(Photo : CTMP Stéphane Gagné)
Le pilote Olivier Dulac apprécie sa saison, malgré les ennuis mécanique de début de calendrier.

Course automobile : le Jérômien Olivier Dulac apprécie les circuits ontariens

Par Luc Robert

Le pilote automobile Olivier Dulac entrevoit la saison 2024 avec optimisme, bien que les premières épreuves disputées en Ontario lui ont causé sa part de bris mécaniques.

Le Jérômien revient du légendaire circuit de Mosport, en Ontario, où les événements en montagnes russes ont nécessité de la patience et des efforts multiples de ses mécaniciens.

« Le vendredi de la première fin de semaine, ça n’a pas été aussi bien que prévu. Ma monoplace a connu sa part de problème d’huile. La pression tombait dans les courbes. On a noté une fuite d’huile dans le fond de la carcasse de l’auto, une baisse de 1 litre. On a dû changer des gaskets (joints d’étanchéité) et ensuite des joints de transmission. Le lendemain, ça a été au tour de la clutch (embrayage) où des joints ont été remplacés. Ça a quand même bien été dans les circonstances : après une qualification au 17e rang, j’ai terminé 18e à la première épreuve du samedi. Je me suis ensuite qualifié 15e et j’ai achevé la course au même échelon. Le dimanche, malgré un têteàqueue, je suis parti en 16e place et terminé l’épreuve au 10e rang. J’ai adoré les infrastructures à Mosport, près desquelles se trouve un camping. Ça donne une vraie atmosphère de course », a-t-il confié.

Au volant de son bolide à moteur de Ford Pinto 1971, Dulac s’est bien débrouillé à Mosport, où il courrait pour la première fois en carrière.

« Il y avait 24 concurrents en lice, la majorité des Ontariens. Ils compétitionnent à Mosport 4 fois par été et connaissent bien la piste. J’étais une recrue sur ce parcours. C’est comme lorsqu’ils nous rendent visite à Tremblant : je viens d’ici et je connais le tracé par cœur. Cela, même dans la catégorie pro à Mosport, j’étais parmi les ténors du peloton. Ça augure bien pour la suite de la saison. »

Le conducteur de l’écurie Harfang Motorsport participera au Grand-Prix de Trois-Rivières (GP3R), ainsi qu’à la deuxième épreuve au calendrier à Tremblant.

« On a perdu les épreuves de Montréal, puisque le GP de F1 cesse de présenter les épreuves de la catégorie 1600 cette année. Il ne reste que les épreuves Porsche et Ferrari comme courses de soutien. C’est dommage, car je me situais dans le Top 10 et je pensais pouvoir viser le Top 5. Heureusement, M. Jacques Deshaies, qui est derrière le Coupe Nissan-Micra, tente de redémarrer la formule Ford (1 600). Il y a aussi Calabogie Motosports Park, près d’Ottawa, qui présentera une fin de semaine d’épreuves qui s’intéressent à la fin de l’été. Il y a de belles lignes droites et j’apprécie ce circuit. »

Dulac a aimé goûter aux parcours ontariens et veut y retourner.

« Il y a toujours de 22 à 24 voitures par épreuve. Ici, il y en a une trentaine à Trois-Rivières. Le GP de Trois-Rivières se cherche une grande série pour maintenir la compétitivité et l’intérêt. Par ailleurs, aller en Ontario me sort de mes habitudes et je remercie mes commanditaires, qui me fournissent assez de budget pour sortir des sentiers battus. Calabogie demeure un must et j’ai bien hâte d’y retourner, comme au circuit du Mont-Tremblant », a achevé Olivier Dulac.

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