Le sommeil comme une priorité
Par Journal-le-nord
Tout événement stressant – qu’il soit lié à la vie personnelle ou causé par des catastrophes naturelles menaçant le bien-être psychologique ou physique – est susceptible de déclencher des difficultés du sommeil, et ce, notamment chez les individus plus vulnérables.
Avec la pandémie COVID-19, en dehors du stress, au moins deux facteurs peuvent entrer en jeu : les effets du confinement imposé et les horaires de travail atypiques. C’est la pression homéostatique ainsi que l’horloge biologique qui régulent le cycle d’éveil-sommeil. Cette dernière est contrôlée par l’exposition à la lumière du jour et par plusieurs autres habitudes, sociales ou environnementales. Par exemple, les routines comme de se réveiller tous les jours à la même heure, partir travailler, manger, faire des activités à des heures fixes.
En raison du confinement, la plupart de nos habitudes sont perturbées parce que nous ne pouvons plus les effectuer selon notre routine habituelle. En plus, comme la lumière du jour reste le principal facteur régulant l’horloge biologique, une exposition suffisante à cette lumière est essentielle pour que notre horloge fonctionne bien. Cette régulation peut être particulièrement perturbée par le confinement lorsque nous passons moins de temps à l’extérieur.
Il y a eu une étude très intéressante faite au sujet du sommeil et de l’isolement temporaire. Les participants, volontaires, ont été isolés du monde extérieur pendant quelques jours. Cependant, ils pouvaient manger et dormir à volonté et pouvaient même utiliser la lumière artificielle, mais sans contact avec l’extérieur. Le résultat : on a constaté que leurs horaires de sommeil se désynchronisaient rapidement avec le monde extérieur.
Des dommages collatéraux …
Sans bien en comprendre toute la portée, c’est cette expression qui m’a poussée à explorer davantage la question du sommeil.
Le sommeil joue un rôle fondamental pour la santé mentale et physique. Il est fortement impliqué dans la régulation des émotions et dans les fonctions immunitaires. Une seule nuit blanche peut produire de graves réactions d’humeur et affaiblir notre système immunitaire. L’insomnie chronique et une perte de sommeil à long terme augmentent le risque de conséquences pour la santé mentale (dépression), physique (hypertension, diabète) et professionnelle (invalidité).
Nous savons également que l’insomnie causée par des événements stressants peut demeurer longtemps après la crise. D’où l’importance de protéger le sommeil durant cette période éprouvante. C’est particulièrement important pour renforcer la résilience et aider à faire face à l’isolement social, à la détresse et à l’inquiétude dérivant de cette pandémie.
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Des solutions
Aussi, il nous faut élaborer des stratégies efficaces.
Une de mes amies, anglophone, m’a souvent dit « hard times are creative times » : notre créativité
se développe dans les moments difficiles ! Je veux bien la croire, mais il faut quand même avouer que nous sommes mis à rude épreuve et que nous devons développer des trésors de créativité !
Faites de votre sommeil une priorité. Efforcez-vous de dormir au moins 7 à 8 heures par nuit, allez le plus souvent possible dehors, n’emmenez pas vos téléphones et tablettes dans votre chambre. Et si vous n’arrivez pas à vous endormir, prenez un livre ou une revue. Aussi, essayez de vous lever tous les matins à la même heure.
Naturellement, il reste les plantes traditionnelles pour favoriser le sommeil telles que la Camomille, le Tilleul, la Verveine et la Mélisse.
N’oubliez pas qu’un bon sommeil joue un rôle essentiel pour faire face à la pandémie !