Claudette Aubin : 45 années de fidélité à toute épreuve
Par Luc Robert
Associée responsable au soutien administratif du magasin RONA de Saint-Jérôme, Claudette Aubin franchira en juillet prochain une étape importante de sa carrière, en cumulant 45 années d’ancienneté dans le milieu.
C’est après un séjour chez Beauchamp Sport, à la fin des années 1970, qu’elle a développé une fibre administrative.
« M. Michel Beauchamp m’a donné le goût du secteur administratif. Je lui dois en partie la suite de ma carrière. Je suis ensuite passée chez Rona Sport, Matériaux Mottram, au Rénavateur Rona, à l’époque des Poirierm Deslongchamps et Dagenais, à Lowes et enfin au retour de la bannière RONA inc. jusqu’à aujourd’hui. Avant, ce n’était pas un magasin corporatif, tel que nous le connaissons maintenant. Il s’agissait de partenaires affiliés. J’ai adoré travailler pour des familles. Il y a eu du positif à toutes les époques et j’ai toujours eu le support du gérant. En fait, au cours de toutes ces années, je n’ai connu que trois directeurs généraux, de sorte que la stabilité était au rendez-vous », a commenté la dame du secteur Bellefeuille.
En plus de toucher aux ressources humaines, Mme Aubin s’est spécialisée dans les préparations de paies. Elle a aussi touché aux comptes à payer et à recevoir.
« Encore ici, avec le programme d’accueil des magasins, les ressources humaines ont toujours bien roulé. Ça me fait 25 ans au total avec RONA, en plus d’un autre 20 ans avec des affiliés. Les changements de plateforme et améliorations de logiciels représentent un défi stimulant et exigeant. »
« Une belle famille »
Claudette n’a a jamais cherché les honneurs. Elle oeuvre dans l’ombre et laisse les feux de la rampe à autrui.
« La reconnaissance publique et un badge par la direction du magasin, ça peut aller discrètement. On est une belle famille et je viens avec plaisir faire mes 32 heures sur 4 jours. Mais célébrer mes 45 ans d’ancienneté, à 74 ans, pas trop pour moi sur la scène publique (rire gêné). Même après tout ce temps, j’ai encore le goût de revenir à chaque matin. Je suis un peu plus fatiguée qu’il y a 25 ans, mais le social et l’interaction avec les autres, ça me fait plaisir. J’apprécie le côté humain et j’aime foncièrement les individus. Il y a même des collègues de travail qui étaient partis travailler ailleurs, mais qui sont revenus ensuite. On forme un tout ici. Il y a des défis, mais aussi du support et de la formation. »
La fameuse COVID 19 aurait pu lui permettre de passer à autre chose, mais Claudette Aubin est demeurée fidèle à RONA.
« Vu mon âge, j’ai dû quitter temporairement mon emploi au début de la COVID. J’ai été deux ou trois mois à la maison. J’aurais aimé faire du télé-travail, mais il manquait d’ordinateurs portatifs. J’ai patienté de mars à juin… avant de retourner au travail de mon plein gré. Est-ce que ça a montré du caractère ? Je ne sais pas. Ça fait partie de ma vie. »
Le recrutement justement, comme partout ailleurs, représente un défi depuis la pandémie de 2020 à 2022.
« Il y a encore des beaux talents, peut-être à approcher différemment. J’en ai vu des candidatures et des employés dans toutes mes années. L’embauche est une chose, l’acclimatation à l’entreprise en est une autre. »