L’activité physique : Une thérapie complémentaire
Par Journal-le-nord
Deux heures d’activité physique par semaine diminuent jusqu’à 21 % les risques de récidive. C’est démontré, l’exercice agit à titre de thérapie complémentaire efficace chez les personnes touchées par un cancer du sein! Elle soulage et contrôle les effets secondaires liés au traitement.
Saviez-vous que pratiquer de 30 à 60 minutes d’activité physique par jour réduit vos probabilités de développer un cancer du sein d’environ 25%?Chez les personnes touchées, deux heures d’activité physique par semaine diminuent jusqu’à 21 % les risques de récidive.
Activité physique vs. cancer du sein: mythes et réalité. Myriam Filion, kinésiologue spécialisée en oncologie à la Fondation, fait le point pour vous.
Mythes et réalités
Du diagnostic, en passant par les traitements, jusqu’au suivi médical, les personnes atteintes doivent bouger. Bouger au quotidien vous permettra d’augmenter votre niveau d’énergie : vitalité d’esprit, sommeil récupérateur et gestion du stress et de l’anxiété.
Voici quelques croyances sur l’activité physique et le cancer du sein, que Myriam Filion souhaite démystifier!
MYTHE : « Je ne suis pas assez en forme pour faire du sport. »
LES FAITS : Aussitôt que nous mettons notre corps en mouvement, nous ressentons les bienfaits de l’activité physique. Jouer avec les enfants, jardiner, marcher avec le chien ou faire 4 km de vélo comptent pour des activités bénéfiques pour le corps dans son ensemble.
MYTHE : « Je ne veux pas trop faire d’exercice pour concentrer mon énergie sur ma guérison. »
LES FAITS : Au contraire, bouger au quotidien vous permettra d’augmenter votre niveau d’énergie : vitalité d’esprit, sommeil récupérateur et gestion du stress et de l’anxiété. Je vous conseille d’accroître graduellement l’intensité de vos exercices tout en respectant votre degré de fatigue.
MYTHE : « À la suite de ma chirurgie, j’ai peur de développer un lymphœdème si je bouge trop. »
LES FAITS : Il est démontré que l’activité physique contribue à prévenir le lymphœdème et n’aggrave pas son état lorsqu’il est déjà présent. Par exemple, la pratique du bateau-dragon, où ramer est répétitif, est recommandée.