S’épanouir et aider les autres grâce à l’écriture
Guylaine Hervieux a été policière à la Ville de Saint-Jérôme durant 33 ans. Aujourd’hui, elle continue de vouloir aider les autres, mais cette fois par son écriture.
« Ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais de ma retraite, mais ça m’a permis de faire une introspection et un gros bilan de moi-même », raconte Mme Hervieux. Elle a pris sa retraite au moment où la pandémie commençait. Au cours de sa carrière, elle a occupé différents postes, de la patrouille aux enquêtes, en passant par les relations communautaires et les interventions dans les écoles. Pour elle, aider les autres est quelque chose qui lui a toujours tenu à coeur.
Saisir les occasions
Comme tout le monde, elle a trouvé certains moments difficiles au début de la pandémie. Mais elle a toujours essayé de transformer les évènements négatifs en positifs. « Si j’avais de la peine, je ne pouvais pas laisser le ressentiment prendre le dessus. Ma philosophie de vie, c’est de se servir d’une peine pour en faire quelque chose de constructif », souligne-t-elle.
Le lancement de ses deux derniers livres Se détendre par le coloriage et les mots et La famille sourire se fera à l’Atelier des aînés à Saint- Jérôme. L’autrice sera présente le vendredi 5 novembre de 15h00 à 20h00 et le samedi 6 novembre de 10h00 à 16h00. Il y aura également un vin d’honneur le samedi vers 15h00. Des petites surprises seront aussi offertes à ceux qui achètent un livre.
Cette philosophie, elle la transmet dans ses livres à travers des poèmes et des méditations. D’ailleurs, la pandémie lui a donné l’occasion de se concentrer sur cette passion qui l’habitait depuis sa jeunesse. « Je suis une personne très intuitive. Mon père m’avait donné un livre vide, puis j’ai commencé à écrire des poèmes en m’inspirant de ce que je voyais. » Malgré sa passion pour l’écriture, elle a choisi d’exercer le métier de policière, car elle croyait qu’elle pourrait s’épanouir. L’écriture est cependant toujours restée dans sa vie.
Mme Hervieux a grandi à Hochelaga dans une famille assez modeste. C’est entre autres pour cette raison qu’elle s’intéresse au cheminement personnel. « Avec toutes les épreuves que j’ai vécues dans ma vie, ça me disait que j’étais capable d’aider les autres, de les écouter et de les conseiller. » Elle remet une partie de ses profits de la vente de ses livres à des organismes communautaires de la région. Pour elle, c’est une autre manière de donner au suivant.