Club Optimiste de Sainte-Sophie : Faire avancer la communauté
L’équipe bénévole du Club Optimiste de Sainte-Sophie accueille plus de 5000 enfants pendant la période scolaire à chaque année. Des discos, des ateliers de bricolage et des ateliers culinaires sont quelques-unes des nombreuses activités offertes par le Club.
Yves Dion et Colette Leroux, un couple vivant à Sainte-Sophie, s’occupent du Club Optimiste depuis 2017, et ce, de manière indépendante. Ils sont accompagnés de quelques bénévoles permanents et de nombreux autres bénévoles âgés de 12 à 17 ans.
L’un de leurs objectifs premiers, c’est qu’il y ait une « mixité sociale », selon les mots de M. Dion. « [Le but] c’est que les gens, qui soient riches ou pauvres, qu’on ne fasse pas de distinction », dit-il. Le couple souhaite voir la communauté « changer et évoluer » en l’aidant le plus possible.
Aider et éduquer les jeunes
Au fil des ans, l’équipe bénévole du Club Optimiste a pu fournir à des enfants des objets tels que des vélos, des vestes de sauvetage, des trottinettes et des serviettes dans le cadre de différentes activités. Avec les activités de cuisine, les enfants peuvent parfois repartir avec « près d’un litre de nourriture », selon Colette Leroux, ainsi que des objets tels qu’une maison pour oiseaux lors des ateliers de bricolage.
Les nombreux ateliers éducatifs offerts permettent aussi aux enfants d’apprendre des choses qui n’ont pas nécessairement le temps d’apprendre à la maison. « On ne proposera jamais quelque chose qui n’est pas éducatif aux enfants. Même quand on fait des cadeaux de Noël, c’est éducatif. Les livres qu’on donne aussi, c’est éducatif. C’est toujours pour enrichir la communauté, pour influencer la communauté », mentionne Mme Leroux. « En fait, on est le pendant des influenceurs sur Internet, mais dans le concret », s’exclame Yves Dion.
Pour la centaine de bénévoles adolescents, ça peut également être formatif. « C’est expérimental, ils essayent plein d’affaires. Par exemple, on met un bénévole à la caisse. Après, il va arriver dans sa première job avec un tiroir-caisse, et il va être capable de le faire, il va savoir comment placer l’argent », explique M.Dion.
Être accessible
Le but du couple de bénévoles n’est pas l’argent. Selon M.Dion, il y a un aspect psychosocial à la rentabilité, et c’est pourquoi le couple rend les activités offertes à un prix accessible. Leur accessibilité n’est toutefois pas seulement au niveau de l’argent, mais aussi au niveau de la variété des activités, notamment auprès des bénévoles : c’est comme ça qu’ils peuvent obtenir le plus de bénévoles possible.
« Il faut que [les bénévoles] aiment ce qu’ils vont faire. On a des artistes, ils ne viendraient pas au disco, eux autres. Ils trouvent que c’est trop bruyant. Mais pour les ateliers d’arts, ils sont super bons. C’est comme ça que ça se mélange. Chacun y va avec ses affinités, puis ça roule comme ça. Il y en a qui jouent aux échecs, donc ils viennent au club d’échecs », explique Colette Leroux.
Avoir le sens de l’organisation
Gérer un endroit comme le Club Optimiste de Sainte-Sophie prend du temps et de l’organisation. « Nous, on a décidé de monter le club comme une entreprise. Puis on s’est ramassés tranquillement. Puis ça a marché, ça a roulé. Après ça, tu dis, OK, financièrement parlant, il faut que les activités régulières soient capables de s’autofinancer », dit Mme Leroux.
Le Club collabore avec plusieurs entreprises et plusieurs personnes afin d’avancer les choses et d’obtenir le soutien nécessaire. Par exemple, lors d’ateliers de cuisine, ils ont besoin d’un pâtissier bénévole, ou encore lorsqu’ils donnent des objets aux enfants, ils ont besoin de bons contacts.
L’équipe ramasse également des canettes en tout temps, prenant les dons de canettes de quiconque qui a envie d’aider.