage, l’assaisonnement, le séchage et la fumaison – on parle d’une vingtaine d’heures de travail, échelonnées sur sept jours.
L’épicurien fume d’ailleurs le saumon à froid. Cette méthode consiste à fumer le poisson plus longuement dans un fumoir à basse température, avec une essence de bois choisie. Daniel a opté pour le bois d’érable à sucre canadien. « Fumer à froid, c’est un art », dit l’artisan, et ça se traduit dans la texture du poisson. Lorsque le saumon est fumé à chaud, c’est plus « cassant », précise-t-il.
Engouement pour le produit
Il y a quelques années, Daniel utilisait un petit fumoir maison avec lequel il pouvait fumer une dizaine de filets de saumon en un mois. À ce moment-là, il avait pris l’habitude de donner ses saumons, durant la période estivale ou pendant les Fêtes, à son entourage ou à ses amis. Mais rapidement, on l’a plutôt encouragé à vendre son produit. Aujourd’hui, Daniel Renaud vend son saumon fumé sous l’étiquette de Dan Fumoir Artisanal. On le retrouve dans plusieurs marchés et commerces locaux. La capacité du fumoir qu’il utilise dorénavant est de 80 filets. Il lui arrive de fumer plus de 100 filets en une semaine.
La demande et l’engouement sont d’ailleurs bien présents. Daniel est maintenant à la recherche d’un partenaire : il a besoin d’un endroit pour fabriquer plus efficacement son produit.
Les suggestions culinaires
Daniel propose d’utiliser le saumon fumé dans des poké bowls ou dans des pâtes avec crème, échalotes et vin blanc. Il suggère d’ailleurs de ne pas cuire le saumon fumé : « tu le coupes en petits cubes et tu les déposes sur les pâtes au service », précise-t-il.
Où trouver le saumon fumé de Dan Fumoir Artisanal ?
Aux marchés publics des Fêtes :
- Marché de Noël de Sainte-Adèle : 2 et 3 décembre
- Marché de Noël de Val-David : 9 et 16 décembre
Dans les points de vente :
- Le Marché Vaillancourt à Morin-Heights
- Rachelle Béry à Saint-Sauveur
- Bourassa alimentation à Mirabel et à Saint-Sauveur
Pour connaître tous les points de vente ou pour obtenir plus d’informations, rendez-vous sur le site web de Dan Fumoir Artisanal.