Dépistage du cancer du sein dans le contexte de la COVID-19
Par Journal-le-nord
Depuis le 4 juin 2020, les examens de dépistage du cancer du sein reprennent graduellement au Québec.
De plus, l’envoi des lettres d’invitation dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) reprend de façon progressive. Il est à noter que les femmes ne recevront pas toutes leur lettre en même temps. Si un rendez-vous était prévu et qu’il a été annulé en raison de la COVID-19, le centre de dépistage désigné selon la région vous contactera pour planifier un nouveau rendez-vous.
Le programme a été créé en mai 1998 par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans le but d’inviter les femmes âgées de 50 à 69 ans à passer une mammographie de dépistage du cancer du sein tous les 2 ans. Le PQDCS a comme objectif de réduire d’au moins 25% le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes de cette tranche d’âge. Depuis sa création, les résultats obtenus vont en ce sens.
En tout temps, si vous notez que vos seins présentent un des changements suivants, contactez sans tarder un médecin ou une IPS :
- Une bosse (masse) apparaît dans le sein;
- La peau d’un sein présente un repli vers l’intérieur (rétraction);
- La peau d’un sein prend l’apparence d’une peau d’orange;
- La peau d’un sein devient rouge et la rougeur couvre au moins le tiers du sein;
- Du liquide s’écoule soudainement d’un mamelon;
- Une rétraction d’un mamelon apparaît (le mamelon semble être tiré vers l’intérieur du sein);
- La peau d’un mamelon change d’aspect ou de texture (par exemple,le changement peut ressembler à une lésion d’eczéma, mais qui ne guérit pas).
Source : Programme québécois de dépistage du cancer du sein
Le dépistage du cancer du sein au fil des années
En raison de l’usage plus fréquent de la mammographie depuis les années 1985-1990, on note une augmentation des cancers du sein puisque plus de cas sont détectés.
En 2002, une légère diminution a été observée et coïncidait avec la baisse du recours à l’hormonothérapie substitutive (HTS) chez les femmes postménopausées. En effet, des études ont été publiées quant aux conséquences de son usage et l’augmentation des risques de cancer du sein, de l’ovaire et de l’utérus.
En 1986, le taux de mortalité par cancer du sein a atteint un pic et diminue depuis cette année, notamment en raison du nombre plus élevé du dépistage et des améliorations apportées aux traitements.
Source : Société canadienne du cancer
QUELQUES STATISTIQUES …
Réduire les risques de cancer du sein
- Limiter sa consommation d’alcool
- Avoir un poids santé
- Être physiquement active
- Ne pas fumer et éviter la fumée secondaire
- Se renseigner sur les facteurs de protection comme allaiter et porter des enfants
- Suivre les lignes directrices sur le dépistage du cancer
- Découvrir si son risque de cancer du sein est élevé
En 2020 …
- 27 400 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein, ce qui représente 25 % de tous les nouveaux cas de cancer chez la femme en 2020;
- 5 100 femmes mourront d’un cancer du sein, ce qui représente 13 % de tous les décès par cancer chez la femme en 2020;
- 75 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein chaque jour
- 14 Canadiennes mourront d’un cancer du sein chaque jour
- 240 hommes recevront un diagnostic de cancer du sein et que 55 en mourront.
Les risques d’être atteinte d’un cancer du sein
- 1 Canadienne sur 8 sera atteinte du cancer du sein au cours de sa vie
- 1 Canadienne sur 33 en mourra