Traditions québécoises de Noël
Par Rédaction
Crèche de Noël
La crèche de Noël est une mise en scène associée à la religion chrétienne dans différents arts en trois dimensions (essentiellement la sculpture et le théâtre) de la Nativité, c’est-à-dire de la naissance de Jésus de Nazareth, sous forme de personnages immuables, avec en premier lieu la Sainte Famille et surtout l’Enfant-Jésus dans la crèche (qui désigne une mangeoire) d’une étable ou d’une grotte. Aujourd’hui, à la place de la crèche, on retrouve plutôt des villages sous le sapin. ( Source : Wikipédia )
Maison en pain d’épice
Qu’on souhaite faire une maison en pain d’épice pour s’en servir comme décoration ou tout simplement pour la manger sur le champ, tous les prétextes sont bons pour en faire une. Il s’agit certainement d’une tradition qui plaît autant aux petits comme aux grands. On la décore de bonbons couvre au maximum de bonbons et de glaçage. Et le plus beau dans tout ça, c’est que si on n’est pas satisfait du résultat, on peut toujours la manger et en faire une deuxième…
Le classique sapin de Noël
Il y a quelques décennies, toute la famille partait pour choisir et couper un sapin dans la forêt. La tradition du sapin perdure encore aujourd’hui, mais de façon différente. Les sapins cultivés sont vendus dans les stationnements de différents commerces ou dans les marchés de Noël. Certains optent pour un sapin artificiel que l’on décore de lumières, guirlandes et boules de Noël.
Gâteau aux fruits
Dans un premier temps, ce gâteau était réservé aux grandes occasions puis il devient un classique de Noël. C’est seulement dans les années 50 que ce gâteau devient le dessert du temps des fêtes dans les familles francophones. Les origines du gâteau aux fruits remonteraient à la Rome antique. Il était fait d’une purée d’orge dans laquelle on ajoutait de la grenade, des noix de pins ainsi que des raisins. Par la suite, au Moyen-Âge, se sont rajoutés du miel, des épices et des fruits. C’est avec cette nouvelle recette que le gâteau aux fruits conquit toute l’Europe. Sa recette se modifie pour s’adapter aux goûts et saveurs locales. C’est au XVIe siècle, après la découverte de la préservation des fruits par le sucre, que les fruits confits sont ajoutés à la recette. Il arrivera au Canada avec les Anglais, qui le confectionnaient avec du suif (graisse de bœuf).
Le réveillon
Après la messe de minuit, de retour à la maison, les enfants et les parents ouvrent leurs cadeaux, puis tous se retrouvent autour de la table pour le traditionnel menu de Noël. Dinde, atocas (canneberges), pâté à la viande et bûche de Noël. De nos jours, le menu se diversifie, mais les plats traditionnels continuent d’être servis dans de nombreuses maisons.
La messe de minuit
S’il y a une tradition de Noël qui persiste, c’est bien celle de la messe de minuit. Elle demeure le rendez-vous de toute la communauté. Même si les églises sont peu fréquentées tout au long de l’année, il n’est pas rare qu’elles soient bondées la veille de Noël. Si maintenant, la messe de minuit ne compte qu’un seul office religieux, les prêtres célébraient jadis, selon la tradition trois messes consécutives à compter de minuit. Imaginez l’impatience des petits qui devaient attendre après la messe pour découvrir leurs cadeaux.